Journal C'est à Dire 108 - Février 2006

Poissonnerie Nicolas Riccardi, la bonne pêche

Marchandise générale Jérôme Tirole fait rêver les petits et les grands Le textile, les produits culturels (C.D., D.V.D., livres) , la vais- selle, l’électroménager le bricolage, les accessoires de télépho- nie, les jouets, les fournitures scolaires, voilà l’univers de Jérôme Tirole. À 31 ans, ce garçon est un des plus jeunes chefs de rayon arrivés dans le magasin Intermaché. Il occupe ce poste depuis février 2002. À l’écouter parler, on se dit que cet homme se sent bien dans son job. “Nous n’avons jamais les mêmes choses en rayon. Nous sommes sans arrêt en train de le faire évo- luer. C’est justement la diversité des produits qu’on y trouve qui en fait tout l’intérêt” explique-t-il avec enthousiasme. Deux temps forts plaisent particulièrement à Jérôme Tirole. Il s’agit de la rentrée des classes et de Noël. “Noël, c’est très spécial, quand on voit tous ces enfants rêver devant les jouets.” Pour autant, ce professionnel ne doit pas se laisser emporter par ses senti- ments. Il reste attentif aux évolutions du marché et aux demandes de la clientèle. L’objectif est de trouver le produit qui va cor- respondre aux attentes des acheteurs. “Nous devons être très réactifs, car ça bouge en permanence.”

Épicerie-boissons Isabelle Prost, pro jusqu’au bout !

La renommée d’Intermarché passe aussi par son rayon poisson. À Maîche, c’est Nicolas Riccardi, un jeune homme de 22 ans qui officie. “Le plus difficile est d’avoir du poisson frais tous les jours” lance-t-il. Un des critères de qualité du poisson est justement sa fraîcheur. Le spécialiste est très exigeant sur ce point. Normal puisqu’il a en rayon entre 20 et 30 variétés de poissons en moyen- ne. “Les fins de semaine, il y en a jusqu’à 60” s’empresse-t-il de préciser. Le client trouve de tout dans ces étals de glace. Cabillaud, saumon, truite, crevettes, moules, huîtres et fruits de mer (pour la fin de l’année), il y a de quoi régaler tous les palais. La traçabilité et la fraîcheur des produits sont assu- rées, parce que tous les poissons sont pêchés par la flotte d’In- termarché en mer Méditerranée et dans l’Atlantique Nord. Par contre, les truites viennent de la région comme vous le rappellera Nicolas Riccardi qui sert son client à la demande. Habile de ses mains, il lève les filets dans chaque poisson pour satisfaire une clientèle de connaisseurs à laquelle il pro- pose chaque fin de semaine une recette… et des promos.

Ce que redoute Isabelle Prost, c’est le client mystère. Cet incon- nu est missionné par Intermarché pour venir discrètement et à l’improviste noter le magasin. Ce client aux apparences com- munes passe en revue tous les rayons. C’est une raison suf- fisante pour Isabelle Prost de redoubler d’exigence pour gérer au mieux l’espace dont elle a la charge : le rayon épicerie-liqui- de. Cette appellation générique chapeaute un champ immen- se de produits référencés. L’approvisionnement est entière- ment géré par informatique. “Cela concerne toutes les boissons comme l’eau, la bière, les jus de fruits, le vin, les alcools, la parfumerie et les produits pour bébé. Pour l’épicerie, c’est aus- si très diversifié puisqu’on retrouve les pâtes, le riz, les confi- series et la biscuiterie. Pour les sirops et les chocolats, je tra- vaille avec des fournisseurs locaux” indique-t-elle. Au total, huit personnes travaillent dans ce rayon, toutes animées par la même volonté de bien faire. Et ça se sent.

Nicolas Riccardi, le Monsieur poisson d’Intermarché.

Jérôme Tirole : “Nous n’avons jamais les mêmes choses en rayon.”

Isabelle Prost est exigeante car elle redoute le client mystère.

Caisse Séverine Vuillemin, l’image de marque du magasin Séverine Vuillemin est polyvalente. Elle progresse dans ce maga- sin depuis maintenant dix ans. Trilingue de formation, le poste de responsable de l’accueil et des caisses lui était destiné. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si elle l’occupe depuis novembre 2000. Sa profession a plusieurs facettes. Tout d’abord, c’est elle qui reçoit le client, répond à ses interrogations et tient le cahier de doléances. Dans sa mission quotidienne, elle s’occupe également du fichier dans lequel sont référencés tous les produits du magasin. “Il y a au total 45 000 produits répertoriés. Cela correspond à plus de 200 fournisseurs dont 35% sont régionaux” précise la jeune femme de 32 ans. Ce travail d’enregistrement des produits demande à la fois du temps et de l’exigence, car c’est à partir de ces informations que sont ensuite assurés les réapprovisionnements. “Il faut être très précis, car on dresse en quelque sorte la carte d’identité de chaque produit présent dans le magasin” explique-t-elle. Mais Séverine Vuillemin, c’est aussi la gestion des hôtesses de caisse. Un métier dont dépend également l’image de marque d’In- termarché. “Ce n’est pas une profession facile. Les filles doivent être dotées d’un certain caractère tout en restant accueillantes et souriantes. On apprécie qu’elles aient aussi l’esprit ouvert et curieux” poursuit cette professionnelle. Les hôtesses de caisse doivent aus- si être attentives au vol. Soyez donc indulgents si elles vous deman- dent d’ouvrir votre sac.

