La Presse Pontissalienne 124 - Février 2010

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

N° 124

Février 2010

2 €

Le premier mercredi du mois

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin

L’ÉVÉNEMENT

DOSSIER SPÉCIAL VACANCES D’HIVER

p. 4 à 6

Vancouver 2010 : le Haut-Doubs se prend aux Jeux Quatre ans après les J.O. de Turin qui ont couronné les athlètes du Haut-Doubs, le massif jurassien retient son souffle.

10 STATIONS DU HAUT-DOUBS PASSÉES AU CRIBLE SKI :

LOISIRS

p. 32 à 35

Les meilleurs plans des vacances d’hiver Un cahier de quatre pages pour ne rien manquer des rendez-vous incontournables.

- les coups de cœur, - les activités proposées, - les plus, les moins…

Lire en p. 13 à 18

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RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 124 - Février 2010

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19 774 habitants à Pontarlier

Mutisme Le temps où le tourisme familial du Haut-Doubs pouvait se reposer sur sa seule réputation pour assurer une fré- quentation satisfaisante est révolu. Toutes les stations du Haut-Doubs, aussi modestes soient-elles, lʼont com- pris, sauf une, et pas la moindre : Méta- bief-Mont dʼOr. Dans le dossier consa- cré ce mois-ci aux stations de ski du Haut-Doubs, une seule a obstinément refusé de communiquer sur son posi- tionnement et sa stratégie, cʼest bien celle qui est censée représenter le fleu- ron touristique du tourisme hivernal. Métabief préfère se terrer dans un incompréhensible mutisme que de crier haut et fort que la station a tous les atouts pour devenir un phare écono- mique pour le Haut-Doubs, comme rayonnent Les Rousses pour le Jura ou La Bresse pour les Vosges. La fau- te à qui ? À lʼorganisation de sa ges- tion confiée par délégation de service public à la société Orex, muselée semble-t-il par sa maison-mère Orga- lis ? Au directeur de la station Jean- Louis Rapy, hermétique à toute com- munication et muré dans un silence pesant, au Conseil général du Doubs qui, dʼannée en année, à force de pru- dence et de frilosité, nʼa toujours pas le courage de lancer un projet, fût-il modeste, dʼéquipements pour la nei- ge de culture ? À ce millefeuille indi- geste qui implique dans la gestion du tourisme local de multiples partenaires dont on ne sait plus qui fait quoi entre le Conseil général, un syndicat mixte, un délégataire et une communauté de communes ? Depuis la fin des années quatre-vingt-dix, une dizaine dʼétudes se sont succédé à grands renforts dʼenveloppes budgétaires pour abou- tir à quoi ? Un télésiège sur le Morond, certes, et après ? Dʼautres carences dans la gestion, moins visibles du grand public, se multiplient pourtant à Méta- bief : une salle hors-sac mal gérée, des parkings pour autocars mal orga- nisés, une promotion mal ficelée, un accueil catastrophique au standard dʼOrex…Rien pour mettre en confian- ce le touriste ou le skieur. En mars se profile le renouvellement du contrat qui liera le Conseil général au futur gestionnaire. En même temps quʼun renouvellement des pratiques, il res- te à espérer que les décideurs com- prennent lʼimpérieuse nécessité dʼune vraie reprise en main de ce qui demeu- re pourtant le joyau hivernal du Haut- Doubs. J ean-François Hauser Éditorial

Le Haut-Doubs se prépare à recevoir la T.N.T. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

A dieu l’analogique, bien- venue au numérique ! Le 16 novembre pro- chain, tous les foyers francs- comtois devront être équi- pés d’un mode de réception numérique sans quoi il sera impossible de recevoir la télévision. Le changement technologique est redouté par les élus locaux comme par les téléspectateurs qui ne sont pas très à l’aise avec cette mutation. C’est pour leur permettre d’y voir plus

clair que le député Jean- Marie Binétruy a organisé à Morteau, pour les élus du Haut-Doubs, une réunion d’information sur le sujet en présence de représentants de France Télé Numérique. Tout d’abord, le passage de l’analogique au numérique entraîne une suppression de la moitié des relais sur le ter- ritoire français (de 3 300 à 1 600). Les émetteurs restant dédiés au numérique, seront allumés pour certains le

31 juillet, soit trois avant l’extinction de l’analogique. C’est le cas des antennes de Mouthe, Pontarlier et Levier. Au final, par ce maillage, le C.S.A. prévoit de couvrir 95 % du Doubs. Cependant, même dans les zones d’ombre, tous les foyers pourront recevoir la T.N.T. à condition qu’ils disposent d’un équipement spécial. Tout d’abord il faut que le télévi- seur soit compatible avec une réception T.N.T. et cela vaut pour tous les foyers. Il existe quatre moyens de recevoir la télé numérique ter- restre : l’antenne râteau, la parabole, l’A.D.S.L. et le câble. La diversité des moyens tech- niques permet donc d’atteindre les endroits les plus reculés du territoire. “Le passage au numérique n’implique pas de changer de télévision. Toutes les télés vendues depuis 1981 sont équipées d’une prise Péri- tel qui permet de brancher un adaptateur externe. Désor- mais, l’adaptateur est intégré directement à la télévision” note un expert. Ensuite, l’État prévoit une aide pour donner la possibilité aux foyers situés dans les zones d’ombre d’investir dans le matériel nécessaire à la réception de la T.N.T. Cette aide est de 250 euros sans conditions de ressources. Renseignements : 0 970 818 818 www.francetelenumerique.fr

Les résulats ont été révélés par François Houssin, directeur régional de l’I.N.S.E.E.

P ontarlier se rapproche de la barre des 20 000 habi- tants. En début dʼannée, lʼI.N.S.E.E. a rendu public le dernier chiffre officiel du recen- sement de la population qui indique quʼau 1er janvier 2007 la capitale du Haut-Doubs abri- tait 19 774 habitants. Par com- paraison, en 1999, la ville en comptait 19 321. Dʼannée en année, la population augmen- te à Pontarlier qui, avec Héri- court, sont des cas particuliers en Franche-Comté. En effet, si entre 1999 et 2007 la population régionale augmente de 41 400 habitants (1 158 700 Francs-Comtois au 1er janvier 2007), lʼI.N.S.E.E. relève que la population des villes de plus de 10 000 habitants diminue à lʼexception de Pontarlier et Héri- court. “La première bénéficie du développement du travail fron- talier et la seconde de la péri- urbanisation de Belfort et Mont- béliard.” Cette observation est

à nuancer dans le sens où elle commente les statistiques de 2007. Il faudra attendre 2012 pour savoir si la crise économique actuelle a eu des effets ou non sur lʼévolution de la population. À cette date, lʼI.N.S.E.E. publie- ra les chiffres du recensement 2010 qui a débuté le 21 janvier pour sʼarrêter le 27 février. À Pontarlier, 8 % des logements, tous tirés au sort, sont recen- sés. Trois agents recenseurs sont en charge de cette mission à laquelle doivent se plier tous les foyers sélectionnés. En dehors de Pontarlier, dʼautres villages sont également recen- sés en ce moment. Cʼest le cas de Gellin, Montperreux, Arçon, Épenoy, Mouthe, Métabief, Rochejean, Goux-les-Usiers, Levier, Les Grangettes, Malpas, ou Saint-Point-Lac. En revanche dans ces villages, la collecte des informations se terminera le 20 février.

