Journal C'est à Dire 108 - Février 2006

Le journal gratuit du Haut-Doubs

à votre service depuis plus de 15 ans DE MAÎCHE 03 81 64 30 40 Intermarché est l’enseigne histo- rique des Mousquetaires et, depuis toujours, le défenseur des prix bas et l’expert en produits frais. Fort de ses 1 500 points de vente en France, Inter- marché a su rester une enseigne de proxi- mité en privilégiant des magasins à taille humaine avec des surfaces de vente infé- rieures à 2 500 m 2 . L’écologie (recyclage des piles, sacs de caisse transparent), le commerce équi- table, l’agriculture raisonnée et biolo- gique sont autant de domaines dans les- quels le réseau des Intermarché s’en- gage. Le partenariat fort développé en région par les Mousquetaires et avec un grand nombre de fournisseurs de pro- duits régionaux est un autre engage- ment de l’enseigne au service de l’éco- nomie locale. Intermarché-Maîche a déve- loppé au fil de ses 15 années des liens forts, nous vous proposons d’en décou- vrir quelques-uns au fil de ses pages. H I S T O R I Q U E

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Intermarché Maîche vous présente son équipe :

Charcuterie Céline Jeunot a la passion des produits régionaux À 32 ans, Céline Jeunot est responsable du rayon charcute- rie. Un poste qu’elle assume avec rigueur et énergie, épaulée au quotidien par deux collaboratrices. Ensemble, elles mettent tout en œuvre pour donner de l’allure à leur étal où sont pré- sentées les salaisons de qualité. Sans cesse, Céline Jeunot inno- ve pour proposer à sa clientèle de la diversité dans le choix des produits traditionnels. “Cette année, nous commerciali- sons de la saucisse de tripes. En fait, on écoute les clients qui parfois nous font des suggestions et dans la mesure du pos- sible nous essayons de répondre à leurs attentes” explique-t-elle. C’est tout l’intérêt de ce service de proximité où chaque client qui se présente est accueilli et considéré. La qualité est l’élément sur lequel la jeune femme ne fait aucu- ne concession. “Nous connaissons tous nos produits et leur origine puisque nous travaillons de préférence avec des pro- ducteurs locaux. Nous sommes approvisionnés deux fois par semaine par nos fournisseurs.” C’est elle qui gère les commandes et l’approvisionnement en parfaite autonomie grâce à une formation en informatique que lui a proposé de suivre Inter- marché.

Fromage Christelle Boillot vous accueille au rayon fromage La fidélité existe aussi dans le travail ! La preuve en est avec Chris- telle Boillot. À 33 ans, cela fait maintenant 17 ans que cette jeu- ne femme est employée d’Intermarché à Maîche. Elle n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin d’autant qu’elle vient d’être nommée chef du rayon fromage à la coupe en octobre 2005. L’en- seigne de grande distribution lui a donné les moyens d’évoluer dans la structure. “Il y a dans ce magasin un très bon esprit d’équipe, qui se concrétise même parfois par des liens d’amitié. D’ailleurs, un de mes meilleurs souvenirs est d’avoir travaillé aux côtés de Michè- le Choulet qui est partie en retraite.” Christelle Boillot communique son enthousiasme et sa bonne humeur à sa clientèle dont elle connaît les habitudes. C’est toujours avec le même plaisir qu’elle agence son rayon où s’étale le bon goût régional des quatre coins de France. “Nous proposons près de 80 références” ajoute-t-elle. Face à cette diversité, en dehors des classiques du genre, il n’est pas toujours facile de faire son choix. Christelle Boillot est là pour vous conseiller, mais elle souhaite aller plus loin dans la démarche. Elle et sa collaboratrice sont en train d’élaborer un plan- ning “de dégustation des fromages région par région. Je prévois également pour cette année une animation recette.”

Fleurs-Surgelés Stéphane Boillot connaît l’harmonie des couleurs S’il est un rayon en grande distribution qui exige plus d’atten- tion encore que les autres, c’est celui des surgelés et des fleurs, des denrées périssables. C’est Stéphane Boillot, 32 ans, qui assu- me cette mission avec scrupule à Intermarché. Il a suivi deux formations informatiques spécifiques pour maîtriser toute la ges- tion du rayon où sont présentées des dizaines de références diverses et variées. “On trouve tout dans mon secteur : du poisson aux pizzas en passant par les glaces et les escargots. J’es- saie d’avoir en rayon le maximum de produits qui existent en sur- gelés” indique-t-il. Toute la difficulté repose sur la gestion des stocks qui impose un respect des dates. C’est aussi valable pour les fleurs et les plantes vertes. Stéphane Boillot a le souci de l’es- thétisme et de la mise en forme. Il veille au quotidien à la bonne tenue de ces végétaux qui ont vocation à être offerts. “J’ai ici une multitude de sortes de plantes et de fleurs.” Le tout se mêle dans une harmonie de couleurs. Comme ses collaborateurs, Stéphane Boillot cherche à créer une dynamique dans son rayon par le biais d’animations. La pro- chaine aura lieu au moment de la fête des mères. “À cette occa- sion, nous allons faire des bouquets à la demande.”

Céline Jeunot ne fait aucune concession sur la qualité. Boucherie Bertand Kury : 17 ans d’expérience à votre service Bertrand Kury est un des plus anciens d’Intermarché à Maîche. Boucher de métier, il a pris ses fonctions dans ce magasin il y a 17 ans ! Professionnel et rigoureux, il est passé chef de son rayon en 1995. “J’étais simple boucher quand on m’a proposé de prendre cette place que j’ai acceptée.” Ce qui lui plaît dans son métier, c’est la diversité des tâches qui conduisent au même objectif : la satis- faction du client. Il gère les commandes, œuvre à l’atelier pour préparer son rayon boucherie et sert aussi la clientèle. Bertrand Kury anime une petite équipe de cinq personnes qui travaillent avec le même professionnalisme, tant dans le respect de l’hygiène que dans le choix des viandes. “Nous avons un cahier de traça- bilité à remplir où tout est répertorié dans les moindres détails, du respect de la température au nettoyage du laboratoire. En cas de contrôle, on peut nous demander ce cahier” dit-il. À Intermarché, le rayon boucherie s’articule autour de deux ser- vices : soit la boucherie traditionnelle où Bertrand Kury et ses collaborateurs sont là pour conseiller et servir le client. Soit le libre-service où la viande est découpée et conditionnée. En 17 ans de métier, Bertrand Kury a vécu toute l’évolution d’Intermarché à Maîche dont l’agrandissement en 1999 qui reste son “meilleur souvenir.”

