La Presse Pontissalienne 229 - Novembre 2018

PONTARLIER 14

La Presse Pontissalienne n° 229 - Novembre 2018

GROGNE

Un mouvement social

Grève du personnel de la Ville et de la C.C.G.P. Entre 60 et 70 agents des deux collectivités ont manifesté le 5 octobre à l’appel de la C.F.D.T. pour dénoncer la souffrance au travail et les difficiles relations entre le personnel, la direction et les élus.

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L’ accord obtenu récemment sur l’organisation du temps de travail à travers le pac- te social n’a semble-t-il pas réglé le malaise persistant qui règne depuis la mutualisation des services entre la Ville et la commu- nauté de communes. Tout est parti du non-renouvellement de contrat d’un responsable du service technique visi- blement très apprécié des agents qu’il avait sous sa responsabilité. “Cette per- sonne avait réussi à remotiver toute l’équipe qui s’occupe de l’entretien des bâtiments. On ne comprend pas du tout cette décision et on est ici pour lui mani- fester notre soutien” , explique l’un des agents. Du côté de Patrick Genre le maire de la Ville et président de la C.C.G.P., la réponse est claire. “À chaque renouvellement de contrat, je m’entre- tiens avec les élus référents et les res- ponsables hiérarchiques de l’agent. Au vu des avis, j’ai décidé de ne pas renou- veler ce contrat” , a-t-il expliqué lors du conseil communautaire programmé le soir même. Les grévistes pointent du doigt les dif- ficiles relations entre les agents et les élus. “Ce cas précis, c’est la goutte qui

fait déborder le vase. C’est une déci- sion avant tout politique. Il y a un vrai malaise, beaucoup de dysfonctionne- ments et de départs qui ne se justifient pas uniquement par l’attractivité de la Suisse. Beaucoup partent parce qu’ils n’en peuvent plus. C’est dommage car les agents aiment leur métier. J’ai déjà eu d’autres emplois à l’extérieur et ici je n’ai jamais été aussi bien” , déplore cet autre agent qui, se sachant sur la sellette, a écrit au maire en lui faisant part de son désarroi. Patrick Genre avait rencontré la veille une centaine d’agents pour leur appor- ter des éléments de réponse. Le pré- avis de grève comprenait quatre axes de revendication. Le premier est lié au maintien d’un service public local. “On figure parmi les rares collectivités où toutes les compétences : eau, assainis- sement, déneigement et indirectement les pompes funèbres sont encore gérées en interne.” Sur la question de la défense de l’em- ploi, il rappelle qu’il a annoncé un gel des emplois pendant deux ans. Troi- sième point sensible du préavis : la gestion interne des services et la pla- ce des élus. “Dans la fonction publique

mouvement social, il estime qu’on “ne peut pas ne pas entendre ce qui s’est dit. Ce message, nous l’avons entendu. Il faut accepter, faire le tri de ce qui s’est dit des deux côtés. J’ai présenté différentes propositions pour augmenter le dialogue social, par exemple celle de recevoir personnellement tous les agents qui quittent la collectivité si tel est leur désir bien sûr.” n F.C. Le soutien des élus écologistes et socialistes Les groupes minoritaires au Conseil municipal de Pontarlier, “Osons Pon- tarlier autrement” et “Pontarlier Écolo- gie”, soutiennent les “justes et perti- nentes revendications” des personnels de la Ville de Pontarlier, de l’Intercom- munalité et du C.C.A.S. Ils ont réguliè- rement alerté sur les risques engen- drés, notamment, par la contraction des effectifs et la mutualisation intercom- munale des services “à marche forcée.” Ils saluent le professionnalisme des personnels qui ont continué à fournir un service au public de qualité dans des conditions de relations dégradées avec la hiérarchie, et compte tenu du nombre inquiétant de postes non pour- vus. Il est évident que la quasi-absen- ce de directrice(teur) des ressources humaines depuis plusieurs années se fait cruellement sentir. “On peut se demander pourquoi ce poste à Pon- tarlier est si peu attractif !” disent-ils. Ils appellent le maire-président de la Com- munauté de communes du Grand Pon- tarlier à tout mettre en œuvre pour que la confiance revienne entre les élus, les plus hauts responsables et le person- nel en souffrance, conditions pour un rétablissement de la sérénité. n

tains, on serait une collectivité qui pour- rait être esclavagiste. On est attentif à la qualité de travail. La preuve, c’est le pacte social qui a été validé par plus de 90 % des agents.” Sur la réalité du Les agents de la Ville et de la C.C.G.P. ont défilé le 5 octobre entre le rond-point des Gravilliers et la maison de l’intercommunalité.

territoriale, l’élu occupe une place cen- trale. C’est lui qui donne les orienta- tions et s’implique dans la vie des ser- vices. Il veille à la mise en œuvre de la politique générale. Je ne nie pas qu’il y a des problèmes mais chacun doit rester à sa place. On ne peut pas non plus tout accepter. Pas question de remettre en cause la présence des élus” ajoute Patrick Genre. Le préavis pointe aussi la question des conditions de travail. “À écouter cer-

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