Compagnie des Alpes - Document de référence 2017

5 INFORMATIONS FINANCIÈRES Comptes consolidés

La norme IFRS 16 relative aux contrats de location est applicable, pour le groupe Compagnie des Alpes, au 30 septembre 2020. En raison de l’existence de contrats de location de sites sur des durées assez longues, le Groupe s’attend à un impact significatif lié à l’application de cette norme. Une analyse est en cours afin d’affiner le nombre et la nature de contrats existants, la typologie des biens concernés et l’impact sur les comptes consolidés du Groupe. Hypothèses clés et appréciations L’élaboration des comptes consolidés en application des normes IFRS repose sur des hypothèses et estimations déterminées par la Direction générale pour calculer la valeur des actifs et des passifs à la date de clôture du bilan et celle des produits et charges de l’exercice. Les résultats réels pourraient s’avérer différents de ces estimations. Les principales sources d’incertitude relatives aux hypothèses clés et aux appréciations portent sur les écarts d’acquisition (note 6.1.), les estimations des valeurs des entreprises associées et la reconnaissance des impôts différés actifs (note 6.12.). MÉTHODES DE CONSOLIDATION Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce un contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale. Les entreprises associées sont toutes les entités dont le Groupe ne détient pas le contrôle, mais sur lesquelles il exerce une influence notable qui s’accompagne généralement d’une participation comprise entre 20 % et 50 % des droits de vote. Les participations dans les entreprises associées sont comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence et initialement comptabilisées à leur coût d’acquisition. La participation du Groupe dans les entreprises associées comprend l’écart d’acquisition (net de tout cumul de perte de valeur) identifié lors de l’acquisition. Le Groupe présente sa quote-part de résultat net dans les entreprises associées sur une ligne distincte du compte de résultat, en dehors du résultat opérationnel. Le Groupe ne détient pas de co-entreprise. Toutes les transactions et positions internes sont éliminées, en totalité pour les sociétés consolidées en intégration globale, à concurrence de la quote-part d’intérêt du Groupe pour les sociétés mises en équivalence. La liste des sociétés consolidées figure en note 4.2. 1.1

Les écarts de change découlant de la conversion d’investissements nets dans des activités à l’étranger et d’emprunts et autres instruments de change désignés comme instruments de couverture de ces investissements sont imputés aux capitaux propres lors de la consolidation. SECTEURS OPÉRATIONNELS Les secteurs opérationnels sont présentés sur les mêmes bases que celles utilisées dans le reporting interne fourni à la Direction générale du Groupe : z Domaines skiables : cette activité concerne pour l’essentiel l’exploitation des remontées mécaniques et l’entretien des pistes ; z Destinations de loisirs : ce secteur recouvre l’exploitation de parcs d’attractions, de parcs combinant attractions et animaux, de parcs aquatiques et de sites touristiques. Il prend en compte le chiffre d’affaires relatif aux billets d’entrée, à la restauration, à l’activité des commerces et à l’hébergement ; z Développement Groupe : ce secteur rassemble, d’une part, les opérations liées au développement de nouveaux musées de cire à l’international (musées Grévin, Chaplin’s World By Grevin) ainsi que les activités de production des cires (CDA Productions) et, d’autre part, les activités de prestations de conseil à l’international (CDA Management et CDA Beijing) ; z Holdings et supports : les holdings et filiales de support opérationnel sont regroupées et comprennent CDA SA et CDA-DS, sa filiale financière CDA Financement, sa filiale de réassurance Loisirs-Ré ainsi que la société INGELO. La cartographie des sociétés consolidées du Groupe, avec les regroupements par segment, est présentée en note 4.2. 1.4 Le Groupe comptabilise à leur juste valeur à la date de prise de contrôle les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables de l’entité acquise. Lorsque l’accord de regroupement d’entreprises prévoit un ajustement du prix d’achat dépendant d’événements futurs, le Groupe inclut le montant de cet ajustement dans le coût du regroupement d’entreprises à la date d’acquisition si cet ajustement est probable et peut être mesuré de manière fiable. Au cas particulier des acquisitions de sociétés détentrices de contrats de concession, une analyse et une valorisation de la juste valeur de ces contrats sont effectuées en fonction du taux de rentabilité attendu sur la fin du contrat de concession. L’écart de rentabilité positif ou négatif du contrat, par rapport à la moyenne du Groupe, est comptabilisé respectivement à l’actif (incorporel) ou au passif (provision). Il est amorti ou repris sur la durée restante du contrat. L’écart d’acquisition représente l’excédent du coût de l’acquisition sur la juste valeur de la quote-part du Groupe dans les actifs nets identifiables de la filiale/entreprise associée à la date d’acquisition. Les écarts d’acquisition résultant de l’acquisition d’une filiale sont comptabilisés sur la ligne « écarts d’acquisition ». Les écarts d’acquisition résultant de l’acquisition d’une entreprise associée sont comptabilisés sous la rubrique « participations dans des entreprises associées ». Le Groupe dispose d’un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition pour finaliser la comptabilisation du regroupement d’entreprises considéré. Toute modification du prix d’acquisition, effectuée en dehors du délai d’affectation, a pour contrepartie le résultat sans modification du coût d’acquisition ou de l’écart d’acquisition. 1.5 REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES ET ÉCARTS D’ACQUISITION

1.2

ARRÊTÉ DES COMPTES DES SOCIÉTÉS CONSOLIDÉES

Les comptes consolidés couvrent une période de 12 mois, du 1 er octobre 2016 au 30 septembre 2017 pour toutes les sociétés, à l’exception du groupe Compagnie du Mont-Blanc consolidé par mise en équivalence sur la période du 1 er septembre 2016 au 31 août 2017.

1.3

CONVERSION DES ÉTATS FINANCIERS ET DES TRANSACTIONS EXPRIMÉS EN DEVISES

Les états financiers des filiales étrangères sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de présentation (euro) en appliquant les méthodes suivantes : z le bilan (y compris écart d’acquisition) est converti au cours de clôture ; z l’état du résultat global est converti au cours moyen de la période ; z toutes les différences de conversion en résultant sont comptabilisées en tant que composante distincte des capitaux propres.

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Compagnie des Alpes I Document de Référence 2017

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