Le remède aux campagnols de Michel Pugin

U n habitant de Pontar- lier, Michel Pugin, pen- se avoir trouvé le remè- de miracle pour combattre les campagnols infestant les champs du plateau allant de Valdahon à Pontarlier. Fidè- le lecteur de La Presse Pon- tissalienne, le retraité a rebon- di au sujet intitulé “préparer lʼaprès-bromadiolone.” Selon ce Pontissalien, il exis- te une méthode infaillible et naturelle pour chasser ces nui- sibles des champs. Lʼhomme qui dit avoir trouvé le procédé préfère rester discret afin de

ne pas perdre la primeur de son invention. Michel Pugin, diplômé de lʼhorlogerie et touche-à-tout, aurait confectionné un systè- me qui chasserait les campa- gnols de leurs galeries en pla- çant un système sur une machine agricole. Le problè- me - selon lui - étant de trou- ver un partenariat afin de pro- céder à des tests à grande échelle. Lʼhomme délivre néan- moins quelques pistes : “Avec mon système, les campagnols sortent de terre et selon un processus naturel, ils se diri-

gent tous vers le même endroit. Ce procédé est utilisé sur le continent asiatique. Il suffit ensuite de les capturer. Cela peut être assez rapide. Une vingtaine de minutes à l’hectare.” À lʼécouter, cela semble facile. Mais à lʼheure actuelle, peu dʼautres ingé- nieurs ont répondu à ses appels. Encore moins le pré- sident de la fédération dépar- tementale des syndicats agri- coles du Doubs. Peut-être faudrait-il que Michel dévoile davantage le contenu de ses secrets !

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction :

Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :

Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Agence publicitaire : François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Février 2010 Commission paritaire : 1102I80130

Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Bévalot, Conseil général du Doubs,Yves Gallet, O.T.S.I. Les Rousses, Saint-Vincent-de-Paul.

L’ÉVÉNEMENT

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VANCOUVER 2010 : Le Haut-Doubs se prend aux Jeux

C’est tout un massif qui espère vibrer avec ses athlètes lors des Jeux Olympiques qui débutent le 12 février à Vancouver. Vincent, Jason et les autres pourront-ils faire mieux ou en tout cas aussi bien que nos athlètes à Turin en 2006 ? Cela semble difficile même si toute une région les encouragera à distance. Confidences des champions, entretien avec leurs proches et un professionnel travaillant dans l’ombre. Les sélectionnés francs-comtois pour Vancouver Combiné nordique : François Braud (Bois-dʼAmont), Jason Lamy- Chappuis (Bois-dʼAmont), Sébastien Lacroix (Bois-dʼAmont). Biathlon : Vincent Defrasne (Les Grangettes). Ski de fond : Emmanuel Jonnier (Saint-Claude), Cyril Miranda (Bois- dʼAmont), Aurore Cuinet (Les Rousses), Fred Jean (Les Rousses), Karine Philippot (Belfort). Patinage artistique : Olivier Schoenfelder (Belfort). Ne sont pas du voyage. Alexandre Rousselet (Métabief, ski de fond), Anouk Faivre-Picon (Pontarlier), Élodie Bourgeois-Pin (ski de fond). Participation. Si Vincent Defrasne et Emmanuel Jonnier fêtent leur troisième olympiade, Aurore Cuinet et Sébastien Lacroix étrennent leur première sélection. Seconde participation pour Jason Lamy-Chap- puis après Turin. Chances de médailles : Vincent Defrasne, Jason Lamy-Chappuis en individuel. Sébastien Lacroix, François Braud avec lʼéquipe du combiné nordique. Les médaillés francs-comtois 1966. Cʼest en ski alpin que la Franche-Comté décroche sa premiè- re médaille olympique avec Léo Lacroix, le descendeur de Bois- dʼAmont. Il obtient lʼargent aux J.O. dʼInnsbruck en Autriche. 1992. Doublé de Fabrice Guy (Mouthe) et Sylvain Guillaume en com- biné nordique, aux J.O. dʼAlbertville. 1994. À Lillehammer, Delphine Heymann-Burlet et Patrice Bailly- Salins sʼoctroient tous deux le bronze dans le relais du biathlon. 1998. À Nagano, Fabrice Guy et Sylvain Guillaume décrochent le bronze du relais du combiné nordique. 2002. À Salt Lake City, Gilles Marguet, Julien Robert, Vincent Defras- ne, gagnent le bronze du relais du biathlon. 2006. À Turin en individuel, Florence Baverel et Vincent Defrasne remportent lʼor du biathlon, respectivement en sprint et en poursuite. En relais, Florence Baverel récolte le bronze tout comme Vincent Defrasne, Julien Robert et Ferréol Cannard, qui forment une équipe 12 f vrier: Cérémonie dʼouverture des Jeux olympiques à 18 heures (heure locale). À suivre : Vincent Defrasne, le porte-drapeau de la délégation française. 13 f vrier: Biathlon sprint 7,5 km (Femme) à 22 heures (heure fran- çaise). 14 f vrier: Biathlon sprint 10 km (Homme) à 20 h 15 ; Combiné nordique à 19 heures et 22 h 45. 15 f vrier: Ski de fond style libre 10 km (Femme) 19 heures Indi- viduel style libre 15 km (Homme) à 21 h 30 16 f vrier: Biathlon Poursuite 10 km (Femme) à 19 h 30 ; Biathlon poursuite 12,5 km (Homme) à 21 h 45. 17 f vrier: Ski de fond sprint individuel style classique (Femme) à 19 h 15 et homme à 21 h 30. 18 f vrier: Biathlon 15 km individuel (Femme) à 19 heures ; Biath- lon 20 km (Homme) à 22 heures. 19 f vrier: Ski de fond Poursuite 15 km à 22 heures. 20 f vrier: Ski de fond à 22 h 30. 21 f vrier: Biathlon 15 km (Homme) à 19 h 45 et femme à 22 heures. 22 f vrier: Ski de fond (Femme) à 19 h 45 et homme (libre) à 22 heures. 23 f vrier: Biathlon Relais 4 x 6 km (Femme) 20 h 30 ; Combiné nordique 19 heures 24 f vrier: Ski de fond Relais 4 x 10 km (Homme) à 20 h 15 25 f vrier: Combiné nordique. Grand tremplin individuel (Mixte) à 19 heures Ski de fond à 20 heures 26 f vrier: Biathlon (Homme) 20 h 30 27 f vrier: Ski de fond (30 km), Femme, à 20 h 45. 28 f vrier: Ski de fond (50 km), classique (Homme) à 18 h 30. masculine presque 100 % franc-comtoise. Dates à retenir J.O. 2010

En 2006, le Haut-Doubs avait particulièrement brillé aux J.O. de Turin.