Christelle Boillot anime le rayon fromage.

Stéphane Boillot, un homme à la main verte.

Ultra frais Patricia Vandenbogaerde toujours en quête du bon produit C’est au rayon ultra frais (crémerie, pâtisserie industrielle, fromage libre-service, jus de fruits, compotes) que travaillent Patricia Vandenbogaerde et sa collaboratrice. À 49 ans, elle esti- me se sentir bien dans son métier. Elle a beaucoup appris à Inter- marché et “progressé dans le magasin au gré des formations suc- cessives. Depuis que je suis là, je n’ai cessé de me perfectionner en informatique notamment pour devenir totalement autono- me. Pour moi, en être arrivé là, c’est une victoire sur moi-même.” Patricia a la fibre commerciale. Un tempérament qu’elle peut chaque jour mettre à l’épreuve dans un contexte agréable. “Ce magasin est à taille humaine. Les clients sont réguliers. On retrou- ve des ambiances de marché. C’est ce qui me plaît” dit-elle. Cette professionnelle est attentive à son rayon qu’elle fait évo- luer en ce moment en y apportant de nouveaux produits. Elle apprend à connaître chacun d’eux lors de formations spécifiques. “Dans ce métier, il faut constamment se remettre en cause pour trouver le bon produit qui plaira au client au bon moment.” Une stratégie qui vise à maintenir l’harmonie du goût de chacun d’entre nous !

Charcuterie-Traiteur Christine Frésard est bien dans son rayon

“J’aime ce que je fais. L’ambiance ici est très bonne, elle est étroi- tement liée au tempérament de notre directeur.” À l’écouter, Christine Frésard ne quitterait son poste pour rien au monde, elle qui avoue avoir appris son métier “sur le tas.” À 48 ans, elle a intégré l’équipe Intermarché il y a 7 ans. “Je suis arrivée au moment du déménagement. J’ai pris mes fonctions au rayon charcuterie-traiteur libre-service et volaille libre-service, dont je suis responsable aujourd’hui.” Pour Christine, les jours se sui- vent au magasin mais ne se ressemblent pas. Entre la gestion rigoureuse du stock et l’agencement précis du rayon qui permet au client de ne pas perdre ses repères lorsqu’il fait ses courses, cette professionnelle est bien occupée. “Le point sur lequel je dois être la plus vigilante, c’est les dates. Pour cette raison, il faut que je sois rigoureuse sur les commandes et leur quantité, car les produits (sandwiches, plats préparés, charcuterie, pâte à tar- te, volaille) ne peuvent pas rester en rayon plus de six jours.” Cette organisation lui impose de connaître les habitudes des consommateurs qui viennent s’approvisionner à Intermarché. Mais avec l’expérience, pas de doutes, Christine Frésard connaît sa clientèle.

Bertrand Kury veille à ce que la viande soit tendre.

Patricia Vandenbogaerde : je n’ai cessé de me perfectionner .

Christine Frésard est attentive aux goûts de ses clients.

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27 février 2006 N° 108

Le journal du Haut-Doubs

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J.O. : le Haut-Doubs en or. Ils ont atteint le panthéon olympique à Turin. Florence Baverel et ses camarades Vincent Defrasne, Julien Robert et Ferréol Cannard ont honoré le ski fran- çais et contribué à la renommée du Haut-Doubs. (page 5) La guerre du bricolage aura bien lieu à Maîche. Dans quelques mois, l’enseigne Tout Faire Matériaux s’installera à Maîche, à côté de Bri- comarché, ce qui porte au nombre de trois, avec Wel- dom, les enseignes positionnées sur ce secteur d’ac- tivité. Y aura-t-il de la place pour toutes ? (page 9) Plus de 200 emplois nouveaux avec l’arrivée de la société horlogère Franck Muller en Suisse, à quelques minutes du Plateau de Maîche. Le groupe va construire sur la commune des Bois, à la fois un pôle industriel pour favoriser l’installation d’autres sociétés ainsi qu’une vingtai- ne de logements. (page 10) Les maçons polonais débarquent dans le secteur. Plusieurs entreprises du Haut- Doubs ont recours à des employés en provenance des Pays de l’Est. C’est le moyen pour elles de parer à la pénurie de main d’œuvre dans les entreprises du bâtiment. (page 27)

(Dossier pages 9 à 27)

