La Presse Pontissalienne 198 - Avril 2016

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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AVRIL 2016 N° 198

Mensuel d’information du Haut-Doubs

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LES NOUVEAUX PROMOTEURS DU HAUT-DOUBS

IMMOBILIER

ILS PROFITENT DE LA PROSPÉRITÉ LOCALE

l’événement en p. 6 à 8

Le printemps est là... Comment réussir ses aménagements extérieurs spécial habitat p. 20 à 27

Départementale 437 : à quand des travaux ? 20 tués en 5 ans sur cet axe Routes p. 5

Jusqu’au 16/04/16

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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 198 - Avril 2016

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de

Mosquée : le vendeur retire son bien

Fragilité Quelques licenciements par ici, une autre “charrette” par là, une entreprise qui se sépare de plusieurs dizaines de collabo- rateurs, une autre qui rapatrie ses ser- vices sur un site extérieur, des échos du dernier salon de Bâle plutôt négatifs… Il n’en faut pas plus pour que les premiers clignotants s’allument dans un Haut- Doubs si dépendant de ses voisins. La Suisse n’est plus, en ce printemps 2016, au meilleur de sa forme. Vu de France, nos voisins présentent des niveaux d’em- ploi à faire pâlir tous les statisticiens : le taux de chômage dans le canton de Neu- châtel a atteint les 6,4 % à fin février. On est bien loin des 10,5 % de chômeurs à la française. Mais trois mois aupara- vant, ce même canton de Neuchâtel pré- sentait un taux de demandeurs d’emploi un point inférieur, à 5,4 %. Bien que res- tant un îlot de prospérité au milieu d’un océan européen de marasme (Allemagne exceptée), la Suisse reste forcément dépendante des remous des principales économies mondiales, à savoir pour elle, des États-Unis, de la Chine et du Moyen- Orient. Si la croissance patine dans ces parties du monde qui habituellement tirent l’économie mondiale vers le haut, forcément que la Suisse va en subir les conséquences néfastes. Imaginons un seul instant les conséquences qu’auraient pour notre région une aggravation de la situation économique suisse au cours de l’année 2016. Le Haut-Doubs frontalier subirait ainsi un double “effet Kiss Cool” : le premier en voyant pointer sur les listes de Pôle emploi des dizaines (centaines ?) de travailleurs frontaliers que l’assurance- chômage devra prendre à sa charge. Le second en voyant se tarir la manne com- merciale suisse, et frontalière, qui fait vivre ici des centaines de personnes et prospérer les zones d’activités. Elle est bien là la fragilité d’un Haut-Doubs presque entièrement dépendant d’un voisin si confortable qu’on en arrive aujourd’hui à oublier que sans lui, notre région fron- talière s’apparenterait aux déserts indus- triels et commerciaux qui ont fleuri par- tout en France où l’industrie a décliné ou disparu. Il est sans doute temps que de ce côté-ci de la frontière on réfléchisse aussi, non pas uniquement à faire fructifier le pactole lié à ces bénéfiques échanges transfrontaliers, mais à repenser un nouveau modèle économique tourné peut-être égale- ment de l’autre côté, vers cette nou- velle région Bourgogne-Franche-Comté qui vient de naître. n Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Avril 2016 Commission paritaire : 0217 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, E.S.S.S., Maison de la réserve, S.D.I.S. 25, S.M.M.O., Polar, Vieux de l’Hôp.

l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’indemnité du maire

faire jaser à Ornans

S ylvain Ducret, le nouveau maire d’Ornans, savait qu’en soumettant au vote du conseil municipal l’augmentation de son indemnité et de celle de ses adjoints, il s’exposerait à des critiques. “Je l’assume complètement” dit l’élu qui ne se défausse pas. Le 23 mars, l’assem- blée communale s’est prononcée favorablement à une revalorisation d’environ 10 points de l’in- demnité du maire pour la fixer à 53 % de l’in- dice 1 015, un taux qui correspond à 2 014,77 euros bruts par mois. Celle des huit adjoints progresse dans une moindre proportion puisqu’elle glisse de 17 % environ à 19 % du même indice brut. “J’ai voulu être transparent et j’hérite de cette polémique. Je rappelle que si nous n’avions pas délibéré, mon indemnité aurait été fixée à 55 % de l’indice 1 015 conformément à la loi qui s’applique à chaque renouvellement d’assemblée. Ce débat produit une polémique stérile. Je le regrette” remarque Sylvain Ducret qui déroule une série d’arguments pour démon- trer que cette indemnité n’est pas volée. Il invoque notamment une charge de travail accrue du fait

de la création de la commune nouvelle d’Ornans qui s’est étendue à Bonnevaux-le-Prieuré (envi- ron 4 500 habitants au total), et sa disponibilité quotidienne pour cette agglomération et ceux qui y vivent. Mais dans un contexte social dégradé, où la classe politique cherche à retrouver une crédi- bilité auprès des citoyens, cette augmentation est maladroite. C’est plus la question du prin- cipe que le montant de la revalorisation d’envi- ron 380 euros bruts mensuels qui fait jaser dans la commune où sur Facebook germe l’idée d’une pétition contre cette décision. “Je trouve que c’est un très mauvais signe envoyé aux habitants d’Ornans et de Bonnevaux-le-Prieuré” déplore Jean-François Longeot. Conseiller municipal depuis qu’il a démissionné de son mandat de maire, le sénateur a voté contre la revalorisation de l’indemnité de Sylvain Ducret et des adjoints, se désolidarisant ainsi, sur ce point, de la majo- rité municipale à laquelle il appartient. “J’ai voté contre et j’ai expliqué mon vote. Ce n’était pas le moment de prendre une telle décision après deux mois de mandat. On ne peut pas deman- der des efforts à nos concitoyens et ne pas se les appliquer à nous-mêmes” estime Monsieur Longeot qui rappelle qu’il n’a jamais revalorisé son indemnité de maire d’Ornans de 1995, date de sa première élection, à janvier 2016, date de sa démission. Ce débat sur les émoluments du nouveau maire a pris une ampleur inattendue au point d’éclip- ser les autres points plus importants du conseil municipal du 23 mars où il était question des orientations budgétaires. Ornans n’est pas un cas d’école. Quelle que soit la commune, les élus sont attendus au tournant lorsqu’ils votent leurs indemnités. Comme le souligne Sylvain Ducret, le meilleur moyen pour éviter les polé- miques serait que la loi définisse le montant de l’indemnité des maires et des adjoints. n

Les musulmans de la mosquée Philippe-Grenier disposent d’une salle beaucoup trop petite pour pratiquer correctement leur culte.

