WORLDLINE_DOCUMENT_REFERENCE_2017

Responsabilité sociétale d’entreprise Réduire notre empreinte environnementale grâce à nos opérations éco-efficientes [GRI 419-1]

La démarche du bilan carbone de Worldline est en adéquation avec le contexte réglementaire. En effet, l’entreprise veille à respecter les nouvelles obligations liées à l’article 173 de la loi de la transition énergétique qui exige des entreprises qu’elles déclarent leurs émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble de leur chaîne de valeur ainsi que les mesures liées à leur stratégie bas-carbone. La Société calcule son empreinte carbone en utilisant la norme la plus répandue : le protocole des émissions de gaz à effet de serre. Comme défini dans ce protocole, les émissions sont classées en sous-catégories suivant le périmètre (1, 2 et 3). D.5.3.1.1 Les émissions du scope 1 sont les émissions directes provenant de la combustion de énergies fossiles. Pour Worldline, il s’agit surtout des énergies fossiles pour la consommation énergétique de ses bureaux et des déplacements professionnels. En 2017, les émissions de GES de Worldline sur le scope 1 s’élèvent à 4 755 tonnes de CO 2 [GRI 305-1]. Émissions directes (scope 1) Les émissions du Scope 2 concernent les émissions indirectes liées à la consommation d’électricité dans les bureaux et centres de données de Worldline. En 2017, les émissions scope 2 de Worldline sont de 3 492 tonnes de CO 2 dans le monde [GRI 305-2]. En raison de l’utilisation croissante des énergies renouvelables dans certains pays comme l’Allemagne ou la Belgique, les émissions du scope 2 ont fortement diminué en 2017 : à périmètre constant (a), ces émissions ont diminué de 43,5% en 2017 et avec le nouveau périmètre (b), la diminution est de 33%. Scope 3 - Méthodologie Worldline a calculé ses émissions de scope 3 et a suivi la méthodologie du groupe Atos en divisant ces émissions en deux catégories : Scope 3 A (périmètre opérationnel) : il regroupe les ● catégories couvrant les principaux enjeux et activités de Worldline sous contrôle opérationnel ou d’influence directe. Cette catégorie comprend les émissions provenant de la consommation d’énergie pour les bureaux, les data centers et les déplacements professionnels; Scope 3 B (autres émissions du scope 3) : il regroupe ● d’autres catégories ne relevant pas du contrôle direct ou de l’influence de Worldline. La méthodologie de calcul des émissions du Scope 3 repose sur le « calculateur Scope 3 » créé par le Greenhouse Gas Protocol et Quantis. Cette catégorie comprend les émissions provenant des sources suivantes, Achats de biens et services, ● Immobilisations, ● Activités liées au carburant et à l’énergie, non incluses dans ● le Scope 1 ou le Scope 2, Transport en amont, ● Déchets générés dans les opérations, ● Emissions indirectes (scope 2 et 3) D.5.3.1.2 Scope 2

Traitement des produits vendus, ● Utilisation de produits vendus, ● Fin de vie des produits vendus; ●

La Société a exclu plusieurs catégories qui ne sont pas pertinentes pour le calcul des émissions du scope 3, telles que les actifs loués en aval, les investissements et les franchises. Résultats En ce qui concerne les émissions du scope 3, Worldline a émis 374 426 tonnes équivalent CO 2 en 2017, pour toutes ses activités dans le monde, contre [GRI 305-4]. Les émissions de la catégorie Scope 3A décrites ci-dessus représentent 3 006 tonnes d’équivalent CO 2 et celles du Scope 3B représentent 371 420 tonnes d’équivalent CO 2 . L’augmentation des émissions du scope 3 par rapport aux chiffres de 2016 provient de l’intégration d’equensWorldline dans le périmètre en 2017. Les postes d’émission les plus significatifs pour Worldline sont l’achat de biens et de services, l’utilisation de produits vendus, les déplacements des collaborateurs ou les déplacements professionnels. Les émissions dans la catégorie des achats et dans la catégorie de l’énergie / des déplacements professionnels représentaient plus des deux tiers du total. Afin de réduire ses émissions Scope 3, Worldline mène des actions en faveur de la mobilité durable, de l’écoconception et de l’éco-utilisation de ses terminaux de paiement. Des actions sont également mises en place dans les bureaux et les data centers ou au niveau de la politique d’achat afin de réduire la consommation d’énergie. D.5.3.1.3 Les chiffres relatifs à l’intensité carbone sont les plus significatifs (émissions par chiffres d’affaires ou collaborateurs) et témoignent de réels progrès réalisés en termes d’efficacité énergétique depuis 2008. En 2017, les chiffres relatifs à l’intensité carbone de Worldline étaient de 8,98 tonnes de CO 2 par million d’euros et de 1,48 tonne de CO 2 par collaborateur [GRI 305-4]. Worldline a réussi à diviser par deux le total de ses émissions de CO 2 entre 2008 et 2012. Il a aussi réduit son intensité carbone conformément à son objectif (tonnes de CO 2 /million d’euros de chiffre d’affaires) entre 2012 et 2015. Intensité carbone Autres émissions atmosphériques Contrairement aux émissions de CO 2 évoquées précédemment, les substances appauvrissant la couche d’ozone (SACO), notamment l’oxyde de soufre (SOx) et les oxydes d’azotes (NOx), n’ont pas été identifiées comme prioritaires dans les activités de Worldline et dans la matrice de matérialité. Autres types de pollution La définition et l’analyse de la matrice de matérialité ont permis de mettre en exergue le fait que les opérations du groupe Atos et de Worldline n’avaient pas un impact significatif ou critique sur d’autres formes de pollution, comme les nuisances sonores par exemple. En conséquence, il n’est pas nécessaire de prendre des actions ou des mesures spécifiques dans ce domaine. Autres émissions atmosphériques D.5.3.1.4 [GRI 305-6] et [GRI 305-7]

D

Le trajet des employés, ● Actifs loués en amont, ● Transport en aval, ●

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