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R E T O U R S U R I N F O

Christophe Menozzi reprend le Mungo Park

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

ÉDITORIAL

Étoiles Leur sourire éclatant est celui des gens simples. Leurs commentaires à chaud sont touchants d’humi- lité. Emportés dans une tornade médiatique dès la ligne d’arrivée franchie, ils n’ont pas attrapé la grosse tête. Ils dédient leur vic- toire à l’équipe, aux entraîneurs, à l’encadrement, aux gens de l’ombre. Ils en oublieraient presque que ce sont eux qui ont sauvé le sport français d’une déconve- nue olympique. Bien loin du “star système”, nos biathlètes parais- sent équilibrés, même pas per- turbés par les lumières aveuglantes des caméras braquées sur eux. La France a découvert des gar- çons et des filles sains, bruts, fiers et naturels à la fois comme les épi- céas du Haut-Doubs. C’est peut- être cela le vrai statut d’étoiles : elles savent briller sans aveugler. Dix ans d’efforts et d’anonymat pour Florence, des années d’ombre où elle a forgé son or, en silen- ce. Pour Vincent, la consécra- tion de Turin vient récompenser les mêmes efforts qui, malgré un récent titre en coupe du Monde, n'ont pas fait de lui une vedette. Les autres équipiers ont suivi dans le même sillage droit et détermi- né. Pourtant, il en faut de l’abné- gation pour persévérer et sacrifier tant d’efforts pour un sport qui n’a quasiment jamais les faveurs des grands médias et qui n’a pas, loin de là, un budget proportionnel aux efforts déployés par ces cham- pions. Est-ce utile de rappeler que le budget global du ski français - nordique et alpin confondus - arrive à peine à la hauteur du bud- get saut à ski de nos voisins alle- mands. De l’autre côté du Rhin, Florence Baverel, Vincent Defras- ne, Julien Robert, Ferréol Cannard et consorts seraient élevés au rang de stars : sponsors et médias leur voueraient un quasi-culte. Ici en France, ils glisseront vite, hélas, une fois la fièvre olympique oubliée, dans l’anonymat qui caractérise leur discipline. Le coup de pro- jecteur de Turin sur eux, et indi- rectement sur le Haut-Doubs, doit être suivi de conséquences. Voilà plusieurs olympiades que le biath- lon local se distingue, il a éclaté au grand jour cette année : est-ce que ce sera suffisant pour convaincre les fédérations d’in- vestir ici dans des stades dédiés au biathlon et de faire du Haut- Doubs un pôle national de cette discipline ? On se prend à y croi- re. Les médaillés du Haut-Doubs sont aujourd’hui les meilleurs ambassadeurs de la détermina- tion franc-comtoise. Ce serait une façon certaine de sortir la région de son légendaire anonymat. ■ J ean-François Hauser

L e célèbre restaurant bisontin le Mun- go Park (une étoile au guide Miche- lin) vient d’être racheté par Chris- tophe Menozzi, sommelier qui était venu s’installer à Cernay-l’Église pendant plu- sieurs années et a longtemps officié chez Georges Wenger, au Noirmont (Jura suis- se), avant d’aller créer son propre res- taurant à Doucier dans le Jura. Le Mun- go Park, qui sera rebaptisé, sera lar- gement dédié à la passion qui anime le nouveau propriétaire des lieux. Soi- rées œnologiques, colloques, dégus- tations, bibliothèque du vin… “Au-delà du vin, je veux faire de cet endroit une petite “Maison de la Franche-Comté” dans laquelle les gens pourront trouver tous les produits qui se rapportent au terroir régional” commente le nouveau propriétaire. Pour autant, Christophe Menozzi ne tire pas un trait sur ce qui a fait la réputation du Mungo Park depuis une vingtaine d’années : la bonne cui- sine. Il repend le personnel en place, soit 7 personnes. “Je souhaite proposer un menu du marché le midi, un menu du

terroir et une carte dégustation. Toutes les semaines, une soirée sera dédiée à la gastronomie d’une région française ou d’un pays.” Les tarifs se voudront “abordables, avec un menu du marché aux alentours de 15 euros.” Quant au macaron Michelin, “si on peut l’avoir dans les cinq prochaines années, c’est très bien mais ce n’est pas notre priorité.” Le passage de relais officiel entre Joce- lyne Lotz-Choquart, créatrice du Mun- go Park, et Christophe Menozzi se fera début mai. D’ores et déjà, le futur responsable a concocté des ani- mations pour le lancement de son établissement. “Les 9 et 10 mai, nous allons proposer la dégustation de 114 millésimes de vins du Jura, entre 1885 et 2003. 15 dégustateurs seront présents avec notamment 4 meilleurs sommeliers du monde.” Christophe Menozzi reste donc fidè- le à ce qui a fait de lui un des meilleurs sommeliers du monde. Avec le départ de Jocelyne Lotz- Choquart, et de Jean-François Mai-

re au restaurant le Valentin, Besançon ne compte plus aucun étoilé Michelin. Pour découvrir les saveurs d’un étoilé Michelin, il est désormais obligatoire pour un Bisontin de se rendre dans le Haut- Doubs : à Bonnétage, Grand’Combe- Châteleu, Chamesol ou Malbuisson. ■

Espérons que le printemps soit pourri !

La campagne de recensement se termine dans le Haut-Doubs

C haque année depuis 2004, l’I.N.S.E.E. recense un cin- quième des communes de moins de 10 000 habitants à l’échelle du territoire national. Comme partout en France, l’opé- ration de comptage de la popu- lation se déroule en janvier et février dans le Haut-Doubs. Alors que la campagne 2006 touche à sa fin pour les communes de Déservillers, Domprel, Les Fins, Le Bélieu ou Le Narbief, l’insti- tut national de la statistique a rendu public les résultats des vil- lages passés au crible en 2005. Il apparaît par exemple qu’à Dam- prichard la population est pas- sée de 1 818 en 1999 à 1 788 aujourd’hui. Soit une baisse que la municipalité explique par l’évo- lution de la démographie au centre du village. Il y aurait beau- coup plus de personnes seules. Par contre, aux Fontenelle, s le nombre d’habitants est en aug- mentation puisqu’elle passe en

cinq ans de 436 âmes à 502. Toutes ces données sont à prendre avec prudence. En effet, l’I.N.S.E.E. rappelle que ces chiffres sont provisoires. Ce n’est qu’en 2009, lorsque la popula- tion de toutes les communes de France aura été recensée qu’ils seront officialisés. Les munici- palités pourront alors parler de population légale, ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui. Pour l’instant, les chiffres de l’ins- titut de la statistique permettent seulement de décrire une ten- dance. D’ici à 2009, ils seront réactualisés sur la base 2006, qui servira d’année de référen- ce pour l’ensemble des com- munes qu’elles aient été recen- sées avant ou après cette date. Par exemple, “les chiffres d’une commune recensée en 2004 seront réactualisés en 2006” confirment les services de l’I.N.S.E.E. On parle alors d’ex- trapolation. À l’inverse,

les résultats obtenus lors des campagnes de comptage ulté- rieures à 2006, seront aussi réac- tualisés sur la base de cette année de référence. Il s’agit dans ce cas d’une interpolation. Par cette savante mécanique de cal- cul statistique, l’I.N.S.E.E. pré- serve ainsi une certaine équité entre les collectivités. En déter- minant une année de référen- ce, l’équilibre est ainsi rétabli entre les communes recensées en 2004 qui craignent pour cer- taines que ne soit pas prise en compte l’arrivée d’une nouvel- le population les années sui- vantes, et celles qui estiment qu’elles ont tout à gagner à être recensées le plus tard possible car elles ont une politique acti- ve de développement de l’habi- tat. Faut-il rappeler que du nombre d’habitants dépend en grande partie le montant des dotations d’État. ■