L’ association cultuelle de la mosquée Philippe- Grenier devait acqué- rir les locaux d’une ancienne menuiserie rue Denis-Papin à Pontarlier afin d’y édifier une nouvelle mosquée devant remplacer l’actuel lieu de culte musulman situé aux anciennes casernes Marguet. Mais récemment, les res- ponsables de l’association ont eu la surprise d’appren- dre que le propriétaire de ces locaux avait décidé de reti- rer son bien de la vente. Le projet de construire une nou- velle mosquée à Pontarlier existe toujours, mais faute de disposer d’un lieu adé- quat, il faut désormais repar- tir de zéro. Conscient que le contexte actuel est peu pro- pice à ce genre de projet, le président de l’association cultuelle Naceur Benyahia temporise. “C’est compliqué, et d’autant plus en ce moment, reconnaît-il. Notre projet n’est pas de faire une mosquée pour faire une mos- quée, c’est de donner plus de place à nos fidèles. Les

femmes n’ont même pas de salle à elles.” Les quelque 200 fidèles qui viennent prier régulièrement à la mosquée de Pontarlier disposent d’à peine 80 m 2 pour pratiquer leur culte. La nouvelle mos- quée des musulmans de Pontarlier devait être amé- nagée sur deux niveaux com- posés de deux salles de prière d’au moins 300 places (hommes et femmes) et de deux salles de classe, d’une salle de réunion d’une capa- cité de 10 places, d’une bibliothèque et d’une mai- son individuelle divisée en deux logements, dont un réservé à l’imam. Le projet était ficelé, tout comme le plan de financement bien éta- bli. Les musulmans de Pon- tarlier ne désespèrent pas de trouver un nouveau lieu pour établir leur futur lieu de culte. “Nous ne voulons pas que ça soit dans un quartier popu- laire, mais dans la ville” ajoute Naceur Benyahia dont le souci d’ouverture et de trans- parence est intact, malgré cette récente déception. n

Sylvain Ducret regrette la polémique autour de son indemnité “qui me permet de faire correctement mon travail de maire”, son seul mandat.

Métabief : le Département réduit la voilure

“I l faut être pragmatique, il faut s’adapter aux contraintes budgétaires et se demander ce qui est vrai- ment nécessaire pour la sta- tion. À partir de là, on pourra dire à quelle hauteur nous sou- tiendrons la station” note Phi- lippe Alpy en tant que vice-pré- sident du Conseil départemental du Doubs. En tant que président du Syndicat mixte du Mont d’Or (S.M.M.O.) qui tenait sa conférence de presse de fin de saison le 31 mars (voir en page 30), il sait que la station aurait besoin d’un total de 24 millions d’eu- ros pour finir de mener à bien son grand projet de restructu- ration. Mais M. Alpy sait aussi que le Département qui est le principal contributeur du S.M.M.O. ne pourra pas déga-

ger une telle somme. “On sera plutôt sur un volume global de 13 millions d’euros au béné- fice du syndicat. Il est impos- sible pour le Département de contribuer à hauteur de 24 mil- lions et la priorité est désor- mais de rééquilibrer les choses entre les différents partenaires du syndicat”, notamment les communes concernées, et éga- lement la Région Bourgogne- Franche-Comté que Christine Bouquin compte bien solliciter lors de la conférence territo- riale de l’action publique (C.T.A.P.) au sein de laquelle se réuniront ce mois-ci les pré- sidents des Départements et de la Région. “Je n’imagine pas un seul instant que la Région ne nous soutienne pas pour poursuivre le développement de Métabief” commente Chris-

La restructu- ration du sec- teur de Pique- miette est la

prochaine priorité du syndicat mixte du Mont d’Or (photo S.M.M.O.).

tine Bouquin. Les priorités de la station ont été retenues : il s’agit de traiter désormais le secteur de Piquemiette. Dès cette année, le Conseil dépar- temental versera une aide de

fonctionnement de 670 000 euros au S.M.M.O. pour qu’il entame son pro- gramme de travaux, avec notamment la restructuration du domaine de Piquemiette, la

mise aux normes et l’extension de son centre d’exploitation et la mise en œuvre d’actions envi- ronnementales comme le plan de gestion de l’espace naturel sensible du Mont d’Or. n

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L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 198 - Avril 2016

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SYNDICALISME

Jean-Manuel Fernandez “Il n’y a aucune preuve que la flexibilité du droit du travail crée de l’emploi”

L a Presse Pontissalienne : À quelle mobi- lisation des syndicats faut-il s’attendre à Pontarlier le 1 er mai ? Jean-Manuel Fernandez : Traditionnelle- ment le 1er mai, on organise toujours un rassemblement à Pontarlier qui dépend du nombre de participants. En 2015, nous étions la seule ville en Fran- ce à rassembler autant d’organisations syndicales. On s’en réjouit. Cette année, nous souhaitons convier nos amis suisses à la manifestation. L.P.P. : La mobilisation du 1er mai devrait être l’occasion de protester contre le projet de loi travail. Que reprochez-vous à ce texte de la ministre Myriam El Khomri censé réformer le droit du travail ? J.-M.F. : Outre les maladresses du gou- vernement que je ne veux pas com- menter, ce projet de loi remet en cau- se le droit des salariés car il permet de déroger aux dispositions légales en matière de congés payés, de rémuné- ration et de temps de travail. Cette loi fait suite aux lois Macron et Rebsa- men qui diminuent le rôle des repré- sentants du personnel. Elle n’a pour seul objectif que de répondre aux exi- gences du patronat. L.P.P. : Le gouvernement a reculé sur le pla- fonnement des indemnités prud’homales. Pour le représentant syndical que vous êtes, cet- te évolution est-elle un point positif ? J.-M.F. : L’idée du plafonnement était une honte car elle enlevait au juge des prud’hommes la souveraineté d’ap- précier une situation. Le retour en arrière sur ce point est une bonne cho- se, mais instaurer à la place un barè- me “indicatif” des indemnités, auquel vont se référer les prud’hommes n’est guère mieux. Tout cela n’a pas de sens. J’ai été pendant 13 ans conseiller pru- d’homal. Il est très rare qu’une entre- du travail que l’on va créer des emplois. Un tacle à la loi El Khomri à un mois de la mobilisation du 1 er mai. Retraité de l’industrie, le secrétaire de l’Union locale de la C.G.T. est certain que ce n’est pas en assouplissant le droit

Jean-Manuel Fernandez se dit favorable “à une simplification de l’aspect bureaucratique du contrat de travail.”