PORTRAIT Sport et médecine “Je suis fière de sa persévérance, de son engagement, de sa volonté” Elle a épousé Vincent Defrasne, mais pas sa carrière de biathlète de haut niveau. Catherine Defrasne n’ira pas aux J.O. de Vancouver. Elle suivra les épreuves derrière son petit écran pour des raisons professionnelles et familiales.

C atherine Defrasne ne fera pas le déplacement à Vancouver pour assister aux épreuves de biathlon. C’est donc à la télé- vision, entourée de quelques amis et de sa famille, qu’elle suivra les courses de son mari Vincent. “Je reste là par obligation professionnelle et familia- le” explique simplement l’épouse du porte-drapeau de la sélection fran- çaise. Jeune médecin homéopathe, nou- vellement installée aux Grangettes, elle n’imaginait pas abandonner déjà la patientèle du cabinet et encore moins ses deux petits garçons. Madame n’est pas amère de devoir rester à la mai- son. Elle ne fait pas partie de ces femmes de sportifs devenues les grou- pies hystériques d’un mari pris dans le feu des médias. Chez les Defrasne, à chacun son job. Lui skie, elle consulte et se tient à dis- tance du milieu sportif dans lequel baigne son mari et c’est bien comme ça. Le travail de l’un ne semble pas empiéter sur celui de l’autre, ce qui n’empêche pas Catherine de suivre de près le parcours de Vincent, et inver- sement. “Je ne suis pas fan, mais je suis contente pour lui. Je suis fière de

Vincent Defrasne, LA grande sensation de Turin 2006.

heur est peut-être la photo de ses deux bambins qui l’accompagne partout où il se déplace. Quelques jours avant la course, Cathe- rine Defrasne est confiante quant au potentiel du skieur dont l’enthousiasme est intact dit-elle, malgré un début saison difficile. “Il a autant de moti- vation que les années précédentes. Il a préparé ces jeux consciencieusement, il est en forme physiquement. Cette fois- ci, Vincent est impatient d’y être.” Le biathlète se concentre sur cet objec- tif depuis plusieurs mois. Les séances d’entraînement, les courses, la pres- sion médiatique et sportive qu’il a à gérer n’entament pas le besoin qu’il a de retrouver sa famille pour se pré- parer dans les meilleures conditions. C’est un cocon dans lequel il vient res- pirer dès qu’il le peut. “C’est une façon pour lui de se ressourcer avant les Jeux. On passe du temps tous les quatre. Ses enfants, sa famille, ses amis, lui per- mettent de faire le break dont il a

besoin.” C’est au contact de son entourage qu’il trouve la sérénité et se fait chouchouter en cas de bobos. “Je le soigne. Vincent m’appelle quatre fois par jour pour des questions de santé” sourit Madame. Avoir un docteur à la maison, ça sert ! “Ensemble, nous discutons aussi beau- coup de sa préparation physique, de ses sensations, de ses courses.” Il évoque aussi sa reconversion. Sur ce point, Catherine Defrasne est affirmative. “Quand il arrêtera sa carrière, il se tournera vers une profession qui l’amènera à se déplacer. Il ne pourra pas rester derrière un bureau. Il faut qu’il bouge, rencontre du monde.” On murmure que le biathlète pourrait se mêler à l’organisation de grands évé- nements. Mais avant de songer à un nouvel avenir professionnel, Vincent Defrasne a un rendez-vous à ne pas manquer. Souhaitons-lui de pouvoir croquer l’or une nouvelle fois. T.C.

sa persévérance, de son engagement, de sa volonté. À partir de là, chacun a ses priorités. Nous avons tous les deux des métiers prenants.” C’est donc par le cœur et la pensée que Catherine sou- tiendra Vincent Defrasne dans ses derniers Jeux Olym- piques. Le skieur n’est pas d’un genre fétichis- te. Les gris-gris cen- sés conjurer le mau- vais sort sont absents de sa valise. Son seul porte-bon-

“Il est en forme physiquement.”

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ENTRETIEN Le N°1 du combiné nordique Jason Lamy-Chappuis : “Je serai prêt” Dans la cour des grands champions, Jason Lamy-Chappuis peut définitivement y entrer en décrochant cette médaille qui lui tend les bras. À 23 ans, l’athlète de Bois-d’Amont s’est donné les moyens pour atteindre son objectif.

D e la piste du tremplin à la ligne d’arrivée, Jason Lamy-Chap- puis se sait attendu. Ses concurrents, son entourage, son staff, ses supporters, tous voient un lieu un médaillé olympique poten- tiel. De quoi ajouter une pression sup- plémentaire sur les épaules du Franc- Comtois âgé de 23 ans. Quatrième aux

Jeux Olympiques de Turin, premier au général de la Coupe du monde de combiné nordique, l’enfant de Bois- d’Amont - qui a passé cinq années de sa vie aux États-Unis, patrie de sa maman - a les moyens de récolter les fruits de son travail. Entretien avec le chouchou de ces dames au pied du tremplin de Chaux-Neuve.

La Presse Pontissalienne : Comment imagi- nez-vous ces futurs Jeux Olympiques ? Jason Lamy-Chappuis : Lorsque je me réveillerai le matin de la course, je pen- se que je serai tendu mais je serai prêt. Ce ne sera pas un jour comme les autres, c’est certain ! Mais en même temps, voilà plusieurs années que je prépa- re. En fait, je m’y prépare depuis les derniers Jeux olympiques. L.P.P. : Vous avez hâte d’y être cette fois. J.L.-C. : J’ai enchaîné cette année de grosses séances d’entraînement, matin et après-midi, de mai à octobre pour bien préparer le corps, bien le fatiguer. Il faut une préparation physique et le mental (N.D.L.R. : comme d’autres de ses coéquipiers, Jason est suivi par un préparateur mental) pour arriver au top. L.P.P. : La Franche-Comté croit énormément en vous comme elle a pu croire en Vincent Defrasne. Est-ce déstabilisant ? J.L.-C. : Pas du tout. La pression est déjà montée à Chaux-Neuve car c’était chez moi. Cela m’a permis déjà de fran- chir un palier mais je pense que ce n’est pas autant de pression que les J.O. Entre savoir que l’on peut avoir une médaille et la décrocher, il y a quand même une grande différence ! L.P.P. : Quels athlètes redoutez-vous le plus ? J.L.-C. : Personne en particulier. Je sais simplement que nous sommes une

dizaine à pouvoir devenir champion olympique. L.P.P. : Le fait que Vincent Defrasne ait été désigné porte-drapeau de la délégation fran- çaise vous a un temps enlevé cette pression médiatique… J.L.-C. : Je suis content pour Vincent. Il mérite cet honneur car il est le seul médaillé à être encore en activité. En revanche, nous ne serons pas avec lui lors de la cérémonie d’ouverture car notre épreuve a lieu deux jours plus tard. Du coup, je pense que l’on suivra la cérémonie à la télé. Pour la pres- sion médiatique, c’est une bonne cho- se dans le sens où l’on parle de notre sport. À Chaux-Neuve, il y avait beau- coup de journalistes (rires). L.P.P. :Vous avez dit que les Jeux constituaient votre priorité. Confirmez-vous alors que vous êtes en tête de la Coupe du monde ? J.L.-C. : Je confirme. Quant à la Coupe du Monde, elle peut devenir un objec- tif majeur après Vancouver. L.P.P. : Si vous avez une carte individuelle à abattre, vous n’oublierez sans doute pas l’épreuve par équipes… J.L.-C. : Avec la 12 ème place de Jonathan (Felisaz) et la 17 ème de Sébastien Lacroix (à Chaux-Neuve), on montre que l’équipe de France est en forme. J’espère que l’on va continuer à aller de l’avant. Propos recueillis par E.Ch.

