Elle est heureuse, l’Ille-et-Vilaine. Parce qu’elle est
un peu tout à la fois.
Médiévale
bien sûr, ses châteaux
forts en sont les témoins restés debout, fièrement debout.
Magique,
comme ses forêts qui bruissent encore des
légendes et des aventures arthuriennes.
Paisible,
comme
les cours d’eau — rivières et canaux — qui la sillonnent.
Éveillée,
comme sa capitale la ville de Rennes, où se
mêlent l’héritage d’une riche histoire et la vitalité d’une
cité énergique, creuset — entre autres — de musique
pop-rock. L’Ille-et-Vilaine a aussi, c’est sûr, quelque chose
de
céleste.
Parce que sa côte quand elle est d’émeraude se
fait le reflet du ciel, reflet si exact que l’on se demande,
parfois, lequel de l’azur ou de la mer a copié l’autre.
Quelque chose de
mystique,
enfin, comme cette baie qui
regarde le Mont-Saint-Michel et lui emprunte et sa foi et sa
légende. Alors oui, parce qu’elle est tour à tour une
richesse et une autre, et toutes ces richesses ensemble,
l’Ille-et-Vilaine est heureuse. Bienheureuse.
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