Nous sommes dans un processus d’évolution du syndicalisme. L.P.P. : Seriez-vous favo- rable à sécuriser l’emploi jusqu’à interdire les licen- ciements comme le sug- gèrent des syndicats ? J.-M.F. : On peut com- prendre qu’une entre- prise rencontre des dif- ficultés économiques. Il existe justement dans ce pays des dis- positifs sociaux qui per- mettent d’éviter les licenciements. Il y a par exemple le recours au chômage partiel, des

ment de la protection sociale ne serait pas aussi difficile. L.P.P. : Finalement, quelle définition idéale donneriez-vous du mot “emploi” en France ? J.-M.F. : L’emploi est une occupation professionnelle, bien rémunérée et qui permet de bien vivre dans son envi- ronnement social. La rémunération doit permettre de se loger, de couvrir ses besoins alimentaires, de financer l’éducation, la culture, les loisirs. Si l’on se réfère à l’Observatoire natio- nal de la pauvreté et de l’exclusion sociale, cette rémunération devrait être de 2 000 euros bruts par mois. Nous en sommes loin ! De son côté, notre syndicat demande qu’il n’y ait pas de retraite inférieure au S.M.I.C. pour les personnes qui ont fait une car- rière professionnelle. Nous souhaitons également que le principe des pensions de réversion soit revu car en l’état, il est scandaleux. L.P.P. : Début avril, vous quittez les locaux de la rue de la Fontaine pour emménager dans la Maison des associations. C’est une bonne nouvelle ? J.-M.F. : Si je fais l’état des lieux de nos locaux actuels, il est évident que les bureaux que nous occuperons dans la Maison des associations, près de la pis- cine, seront en meilleur état. Cepen- dant, on occupe ici 62 mètres carrés, une surface suffisante pour faire de l’accueil, des réunions, etc. Là-bas, nous disposerons de 23 mètres carrés. C’est plus petit mais nous aurons accès à une grande salle de réunion. Notre regret est que l’on quitte le centre-vil- le. Considérant que nous sommes un service public, il est regrettable que les syndicats soient repoussés en péri- phérie. n Propos recueillis par T.C.

contraire ! Àmon sens, elle est un outil pour augmenter la pression sur les salariés en place. Des employés seraient sans doute demandeurs car, par ce pro- cédé, ils pourraient augmenter leur rémunération en travaillant plus.Mais je ne crois pas que la flexibilité per- mette de créer des emplois pérennes. En revanche, je suis favorable à une simplification de l’aspect bureaucra- tique du contrat de travail. En dehors de toutes ces considérations, la vérité est que si un employeur a besoin de main-d’œuvre, il embauche, même si les démarches sont difficiles. J’ajoute encore que la disparition du contrat à durée indéterminée (C.D.I.) tel qu’il existe aujourd’hui est une sour- ce de précarité pour les jeunes en par- ticulier. Par exemple, le C.D.I. est un gage de crédibilité lorsqu’on se pré- sente à la banque pour un prêt. L.P.P. : Malheureusement, la création d’em- ploi ne se décrète pas… J.-M.F. : La bande frontalière est un bon exemple. Ce n’est pas parce que le droit du travail est plus souple en Suisse que les entreprises embauchent des frontaliers. Elles embauchent parce qu’elles ont du travail, comme elles en avaient à Pontarlier lorsque la ville était industrielle. Ceci étant, le fait que les licenciements soient faciles en Suisse fragilise l’éco- nomie transfrontalière. Les premiers concernés par les suppressions de postes sont les frontaliers. L.P.P. : On cite souvent l’Allemagne comme exemple de la flexibilité. Qu’en pensez-vous ? J.-M.F. : Il y a en assez de dire que les autres pays font mieux que nous ! On connaît enAllemagne les emplois pré- caires, les sous-emplois.

L.P.P. : Que répondez-vous à ceux qui esti- ment que les syndicats en France sont plus critiques que constructifs ? J.-M.F. : Cessons de dire aux gens que les syndicats refusent toutes négocia- tions. Peut-être que les syndicats doi- vent évoluer. D’ailleurs, nous avons des idées pour l’emploi, pour faire évo- luer le travail, son organisation, en y ajoutant la dimension “santé au tra- vail”. Il faut savoir que les experts éva- luent actuellement le coût du “mal- travail” qui engendre des pathologies à 4 à 5 % du P.I.B. Le gouvernement est parfaitement informé de cela. Et pourtant, les lois Macron et El Khom- ri ignorent ce paramètre essentiel. Il y a des pistes à creuser dans cette direc- tion pour améliorer les choses et qui ne le sont pas actuellement ou mal, même si 40 % des entreprises ont mis en place un plan d’action d’améliora- tion de la santé et de la sécurité au travail. En Allemagne par exemple, la flexibi- lité est négociée, ce qui signifie que l’on reconnaît la légitimité des orga- nisations syndicales, ce qui n’est pas le cas dans notre pays. L.P.P. : Pourquoi les salariés n’ont plus la cul- ture syndicale dans les entreprises ? J.-M.F. : Les gens ne se syndiquent pas en France parce qu’ils ont peur de le faire. Ils ont peur que cela leur crée des problèmes pendant leur carrière professionnelle. Ils peuvent redouter aussi l’investissement personnel qu’im- plique une responsabilité syndicale. Fin 2016, il y aura des élections syn- dicales pour tous les salariés des T.P.E. qui pourront voter pour des listes syn- dicales. Cela va nous permettre de créer du lien avec eux, car pour l’ins- tant, les organisations syndicales n’exis- tent que dans 10 % des entreprises.