Ce qu’ils disent de lui Maxime Laheurte (équipe de France de combiné) : “On s’entraîne avec le meilleur : c’est génial car nous avons un point de comparaison. C’est aus- si pour cette raison que l’équipe pro- gresse.” Clément Lacroix (son cousin) : “Jason, il n’a pas changé. On fait toujours la fête ensemble. Avec les Jeux, il est surbooké.” La phrase de Jason : “Do the best you can !” Donne le meilleur de toi-même. Les aides financières Région Franche-Comté : Jason Lamy- Chappuis et Vincent Defrasne béné- ficient dʼun partenariat annuel de 20 000 euros chacun, au titre de la communication. Quant à Frédéric Jean (biathlon), Samuel Guy, Sébastien Lacroix (combiné nordique), Aurore Cuinet, Anouk Faivre-Picon, Emma- nuel Jonnier, Cyril Miranda et Alexandre Rousselet (ski de fond), ils perçoivent une aide spécifique et forfaitaire de 4 000 euros. Tous nʼont pas été rete- nus pour les J.O.

Jason Lamy-Chappuis : “Nous sommes une dizaine à pouvoir devenir champion olympique.”

Tous fans de Jason ! De la grand-mère qui tricote les bandeaux “Go Jez” aux cousins qui ont prévu l’installation d’un écran géant à Bois-d’Amont, c’est toute la famille Lamy-Chappuis qui encourage son champion. SOUTIEN Les supporters de Jason Lamy-Chappuis

Les cousins- cousines de Jason

T oujours souriant, sou- vent disponible et belle gueule, Jason Lamy- Chappuis a su conqué- rir le cœur des supporters fran- çais et francs-comtois depuis sa quatrième place signée aux Jeux Olympiques de Turin en 2006. La coqueluche du combiné fait des émules si bien que le numé- ro 1 français du combiné nor- dique a pu jauger sa côte de popu- larité lors de la Coupe dumonde de Chaux-Neuve, quelques semaines avant de décoller pour Vancouver. Bilan : elle explose. Les premiers cœurs de suppor- ters qu’il a conquis, c’est bien sûr ceux de sa famille. “Si toute la famille s’est mis au combiné nor- dique, ou a testé au moins une fois, c’est bien sûr à cause de Jason” s’amuse Vivian Lamy- Chappuis, son cousin. Sur les treize cousins-cousines, Ronan

du haut de ses 17 ans a suivi la trace en intégrant l’équipe de France junior. Bref, le ski est une affaire de famille chez les Lamy- Chappuis de Bois-d’Amont… “C’est vrai qu’on parle souvent ski en réunion de famille, mais attendez, on sait s’amuser ! On fait de grosses fêtes avec lui” s’exclame de son côté Clément Lacroix, autre jeune cousin. “Jez, il n’a pas changé” confie pour sa part Charlotte, la cousine. “L’été, on fait tous ensemble du ski-roues ou on va se baigner dans le lac” poursuit Clément. Les nuits de février s’annoncent longues pour cette bande de sup- porters invétérés : “À Bois- d’Amont, on installe un écran géant pour suivre nos trois ath- lètes (Jason bien sûr,CyrilMiran- da et Sébastien Lacroix). a va être la fête” annonce Fabienne Lamy-Chappuis, la tante. La

La chanson de Jason “N ous sommes tiens” est le titre de la chanson offi- cielle pour supporter Jason. Cette “perle rock” est lʼœuvre du musicien producteur Boy Damon T originaire de Bois- dʼAmont. Il a réuni ses potes Amen Viana (guitariste Togo- lais qui bosse avec Keziah Jones et les Black Eyed Peas) et Antoine Plastre pour écrire et enregistrer ensemble un titre afin dʼencourager Jason à Van- couver. Écouter : www.myspace.com/jasonauxjo

(13 au total) : de fidèles supporters.

du “Go Jez” (pour l’aspect amé- ricain). Celui de Jason est unique : il est bleu avec des griffes jaunes… pour que la force du Lion de Franche-Comté soit en lui. E.Ch.

grand-mère Jacqueline va peut- être pouvoir souffler un peu après avoir tricoté près d’une cin- quantaine de bandeaux. C’est elle qui a lancé la mode : “ a a commencé en 2006 pour les Jeux de Turin. J’avais tricoté des bon- nets pour Jason et ses copains

avec les anneaux olympiques en relief. Problème : ils sonnaient à la douane car j’avais mis des fils de fer pour qu’ils restent ronds…” Pour 2010, les mains adroites de la super-mamie ont confection- né des bandeaux bleu-blanc-rou- ge (pour le côté français) floqué

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MATÉRIEL Un biathlète bien armé Sanseigne vise juste avec Vincent Defrasne La carabine de Vincent Defrasne est faite et assemblée par l’armurerie Sanseigne de Pontarlier. L’entreprise est la seule en France à faire du sur-mesure. Un travail d’orfèvre.

Aurélien et Sylvain Sanseigne sont les seuls armuriers français à maîtriser du début à la fin la conception d’une carabine de biathlon.

P ontarlier terre de cham- pions, Pontarlier terre d’innovations. Si le Haut- Doubs est reconnu com- me terre de “biathlètes” , ce que l’on sait moins en revanche, c’est qu’il possède des artisans de talent collaborant étroitement avec les sportifs de haut niveau. La preuve avec l’armurerie San- seigne basée à Pontarlier qui

fabrique la carabine avec laquel- le Vincent Defrasne décroche titres et médailles. Responsable du magasin situé rue Jeanne-d’Arc, Pierre San- seigne ira à Vancouver pour suivre les épreuves olympiques mais reste discret quant à son travail avec le porte-drapeau français : “Ça fait 20 ans que je connais Vincent. J’ai tou-