L’ hiver n’y change rien. Et les récentes précipitations non plus. “Si ça continue com- me cela, on risque d’avoir des pro- blèmes cet été” affirme Jean-Pier- re Mettetal de la direction régio- nale de l’environnement (D.I.R.E.N.) Le Haut-Doubs n’est pas réputé pour être une région où il ne pleut pas. Et pourtant, le niveau trop bas pour la saison des nappes phréatiques commence à deve- nir préoccupant. “Il est inférieur à celui des années 2003 et 2004 à la même période.” C’est la consé- quence de la faible pluviométrie de l’automne. “Depuis le mois de septembre, il manque un mois et demi de précipitations” préci- sent les services de Météo Fran- ce à Besançon. Les experts s’ac- cordent à dire que pour revenir à l’équilibre, il faudrait que le prin- temps soit bien arrosé, ce qui est possible. “En 2001 et 2002, le constat était pratiquement iden- tique. Mais à ces deux reprises, le retard a été comblé.” Les récentes

pluies ne sont guère bénéfiques pour remplir les puits. Le sol est gelé et l’eau s’écoule au lieu de s’infiltrer. Ce sont les rivières qui débordent et pas les nappes qui se remplissent ! Le temps est sec. Trop pour cer- taines auberges du Haut-Doubs qui n’ont pour seule ressource en eau qu’une citerne. Or, leur réser- voir est resté désespérément vide pendant une partie de l’hiver. Ne sombrons pas dans le catas- trophisme pour autant. Il est pro- bable que d’ici l’été, les pluies soient suffisamment abondantes pour remplir les nappes phréa- tiques. Et quand bien même elles ne le soient pas, le Haut-Doubs n’est pas encore confronté à un phénomène de sécheresse com- me c’est déjà le cas dans les régions de l’Ouest où l’activité agricole est gourmande en eau. Au pire, notre secteur pourrait être frappé de quelques restrictions sur l’utilisation de la ressource à la belle saison. ■

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Solène Davesne, Jean-François Hauser. Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés) E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2005

Crédits photos : A.F.M.,Artis, C’est à dire, Comité d’organisation du Téléthon de Maîche, Comité d’organisation du Téléthon des Fins, Gambrinus, Philharmonique du Russey.

L ’ É V É N E M E N T

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Le Haut-Doubs en état de grâce ! Ces Jeux Olympiques d’hiver donnent le sourire au Haut-Doubs. Entre les prestations de Florence Baverel-Robert, Vincent Defrasne et ses coéquipiers, les biathlètes ont brillé pendant la compétition. Sport Claude Baverel : “Elle mérite vraiment ce qui lui arrive”

Daniel Defrasne : “Ce n’est que de la joie” Le père de Vincent Defrasne, médaillé d’or à Turin, raconte la vic- toire de son fils et la manière dont il a vécu les événements.

De l’émotion dans la voix, le père de la multi-médaillée Florence Baverel com- mente les exploits de sa fille. On retrouve les caractéristiques familiales : la même modestie et une vraie leçon de courage.

C’est à dire : Ces magnifiques performances de votre fille sont une surprise pour vous ? Claude Baverel : Pas spécia- lement, car je savais qu’elle s’était vraiment préparée pour ça. À tel point qu’elle avait refusé de par- ticiper aux repas de famille avec nous pour les fêtes de fin d’an- née. Elle s’était astreinte à un régime très strict. Elle a tout fait pour s’entraîner le mieux possible. Càd : Ces performances vont tout de même au-delà de toutes vos espérances ? C.B. : Certainement, d’autant que nous avons plus l’habitude d’être dans l’ombre que dans la lumière. En plus, je pense qu’avec sa première médaille, Florence a donné le déclic à tout le biathlon français pour la sui- te des J.O. Càd : Depuis les exploits de Florence, comment les gens réagissent ? C.B. : C’est incroyable. Depuis sa médaille, le téléphone n’ar-

rête pas de sonner ici. Le jour de sa médaille d’or, je n’ai pas pu reposer le téléphone pendant 3 heures. Ensuite, ce sont les lettres qui ont commencé à arriver. Elles arrivent par dizaines de toute la France. C’est plutôt pas mal pour une discipline qui était dans l’ombre jusqu’ici. Càd : Après sa médaille d’or, elle a réussi à se remotiver, c’est incroyable ? C.B. : Je vous avoue avoir eu un peu peur que Florence ait la pres- sion après sa médaille d’or. On peut dire qu’elle s’est plutôt bien défendue. C’est formidable car au relais, c’est elle qui a remis ses coéquipières sur les rails. Càd : Vous êtes fier d’elle ? C.B. : Je crois qu’elle mérite vrai- ment ce qui lui arrive, peut-être plus encore que d’autres. Il faut savoir qu’elle a perdu sa maman à l’âge de 5 ans dans un accident de voiture dont elle s’en est tirée gravement blessée. Elle a tout fait pour remonter la pente, elle en a vraiment bavé. C’est elle

C’ est à dire : Vincent Defrasne a décroché plusieurs médailles. Vous vous attendiez à cela ? Daniel Defrasne : La médaille décrochée en relais ne m’éton- ne pas, car on savait que le scé- nario de Salt Lake City pouvait se reproduire. À chaque fois que