“Peut-être que les syndicats doivent évoluer.”

outils de formation. Je ne suis pas par- tisan de l’interdiction de licencier,même si dans certains cas on pourrait en dis- cuter. Par exemple, lorsque la direc- tion américaine de l’entreprise Arm- strong où je travaillais à Pontarlier a décidé de délocaliser en Europe de l’Est le service commercial et le service infor- matique, supprimant ainsi une ving- taine d’emplois locaux, on a des rai- sons de s’insurger. L.P.P. : La même direction américaine a vali- dé l’automne dernier un plan d’investisse- ment de 20 millions d’euros à Pontarlier. N’est- ce pas là une preuve de reconnaissance de ce site de production ? J.-M.F. : Ces investissements sont tar- difs, mais ils sont une très bonne nou- velle. L.P.P. : Que répondez-vous à ceux qui esti- ment que les cotisations sociales sont trop lourdes en France ? J.-M.F. : Elles ne sont pas trop impor- tantes. Si elles l’étaient, le finance-

prise soit condamnée lourdement pour avoir licencié un salarié. En général, il y a toujours un compromis trouvé entre les parties. L.P.P. : Selon les représen- tants du patronat, il y a urgence à apporter de la flexibilité dans le droit du travail pour que les employeurs n’aient plus peur d’embaucher par crainte de ne pas pouvoir licencier. Cette souplesse devrait per- mettre de créer de l’emploi. Comment recevez-vous cet argument ? J.-M.F. : Il n’y a aucune preuve que la flexibili- té du droit du travail crée de l’emploi. Au

“Les licenciements en Suisse fragilisent l’économie transfronta- lière.”

HAUT-DOUBS

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TRAVAUX

Impatience sur la R.D. 437 R.D. 437 : à quand les travaux ? Avec 125 millions d’euros investis sur 5 ans, les routes seront une des grandes priorités du mandat de Christine Bouquin. Les impatients, notamment sur l’axe R.D. 437 qui traverse le Haut-Doubs, devront attendre encore quelques mois avant d’être rassurés… ou pas.

“L a dorsale de la 437 sera une de nos priorités” affir- mait Christine Bouquin juste avant l’ouverture de la session budgétaire du Conseil dépar- temental du Doubs le 21 mars dernier. La route départementale 437 est cet axe qui traverse le Doubs de part en part entre Mathay dans le Pays de Montbéliard, et Châtelblanc dans le secteur de Mouthe. Il parcourt tout le Haut-Doubs, notamment entre Mor- teau et Mouthe via Pontarlier et voit passer tous les jours entre 3 000 et 15 000 véhicules selon les secteurs. Particulièrement accidentogène, cet

ans entre 2001 et 2006, 148 accidents avaient été constatés, causant le décès de 39 personnes. Le Conseil général relevait déjà à l’époque que “ces chiffres démontrent la présence de plusieurs zones accidentogènes entre Pontarlier et Mathay. Celles-ci sont notamment la conséquence du manque d’opportu- nités de dépassement par rapport au trafic supporté, notamment par rap- port au nombre de poids lourds.” Il semble que la pose de radars ait néan- moins fait baisser les statistiques de l’accidentologie. Quatre radars auto- matiques ont été déployés sur les prin- cipales zones d’accumulation d’acci- dents corporels, respectivement à Montandon,Montbenoît, Liebvillers et Valentigney. “En 2015, ces quatre équi- pements ont réalisé 2 049 détections d’excès de vitesse” ajoute la préfecture qui précise que “le radar de Montbenoît sera comme celui de Valentigney l’a été le 2 décembre dernier, équipé de la fonc- tionnalité double sens d’ici la fin de l’an- née.” Malgré ces équipements de sécu- rité, depuis plus de dix ans, le constat de la nécessaire amélioration de la R.D. 437 a été dressé, sans pour autant que des travaux soient engagés. “Nous pré- senterons à l’automne un Programme pluriannuel d’investissement pour les routes indique SergeCagnon,le conseiller

itinéraire qui longe la frontière s’est une nouvelle fois illustré dans la longue liste des drames de la route en février dernier avec l’accident mortel du bus scolaire (certes lié aux conditions météo- rologiques difficiles). La préfecture du Doubs précise que sur 5 ans (2011- 2015), “91 accidents sont recensés sur la R.D. 437, ayant entraîné 18 tués, 101 blessés dont 80 blessés hospitalisés. Plus précisément, en 2015, se sont pro- duits 19 accidents, avec 3 tués, 18 bles- sés dont 15 blessés hospitalisés.” La dangerosité de cet itinéraire n’est pas récente. Si on remonte un peu plus dans le temps, sur une période de cinq

sections à aménager avaient été défi- nies sur cette R.D. 437. Parmi elles, des travaux dits de “niveau de priori- té 1” avaient été ciblés et chiffrés. Le premier d’entre eux est la création d’un créneau de dépassement de 1 300 m de longueur entre Arçon et Maisons- du-Bois. Coût estimé : entre 2,2 et 3,4 millions d’euros. Plusieurs autres créneaux de dépassement avaient été définis un peu plus en amont : entre Les Fins et Noël-Cerneux (1 500 m de long), entre La Chenalotte et Le Rus- sey (1 660 m de long), entre Fram- bouhans et Maîche et entre Noirefon- taine et Mathay. Ce programme validé en interne prévoyait également le réaménagement du créneau de dépas- sement entre Ville-du-Pont et Mont- benoît. D’après les documents de l’époque, les premiers créneaux de dépassement devaient “être mis en ser- vice au cours de l’année 2011.” En huit ans, aucun de ces chantiers n’a démar- ré. Si on remonte dans le temps, les promesses sont encore plus anciennes : dès 1976, la D.A.T.A.R. avait déclaré cette fameuse dorsale R.D. 437 com- me “route prioritaire.” n J.-F.H.

départemental responsable de la com- mission des routes. Sur les cinq années à venir, nous investirons entre 121 et 127 millions d’euros sur le volet routier. Déjà cette année le budget routes aug- mente de 6 % par rapport à l’année der- nière.” Pour certains élus et observateurs, y compris des membres de la majorité, ces annonces ne suffisent pas. Le conseiller départemental du canton d’OrnansAlainMarguet réclame depuis des années que la question de la R.D. 437 soit enfin réglée. “On a tellement fait campagne sur le thème des routes que les gens attendent maintenant du concret.Tout est étudié et chiffré depuis longtemps. Maintenant, il faut passer à l’action !” plaide l’élu sauget. Avant de caler le montant des investisse- ments, le Département dit également attendre que soit élaboré en lien avec la Région Bourgogne-Franche-Comté le Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’équi- libre des territoires (S.R.A.D.D.E.T.), un document contractuel dont l’écri- ture n’a même pas encore démarré. Dans un document du Conseil géné- ral datant du 8 janvier 2008, plusieurs

Cette route départe- -mentale voit son trafic augmenter de 2,5 %

chaque année.