Fruits et légumes Jacques Parent : des fruits et légumes traditionnels à l’exotisme Ah, les fruits et légumes ! Voilà un rayon qui évolue au ryth- me des saisons. Des saveurs de l’été aux douceurs de l’automne, quel plaisir ! D’autant qu’à Intermarché-Maîche ils sont toujours frais puisque le magasin est approvisionné tous les jours. À la réception, on retrouve Jacques Parent. À 32 ans, ce garçon est responsable du rayon depuis maintenant huit ans. Cet amateur du bon goût prend plaisir à agencer son étalage pour offrir à sa clientèle des produits de la meilleure qualité. “Je travaille en permanence avec deux fournisseurs dont un est dans le Val de Morteau” dit-il, certain de la provenance de ses fruits et légumes. Son rayon, Jacques Parent le fait évoluer au gré des envies de sa clientèle. C’est pour cette raison qu’on y retrouve par exemple des conditionnements sachet, ou des barquettes de champignons ou de poivron, toujours frais évidemment. Curieux de nature et soucieux des attentes de sa clientèle, il a ouvert sa gamme de fruits à l’exotisme, un thème autour duquel, lui et ses trois collaborateurs organisent de façon régulière des animations. C’est dans cette même démarche d’ouverture que Jacques Parent a créé un espace bio, où le consommateur trouve l’essentiel des produits dont il a besoin et surtout dans la qualité qu’il recherche.

Boulangerie Marie-Reine Renaud, la reine du pain

Marie-Reine Renaud est passionnée par son métier. Le pain, c’est son truc. Elle aime le préparer, le cuire, le conditionner avant de le mettre en rayon pour les premiers clients qui atten- dent leur baquette pour petit-déjeuner. “Je suis aidée dans cette tâche par un artisan boulanger de Damprichard qui fabrique le pain. Quant à moi, je me charge de cuire tous les matins la viennoiserie” explique-t-elle. Tout se passe dans le respect strict de l’hygiène. Marie-Reine Renaud a été employée à Intermarché en 2001 com- me hôtesse de caisse avant de devenir “responsable du rayon boulangerie en septembre 2002.” Cette femme qui a toujours tra- vaillé dans la vente a gravi les échelons rapidement jusqu’à prendre des responsabilités. Elle a trouvé au rayon pain un moyen de s’épanouir tant dans la diversité des produits à pro- poser aux clients - sont disponibles une dizaine de pains spé- ciaux - que dans l’organisation de promotions. Marie-Reine Renaud est à l’affût de tout ce qui se fait en pâtisserie non seulement pour répondre à sa demande, mais aussi pour le sur- prendre en devançant ses attentes ou en éveillant sa curiosité. “Je suis toujours à la recherche de produits régionaux. Pour cela, je suis en contact avec beaucoup de fournisseurs.” C’est avec ces mêmes fournisseurs locaux que Marie-Reine Renaud pro- pose à sa clientèle de commander le gâteau de leur envie pour une grande occasion comme un mariage ou une communion, à condition qu’elle le fasse 72 heures en avance.

Marie-Reine Renaud essaye de devancer les attentes de ses clients.

Séverine Vuillemin vous accueille à Intermarché.

Jacques Parent innove pour apporter une touche d’originalité à son rayon.

En 2005, la station d’Intermarché a été totalement rénovée. Nou- veau look , nouveau concept, cet équipement moderne vous accueille 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. “Nous avons mis en place un nouveau système informatique qui a connu quelques problèmes de mise en rou- te. Nous nous en excusons d’ailleurs auprès de notre clientèle. Nous la remercions d’avoir été patiente” explique Jean-Luc Manten, le directeur du magasin. Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre. La station-ser- vice fonctionne de façon permanente. Elle délivre du gasoil évidemment Essence Pierre Landerer et sa nouvelle station

et de l’essence 98/95, en libre service en dehors des heures d’ouvertu- re du magasin. Le tout est à un prix toujours très attractif chez Intermarché. “Pour les entreprises, nous proposons des cartes locales qui leur permettent de se servir quand elles le souhaitent. Nous leur transmettons la facture toutes les deux semaines” ajoute-t-il. La station-service Intermarché, c’est aussi la commercialisation de gaz domestique. Sur ce point, le magasin a des prix qui défient toute concur- rence puisqu’il vend du gaz premier prix !

Made with FlippingBook - Online magazine maker