INTOO HABITAT 02 - 1er trimestre 2018

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/ LE DOSSIER

Les questions de la compétence et de la forma- tion se posent forcément lorsque vous recrutez une personne qui n’a jamais eu de lien avec vos métiers ? Isabelle Boyrie : Nous avons nos propres écoles de formation à Grenoble, Paris, Poitier, et Stras- bourg notamment pour les réseaux Century 21, VousFinancer et IsoFrance Fenêtres. Intoo Habitat est également reconnu comme organisme de for- mation. La personne recrutée est formée dans nos écoles et ensuite elle bénéficie d’un accompagne- ment dans l’entreprise pendant un an. N’est-ce pas difficile de faire collaborer des personnes qui ont des personnalités très dif- férentes ? Isabelle Boyrie : Nous sommes dans une période nouvelle en termes de management. Il y a dans l’entreprise quatre générations différentes, qui n’ont pas la même culture et qui doivent travailler ensemble. Chacune d’elle doit tirer profit de l’autre et s’enrichir de l’expérience et du savoir-faire de l’autre. C’est un travail quotidien qui se révèle très constructif pour l’entreprise. Nos managers sont des spécialistes dans l’animation de l’humain. Toutes les personnes qui postulent ne sont pas embauchées. Lors de l’entretien d’embauche, qu’est-ce qui vous permet de déceler qu’une per- sonne n’est finalement pas faite pour ce métier ? Isabelle Boyrie : Une fois par mois, on organise une soirée carrières à laquelle on convie les per- sonnes qui ont postulé chez Intoo Habitat. Ces rencontres permettent aux candidats de décou- vrir le secteur de l’immobilier qu’ils veulent inté- grer. À cette occasion, on explique dans le détail quels sont nos métiers, leurs exigences et ce que l’on attend d’un collaborateur. Après cette pré- sentation, je reçois individuellement les candidats et c’est à ce moment là que j’apprécie leurs va- leurs  : travail, engagement, respect, disponibilité, confiance, dynamisme. Il n’y a pas de suite si le candidat ne correspond pas à ces valeurs.

Vu de l’extérieur, l’immobilier, l’habitat et le com- merce en général semblent être des secteurs où il y a un fort turn over. Est-ce le cas chez IntooHabitat ? Isabelle Boyrie : Le groupe compte 200 collabora- teurs, experts dans leur métier. Pour la partie com- merciale, 70% sont des salariés et 30 % des agents commerciaux indépendants. Il y a très peu de turn over dans la société pour plu- sieurs raisons. Tout d’abord, les personnes recrutées sont embauchées en C.D.I. Ensuite, on laisse toujours nos collaborateurs dans une perspective de projet. C’est l’intérêt d’avoir 52 métiers en interne. Une per- sonne peut démarrer à un poste chez Intoo Habitat et évoluer vers d’autres fonctions au fil des années. Nous lui offrons des possibilités de carrière intéres- santes. Le suivi régulier des collaborateurs me per- met justement d’échanger sur leurs attentes et d’en- visager, avec eux,  une nouvelle voie professionnelle au sein du Groupe Intoo Habitat. Y a-t-il des fonctions pour lesquelles il est difficile de trouver des collaborateurs ? Isabelle Boyrie : Le plus difficile aujourd’hui est de recruter des managers. Ce sont des postes qui né- cessitent de prendre des responsabilités, de gérer une équipe, et de s’investir pleinement pour la faire grandir. Je redoute que ce ne soit pas forcément ce qui attire en priorité les nouvelles générations… Les chiffres des R.H. 200 : nombre de collaborateurs du groupe Intoo Habitat 70% : part des commerciaux salariés. Les autres sont des agents commerciaux. 100% : personnes employées en C.D.I. 100% : part des personnes qui ont déposé un C.V. et reçues en entretien

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