LES NOUVEAUX PROMOTEURS DU HAUT-DOUBS La Presse Pontissalienne n° 198 - Avril 2016 L’ÉVÉNEMENT

Depuis 15 ans, la bulle immobilière du Haut-Doubs a favorisé l’éclosion de nombreux promoteurs. À l’ombre des têtes d’affiche s’active toute une cohorte de petits faiseurs qui tirent largement leur épingle du jeu et contribuent aussi à la dynamique immobilière locale. Rencontre.

l Pontarlier Immoxalis De la graine de promoteur À 32 ans, Bastien Marceau a

Je vivais dans un petit studio qui me coûtait une fortune. C’est là que je me suis dit qu’il y avait sûrement des choses à faire dans ce domaine. J’ai repris contact avec l’I.M.E.A. qui m’a mis en relation avec une agence immobilière à Mor- teau.” Finalement embauché en C.D.I, Bastien Mar- ceau découvre les facettes de l’immobilier et se sent plus attiré par la construction que les tran- sactions. Les affaires marchent bien. Il épargne et investit en 2007 dans son premier program- me comprenant la construction de deux maisons à ossature bois qu’il louera dans un premier temps avant de les vendre. Il quitte ensuite l’agence qui l’avait recruté et travaille dans dif- férents magasins de sport, tout en continuant son petit business d’achat, rénovation, revente. “Comme l’immobilier a pris de plus en plus d’im-

L es chemins de l’immobilier sont par- fois tortueux. Après des études tech- niques, Bastien Marceau change com- plètement d’orientation et s’inscrit à l’I.M.E.A. pour suivre une formation technico-commerciale et internationale. Il effec- tue plusieurs stages en France et à l’étranger. “En 2006, j’ai fait un stage chez Ebay à Dublin. déjà plusieurs belles réalisations à son actif et ne souhaite qu’une chose : continuer dans ce métier qui lui plaît énormément.

Bastien Marceau devant le lotissement qu’il vient de viabiliser à la sortie de Vuillecin.

sa capacité à s’entourer des bonnes entreprises, des bons artisans. “Avec le temps, on sait faire le tri” , explique celui qui vient de viabiliser un petit

portance, j’ai démissionné en 2012 pour créer deux sociétés : Immoxalis pour la construction en neuf et B.M. Évolution pour la rénovation.” L’apprenti a vite pris du galon et son indépen- dance. Il peaufine également son style en pri- vilégiant des bâtiments bio-climatiques aux formes assez cubiques et épurées. En 2013, il se lance sur un projet dans le neuf à Villers-le-Lac. Baptisé ÉcoXalis 14, ce bâtiment comprend 4 logements. Il apposera bientôt sa signature sur l’ÉcoXalis 29. Toujours situé sur les hauteurs de Villers-le-Lac, ce programme en cours de réali- sation comprend 6 logements de T2 au T4. Prix de vente : à partir de 3 000 euros le m 2 . “Faire du neuf demande beaucoup de travail, du res- pect des normes aux procédures administratives.” La force d’un bon promoteur réside aussi dans

Avec l’ÉcoXalis 14, le jeune promoteur confirme son goût pour des réalisations bioclima- tiques aux formes épurées.

lotissement de trois parcelles à Vuillecin. En rénovation, il se limite aux études, aux chif- frages et mises en relation avec des artisans ou des maîtres d’œuvre. “Je développe des par- tenariats avec des cuisinistes” , conclut celui qui vient d’ac- quérir un local rue de Besan- çon à Pontarlier qu’il partage avec deux autres profession- nels de l’immobilier et de l’ha- bitat. n F.C.

Des bâtiments bio-climatiques.

La Presse Pontissalienne n° 198 - Avril 2016 7

Rénovation dans l’ancien Associés dans la société 2T IMMO, Nicolas Tournier et Sébastien Tyrode rénovent des immeubles à Pontarlier et revendent les logements en surface brute. l Saint-Gorgon-Main Une complémentarité

2 T IMMO, c’est d’abord la rencontre de deux amis d’enfance aux compé- tences assez complé- mentaires. Charpentier instal- lé à Vuillecin, Nicolas Tournier s’est diversifié dans la construc- tion de bâtiments profession- nels et agricoles. Installé à Saint- Gorgon-Main, SébastienTyrode gère la société 3L immobilier spécialisée dans la rénovation intérieure. Pour chacun d’eux, la promotion immobilière s’ins- crit comme une suite logique de développement d’activité. “On

Docteur Grenier sur un immeuble de huit logements, puis rue du Commandant Valen- tin avec cinq appartements et d’autres projets sur le secteur de Pontarlier. “On privilégie les entreprises locales pour le second œuvre” , explique Nicolas Tour- nier qui met bien sûr son entre- prise dans le coup sur le lot char- pente-couverture. 2T IMMO vient de s’engager dans une nouvelle opération au centre-ville. Ce projet baptisé L’Alexia consiste à rénover l’im- meuble à l’angle des rues de la

a décidé de s’associer en 2007 pour investir dans l’acquisition d’un immeuble situé place Saint- Bénigne et dans lequel on a amé-

nagé 17 loge- ments et deux commerces au rez-de-chaussée” , précise Sébas-

Suite logique de développe- ment d’activité.

tien Tyrode. L’expérience s’avérant

concluante, les nouveaux pro- moteurs vont récidiver rue du

Nicolas Tournier et Sébastien Tyrode ont déjà rénové près d’une centaine de logements anciens sur Pontarlier.

l Houtaud Arcobal’Immo La promotion en mode sérénité Dessinateur industriel, Bruno Lambert a longtemps œuvré dans les bureaux d’études sur France et Suisse avant de s’orienter sans l’avoir programmé dans la promotion immobilière.

déjà en pourparlers pour deux autres projets pontissaliens pré- fèrent revendre en surface bru- te pour éviter les contraintes du neuf. “Cela permet de pro- poser des prix plus abordables qui varient entre 1 500 et 1 700 euros le m 2 . On laisse aus- si le choix à l’acheteur d’amé- nager comme bon lui semble. Au final, il y gagne et nous aus-

si.” 2T IMMO se sent bien dans l’an- cien, un secteur peut-être moins lucratif que le neuf mais moins concurrentiel aussi. “On se situe à un niveau intermédiaire et on s’y plaît” , conclut le duo Tyro- de-Tournier toujours prêt à étu- dier la possibilité de racheter un immeuble à Pontarlier où les opportunités se raréfient. n

République et Mirabeau. Un gros chantier qui va aboutir à l’aménagement de 17 logements et deux commerces. “Cela repré- sente au final une surface de 1 000 m 2 dont 200 en neuf car on construit un bâtiment d’ha- bitation à ossature bois dans l’arrière-cour. Il reste encore 6 appartements disponibles.” Les deux jeunes promoteurs qui sont

