INTOO HABITAT 02 - 1er trimestre 2018

Du statut d’entrepreneur à celui de salarié / NOUVEAU DÉPART

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→ Philippe Grimani a du repenser sa fonction suite à un accident du travail.

qui à l'époque y voyaient leur avenir. “Je suis né à Montanha, une petite ville de 10 000 habitants. J’ai quitté ma famille à 14 ans pour intégrer un centre de formation à 1 000 kilomètres de chez moi” raconte Junior Miranda qui a joué à Salvador de Bahia et à Rio. C’est là qu’il sera repéré par Antonio Olimpio, un agent brésilien installé en France. “Il m’a fait venir ici. Je n’avais pas 18 ans. À ce moment là, le Brésil était en grandes difficultés économiques. C’était une opportunité de venir en Europe pour gagner sa vie en pratiquant sa passion. Mon père m’a dit : si tu as du talent et la chance, vas-y.” Junior Miranda va d’abord jouer au F.C. Bourges avant d’intégrer le club de Cherbourg (National) dans lequel il va rester 12 ans ! “J’ai rencontré des gens formidables là- bas, dont mon épouse, brésilienne également !” Recruté ensuite par le club Jura Sud, il traverse la France pour s’installer en Franche-Comté. Un saut de puce pour quelqu’un qui a laissé derrière lui son pays natal. “Lors d’une rencontre contre Pontarlier, j’ai croisé Jean-Luc Courtet, le coach du C.A.P. Nous avions des connaissances en commun. On a discuté, il m’a proposé un projet professionnel. L’opportunité était trop belle pour la laisser passer.” Voilà comment à 34 ans, le joueur a quitté la région de Saint- Claude pour poser ses valises à Pontarlier où il a trouvé l’emploi nécessaire à sa reconversion, en continuant toutefois à pratiquer le football. Junior Miranda n’est pas devenu conseiller en transaction par hasard. Il a passé les entretiens d’embauche et a suivi les formations de Century 21. Aujourd’hui, il s’éclate dans son job. “C’est intéressant et tellement plaisant de venir au travail tous les matins. Les journées sont intenses.” De par sa personnalité et de sa maîtrise du portugais, sa langue natale, Junior Miranda est devenu un interlocuteur de choix pour des clients suisses d’origine portugaise qui investissent sur le Haut-Doubs pontissalien. Des expatriés pour beaucoup, avec lesquels il partage le même parcours de vie.

Philippe Grimani a intégré le groupe Intoo Habitat en septembre dernier. Il travaille désormais pour l’enseigne IsoFrance Fenêtres et Énergies, lamarque partenaire de l’entreprise pontissalienne. “Je suis coordinateur-métreur” annonce le professionnel de 45 ans. C’est donc lui qui se charge de prendre les mesures des menuiseries sur les chantiers de rénovation. Son périmètre d’intervention ne s’arrête pas là. Il se charge également de suivre les commandes, d’organiser le planning avec Stéphane Chaney et demettre en place les équipes de pose. Un travail de précision qui impose de la rigueur à celui qui l’exerce. Philippe Grimani connaît sonmétier dans lequel il s’investit depuis plus d’une décennie. Il est entré chez Intoo Habitat avec une forte expérience professionnelle. En effet, pendant treize ans il a géré et fait grandir sa propre entreprise qui était installée à la Cluse-et-Mijoux. “Nous faisions des menuiseries intérieures et extérieures, de la pose de charpente et d’ossature bois. Je suivais les chantiers tout en assurant la partie commerciale” raconte-t-il. Son parcours d’entrepreneur s’est arrêté à la suite d’un accident du travail qui l’a contraint à repenser sa fonction et son avenir professionnel. Des choix qui l’ont conduit à cesser son activité, “physiquement je ne peux plus tout faire.” Désormais il met a profit son expérience chez IsoFrance Fenêtres et Énergies. “J’ai la chance de pouvoir m’appuyer sur un réseau qui existe, qui est performant et qui évolue. Je continue de faire mon métier dans un contexte différent.” Philippe Grimani apporte à sa manière sa pierre à l'édifice.

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