Prix. Environ 3 000 euros. (1 975 euros pour la mécanique et le canon, environ 650 euros pour la réalisation de la crosse). La nouveauté technique. Vin- cent Defrasne est le seul à pos- séder une arme ajustable et modulable. Il peut choisir entre un panel de poignées de tir en fonction de ses sensations ou de la taille des gants utilisés. Le matin dʼune course, il peut ain- si revoir sa position de tir. Publicité. La crosse peut sup- porter trois encarts publicitaires. Pour exemple, lʼenseigne Som- fy débourse environ 150 000 euros pour apparaître sur celle-ci. Choix. Sandrine Bailly a préfé- ré garder sa crosse faite sur- mesure il y a quelques années par lʼarmurier de Pontarlier plu- tôt que de bénéficier de lʼarme modulable identique à celle de Defrasne. Une histoire de repères. NAISSANCES 31/12/09 – Luis de Vincent DOS RAMOS, sertisseur et de Emmanuelle AUGERAUD, sans profession. 31/12/09 – Oïhan de Mathieu ENERIZ, opérateur et de Stéphanie DA SILVA, technicienne de production. 31/12/09 – Morgan de Sébastien JANVIER, gestion- naire plannificateur maintenance et de Laure RIN- GUET, infirmière. 31/12/09 – Maël de Mark MOINARD, charpentier et de Charlotte DUQUERROIX, vendeuse. 31/12/09 – Jade de Stéphane BOURNY, mécanicien étampeur et de Magali FUMEY, ouvrière. 31/12/09 – Chloé de Frédéric SALVI, transporteur et de Amélie GAILLARD, employé de banque. 31/12/09 – Louisie de Dimitri HOQUET, responsable de laboratoire et de Sophie GAUDOUIN. 01/01/10 – Sarah de François WATTELIER, médecin généraliste et de Malika ABDEMOULAH, pédiatre. 01/01/10 – Léandro de David BÉCLIER, artisan et de Alexandra DELAUNAY, secrétaire. 01/01/10 – Apoline de Nicolas BELIN, commercial et de Séverine BOURIOT, employée de banque. 01/01/10 – Laly de Régis PINGAT, mécanicien auto et de Emilie MANGIN, ouvrière en horlogerie. 02/01/10–EvandeFrédéricSALVI,contrôleurdepro- duction et de Virginie BOURQUIN, monitrice d'auto- école. 02/01/10 – Alice de Vincent DROZ-BARTHOLET, chauffeur et de Céline LAMBERT, opératrice en hor- logerie. 02/01/10 – Mylann de Laurent SBERTOLI, routier et de Stéphanie DEMANGEON, coiffeuse. 03/01/10 – Lou de David LAMBERT, responsable de préventionetdeLaëtitiaSANCEY-RICHARD,employée d'assurance. 03/01/10–GabindeSamuelGUIGNARD,mécanicien de maintenance et de Elise MANZONI, ouvrière. 03/01/10 – Marianna de Tommaso NATALE, restau- rateur et de Emmanuelle JOSSE, serveuse. 04/01/10 – Germain de Guillaume GOSSE, directeur d'exploitation et de Agathe GINDRE, enseignante. 04/01/10 – Mathis de Daniel BÉGOT, infirmier et de Sophie BRISEBARD, infirmière. 05/01/10–LaïsdeGuillaumeGERAULT,techniciende maintenance et de Arijana DEDIC, assistante dentaire. 03/01/10 – Joam de John MARQUÈS, cuisinier et de Ameline DE WILDE, employée. 05/01/10 – Nathan de Hervé BURGUNDER, menui- sier charpentier et de Béatrice BESSON. 05/01/10 – Lilio de Romain GIAMMARCHI, boucher et de Charline BICHARD, employée de fabrication.

une arme entièrement réali- sée dans l’atelier Sanseigne basé à Guyans-Vennes. Coco- rico ! Depuis 2006, des modifications techniques ont été apportées : “Au début de chaque saison,Vin- cent Defrasne nous demande de revoir la conception de la cros- se. Il veut être à la pointe de la technologie” explique le concep- teur Sylvain Sanseigne qui est parvenu à créer une carabine légère, solide, facile d’utilisation et surtout modulable. De quoi éviter certains désagréments : “Lors des J.O. de Nagano, Patri- ce Bailly-Salins avait cassé sa crosse juste avant la compéti- tion. Il me l’a renvoyée depuis le Japon : j’ai travaillé une nuit entière et pu lui renvoyer dans les délais” se souvient-il.Aujour- d’hui, le hasard n’a plus sa pla- ce dans la réussite.Avec lui,“Vin- ce” aura deux armes et sera entouré de techniciens de l’équipe 25/01/10 – Esteban de Samuel VUITTENEZ, employé de banque et de Mélanie DE MAS, employée de banque. 25/01/10 – Anthony de Sylvain BOICHOT, magasi- nier et de Sonia BARONNAT, régleur en plasturgie. 25/01/10 – Kenza de Yazid TOUAT, mécanicien et de Soline MOLARD, employée de commerce. 26/01/10 – Ewann de Stéphane KÄMPF, polyméca- nicien et de Julie BERROD, sans profession. 26/01/10 – Paul de Florent JEANNIER, conducteur d'engins et de Elise VAUCHY, infirmière. 26/01/10 – Enzo de Enrico ROMANO, mécanicien de précision et de Adeline ABDELRHAFOR, assistante maternelle. 27/01/10 – Benjamin de Sylvain HUBERDAUX, ser- veur et de Charlène DUBREZ, sans profession. 28/01/10 – Émile de Sylvain DODANE, paysagiste et de Céline GUINCHARD, aide soignante. 26/01/10 – Flavien de Nicolas FAIVRE, superviseur sécurité et de Cécile MARECHAL, secrétaire. 28/01/10 – Enes de Ramazan CELIK, enseignant et de Meyrem BICER, sans profession. 29/01/10 – Emmi de Régis BOURGEOIS, agriculteur et de Mélanie GUINCHARD, enseignante. 28/01/10 – Ishak, de Adnan ÇEKEREK, ouvrier et de Melek SAHIN, sans profession. DÉCÈS 01/01/10 – Edouard PIRALLA, 76 ans, (22/10/1934) employé territorial retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Anne PAVIA. 02/01/10 – Juliette COMPTE, 84 ans, (19/11/1925) retraitée, domiciliée à Amancey (Doubs) célibataire. 02/01/10 – Yvonne BORDY, 88 ans, (07/04/1922) retraitée, domiciliée à Amancey (Doubs) veuve de Marie BERION. 04/01/10 – Robert LUDWIG, 84 ans, (08/08/1925) retraité,domiciliéàRochejean(Doubs)veufdeGinet- te CLERY. 06/01/10–LéonBERTHET,84ans,(14/08/1925)retrai- té, domicilié à Chapelle d'Huin (Doubs) époux de Madeleine RAGUIN. 06/01/10–AntoineARVAY,74ans,(05/05/1936)méca- nicien retraité, domicilié à Grand'Combe-Châteleu (Doubs) époux de Marie-Claude TOURNIER. 06/01/10 – Juliette CLIMENT, 86 ans, (23/05/1923) retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Jean-Marie PERY. MARIAGE 30/01/10 - Alexandre VOUILLOT, vétérinaire et Nelly MEYER, conseillère commerciale.