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L e covoiturage mène à tout, y compris à l’immobilier. Quand il travaillait à la vallée de Joux, Bruno Lambert effectuait les voyages avec d’autres frontaliers dont la fille d’un ancien hôtelier pontissalien qui cherchait à transformer son affaire, en l’occurrence l’hôtel du Parc, en appartements. “Il a d’abord sollicité un avis, puis on s’est associé et finalement j’ai rache- té le bâtiment où l’on a aménagé 12 appar- tements. On avait la confiance du banquier. Les travaux ont duré 10 mois et tous les loge- ments ont été revendus dans la foulée, explique Bruno Lambert qui avait créé pour l’occa- sion Art Cad 25 en 2010. C’est la société de maîtrise d’œuvre.” Quand il a pris ce virage, le nouveau pro- moteur arrivait à la cinquantaine. Comme quoi…Auparavant, il a exercé pour son comp- te ou dans l’industrie dans des bureaux d’études. L’univers du bâtiment ne lui est

pas totalement étranger puisqu’il a tenu durant neuf ans une société où il effectuait du dessin technique en sous-traitance pour les architectes. Il exploitera ensuite son savoir- faire dans l’horlogerie. Après l’hôtel du Parc, il prolonge sa carriè- re de promoteur au sein de la société Arco- bal’immo. Il se concentre sur des projets à taille humaine. Il rachète à Houtaud une ancienne ferme qu’il rénove en quatre appar- tements. “J’ai envie de faire de la promotion avec un vrai souci de qualité, quitte à rédui- re les marges. Je privilégie aussi les artisans et les entreprises du coin. Cela offre plus de flexibilité. Aujourd’hui, j’ai trouvé une équi- pe qui va bien. J’aime le relationnel avec le client, lui expliquer la démarche” , poursuit Bruno Lambert qui investit ensuite dans la construction d’un petit collectif de cinq appar- tements. Niveau prix, Arcobal’Immo se situe autour de 2 900 euros le m 2 . “J’essaie de me mettre au plus juste du marché en incluant ensuite des apports comme la cuisine, les meubles de salle de bains.” Le promoteur qui vient d’en terminer avec une nouvelle résidence est aujourd’hui enga- gé sur différents projets autour de Pontar- lier. Le premier se situe à Arçon avec la construction d’un nouveau bâtiment à la pla- ce de l’ancienne scierie Maugain. “Il y aura 10 appartements. Pour moi, c’est une grosse opération. On vient d’achever la démolition de la scierie. Sur ce projet, on est axé sur le développement durable en utilisant les tech- niques les plus modernes et efficaces.” Bruno Lambert compte également transfor- mer l’ancien hôtel de la gare à Sainte-Colom- be dont il est propriétaire. “Ici comme àArçon, on sera à des niveaux de prix légèrement plus bas par rapport à Pontarlier ou aux villages à forte pression immobilière.” Sans dire qu’il a une vision humaniste du métier, le gérant d’Arcobal Immo œuvre en tout cas dans le respect du futur acquéreur. Pas obsédé par l’appât du gain, il supervise en général deux projets qui se chevauchent dans l’objectif de mettre chaque année six à huit appartements en vente sur le marché. n

MONTBENOIT

PONTARLIER DOUBS

MORTEAU

Bruno Lambert, le gérant d’Arcobal’Immo, cherche à privilégier la qualité de ses constructions et le respect du client.

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L’ÉVÉNEMENT 8

La Presse Pontissalienne n° 198 - Avril 2016

l Chiffres

Neuf ou rénovation

Les chiffres-clés

LES MISES EN CHANTIER DE LOGEMENTS DE 2001 À 2015 EN FRANCHE-COMTÉ.

Le bâtiment ne voit pas encore le bout du tunnel Les mises en chantier de logements ont encore décliné de - 2,4 % l’an dernier dans notre région. Le Doubs fait néanmoins exception avec une hausse de 8,7 %. Les autorisations de construc- tion subissent une chute de - 12,2 %.

l Autorisations de constructions de logements en 2015 par rapport à 2014 :

- 7,1 %.

l Nombre de salariés dans la construction au troisième trimestre 2015 (évolution sur un an) : - 4,1 %. l Demandeurs d’emploi de catégorie A dans le B.T.P. à fin décembre 2015 (évolution sur un an) : - 3,3 %.

risations de construction de locaux de 14,3 % au cours de l’année 2015. La rénovation est également morose puisque dans le Grand Est, l’activité est en retrait de 6,8 % au troisième trimestre par rapport au trimestre pré- cédent. Les Travaux Publics connais- sent également des difficul-

tés même si certains indi- cateurs concernant l’opinion des chefs d’entreprise ten- dent à être moins négatifs qu’en 2014. “Ainsi, l’insuffi- sance de la demande est moins citée comme limite à l’accroissement de la pro- duction. Néanmoins, toutes les entreprises interrogées connaissaient des limites à leur expansion” commente la Fédération du Bâtiment de Bourgogne-Franche-Com- té présidée par le Pontissa- lien Alain Boissière. Le marché de l’emploi subit directement ces mutations. L’emploi salarié dans la construction décroît de 4,1 % au troisième trimestre 2015, tandis que l’emploi intéri- maire est en hausse (+ 8,6 %), traduisant ainsi les inquié- tudes des entreprises concer- nant l’activité à venir. La production de matériaux suit également les tendances des marchés du Bâtiment et des Travaux Publics. Près de 17 millions de tonnes de granulats ont été produites en Bourgogne-Franche-Com- té entre janvier et octobre 2015, un volume en baisse de 9 % sur un an. n

UNE BONNE NOUVELLE TOUT DE MÊME, LES RÉSERVATIONS DE LOGEMENTS REPARTENT À LA HAUSSE.

L a baisse d’activité se poursuit dans le bâti- ment. Ainsi, les autori-

sations de construction de logements neufs ont régres- sé de plus de 7 % et les auto-

MAIS L’OPINION DES CHEFS D’ENTREPRISE SUR L’ACTIVITÉ N’EST PAS ENCORE BONNE

(SOURCES F.F.B.)

Le Doubs fait exception aux chiffres régionaux même si le vrai redémarrage n’a pas encore eu lieu.

