DJA_138__BasseDef

Les 5 clés pour le jardin du paresseux Limitez les espaces complexes : réduisez tout ce qui demande du travail sans s’avérer indispensable. Simplifiez le dessin : supprimez les aménagements fragiles, comme les rocailles. Optimisez la palette : préférez les plantes qui durent longtemps et qui se taillent peu ou pas du tout. Privilégiez la stabilité  : envisagez des allées en dur, des bordures maçonnées, etc. Ouvrez vos chakras : acceptez les mauvaises herbes ou les légumes qui ne sont pas en rang.

© GAP Photos//Christa Brand

Le jardin autonome se sert de la force de la nature. C’est quoi, un jardin autonome ? > Un jardin où l’on intervient peu (mais où il faut jardiner quand même !), parce que les plantations se régulent entre elles. Il faut donc bien les organiser. > Un jardin que l’on arrose uniquement au début (après la plantation) et qui se débrouille seul ensuite, avec un bon choix de plantes. > Un jardin qui se « répare » après une intempérie (sécheresse ou gros froid) parce que les plantes ont la capacité de se régénérer.

S e poser pour mieux penser le jardin, ce n’est pas du temps de perdu, bien au contraire. On peut toujours trouver un moyen de faire aussi bien, et même mieux, tout en faisant moins. Comment ? En modifiant petit à petit la façon dont le jardin est compo- sé, sans forcément toucher à son organisation ni à son dessin. Car dans un jardin autonome, on désherbe moins, on tond moins, et on arrose peu, voire pas du tout. Un jardin naturel Résultat : le rendu du jardin est plus naturel et vous, vous vous sentirez mieux, loin des pesticides et des heures passées à vous contorsionner contre les mauvaises herbes. Prenez donc le temps de réfléchir à tout ce que vous pouvez entreprendre pour rendre votre jardin plus autonome, maintenant et dans les mois à venir.

juillet/août 2019 - www.detentejardin.com • 33

Made with FlippingBook - Online catalogs