de France spécialisés dans le tir. “On travaille en collaboration avec Franck Badiou dès lors qu’il faut apporter un changement à l’arme (N.D.L.R. : vice-champion olympique de tir à 10 m, entraî- neur de l’équipe de France de biathlon) ” explique Pierre. Créée à l’origine par Georges Sanseigne et reprise depuis par ses trois fils, la boutique est deve- nue une référence si bien qu’elle assemble de nombreuses armes des biathlètes français mais aus- si italiens, allemands ou slo- vènes. Seule le mécanisme est acheté. En 2009, “près de 40 crosses sont passées à l’atelier” calcule Sylvain Sanseigne qui travaille avec son cousin Auré- lien à la conception de cet outil. Une chose est sûre : c’est toute la famille qui retiendra son souffle lorsque Vincent appuie- ra sur la détente. 07/01/10 – Nicole JEANNIN, 74 ans, (06/12/1935) retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de Gilbert BOILLOT. 07/01/10 – Anne ROTA, 79 ans, (26/07/1931) retrai- tée,domiciliéeàLevier(Doubs)veuvedeEugènePIZ- ZOLI. 11/01/10–HélèneBOUTHER,78ans,retraitée,domi- ciliée à Bulle (Doubs), célibataire. 11/01/10 – Paul BORNE, 59 ans, retraité, domicilié à Crouzet-Migette(Doubs),épouxdeBernadetteCUGNEZ. 12/01/10–BlancheLAITHIER,84ans,retraitée,domi- ciliée à Goux-les-Usiers (Doubs), célibataire. 14/01/10–EstherCHARRIÈRE,87ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Roland BER- GER .15/01/10 – Hélène CRETIN, 77 ans, sans profession, domiciliéeàPontarlier(Doubs),épousedeJeanMAF- FEÏS. 17/01/10 – Césaire PARIS, 90 ans, retraité, domicilié à Doubs (Doubs), époux de Rolande MITTAINE. 17/01/10 – Fernand BELOT, 86 ans, retraité, domici- liéàPontarlier(Doubs),veufdeJeanneJEANGIRARD. 17/01/10 – Jean-François MINAZZI, 42 ans, cuisinier, domiciliéàLesAlliés(Doubs),épouxdeElviraHUSEL- JIC. 19/01/10 – Gabrielle CHOPARD-LALLIER, 84 ans, retraitée,domiciliéeàVillers-le-Lac(Doubs),veuvede Francis TAILLARD. 19/01/10–MargueriteGIROD,85ans,retraitée,domi- ciliéeàPontarlier(Doubs),veuvedeAlbinFOURNIER. 20/01/10 – Pierre CHAUVIN, 79 ans, retraité, domici- lié à Pontarlier (Doubs), veuf de Micheline HIRTZLIN. 19/01/10 – Denise THOUVEREZ, 67 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 22/01/10 – Maria Del Pilar AMOR, 76 ans, retraitée domiciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de Severino GOMEZ. 23/01/10 – Louis TRÉAND, 78 ans, retraité, domici- lié à Levier (Doubs) célibataire. 24/01/10 – Maria FULCHIR, 89 ans, retraitée, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Pierre PARENT. 25/01/10 – Irène GOSSELIN, 75 ans, retraitée, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs). 27/01/10 – François LORIN, 79 ans, retraité, domici- lié à Mouthe (Doubs) époux de Lucienne JOUFFROY. 27/01/10–MauriceDESTAING,75ans,retraité,domi- cilié à Pontarlier (Doubs). 29/01/10–EmileSALOMON,89ans,débardeurretrai- té, domicilié à Sombacour (Doubs) époux de Simon- ne NICOD. 29/01/10 – Andrée JOBIN, 86 ans, retraitée, domici- liée à Pontarlier (Doubs) veuve de Jean CASSARD. E.Ch.

jours voulu rester discret afin qu’il ne pense que l’on fait de la publicité sur son son ima- ge” dit Pierre. Il n’empêche que le biathlète a décroché à Turin la médaille olympique avec

Cette crosse équipe certains membres de l’équipe de France.

État-civil de janvier

18/01/10 – Benjamin de Romain LIGNON, gendarme adjoint et de Laetitia DAVRAINVILLE, aide soignante. 19/01/10 – Sacha de Damien GAUDINOT, médecin et de Odile HENON, professeur des écoles. 19/01/10 – Benjamin de Emmanuel BENOIT, char- pentier et de Sabrina BEZOT, sans profession. 19/01/10–LalideNicolasGOUJON,conseilleremploi formation et de Carine GRUT, aide soignante. 19/01/10 – Charlie de Jean-Luc ROLOT, chauffeur poids lourds et de Nathalie ROY, opératrice. 19/01/10 – Milana de Slavko JOVICIC, ouvrier et de Laurie-Anne LE COSSEC, sans profession. 19/01/10 – Jade de Pierre-Ludovic HAZELART, res- ponsable ressources humaines et de Nadia CHAR- KAOUI, éducatrice spécialisée. 19/01/10 – Elsa de Emmanuel SËEL, ouvrier et de Céline PIQUEREY, sans profession. 19/01/10 – Kaila de Stéphane CRIVELLI, pizzaïolo et de Bernadette GEYER, adjoint de direction. 20/01/10 – Tyna de Christophe MOUILLOT, cuisinier et de Audrey LEFEBVRE, ouvrière en fromagerie. 20/01/10 – Joao de Michel PERNY, peintre industriel et de Anaïs RAMAGE, ouvrière. 21/01/10 – Sofiane de Abdelaziz BOUKARINE, tech- nicien qualité et de Carida HAMIMID, vendeuse. 21/01/10 – Jennifer de Damien BRULPORT, char- pentier et de Fanny BRETILLOT, vendeuse. 22/01/10–LéadeYohanRAULT,spécialisteenrecru- tement et de Sandra FAVARO, assistante médicale. 22/01/10 – Lisa de Arnaud BIETRY, décolleteur et de Sylvie CREUSY, employée de banque .22/01/10 – Lya de Charly RENAUDET, technicien et de Aurélie LAZZERI, assistante dentaire. 22/01/10 – Marjane de Laurent DELAFOLLYE, char- géd'étudesetdeClaireMOREAU,chargéed'études. 22/01/10 – Metin ATASOY, ouvrier intérimaire et de Hafize AYAN, sans profession. 23/01/10 – Linette de Renaud BOUHELIER, éduca- teursportifetdeJackieLAURENCE,éducatricespor- tive. 24/01/10 – Matéo de Dominique POURCHET, menui- sier et de Laura PERRIN, aide à domicile. 24/01/10 – Capucine de Maxime AUBRY, sans pro- fession et de Stéphanie LEMAIRE, sans profession. 24/01/10–ChloédeDavidBAVEREL,menuisierposeur etdeSophieDROZ-VINCENT,manipulatriceenradio- logie. 24/01/10 – Léa de François RONDOT, décolleteur et de Vanessa DEVIN, opératrice de production. 24/01/10 – Lily de Charles VANDEVOORDE, éboueur et de Sophie NICOD, fromagère. 25/01/10 – Bruno et Cléo de Jean-Claude BELLAY, retraité et de Mélanie RIVIÈRE, prototypiste maro- quinerie.