État civil de mars 2016

22/03/16 – Angelina de SandroMARQUES DA CONCEIÇAO, sans profession et de Vanessa MARGUIER, caissière. 23/03/16 – Tania de Julien FORGERON, employé de fabrication et de Natasa SAVIC, employée de fabrication. 23/03/16 – Jules de Clément STEIN- MESSE, second fromagerie et de Audrey SICHEL, responsable qualité. 23/03/16 – Mathys de Mickaël GLAB, plombier chauffagiste et de Amélie PLAN- ZER, infirmière. 24/03/16 – Romain de Mickaël MARTIN, préparateur de commande et de Alexan- dra ZERWETZ, chef d’équipe. 25 /03/16 – Lukas de Nicolas AUBRY, technicien industriel et de Charlotte KISEL, monitrice de natation. 25/03/16 - Lola de Frédéric HUEBER, cuisinier et de Katia FINANCE, sans pro- fession. 25/03/16 – Tomi de Fabien HUOT-SOU- DAIN, décolleteur et de Vanessa JAC- QUET, aide de cuisine. 25/03/16 – Idris de Halil SENGÜL, coor- dinateur logistique et de Mathilde JIME- NEZ, caissière. 26/03/16 – Robin de Arnaud MALFROY, agriculteur et de Laëtitia GRESARD, agri- cultrice. 26/03/16 – Adamde Stéphane VANTHIER, commerçant et de Estelle LOCATELLI, vendeuse. 26/03/16 – Leia de Emmanuel BERRARD, travailleur saisonnier et de Frederique DONZELOT, monitrice auto-école. 26/03/16 – Ilona de Frédéric GEORGES, ingénieur et de Nina BLINOVA, interprète. 26/03/16 – Lucien de Victor SAILLARD, horloger et de Mélody PRÈVOST, pro- fesseur des écoles. 27/03/16 – Céleste de Martial TOCHOT, dessinateur et de Pauline LACOSTE, infir- mière. 27/03/16 – Evan de Mickaël DUMONT, charpentier et de Mélanie BECKER, agent qualité. 27/03/16 – Camille de Benoit MAGNE- NET, technicien de maintenance et de Marie FOISSOTTE, infirmière. 28/03/16 – Anghelina de François BAR- RAND, cuisinier et de Natalia MOROI, sans profession.

28/03/16 – Charlie de Lionel GASNER, boulanger et de Charlotte GIORGIANI, assistante de gestion. 29/03/16 – Léane de Sébastien LAN- QUETIN, technico commercial et de Mary JOLY, ouvrière. 29/03/16 – Juline de Valentin PERRIN, agriculteur et de Pauline PHILIPPE, fro- magère. 29/03/16 – Bedirhan-Enis de Ozgür VAROL, opérateur polisseur et de Gül- sedef CELIK, opératrice. 29/03/16 – Emma de Raphaël BEJEAN, employé dans les travaux pubics et de Marine LARCHER, vendeuse à domici- le. 29/03/16 – Emmy de Anthony GRUX, plâ- trier-peintre et de Marie NEVERS, auxi- liaire de vie sociale. 29/03/16 – Maël de Antoine WATRIN, technicien de laboratoire et de Amandi- ne BALANDIER, ingénieur agro-alimen- taire. 29/03/16 – Merve de Mehmet AKPINAR, vitrier menuisier et de Raziye CEYLAN sans profession. 30/03/16 – Noah de François HENRIOT, charpentier et de Céline TRIBUT, secré- taire. 30/03/16 – Levyn de Enzo ALBEROLA- MOLL, employé de commerce et de Anne- Lys MAZERON, esthéticienne. 31/03/16 – Yanis de Joris FAIVRE, menui- sier et de Céline FUMEY, employée com- merciale. 01/04/16 – Alenka de Kévin CLOUX, agent de sécurité et de Manon VISENTINI, hôtes- se de caisse. MARIAGES 19/03/16 – Marc KOSTER, facteur et Kari- ne ROUSSELET, agent d’entretien. déCèS 12/03/16 – Gaston PILLOD, 87 ans, retrai- té, domicilié à Saint-Antoine (Doubs), céli- bataire. 11/03/16 – Anick PAILLARD, 63 ans, secré- taire comptable, domiciliée à Laberge- ment-Sainte-Marie (Doubs), célibataire. 14/03/16 – Jean-Claude SOUGY, 72 ans, retraité, domicilié à Bonnevaux (Doubs), époux de Huguette JALLON.

14/03/16 – Emilienne RIGOLOT, 83 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Raymond VAILLARD. 15/03/16 – Simon SIRUGUE, 82 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Simone GUY. 15/03/16 – Bernard RAVIER, 85 ans, retrai- té, domicilié à Arc-Sous-Cicon (Doubs), époux de Cécile BONNET. 16/03/16 – Camille MAURIN, 88 ans, retrai- té cadre administratif, domicilié à Tuffé- Val de la Chéronne (Sarthe), époux de Evelyne MOREAU. 16/03/16 – Suzanne BENOIT, 70 ans, retraitée commerçante, domiciliée à Doubs (Doubs), épouse de Franco TOSSERI. 20/03/16 – Marguerite SANSEIGNE, 87 ans, retraitée agricole, domiciliée à Guyans- Vennes (Doubs), veuve de Laurent VIPREY. 22/03/16 – BrigitteMARTEL, 58 ans, rédac- trice, domiciliée à Houtaud (Doubs), épou- se de Michel CLAUDE. 23/03/16 – Monique BILLEREY, 85 ans, religieuse, domiciliée à Les Fontenelles (Doubs), célibataire. 25/03/16 – Eliane BOLARD, 81 ans, retrai- tée Nestlé, domiciliée à Doubs (Doubs), épouse de Claude SAILLARD. 25/03/16 – Marie-Ange TERRAZ, 65 ans, retraitée assistante de vie, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 25/03/16 – Ginette VERDANT, 78 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Claude KLAINGUER. 26/03/16 – René CLERC, 77 ans, retrai- té, domicilié à Malbuisson (Doubs), époux de Michelle LANCIA. 26 /03/16 – Louise TORTEZ, 92 ans, retrai- tée, domiciliée à Etray (Doubs), veuve de Aimé PESEUX. 28/03/16 – Léon JEANNERET, 91 ans, retraité, domicilié à Levier (Doubs), époux de Juliette MARADAN. 28/03/16 – Louis VUITTENEZ, 93 ans, retraité, domicilié à Chaffois (Dous), veuf de Eugénie VERGUET. 29/03/16 – Arnaud COSSON, 41 ans, doreur sur bois, domicilié à Nogent-sur- Marne (Val de Marne).