Càd : Vous étiez à Turin, mais avez-vous pu partager l’émo- tion de cette médaille avec Vincent ? D.D. : À l’arrivée, quand on a pu l’approcher, il y a eu une vague humaine qui a bousculé tous les filets. Le champ de nei- ge était investi par le monde. Je

Càd : Comment réagit-il à la pression médiatique ? D.D. : Vincent se fait un devoir de ne pas décevoir les gens. Il est disponible. Il fera toujours bonne figure et il saura faire honneur à cette médaille. Nous avons rassemblé un maximum d’article paru sur lui. Je crois qu’il est très apprécié. Il a bluf- fé tout le monde. C’est une très belle image. Càd : J’imagine qu’il y a une certaine émulation dans votre quartier depuis ses victoires ? D.D. : Il y a des gens dans le quartier qui ont mis des ban- deroles au balcon. Nos soirées sont longues au téléphone. Ça fait très plaisir. Ce n’est que de la joie. ■

qui a voulu se lancer dans le biathlon vers l’âge de 13 ans, pensant que le ski de fond était trop monotone. Je ne l’ai ni pous- sée ni contrée, c’est elle seule qui a tout fait pour en arriver là. Càd : Ces victoires sont béné- fiques pour l’image du Haut- Doubs tout entier ? C.B. : Je pense que c’est une bon- ne chose pour l’image du ski nor- dique et surtout une belle leçon pour la jeunesse. ■ Florence Baverel, champion- ne discrète auréolée d’or.

Vincent dit quelque chose, il le fait. Quand il a dit “je pars au championnat d’Euro- pe pour ramener un titre” , il l’a fait. Lors-

n’étais pas dans cette vague, je le regrette d’ailleurs. Ensuite, Vin- cent était assailli par les journalistes, il s’est plié au contrôle anti-

“Nos soirées sont longues au téléphone.”

qu’il a dit, je vais gagner le cham- pionnat de France, il l’a gagné. Je dois dire qu’il a surpris tout le monde lorsqu’il a annoncé qu’il avait l’intention d’aller chercher une médaille individuelle à Turin. Personne n’y a cru. Ce n’était pourtant pas du fanfa- ronnage. Mais de là à pronos- tiquer une médaille d’or, je ne l’aurais pas imaginé. Càd : C’était une course à sus- pense ? D.D. : Si on avait voulu faire un film sur les J.O., je pense que le scénario aurait pu être tiré de cette course-là. Il y en a eu de l’émotion, du suspense, jusqu’aux dix derniers mètres. Quand on assiste à tout cela, on a l’im- pression d’être sur une autre planète. Ce sont des grands moments. D’autant que ce jour- là, j’avais organisé un voyage sur place avec le personnel de l’entreprise Ferrari que je diri- ge à Vuillecin, et quelques clients. Il y avait aussi tous les prési- dents de clubs de la région, des élus. En termes de communi- cation, c’était très bon.

dopage. Puis nous sommes allés à Turin pour être reçus au Club France. Lui était dans une voi- ture officielle escortée par des policiers. Nous l’avons suivi. Je peux vous dire que nous avons traversé la ville à pleine vites- se. Après la cérémonie des médailles, nous avons pu man- ger ensemble jusqu’à une heu- re du matin.

Propos recueillis par J.-F.H.

Propos recueillis par T.C.

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net de radiologie et le Funérarium, facile d’ac- cès et disposant de nombreuses places de

Un service simple comme un coup de fil La municipalité de Morteau vient de mettre en place une offre de trois services à domicile à destination des personnes âgées. Le but : rompre l’isolement. Morteau

stationnement. C’est dans les locaux spacieux et fonction- nels de l’ancienne entrepri- se Salvi que sont aménagés la zone de contrôle et les bureaux où vous accueile une équipe de professionnels.

À Morteau vivent 632 personnes âgées de plus de 70 ans dont 358 sont seules et 162 n’utilisent aucun service exté- rieur. C’est pour éviter que l’iso- lement vienne s’ajouter à la vieillesse et à la dépendance pro- gressive que la municipalité pro-

les reconduire chez elles après la séance. Il leur en coûtera 2 euros pour la course auxquels vient se greffer le prix d’entrée à l’animation. Le troisième et dernier service s’appelle “por- tage de livres à domicile.” Cet- te opération est menée en par- tenariat avec la bibliothèque. Un service gratuit à condition de prendre un abonnement à la bibliothèque. Ce nouveau dispositif qui vise à rompre l’isolement des personnes âgées est chapeauté par le C.C.A.S. (centre communal d’ac- tion sociale). Il est possible de bénéficier d’un de ces trois ser- vices sur simple coup de fil au 03 81 68 56 86. ■

re concurrence aux artisans locaux avec ce dispositif” pré- vient d’emblée Annie Genevard, maire de Morteau. D’ailleurs la mission de Dominique Vuille- min, le responsable de l’opéra- tion “petits travaux à domicile” porte bien son nom. L’employé communal prête main forte pour

Paquita Joriot et Fabrice Jeannin vous accueillent tous les jours.

pose désormais trois nouveaux services à destination de ce public. Le premier est une aide aux petits

sortir les “monstres” par exemple ou enco- re changer un joint. “Sont exclus les travaux de déneigement” pré-

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“Sont exclus les travaux de déneigement.”

travaux. Avec le poids des ans, malgré la bonne volonté, cer- taines actions toutes simples comme changer une ampoule deviennent périlleuses. “Il n’est pas question pour nous de fai-

cise Annie Genevard. Le second thème de la panoplie est “au spectacle ce soir.” L’idée est d’aller chercher les personnes âgées à leur domicile pour les emmener au spectacle avant de

6

V A L D E M O R T E A U

Les Fins

Villers-le-Lac

L’Union Musicale vous invite à la fête de la bière qui se déroulera le 18 mars à la sal- le polyvalente des Fins. Chef, deux petites mousses !

