Journal C'est à Dire 196 - Mars 2014

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D O S S I E R

Les 27 noms de la liste Régis Ligier Régis Ligier Employé de banque Sandrine Faivre Agricultrice Constant Cuche

C hargé de clientèle pro- fessionnelle dans une banque maîchoise depuis 1999, Régis Ligier est issu d’une famille connue dans la localité et a tou- jours été très attaché à sa vil- le. Il y consacre notamment beau- coup de temps ces dernières années en s’investissant dans le milieu associatif : “J’ai présidé jusqu’en fin d’année dernière le club de badminton (anciennement U.S.A.M.), sport dont j’ai aussi diri- gé la ligue régionale.” Une expé-

Encadrant courrier distribution Masseur-kinésithérapeute Éducatrice Enseignante Secrétaire export

Émilie Prieur Alain Bertin Véronique Salvi Stanislas Renaud Damienne Bisoffi Guillaume Nicod Karine Tirole Jean-Michel Feuvrier Florie Thore Jérémy Chopard Séverine Arnaud Mathieu Jarlaud Chantal Ferraroli Renaud Damien Francine Parent Stéphane Barthoulot Patricia Kitabi Hervé Loichot Sylviane Vuillemin Denis Monnet Annie Balanche Jean-Jacques Frésard Jocelyne Sandoz Judicaël Millot

Enseignant

Régleur commande numérique Responsable de rayon

Agriculteur Aide soignante Enseignante Étudiant Régleur Secrétaire

Maîtrise procédés Opératrice en horlogerie Chef de secteur commercial Hôtesse de caisse Conducteur spécialisé Employée de commerce

tente” reprend le candidat tête de liste. Une liste qu’il définit comme apolitique, issue de la société civile maîchoise… “La moyenne d’âge de l’équipe est de 44 ans. C’est une nouvelle génération placée sous le signe du dynamisme et du renouveau. Nous avons aussi tenu à recru- ter par quartier et j’insiste pour dire que nous avons mené un travail participatif riche en échanges pour élaborer le pro- gramme.” “Je souhaite œuvrer pour la vil- le et ses citoyens” insiste Régis Ligier qui, même s’il reconnaît la pertinence d’équipements comme le pôle famille ou la mai- son de la santé, a décidé d’orienter son programme autour de la maîtrise des finances publiques. “Maîche a une dette de 1 453 euros par habitant alors qu’une ville de

cette taille est en moyenne à 900” martèle Constant Cuche, chiffres en main évoquant même “un seuil d’alerte dépas- sé puisqu’il se situe à un indi- ce de 10,50 et que nous sommes à 18,32. Les électeurs peuvent

des tranches d’âges abandon- nées comme par exemple les 15- 25 ans.” Un point sur lequel appuie notamment Stanislas Renaud, conseiller municipal d’opposition lors du mandat qui se termine. Des constats sans

Retraité Retraité Commerçante

appel qui amènent Régis Ligier à pré- senter quatre axes forts qui seront dévoilés au cours de la campagne : “La

consulter ces chiffres en mairie !” L’assainissement décrit comme indis- pensable des comptes de la ville

Assistante maternelle Spécialiste métier usinage

Ne pas se focaliser sur le maire sortant.

rience qui lui a aussi permis de gérer des salariés et d’être au contact des collectivités locales. “Aujourd’hui, j’ai envie d’exercer des responsabilités au niveau communal. S’engager, mais pas seul. C’est un projet construit par une équipe de 27 personnes.” Une remarque reprise à la volée par l’un de ses colistiers, Alain Bertin : “27 personnes et non pas 1 + 26.” Tacle sans ambi- guïté à l’encontre de Joseph Parrenin de la part d’un de ses

opposants historiques, au même titre que Constant Cuche que l’on retrouve autour de Régis Ligier qui compte également à ses côtés Stanislas Renaud et Émilie Prieur, deux conseillers de la minorité sortante. Le prétendant au fauteuil de premier magistrat tempère tou- tefois en affirmant “ne pas se focaliser sur le maire sortant” , préférant évoquer le futur au passé. “Nous avons construit une équipe motivée et compé-

limitera certes les projets struc- turants comme le note l’une des colistières, Sandrine Faivre, secrétaire de mairie de profes- sion. Un frein certes mais qui n’exclut pas quelques projets annoncés. “Notre campagne nous a permis d’être au contact d’un monde associatif qui se sent peu soutenu dans une vil- le devenue dortoir avec un centre-ville peu dynamique et

qualité de vie, la vie associati- ve et la jeunesse, le commerce et la vie économique et bien sûr les finances.” Dans un scrutin local où la personnalité des têtes de listes est primordiale, reste désormais à convaincre les Maî- chois qu’il est en mesure de prendre en main les affaires municipales.

Régis Ligier avec une bonne partie de ses co-listiers.

D.A.

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