11/03/16 – Jules de Patrice BOURIOT, agriculteur et de Caroline LARCELET, sans profession. 12/03/16 – Apolline de Didier MONTA- NARI, représentant et de Cécile RATTE, médecin. 13/03/16–ManondeDamienSAUGE,agri- culteur et de Elodie VERDOT, ouvrière. 13/03/16 – Julian de Maxime BARTYNA, mécanicien et de Charline MANCHON, aide-soignante. 13/03/16 – Hugo de Fabien SALA, fac- teur et de Sarah BARREZ, caissière. 12/03/16 – Chléo de Benoit JACQUET, contremaître paysagiste et de Virginie JEANNEY-THOMANN, éducatrice spé- cialisée. 13/03/16 – Arthur de Stéphane TOUR- NIER, conducteur de train et de Aline BLONDEAU, aide-soignante. 14/03/16 – Ella de Stéphane JAVAUX, chef de chantier et de Adriana SAPONE, responsable adjointe dans le commerce. 15/03/16 – Sacha de Julien GUILLARD, vendeur et de Marion JEANNIN, employée en restauration. 15/03/16 – Adonys de Stéphane SANSON, responsable secteur sec et de Sandra MOUGENOT, responsable au secteur frais. 16/03/16 – Melvin de Didier SANZ, char- pentier et de Caroline VALLOT, assistan- te maternelle. 17/03/16 – Camille de Julien CORDIER, maraîcher et de Cyrielle LOUVRIER, sans profession. 17/03/16 – Samuel de Nicolas GAVOILLE, conseiller client et de Cécilia CHEVAS- SUS, éducatrice spécialisée. 17/03/16 – Ruben de Franck HOUSSIN, menuisier et de Pauline CORDIER, cou- turière. 17/03/16 – Jade de Romain PONYANNE, boulanger et de Doriane PATOIS, prépa- ratrice en pharmacie. 18/03/16 – Anaïs de David MAUVAIS, agri- culteur et de Aurélie MOUGIN, aide médi- co-psychologique. 18/03/16 – Madelyne de Didier MERCET, menuisier et de Cindy FUSIER, assistan- te maternelle.

18/03/16 – Nathaël de Nicolas FAVEY, sapeur pompier et de Emilie MAFFEIS, enseignante. 19/03/16 – Kendra de Mickaël MELLARD, artisan commerçant et de Sabrina BILLO- TET, sans profession. 18/03/16 – Riley de Frédéric MULLER, ouvrier et de Aurélie PICAUD, employée. 18/03/16 – Selena de Cyril JOUVET, com- mercial et de Franz MERONI, auxiliaire de vie. 18/03/16 – Göktug de Muhammet ÖZDE- MIR, ouvrier et de Mélanie MEN, sans profession. 19/03/16 – Yann de Jérôme JUNIER, char- pentier et de Angélique COMMENT, aide à domicile. 19/03/16 – Zoé de Xavier CHAUVIN, chef cuisinier et de Anaïs MENIERE, serveu- se. 19/03/16 – Tom de Simon ROYER, res- ponsable production et de Laurette VUILLAUME, opératrice en scierie. 19/03/16 – Arnas de Franck ROUSSEAU, chaudronnier et de Agné RIAUKAITÉ, sans profession. 19/03/16 – Tomas de Benjamin GIRAR- DOT, chef d’entreprise et de Fernanda HOTT LACERDA, ingénieure. 19/03/16 – Antoine de Jean-Baptiste MINARY, auto-entrepreneur et de Laurie PARNET, infirmière. 20/03/16 – Charlotte de Guillaume PATOZ, charpentier et de Amandine VUAILLAT, secrétaire. 20/03/16 – Nathan de Simon SCHNOE- BELEN, technicien et de Françoise BON- NET, secrétaire. 21/03/16 – Hugo de Lionel COCHU, agent de maîtrise et de Marina PIEMONTESE, agent de conditionnement. 21/03/16 – Flavien de Simon PARENT, agriculteur et de Marie MONNIER, sans profession. 22/03/16 – Jayhann de Cédric CHÂTE- LAIN, coiffeur et de Cécilia JEANNIN- GROS, aide soignante. 22/03/16 – Clémence de Sylvain ROGNON, architecte et de Julie LEFEBVRE, techni- cienne qualité.

NAISSANCES 28/02/16 – Hugo de Marc AUDUBERT, agent électricité réseau distribution fran- ce et de Noëlla JEANNIN, sans profes- sion. 28/02/16 – Aëden de Michel CANAZZI, sans profession et de Zaïtoune VITAMA- NANA, coordinatrice qualité. 29/02/16 – Lyana de Maxime BESSOT, menuisier charpentier et de Nadine COR- DIER, agent hospitalier. 29/02/16 – Léon de Julien ARTEL, méca- nicien automobile et de Laëtitia COLARD, agent magasinier. 01/03/16 – Élyna de Fabien JACQUÉ, conducteur de travaux et de Lise-Marie GARCIA, sans profession. 01/03/16 – Loïs de Aurélien MINARY, mécanicien automobile et de Emilie COR- DIER, assistante commerciale. 02/03/16 – Tyago de Tony VIRIOT, employé de commerce et de Anaïs HUSELJIC, sans profession. 02/03/16 – Nolan de Nicolas CARD, tech- nicien et de Aïcha LANOUAR, sans pro- fession. 02/03/16 – Louis de Christophe GERBET, professeur de fitness et de Élodie DUPONT, animatrice relais assistante maternelle. 03/03/16 – Loann de Matthieu NICOD, conducteur d’engins et de Alicia SCA- LABRINO, agent de service hospitalier. 03/03/16 – Eden de Dimitry LECOURIEUX, ingénieur logistique et de Maria BERNI- JOL, ingénieur qualité. 03/03/16 – Léon de Adrien MEILLET, labo- rantin et de Elise GELION, laborantine. 03/03/16 – Nylan de Jimmy RENAULT, agent de nettoyage et de Marie VAU- CHEROT, agent de production. 03/03/16 – Aaron de Anthony DALL’OS- TO, responsable commercial et de Emi- lie TORDJMAN, infirmière. 03/03/16 – Enola de Samuel PAWLIK, ouvrier en horlogerie et de Elodie GIO- VANNINI, femme de chambre. 04/03/16 – Agathe de Honoré LEFEBVRE, enseignant et de Fanny GOUDOU, ensei- gnante.

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