Le nouveau directeur du supermarché ATAC présente les nouvelles orientations de l’enseigne et fait le point sur les perspectives du magasin de Villers-le-Lac dont le gérant s’était retiré en fin d’année dernière. “ATAC est forcément un magasin d’avenir”

C’ est à dire : Vous êtes arri- vé il y a quelques semaines à la tête du magasin ATAC de Villers-le-Lac qui n’avait plus de directeur suite au départ de Pierre-Alain Chapuis. Dans quel état d’esprit arrivez-vous ? Jean-Louis Orso : Ma mission est de fai- re connaître notre démarche de proximi- té auprès des clients. En aucun cas, il n’a été question pour le groupe Schiever, pro- priétaire de la marque ATAC, d’abandon- ner le magasin de Villers-le-Lac. J’arrive avec un œil neuf, je souhaite prendre le recul nécessaire pour répondre à toutes les attentes des clients. Càd : Les attentes justement, et les ques- tions ont été nombreuses. Vous êtes serein sur l’avenir du magasin ? J.-L.O. : La première année de fonction- nement d’un magasin est toujours assez difficile, on se cherche un peu. Il est pos- sible aussi que les premières approches sur certaines familles de produits aient été un peu défavorables. Nous avons donc fait un premier constat : il fallait renforcer l’ap- port de marchandises local. 70% de nos salariés habitent Villers-le-Lac. C’est la meilleure manière de faire remonter les retours des clients car les salariés ont forcément un membre de leur famille qui est client ici. En début d’année, j’ai orga- nisé une réception avec la municipalité et les associations locales, une manière éga- lement de ressentir ce que les habitants attendent du magasin. Les premières conclu- sions s’imposent. Càd : Quels sont les changements déjà apportés ? J.-L.O. : Nous avons décidé de mieux gérer la saisonnalité. Depuis le 16 janvier, les horaires ont été changés. Avant, le maga- sin fermait entre 12 h 15 et 14 h 30. Nous travaillons désormais en journée continue. Ce n’était pas convenable (surtout l’hi- ver) de voir les gens attendre devant les portes en début d’après-midi. L’idée aus- si était de capter les gens de passage. Nous sommes dans un secteur qui se veut tou- ristique. Une personne de passage qui veut s’acheter à manger à midi doit pouvoir le faire. Nous devons être aussi un dynami- seur du centre-ville de Villers et montrer aux touristes qu’ils peuvent tout trouver sur place. Càd : Un des exemples de critiques for- mulées par les clients locaux est l’ef- ficacité relative de la carte de fidéli- té ATAC par rapport aux grandes sur- faces concurrentes. Des changements sont prévus ? J.-L.O. : La carte ATAC relève d’une déci- sion nationale. Le groupe Schiever est actuel- lement en réflexion pour améliorer le dis- positif. Dans les 6 mois, il y aura une

L e 18 mars, l’Union Musi- cale des Fins organise sa désormais traditionnelle fête de la bière. Environ 1 000 personnes sont attendues à la salle polyvalente à cette occa- sion. Les deux tiers des convives viennent partager la choucroute servie dès le début de la fête. Les autres arrivent plus tard dans la soirée pour le bal. Cet- te année, la société de musique innove en proposant au menu deux sortes de bière. Les ama- rythmée par l’orchestre Caly- canthe fidèle au rendez-vous. Les dix musiciens du groupe tiennent la scène pendant tou- te la fête, en déroulant leur répertoire qui va du musette aux derniers tubes du moment en passant par les classiques du disco et du rock. Pour l’Union Musicale des Fins, la fête de la bière est une des deux grandes manifestations teurs apprécieront ! À chaque édition, entre 900 et 1 000 litres de cervoise, sont consommés dans une joyeuse ambiance

avec son loto annuel qu’elle orga- nise. Elle lui permet de déga- ger des bénéfices grâce auxquels elle peut acheter des partitions et des instruments. Une partie des recettes est également réser- vée à un autre projet structu- rant par la société de musique : la construction d’une nouvel- le salle de répétition aux Fins en contrebas de la salle d’ani- mation rurale. La municipali- té a pris en charge la construc- tion du bâtiment et l’associa-

tion de son côté finance l’aménage- ment intérieur. À signaler que le 4 mars les jeunes de l’Union Musicale

Acheter des partitions et des instruments.

accueillent les jeunes d’Étupes et ceux de la Chorale l’Aurore dans le cadre d’un concert don- né pour le compte de l’associa- tion Semons l’Espoir. C’est à 20 h 30 à la salle d’animation rurale des Fins. ■

Fête de la bière : 03 81 67 09 36 16 euros le repas - 8 euros entrée bal

Jean-Louis Orso est originaire de la région parisienne. Il travaille dans la grande distribution depuis 1973

J.-L.O. : Au groupe Schiever à 100%.

approche plus pragmatique de la question. Mais sur ce point, nous avons certainement péché par manque de communication. Car quand le client achète les produits adé- quats, il y a un gros challenge de cagnot- te. Ceci dit, je reconnais que nous devons certainement mieux cibler les produits et bien communiquer. Càd : Il semble y avoir eu beaucoup de rotation du personnel depuis l’ouverture du magasin en novembre 2004. Vous avez réussi à enrayer ce phéno- mène ? J.-L.O. : Nous employons actuel- lement 35 personnes. Depuis le mois de décembre où je suis arrivé, rien n’a bou- gé sur ce plan-là. L’effectif salarié aura d’ailleurs tendance à augmenter dans les prochains mois si la progression à deux chiffres que nous enregistrons depuis quelques semaines se confirme. Càd : Depuis le retrait de M. Chapuis, à qui appartient ATAC Villers-le-Lac ?

Càd : Quelle est actuellement la part de la clientèle suisse ? J.-L.O. : Environ 70%. Mais ce chiffre ne signifie pas grand-chose. Il faut mainte- nant vérifier quelle est leur attente pré- cise en matière de produits. De même, il faut que nous engagions une réflexion sur la satisfaction de nos clients locaux.

