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CENTRALE CANINE MAGAZINE
N°SPÉCIAL - Championnat de France 2018
CENTRALE CANINE MAGAZINE
N°SPÉCIAL - Championnat de France 2018 / 5
CHAMPIONNAT DE FRANCE DES CHIENS DE RACE
CHAMPIONNAT DE FRANCE DES CHIENS DE RACE
Cela faisait quelques temps que de nombreux exposants,
tant français qu’étrangers, souhaitaient un championnat de France à Paris.
Plus exactement, aux portes de Paris, avec un Parc des expositions du Bourget
qui accueillait les 2 et 3 juin 2018, plus de 6500 chiens
dont certains venus de fort, fort loin – de la Colombie en passant par la Russie.
Championnat de france
des chiens de race 2018
Décollage réussi au Bourget !
2 & 3 juin 2018
L
e Championnat de France reste au
fil des années, « l’exposition » N°1
dans l’hexagone.
Elle représente, pour tout participant,
des efforts, du temps et une
implication de tous les instants, pour
que les candidats soient prêts le jour J.
S’il y a de cela, une vingtaine d’années,
le fait de participer au championnat
était devenu une forme d’habitude,
de rendez-vous incontournable, les
choses ont bien changé. Aujourd’hui,
participer au Championnat signifie
être prêt, en essayant de mettre si
possible, toutes les chances de son
côté :
un juge inconnu ou peu renommé
dans la race qu’il va juger, un chien en
méforme, pas en état de poil, ou tout
simplement, ayant peu de chances
de se classer, peuvent stopper net
l’élan de leur propriétaire ou son
enthousiasme de départ.
Aujourd’hui, la carrière d’un chien
passe par différentes étapes, et le
Championnat de France en est UNE
majeure, même si le chien en question
a déjà remporté, par exemple, le CACS
lors d’une Nationale d’élevage lui
ouvrant les portes de l’homologation
du titre de Champion de France de
Conformité au Standard.
De surcroit, exposer au championnat
estuneéquationàplusieursinconnues.
Soit, tout le monde connait le nombre
d’inscrits dans la race voire même, le
nombre de chiens dans chaque classe
MAIS ignore qui sera dans le ring.
Ce n’est que le matin, en franchissant
les portes du hall, à l’issue du contrôle
vétérinaire et en ouvrant le catalogue,
à défaut d’avoir opté pour la version en
ligne, que les noms et la provenance
des chiens en compétition seront
dévoilés.
Des nouveautés à foison
À chaque championnat, l’équipe co-
organisatrice formée par l’Association
Canine Territoriale et les équipes de
la Société Centrale Canine cherchent
toujours à innover, et à apporter aux
exposants et aux organisateurs des
outils toujours plus performants.
Cette année, et pour la première fois,
le nouveau partenaire de l’exposition
se nommait onlinedogshow, une
société basée en Belgique, et qui offre
un service « différent » de celui auquel
nous étions habitués.
Notamment, avec le catalogue «
online » qui permet à chaque exposant
de recevoir sur son smartphone ou sa
tablette, la liste des chiens engagés
dans sa race le matin, en arrivant le
site du championnat.
Quelques
centaines
d’exposants
avaient préféré conserver la version
papier, une habitude parfaitement
louable et compréhensible même
si aujourd’hui, les exposants ne
consultent que la ou les pages qui les
concernent et ne lisent jamais 97%des
autres pages d’un catalogue papier !
Notre époque « digitale » s’immisce
doucement mais surement dans notre
environnement cynophile et personne
n’y échappe.
La presse canine a été l’une des
premières victimes de ce phénomène,
l’édition également face à des
cynophiles consultant plusieurs fois
par jour leurs écrans (réseaux
sociaux, sites éleveurs, hébergeurs et
diffuseurs de vidéos), quand ce n’est
pas plusieurs heures par jour.
Un jury tourné vers le 21
ème
siècle
Je crois que certains salariés de la
centrale canine, peuvent en parler en
toute connaissance de cause : les slips
de jugements et les catalogues papiers
remplissent des armoires d’archives.
A l’ère du numérique, où tout lemonde
attend les résultats, les commentaires,
les photos et les vidéos dans les mi-
nutes qui suivent la fin de l’exposition,
la Société Centrale Canine a emboité
le pas de nombreux organisateurs
d’expositions qui veulent tendre vers
le «zéro papier» : tout passe par la
saisie, la correction, la mise en forme
puis la publication en ligne, accessible
depuis n’importe quel mobile.
Rappelez-vous de certaines exposi-
tions où il faut parfois plusieurs mois
avant d’avoir les résultats détaillés
via un PDF (catalogue annoté) ou des
pages HTML.
Au Bourget, chaque juge disposait
d’une tablette (son secrétaire de ring
plus précisément), ne remettait ni
commentaires ni slip de jugement
à l’exposant MAIS simplement les
prix et certificats remportés afin de
lui permettre de participer au ring
d’honneur dans l’après-midi.
Une nouveauté qui en fait tousser
certains mais il faudra s’y habituer :
si les exposants tout comme ceux qui
n’étaient pas là, veulent les résultats
très rapidement, SEUL le digital
permet d’aller vite : résultat, chaque
soir, les résultats étaient en ligne avec
de surcroit la photo des meilleurs
chiens du jour sur le site de notre
prestataire onlinedogshows
Cela s’est réalisé grâce à une autre
société qui n’était jamais venue à
notre championnat de France – tout
au moins officiellement en tant que
partenaire – j’ai nommé, la société
Kynoweb qui a installé son célèbre
studio photos à proximité du ring
d’honneur, et à une quinzaine de
mètres du stand de la Centrale Canine.
Les photos des principaux lauréats
de chaque groupe permettaient
d’illustrer les résultats publiés sur
onlinedogshows.
Du côté des exposants
Les entrées plus rapides qu’à
l’accoutumée grâce à des équipes
rodées et efficaces pour diriger
rapidement les exposants vers les «
bons parkings », c’est ce qui ressort
des commentaires entendus dans les
halls.
Seulpetitbémol, lecontrôlevétérinaire
retardé le samedi car les scanners
sont arrivés en retard. Mais tout est
rapidement rentré dans l’ordre et le
dimanche, les exposants louaient la
rapidité du service.
En pénétrant dans le hall principal,
où se trouvaient le ring d’honneur et
le village des stands dont celui de la
Centrale Canine, chacun cherchait
le secrétariat où bien, cherchait
directement à se rapprocher de son
ring de jugements, ces derniers devant
débuter vers 9h00.
Sur le stand de la Centrale Canine,
toute l’équipe était prête : aussi bien
à l’ADN avec Isabelle Levy et Isabelle
Saric qui furent aidées de temps
en temps par d’autres membres de
l’équipe composée par Alexandra,
Christina, Sara, Catherine, Rebecca,
Nathalie, Nora et bien sûr, Sophie
Jouannet, notre responsable.
Un petit déjeuner attendait les
participants, avec café, jus de
fruits et viennoiseries qui furent
particulièrement appréciés.
Un bon moyen de se détendre avant
de débuter les jugements, tant pour
les exposants que pour les juges.
Un studio photo destiné aux Baby et
Puppy, c’est-à-dire, les plus jeunes
chiens exposés sur le week-end était
géré sur le stand de la SCC par la jeune
Coline Derin qui a pu «immortaliser»
de nombreux espoirs sur les deux
journées.