WORLDLINE_DOCUMENT_REFERENCE_2017

Etats financiers Introduction

comprennent généralement un chiffre d’affaires lié à la mise en place du projet, et des recettes régulières basées sur le nombre d’appareils connectés gérés.

celle de la maturité de la phase run. Chacune des trois Lignes de Services comporte un mix de services dont certains sont à maturité, et d’autres sont encore en phase de construction ou de montée en puissance. Sur le plan de la rentabilité, la proportion des services à maturité des Lignes de Services « Services Financiers » et « Services aux Commerçants» est plus élevée, ce qui leur permet d’afficher en 2017 un Excédent Brut Opérationnel de respectivement 28,5% et 21,0%. En revanche, la Ligne de Services « Mobilité & Services Web Transactionnels » réalise généralement une proportion plus élevée de son chiffre d’affaires durant les phases build et de montée en puissance, mais avec une plus faible rentabilité (Excédent Brut Opérationnel de 12,5% en 2017). De même, le Groupe peut percevoir des commissions en moyenne plus élevées sur les transactions par cartes de crédit que sur celles par carte de paiement, sur les solutions OBeP et sur certaines transactions par porte-monnaie électronique. Si ces catégories de paiements autres qu’en espèces augmentent fortement au cours des périodes futures, le niveau de rentabilité dépendra du fait que les nouveaux volumes générés par ces modes de paiement compensent ou non la diminution des commissions à la transaction, et de la construction de plateformes adaptables pour traiter ces volumes de façon rentable. Bien que le Groupe fournisse des services à l’ensemble de l’écosystème des services de paiement, à l’heure actuelle, il n’offre pas l’ensemble de ces services dans chacun de ses principaux marchés. Dans le cadre de sa stratégie, le Groupe compte progressivement étendre sa présence géographique et offrir ses services dans tous les marchés où il est présent, et tirer parti de la nouvelle structure de ses Lignes de Services et de l’intégration et la standardisation accrues de ses plateformes informatiques. Le Groupe réalise actuellement la grande majorité de son chiffre d’affaires dans ses marchés stratégiques historiques d’Europe (environ 90% en 2017), mais la part de son chiffre d’affaires réalisé dans les marchés émergents, en Amérique latine et en Asie, augmente. La part du chiffre d’affaires réalisé par le Groupe dans les marchés émergents d’Amérique latine et d’Asie était de 9,8% en 2017, pourcentage qui devrait augmenter au fil du temps avec la poursuite du développement international du Groupe. Les taux de pénétration des marchés stratégiques d’Europe peuvent encore progresser, mais les taux de croissance des paiements par carte et des paiements autres qu’en espèces sont nettement plus élevés dans les marchés émergents, notamment en Inde, où le gouvernement a mis en place une politique forte de promotion des paiements électroniques, notamment par la démonétisation des billets et 500 et 1 000 roupies décidée le 8 novembre 2016. Présence géographique

Cycles de reconduction des contrats

Le chiffre d’affaires et la rentabilité du Groupe peuvent être affectés de manière significative par les cycles de reconduction des contrats. Les contrats auxquels le Groupe est partie sont généralement conclus pour une durée de trois à cinq ans, certains contrats conclus avec des entreprises du secteur privé en Amérique latine pouvant avoir une durée allant jusqu’à dix ans. Lorsqu’un contrat arrive à terme, le client peut chercher à le reconduire, à renégocier les termes du contrat ou choisir de ne pas le reconduire. Les termes d’un contrat reconduit ou l’absence de reconduction d’un contrat peuvent avoir, selon l’importance du contrat concerné, un impact significatif sur le chiffre d’affaires et la rentabilité du Groupe ou d’une Ligne de Services sur une période donnée. Bien que l’activité du Groupe soit répartie entre un nombre important de contrats et qu’aucun client ne représente plus d'environ 5% du chiffre d’affaires du Groupe en 2017, le poids relatif d’un contrat donné peut être plus important à l’intérieur d’une Ligne de Services ou d’une division. Une partie du chiffre d’affaires du Groupe provient du traitement des transactions de paiement soit à la transaction, soit en pourcentage de la valeur des transactions. Durant les périodes de ralentissement économique, les consommateurs réduisent généralement leurs dépenses et les émetteurs de cartes abaissent les plafonds de crédit et durcissent les conditions d’émission de cartes, ce qui peut avoir un impact défavorable sur la valeur totale des transactions générées par les consommateurs et le nombre de cartes gérées. L’impact de cette situation a toutefois été plus que compensé durant les dernières années par l’évolution séculaire en faveur des paiements autres qu’en espèces. Par ailleurs, bien que les consommateurs diminuent leurs dépenses en période de ralentissement, bon nombre d’entre eux effectuent des transactions de plus petits montants mais plus nombreuses. Ceci contribue à atténuer l’impact de la baisse globale des dépenses car une part importante du chiffre d’affaires du Groupe est réalisée en fonction du nombre de transactions effectuées. En outre, la majeure partie du chiffre d’affaires de la Ligne de Services « Services aux Commerçants » provient de distributeurs de produits de consommation courants tels que les produits alimentaires ou le carburant, dont les ventes sont moins volatiles, ce qui atténue encore l’impact des ralentissements économiques sur le Groupe. Conjoncture économique

E

Caractère saisonnier et variabilité d’une période à l’autre

Mix des services

Bien que les activités du Groupe n’aient généralement pas un caractère saisonnier prononcé, le Groupe enregistre la part la plus importante de son chiffre d’affaires au quatrième trimestre grâce à l’augmentation des achats durant les fêtes de fin d’année. En revanche le chiffre d’affaires du premier trimestre, où les projets sont souvent en phase de démarrage, est souvent le moins élevé. Les fêtes de fin d’année compensent quelque peu un ralentissement des contrats d’e-Gouvernement du

Le chiffre d’affaires et la rentabilité du Groupe sont également affectés par le mix et le stade de maturité des services qu’il offre. Comme indiqué plus haut à la Section « Structure des Contrats » du présent Document de Référence, la part la plus importante du chiffre d’affaires d’un contrat build and run est généralement enregistrée durant l’étape build. En revanche, la phase la plus rentable de ce type de contrat est généralement

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