“Nous employons actuellement 35 personnes.”

Càd : Vous vous donnez jus- qu’à quand pour réussir ? J.-L.O. : Cette phase de réflexion s’étalera jusqu’au mois de juin. ATAC Villers-le-Lac est forcé-

ment un magasin d’avenir. Mais comme il est le dernier arrivé sur le secteur, c’est à lui de se faire son identité. C’est la rai- son pour laquelle cela mettra forcément du temps, peut-être trois ou quatre ans. Mais une chose est sûre : ATAC Villers-le-Lac s’installe tout doucement dans le paysa- ge commercial local. ■ Propos recueillis par J.-F.H.

L’Union Musicale des Fins au grand complet.

Prochaine sortie de C’est à dire : 27 mars

En bref…

Noël-Cerneux

● Chorale La chorale la Pastourelle don- ne son concert habituel le 11 mars prochain à Villers-le- Lac avec la participation de Haut-Doubs-Chœur. Ensuite, la Pastourelle chante à Conso- lation le 19 mars dans le cadre des concerts Rétina, au petit Kursaal à Besançon le 2 avril et reçoit une chorale de la région parisienne le week-end du 6-8 mai. ● Conférence Conférence sur le thème “masculin-féminin” pare le psychothérapeute Gérard Val- lat mardi 7 mars à la salle des fêtes de Morteau. Organisée par le relais parents-assis- tantes maternelles de Mor- teau. Renseignements au 03 81 67 61 05.

Contrairement à la rumeur qui circule, le permis de construire de la future froma- gerie n’est pas refusé. Il est encore à l’étude et doit être soumis à l’avis de la com- mission des sites. Tandis qu’aux Fins, on a un autre projet, non loin de là. Le permis de construire de la fromagerie est en instruction

mathématique, il vaut mieux supporter les frais à 25 qu’à 15. La capacité de production de la future fromagerie sera de 400 000 tonnes de comté par an affiné dans les caves Petite. Pas très loin de Noël-Cerneux,

Fins menaient à terme leur pro- jet sur l’emplacement souhaité, ce sont deux nouvelles froma- geries qui se trouveraient à moins de deux kilomètres d’interval- le l’une de l’autre sur la R.D. 437. C’est pour cette raison que cer-

L e permis de construire de la future fromagerie de Noël-Cerneux est encore en instruction. Le maire est for- mel sur ce point. “Le permis est en attente” affirme-t-il sur un ton convaincant. Voila qui met un terme à la rumeur selon laquelle le projet n’aurait pas obtenu l’autorisation des ser- vices de l’État. Certes tout n’est pas acquis pour les porteurs du dossier qui doivent encore décrocher un avis favorable de la commission des sites qui sta- tuera sur cette question “avant le 1 er avril” poursuit l’élu. Cet organisme doit se prononcer sur

le choix du lieu d’implantation de la future structure qui se trou- vera entre la R.D. 437 et la E 43 (route des Lavottes). C’est pra- tiquement à la croisée des deux chaussées, avant d’entrer le vil- lage. En attendant, les 25 agriculteurs de la coopérative prennent leur mal en patience. Ils ont mobi- lisé toute leur énergie dans l’aboutissement de ce projet com- mun qui leur ouvre des pers- pectives d’avenir. Aujourd’hui, tout est prêt. Il ne leur manque que le feu vert de l’administra- tion. Cette fromagerie est l’aboutis-

sement d’une succession d’étapes marquées entre autres par le regroupement en 2005 des 15 agricultures du Bélieu et des 10 agriculteurs de Noël-Cerneux qui ont envisagé de supporter ensemble cet investissement. Dans l’opération, les fruitières des deux villages respectifs doi- vent disparaître. Tant que tout n’est pas validé, Dominique Guinchard, le pré- sident de la coopérative préfère rester discret à la fois sur les caractéristiques du projet et sur son coût. “Plus nous sommes, plus on dilue les charges de struc- ture” dit-il seulement. C’est

un autre projet est en réflexion, aux Fins pré- cisément. La coopérati- ve de la fromagerie des Frenelots, envisage à son tour de déménager. Un emplacement proposé pour la construction est

tains représentants des Frenelots ont proposé un rapprochement avec la coopérative voisine pour réfléchir à un site de pro- duction commun. Mais les éleveurs de Noël-Cer- neux et du Bélieu ne veu-

À moins de deux kilomètres d’intervalle

l’une de l’autre.

près du stade Titi Pourchet. Contacté par nos soins, Jean- François Billod, le président de la coopérative, ne souhaite pas encore se prononcer sur ce dossier où toutes les inconnues ne sont pas levées. Toutefois, si les agriculteurs des

lent pas de cette association compte tenu de l’état d’avan- cement de leur dossier, et de la taille trop importante qu’at- teindrait la coopérative dans le cadre d’une association. Affai- re à suivre. ■ T.C.

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V A L D E M O R T E A U

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Des exploitants pris en flagrant délit d’épandage De novembre à mars, les agriculteurs ont interdiction d’épandre du lisier dans les champs du Haut-Doubs. Mais comment faire lorsque la fausse trop petite, déborde ? Agriculture

En bref…

● Animaux Une exposition “1 000 ani- maux” aura lieu à la salle des sports d’Orchamps-Vennes les 18 et 19 mars prochains. Les visiteurs pourront décou- vrir lapins, cobayes, chiots, poissons, reptiles, rongeurs, chats, lézards, mygales, scor- pions, furets, lamas… Une foi- re aux chevaux, ânes et poneys se tiendra à l’extérieur. Renseignements : Hubert Morel au 06 73 01 72 71. ● Sang L’assemblée générale du Don du sang a lieu samedi 4 mars à Morteau. Prochaines col- lectes : mardi 14 mars à Mor- teau et mercredi 26 avril à Vil- lers-le-Lac. ● Conscrits Le banquet des classes en 6 de Villers-le-Lac a lieu le week-end des 8 et 9 avril. Pour ceux qui n’auraient pas reçu d’invitation ou pas encore répondu à l’appel des orga- nisateurs, il est encore pos- sible de s’inscrire jusqu’au 10 mars en contactant le pré- sident des “40 ans”, Patrice Billod-Girard (7, rue des Géli- nottes à Villers-le-Lac) au 03 81 68 40 63. ● Record Le record du monde de “cas- sé de glace” a eu lieu le same- di 4 février au Centre Coop Les Entilles à La Chaux-de- Fonds. Éric Sansen, le lau- réat, a cassé 11 blocs de gla- ce de 18 cm d’épaisseur en une seule frappe.

