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*19-6-1992, Auroville :
Trois heures chez le dentiste… Pas de douleur, mais il reste comme du
découragement : il faudrait beaucoup de ces heures pour rétablir une harmonie,
par ces moyens extérieurs mécaniques ; tandis que l’on traite d’un côté, une autre
partie des gencives s’est enflammée et il y a de nouveaux dégâts ! D’après Ton
expérience, la Force ne semblait pas agir sur les dents, comme si cela doit
disparaître ( ?)… En attendant, c’est dégoûtant !
… L’envie de ne rien faire du tout ; ou de lire, de flotter…
… Lettre de Su : elle et John H sont tranquilles, absorbant la beauté de leur île (au
large de Vancouver) et partageant une période d’assimilation avec Helen, leur
mère…
*20-6-1992, Auroville :
Ce soir, Durai arrange avec Joss pour que je voie la vidéo que Joss et Anita ont
prise de Matrimandir et de sa Chambre, car je dois faire mes critiques ! C’est un
sujet difficile : le film montre précisément tous les défauts, les contradictions et les
manques, tout ce qui sépare la réalité physique présente de la Chambre de ce
qu’elle devrait être…
… Toujours ce besoin impressionnant de sommeil ; je dors parfois jusque 9 heures
de suite ; et si je tente de résister, tout va de travers…
*23-6-1992, Auroville :
Walter a un petit accident, et se blesse au visage…
*25-6-1992, Auroville :
L est venu ce soir… Je ne sais pas, je suis très touché par ce cadeau de tendresse,
et de simplicité…
*27-6-1992, Auroville :
Nous commençons d’ériger la structure métallique de l’atelier des disques…
*29-6-1992, Auroville :
Il y a trop de points sur lesquels ceux qui devraient mettre l’attention nécessaire ne
le font pas, et il s’ensuit une sorte de confusion permanente, de frustration des
mouvements…
Je vois bien que l’anarchie véritable ne sera possible que lorsque chacun sera mû
par un dévouement complet, actif et inconditionnel ; jusque là – et on ne peut pas
tricher, il s’agit d’un fait énergétique concret – il est indispensable de s’en tenir à la
discipline que l’on choisit, ouvertement et honnêtement…
… Ce matin JYL m’a téléphoné au bureau, de France : je n’entendais qu’à peine ce
qu’il voulait me dire et c’était plutôt pénible ; j’ai compris qu’il venait le 1
er
Août, et
que Patricia, son fils Christophe et Aurevan, viendraient le 8, et qu’il me fallait leur
trouver une maison…