06/01/10 – Candice de Sylvain BLIN, mécanicien et de Stéphanie WURTZ, vendeuse. 06/01/10 – Lily-Rose de Fabien RUFENACHT, méca- nicien et de Aurélie DEVOCHELLE, sans profes- sion.06/01/10 – Lina de Yohan BERTHOUD, régleur et de Laëtitia LOUVRIER, ouvrière. 07/01/10 – Julie de Jean-Marc COQUILLARD, mili- taire et de Virginie NICOLI, professeur. 07/01/10 – Louis de Emmanuel DELON, technicien de production et de Pascaline MARCHAL, techni- cienne de laboratoire. 07/01/10 – Alizée de Jérémy LATOUR, électricien et de Christelle LAURENT, aide médico-psychologique. 07/01/10–MaxencedeChristopheROUSSEL,ensei- gnant chercheur et de Céline OLER, professeur des écoles. 07/01/10 – Kaïs de Hicham EL ÂCHIR, employé dans l'automobileetMériemNACEUR,employéedebanque. 08/01/10 – Jonah de Patrick CHAUVIN, commercial et de Sophie LALLEMAND, infirmière. 08/01/10 – Melissa de Vicheth TEP, cuisinier et de Martine GAUCHAT, serveuse. 08/01/10 – Maël de Davy HUCBOURG, opérateur sur commande numérique et de Frédérique BOUJON, contrôleuse qualité. 09/01/10 – Klency de Florent ROGER, couvreur et de Fanny CAVOLO, hôtesse de caisse. 09/01/10 – Lola de Raymond DIRAND, boulanger pâtissier et de Séverine PINÇON, sans profession. 09/01/10 – Yaëlle de Bertrand JACQUOT, livreur com- mercialetdeLaëtitiaNENNIG,opératriceenhorlogerie. 09/01/10 – Louise de Gérôme VALLET, carrossier et de Maryline LONCHAMPT, coiffeuse. 10/01/10 – Sidney de Jérôme TISSOT, gestion plas- tiques et de Mélanie SCHMIED, aide-soignante. 10/01/10 – Clémentine de David BOURNEZ, ensei- gnantenmaisonfamilialeetdeFabienneBETTINELLI, professeur des écoles. 10/01/10 – Seyithan de Ali ISIKLI, commercial et de Hacer ERDEM, sans profession. 10/01/10 – Marin de Stéphane ILLIAQUER, ingénieur sécurité et de Nathalie VAN ROEKEGHEM, ingénieur qualité. 11/01/10 – Oscar de Didier DUBOIS, employé de banque et de Marie-Sophie GAULARD, comptable. 11/01/10 – Nathanaël de Alexis MANAIGO, éduca- teur sportif et de Emilie SIMON, maître nageur. 11/01/10 – Jade de Matthieu WIART, chauffagiste et de Mei JING, employée. 11/01/10–ClarissedeThomasSIEVERT,adjointtech- nique et de Laetitia NAPPEY, aide à domicile.

11/01/10 – Léon de Michaël GUÉRIN, monteur en chauffage et de Julie BOUTROT, horlogère. 12/01/10–StevendeJean-PhilippeTHIÉBAUD,maga- sinier et de Claudia VERNIER, employée de com- merce. 13/01/10 – Martin de Alexandre VUILLOD, ingénieur et de Anne-Lise VERCHERE, secrétaire. 12/01/10 – Keolys de Cédric BONJOUR, électricien et de Fanny VIEILLE-MARCHISET, sans profession. 13/01/10 – Jérémy de Sébastien FIGARD, cordon- nier et de Jeanine KOLANEK, vendeuse. 13/01/10 – Satine de Jacky VERNIER, chauffeur et de Emilie SCHEMITH, professeur des écoles. 13/01/10 – Mathis de Martial BAVEREL, boulanger et de Stéphanie SANDOZ, pâtissière. 13/01/10 – Kélissa de Mustapha TALALI, décolleteur et de Chafia BEN ZITOUNE, aide-soignante. 14/01/10 – Mélodie de Romain BENOIT, ouvrier et de Emilie PORTMANN, secrétaire médicale. 14/01/10 – Louka de Patrice CORDIER, ouvrier en horlogerieetdeMorganeROTA,professeurdesécoles. 14/01/10 – Muhammed de Yasin VAROL, ouvrier et de Meral HEZER, sans profession. 15/01/10 – Medhi de Julien MARTELLO, décolleteur et de Asya BELKEBIR, aide-soignante. 15/01/10 – Morgan de Jérome BAUDIN, informati- cien et de Sylvie CÔTE, ouvrière en horlogerie. 15/01/10 – Lya de Olivier HENRIOT-FAUSSOT, hor- loger et de Malorie CACHOT, ouvrière. 15/01/10 – Enzo de Aurélien MAGELLI, mécanicien motos et de Séverine MARPAUX, diététicienne. 16/01/10 – Ilann de Frédéric GRILLET, artisan et de Ingrid SOLDAVINI, secrétaire commerciale. 17/01/10 – Amandine de Eric VOITURET, ouvrier et de Aurore PONÇOT, horlogère. 17/01/10 – Emma de Julien BENETRUY, horloger et deFrédériqueBARTHOD-MALLAT,opératriceenhor- logerie. 17/01/10 – Bastien de Mathieu GAGLIARDI, plom- bier chauffagiste et de Stéphanie CUCHE, auxiliaire de puériculture. 17/01/10 – Daphnée de Thomas POMBO KITOKO, sans profession et de Dilondi LUBULA, agent des services hospitaliers. 18/01/10 – Noah de Georges KRAFTSIK, consultant en management et de Anne CHEFSAILLES, dessi- natrice. 18/01/10–LéandrodeMathieuBOUILLO,ouvrieroutilleur et de Sophie LEBAS, ouvrière en horlogerie. 18/01/10 – Eryan de Michael GUILLEMAILLE, régleur et de Stéphanie BOUGAUD.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 124 - Février 2010

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EN BREF

PONTARLIER

Une prouesse acoustique Conservatoire Élie Dupont : en avant la musique

Écomusée Programme des animations organisées à l’écomusée de Chapelle-des-Bois pendant les vacances d’hiver. Tous les mardis et vendredis à 14 h : cuisson du pain au four à bois. Tous les mercredis à 18 h : Soirée lanterne. Et toujours, l’exposition “Les chemins de la contrebande”, retour sur les traces de la pratique de la contrebande du XVIII ème siècle à nos jours le long de la frontière franco-suisse. Rens. 03 81 69 27 42. www.ecomusee-jura.fr.

Tous les avis sont unanimes. Ce nouvel outil dédié à la danse, à la musique et au théâtre ne suscite que des éloges. Découverte en avant-première.

