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”Un coupd’oeil sur les anciens monu-
mens de la patrie, tellement, qu’on les
pourroit s’imaginer rangés dans un
Musée national futur.” Il proposa, que
- dans un tel asile pour les anciens mo-
numens nationaux, qui se perdent in
sensiblement, tout ami de la patrie
pourroit étudier de salle en salle les
progrès successifs de la culture, no
tions, moeurs et coûtumes de la na
tion. Ce professeur n’en resta par là.
Par l’attention qu’il avoit éveillée pour
ces objets, et l’approbation méritée,,
avec la quelle ses idées furent acceuillies,
on remit entre ses mains les bons sé-
cours à un tel établissement. Voila le
premier fondement d’un musée dans la
bibliothèque de l’Université. Il publia
ensuite 1807 une invitation d’y contri
buer. Il ne dura pas longtems, qu'un
Comité Royal permanent pour la con
servation des antiquités du Nord fut
nommé le 22 Mai 1807, et entre ses
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