Compagnie des Alpes - Document de référence 2017

4 INFORMATIONS SOCIALES, SOCIÉTALES ET ENVIRONNEMENTALES Informations sur les aspects environnementaux de l’activité du Groupe

4.3.6 ÉCONOMIE CIRCULAIRE Pour s’assurer de la conformité des sites, une synthèse de la réglementation française en vigueur en matière de gestion des déchets a été rediffusée aux sites français par la Direction de l’audit et du contrôle interne lors de cet exercice. Les sites du Groupe travaillent principalement sur le tri des déchets afin qu’ils soient apportés à des filières de traitement. Déchets z 83 % des sites pratiquent la collecte sélective des déchets dans les bureaux administratifs. z 95 % des sites ont mis en place le tri des principaux déchets générés dans le cadre de l’exploitation courante ou des travaux. Les sites de Paris et Chambéry sont exclus puisqu’ils ne sont pas concernés par ce type de déchets. Concernant les Domaines skiables ou les Destinations de loisirs, les déchets sont générés sur deux types de période, avec des volumes qui peuvent considérablement varier d’une année sur l’autre. Période de maintenance pendant laquelle ont lieu les travaux de rénovation, de remise en état et de construction Les volumes de déchets générés dans ce cadre fluctuent énormément d’une année sur l’autre ou d’un site à l’autre notamment en fonction des programmes d’investissement. Dans les Domaines skiables, les déchets générés pendant la période de maintenance proviennent des

opérations de maintenance et de construction/ démantèlement des appareils de remontées mécaniques (métaux) et des travaux sur les pistes (bois, bio déchets et éventuellement pierres et gravats). Période d’activité pendant laquelle sont reçus les visiteurs Les déchets générés par les Domaines skiables pendant la période d’activité, correspondent principalement au papier/carton, déchets ménagers, verre et pneumatiques (pour les dameuses et autres véhicules). Du côté des Destinations de loisirs, les déchets sont principalement générés pendant la saison d’exploitation, et proviennent des activités de restauration, des boutiques et des visiteurs (papier/carton, verre, plastique, aluminium, ordures ménagères), mais aussi de l’entretien des espaces verts (déchets verts). Que ce soit pour l’une ou l’autre des activités, un certain nombre de déchets ne sont pas pesés. Par exemple, le bois et les gravats issus des travaux d’été dans les Domaines skiables sont en général réemployés, les gravats pouvant servir à combler si nécessaire des pistes. En conséquence, le Groupe souhaite davantage piloter le taux de tri sélectif, que le volume ou le poids de déchets générés. Cet indicateur reste suivi cette année, mais n’est pas pertinent en termes de pilotage. Une première étape consiste à augmenter le taux de tri sur les principaux déchets, puis de piloter leur valorisation dans une filière aval.

Mode de gestion aval (plusieurs réponses possibles par site (2) )

Taux de tri (nombre de sites avec tri sélectif vs. nombre de sites opérationnels (1) ayant généré ce type de déchets sur l’exercice)

Autre gestion publique différenciée (containers spécifiques…)

Enlèvement par prestataire externe

Mise en déchetterie publique

Gestion publique indifférenciée

Réemploi interne

Déchets non dangereux

Autre

Métaux

100 %

80 % 67 % 71 %

13 % 17 %

7 %

Pneumatiques

83 % 86 %

25 %

Verre

29 %

Bio-déchets - Déchets verts

86 %

43 %

14 %

14 %

43 %

Huiles alimentaires

100 %

100 %

Bois

87 % 88 % 83 % 62 %

67 % 63 % 67 % 62 %

27 % 25 % 17 %

7 %

Papiers-cartons

19 %

Pierre, Terre, Gravats Déchets ménagers

50 %

8 %

15 %

8 %

8 %

(1) Ce tableau ne concerne que les sites Domaines skiables et Destinations de loisirs, en excluant les sites de type tertiaire. (2) Pourcentage exprimé sur le nombre de sites concernés pouvant réaliser plusieurs types de gestion des déchets à la fois.

Lutte contre le gaspillage alimentaire et valorisation des déchets alimentaires

Déchets dangereux L’intégralité des déchets dangereux est collectée et retraitée par des prestataires agréés. Les déchets dits dangereux ne représentent que 6% du poids total des déchets pesés dans le Groupe. Ce pourcentage est, en réalité, réduit significativement en considérant qu’une grande partie des déchets non dangereux n’est pas pesée. Les Domaines skiables sont responsables de 83 % de ces derniers. Au global, 40 % des déchets dangereux correspondent aux boues d’hydrocarbures (en poids) ; elles proviennent des vidanges périodiques des cuves des séparateurs d’hydrocarbures et sont très majoritairement réutilisées pour revalorisation thermique (à 89 %). Viennent ensuite les solvants et huiles hydrauliques provenant des moteurs des remontées mécaniques (17 %), les vidanges des WC chimiques, les emballages et chiffons souillés, les déchets équipements et électroniques (DEEE), et les déchets d’activités de soins à risques infectieux provenant des opérations de secours dont certains sites ont la charge.

Les actions des Destinations de loisirs ont vocation à capitaliser sur l’expérience conduite par le Parc du Futuroscope concernant le restaurant du personnel, expérience pionnière en la matière au sein du Groupe. z Une enquête de satisfaction et une étude des causes de gaspillage alimentaire ont permis de prendre des mesures afin de diminuer le gaspillage alimentaire, par exemple en adaptant les plats proposés. z Ensuite, des pratiques innovantes y sont testées, comme l’envoi des déchets organiques déshydratés vers une filière d’entomoculture (culture de larves de mouches en vue de produire des protéines pouvant intégrer l’alimentation animale et la chimie verte).

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