O n a tous encore enmémoi- re le terrible incendie des casernes Marguet qui a détruit en totalité les locaux de l’ancien conservatoire. Seuls les murs ont survécu aux flammes. Deux options s’offraient alors à la municipalité de l’époque : rénover à l’identique ou faire mieux que l’existant. La secon- de solution a finalement été retenue. À 5,5 millions d’euros, la note n’avait pas la légèreté d’un ballet aérien. “Dès la ren- trée 2006, on a été contraint de travailler dans une configura- tion éclatée sur une douzaine de sites. Heureusement, les familles ont plutôt bien supporté cette situation inconfortable mais pro- visoire. L’effectif n’a pratique- ment pas chuté depuis trois ans. Il se stabilise autour de 600 élèves encadrés par une tren- taine d’enseignants” , apprécie le directeur Michaël Gavazzi. Bien leur en pris puisqu’ils ont commencé à prendre possession depuis quelques semaines d’un superbe outil d’épanouissement artistique. En récupérant le rez- de-chaussée et les combles, il s’étend désormais sur 2 000 m 2 , soit un gain de surface de + 50% par rapport à l’ancien conser- vatoire. D’emblée, on est séduit par la luminosité qui éclaire l’intérieur. Puits de lumière discrets, vue sur tous les quartiers environ- nants, le bâtiment semble lar- gement ouvert sur la vie pon- tissalienne. Belle émotion voire presque un sifflement d’admiration en pénétrant à l’intérieur de l’auditoriumPier- re Martin. Cette salle de répé- tition mise à la disposition de l’orchestre symphonique, de l’harmonie municipale, de la chorale de la Campanelle et du chœur Vocalia concentre à elle seule toutes les innovations

techniques du nouveau conser- vatoire. Insonorisation très effi- cace, plafonds et parois aux lignes volontairement brisées pour casser les effets de réso- nance, système de régulation lumineuse, de renouvellement de l’air ambiant, tout est conçu pour offrir les meilleures condi- tions de travail aux musiciens. Trois épaisseurs de cloison sépa- rent les salles les unes des autres qui sont toutes pré-câblées sur le plan vidéo et informatique. Les portes sont isolées à 45 déci- bels. À titre anecdotique, le plan- cher de la salle des percussions repose sur des blocs qui absor- bent les vibrations. “Quand on est dans les couloirs, on entend très bien les personnes jouer mais le silence s’installe dès qu’on entre dans une pièce” , abonde le directeur sans trop s’étendre sur cesmystères acous- tiques. Le nouveau conservatoire s’étage désormais sur trois niveaux. Les lieux sont orga- nisés en différents départe- ments : cordes pincées, cordes frappées, instruments à vent, salle dédiée aux ensembles jazz…sans oublier les deux stu- dios de danse. “On a désormais les moyens d’accueillir des artistes ou des compagnies en résidence. On peut s’inscrire dans des projets à portée cul- turelle ou artistique. Aujour- d’hui, toutes les activités sont centralisées sur un même lieu à l’exception du théâtre resté au Lavoir.” Tout beau, tout neuf, le conser- vatoire communal de Pontar- lier a bien sûr été conçu dans l’optique d’un rayonnement plus large. L’effectif pourrait mon- ter sans problème jusqu’à 800 élèves. F.C.

Le conservatoire dispose des dernières évolutions technologiques. Exemple dansla salle des percussions dont le plancher est posé sur des blocs antivibrations. Clément est sûr de ne pasdéranger ses voisins.

VIE ASSOCIATIVE Une baisse de 10 % Subventions municipales : les associations au régime sec Dans sa logique de rigueur budgétaire, le conseil municipal de Pontarlier va diminuer de 10 % le montant de l’enveloppe accordée aux associations. Une porte ouverte au clientélisme selon Claude Bazile, membre de l’opposition.

C ontrairement à l’an dernier, Claude Bazile qui a rejoint le M.R.C. depuis son éviction du P.S. ne votera pas en faveur du bud- get 2010. C’est même le seul élu de l’opposition à critiquer publiquement cette baisse significative du soutien en faveur du monde associatif. “Tout le monde est conscient qu’il faut faire des économies mais pas forcément sur le dos des associations” dit-il. Cet expert-comptable, président du club de basket de Pontarlier conteste vivement le bien-fondé de la mesure. “D’un côté, on diminue de 10 % l’enveloppe des associations en sachant qu’on ne pourra pas revenir là-dessus. De l’autre, on augmente de 100 000 euros les “dépenses impré- Pas touche à la subvention du C.C.A.S. L e C.C.A.S. la seule association qui échappe au dispositif de baisse. Elle touchera comme lʼan dernier une sub- ventioncommunalede1,309milliondʼeuros. La Ville participe à hauteur de 50 % au financement duC.C.A.S. Lequel est aus- si soutenu par la C.A.F., le Conseil géné- raletlʼÉtat. “Lebudget global, soit 2,585mil- lions d’euros, diminue néanmoins de 4 %” , explique Nathalie Bertin. Lʼadjointe à lʼaction sociale apprécie la

d’autant plus brutale qu’elle s’inscrit dans une politique de stagnation du budget consacré aux associations qui dure depuis quelques années. “Si l’an prochain on nous remet 10 % en plus, ce sera donc sur la base de 90 %, on ne retombera jamais sur nos pieds.” Comment expliquer qu’aucun club ne manifeste sonmécontentement ? “Elles ne disent rien par crainte d’être péna- lisées au cas où elles auraient besoin de subvention exceptionnelle” pense M. Bazile. Patrick Genre a pris soin d’informer bien à l’avance le milieu associatif. “Contrairement à d’autres collectivités territoriales” , indiquait- t-il au dernier conseil municipal. Il précisait aussi qu’il s’agissait d’une réduction de l’enveloppe globale à ajus- ter au cas par cas. “Comme pour les services municipaux, les associations devront aussi faire des économies” argue le maire. Facile à dire aux yeux de Claude Bazi- le. “L’essentiel des dépenses passe dans les frais de déplacement, les tenues, le matériel, les assurances, les licences, l’arbitrage. Ce sont des frais incom- pressibles. Au basket et dans d’autres clubs, on est même contraint de défrayer quelques joueurs étudiants à Besan- çon pour qu’ils viennent s’entraîner au moins une fois par semaine à Pon- tarlier.” Il évoque enfin les limites du sponsoring sportif pour les petits clubs sur le bassin pontissalien. “Avec leurs clubs affaire, le foot, le rugby et le hand absorbent déjà 80 % des possibilités.” Autrement dit, les autres n’ont plus qu’à se partager les miettes. F.C.

vues” qui seront de 350 000 euros en 2010. Ce qui laisse la possibilité de revoir les autres lignes de dépenses. Si un service de la ville a des soucis, on pourra utiliser cette cagnotte et on passera ça dans les décisions modifi- catives auxquelles personne ne prête jamais attention. Ce système, c’est de la poudre aux yeux.” En poussant son raisonnement, l’élu craint que les associations en situa- tion difficile soient contraintes de demander des subventions excep- tionnelles. Certaines sont d’ailleurs en train de procéder ainsi. “On va détourner le système et peut-être tom- ber dans le favoritisme si on ne peut pas satisfaire tout le monde.” Claude Bazile estime que la mesure est décision politique prise par les élus pon- tissaliens demaintenir cette subvention. Et personne ne sʼen plaint car le contex- te déjà tendu en 2009 risque encore de sʼaggraver. Deux indicateurs traduisent assez bien ce durcissement du climat social. Les dépenses du C.C.A.S. ont bondi de 54 % dans lʼaide alimentaire et de 63 % dans le secours en argent. “On est sur des sommes qui restent modestes.Ces progressions sont assez révélatrices de l’augmentation de la pré- carité sur la ville” , poursuit Nathalie Ber- tin en soulignant que “la baisse du bud- get global ne sera pas imputée sur les services à la population. On économi- sera sur d’autres postes.”

On a désormais les moyens d’accueillir des artistes ou des compagnies en résidence”, se réjouit par avance Michaël Gavazzi, le directeur du conservatoire Élie Dupont.

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