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*19-2-1975, Auroville :
Devenir capable d’un amour vaste et compréhensif, réel, constant, sans jugement,
un amour qui sache se donner et se retrouver dans toutes les formes et s’adapter à
toutes les expériences…
Aujourd’hui un corps brillant a porté dans le ciel du couchant une longue forme
bleue qui nous a souri jusqu’à la nuit.
Je suis souvent fatigué.
O Douce Mère, Tu es partout et la Force et la Conscience travaillent partout sur la
Terre ; mais nous qui Te connaissons, qui avons conscience de Toi, nous Te
donnons tant de mal et T’opposons tant d’obscures résistances…
*20-2-1975, Auroville :
La fatigue physique est intense. Mais demain est Ta Fête et, malgré toutes les
résistances, la nature même des choses vient Te porter ce qu’elle connaît de
meilleur…
Peut-être approchons-nous du moment où ; au moins ici dans Ta ville, nous
comprendrons et accepterons collectivement et consciemment que nous sommes
limités et ignorants et insuffisants, et qu’en même temps nous entrerons en contact
conscient avec Cela qui peut nous guider et tout prendre en charge…
Que rien ne fasse obstacle à Ta Force, que tout obstacle inévitable serve un plus
grand Bien.
L’Avenir nous attend. Quand nous saurons ce qu’est l’unité, quand nous la vivrons,
alors Auroville pourra grandir…
*21-2-1975, Auroville :
Nous ferons Ton Travail en jouant.
Nous serons unis en l’amour de Ta vie.
Nous aurons même oublié que tant d’ombres furent possibles.
*26-2-1975, Auroville :
Je sais qu’il y a un long, long travail, un long et lent réveil, une longue et laborieuse
infusion de conscience et de force, avant que je puisse réaliser mon but et entrer
dans la vie nouvelle…
*28-2-1975, Auroville :
Je suis toujours heureux, en vérité ; mais je ne serai heureux vraiment,
certainement, que lorsque je sentirai dans mon être et ma vie que Tu m’utilises
réellement et selon Ta Volonté. Alors je suis sûr, lorsque ce moment sera venu, je
connaîtrai ce qu’est la vraie joie de vivre – d’exister.
*1-3-1975, « Golconde », Pondichéry :
Je suis responsable de mon être comme de l’un de Tes jardins sans nombre où Tu
dois croître selon Ton plaisir et Ta Volonté.