N ous vivons une époque où il ne fait pas bon être agri- culteur. En tout cas pas toujours ! En janvier, deux exploi- tants, un à Gilley et l’autre dans le Val de Morteau, ont été pris en flagrant délit “d’épandage irré- gulier d’effluents agricoles” com- me le mentionne la plainte dépo- sée à l’égard de l’éleveur du pays sauget. Quant au second, il a eu reçu la visite de la gendarme- rie dans les minutes qui suivaient son retour du champ, après avoir été dénoncé par un tiers qui a pris soin d’agrémenter son témoi- gnage de photographies. C’est vrai, c’est illégal pour un agriculteur d’épandre le conte- nu de sa fosse à lisier (tout ou mé, le repos de la nature à cet- te période de l’année l’empêche d’absorber les nitrates qui ruis- sellent sur le sol jusqu’à s’écou- ler, par exemple, dans un ruis- seau. “Pour épandage sur sol gelé, l’amende s’élève à 150 euros. Par contre, s’il est reconnu qu’il y a eu pollution d’un cours d’eau, la condamnation peut aller jusqu’à 5 000 euros. S’il y a récidive, l’af- faire peut être traduite au pénal. Alors l’éleveur risque non seu- lement une amende, mais peut partie) sur la neige et sur sol gelé, sous pei- ne d’amende, au nom de la protection de l’en- vironnement. En résu-

se voir privé des primes auxquelles il a droit” affirment les services de la Direction Départementale de l’Agriculture. Mais l’affaire est ambiguë. Car les éleveurs ne prendraient pas le risque d’épandre le lisier en hiver, s’ils n’y étaient pas contraints. C’est tout le problè- me de la législation européenne qui impose aujourd’hui aux agri- culteurs que leur entreprise soit équipée d’une fosse à purin, cou- verte de préférence, dont la capa- cité de stockage est de cinq mois, de novembre à mars (la durée varie suivant les secteurs géo- graphiques). Aussi, pour une exploitation de 45 vaches, il faut donc compter un bassin de 300 moyenne, quand elles en ont !” observe la D.D.A. D’un côté, il y a donc l’exigence de la régle- mentation, et de l’autre la réa- lité du terrain bien différente. Cette situation conduit à tous les excès ! Pour éviter de se faire prendre, il est fréquent que les agricul- teurs aillent vider leur fosse la nuit au coin d’un bois, qu’ils la laissent déborder, ou trouvent encore le moyen d’organiser un écoulement discret à proximité m 3 pour passer le cap. “Or aujourd’hui la plu- part des exploitations traditionnelles ont des fosses de 60 m 3 en

À moins d’une dérogation spéciale, il est interdit d’épandre sur la neige.

de la ferme. “C’est pire encore que d’épandre” note un spécia- liste de la Chambre d’Agricul- ture. Il serait donc préférable que l’exploitant choisisse un champ, plutôt plat, éloigné d’un cours d’eau et des habitations comme le préconisent parfois les organisations agricoles. C’était le cas dans le Val de Morteau. Mais voilà, c’est interdit ! Àmoins que l’administration n’autorise discrètement l’épandage, com- me elle l’a fait au mois de mars dernier, alors qu’il neigeait sur le Haut-Doubs. Les fosses étaient pleines. Selon nos sources, aucu- ne suite n’aurait été donnée aux plaintes déposées contre les éle- veurs pris en flagrant délit à ce moment-là. Cet avis d’indul- gence de la préfecture prouve que les services de l’État mesu- rent la complexité de la situa- tion. Mais cette bienveillance ne dure-

et les jeunes agriculteurs ont perçu jusqu’à 60% de subven- tions pour investir dans une nou- velle fosse à lisier. Toute la tranche des exploita- tions de 50 à 90 U.G.B. a été exclue du dispositif. Peut-être que la D.D.A., l’Agence de l’eau et le Conseil général dans le cadre du programme “Doubs propre” prendront le relais du soutien financier. Déjà que les agriculteurs recu- lent devant le montant de l’in- vestissement sur lequel ils n’ont aucun retour. Il faut compter 50 000 euros pour une fosse cou- verte de 300 m 3 . Et la Chambre d’Agriculture de conclure sur une note plutôt pessimiste. “On suppose que cet investissement ne mettra pas en péril les exploi- tations qui sont viables. Par contre, une ferme qui n’est pas aux normes risque de handica- per sérieusement sa reprise.” ■

ra pas. Car dans un avenir proche les agriculteurs devront se mettre aux normes, sous pei- ne d’être privés des primes euro- péennes. Ce sera le cas, à par- tir du 1 er janvier 2007 pour toutes les exploitations situées dans des zones dites vulnérables. À l’heure actuelle dans le Doubs, sur 2 500 entreprises agricoles viables, seulement 900 sont aux normes ou en passe de l’être. Des chiffres qui donnent l’étendue du chemin qu’il reste à parcou- rir pour que tous les profes- sionnels prennent le pas de la législation. Il est d’autant plus long que la France, qui avait obtenu un sursis de la part des instances européennes jusqu’en 2006 pour subventionner ces ins- tallations, n’y est plus autorisée. Résultat, de 1994 à 2000, lors du premier programme d’aide, seules les grandes exploitations (plus de 90 unités gros bétails)

“C’est pire encore que d’épandre.”

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