INTOO HABITAT 02 - 1er trimestre 2018

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/ PROMOTION IMMOBILIÈRE

Vos concurrents ne vous pardonneront aucun faux-pas. Cela ne vous empêche pas d’afficher la couleur à Pontarlier avec Léloge, un programme de 41 appartements de standing. Était-ce impor- tant pour vous de faire vos preuves dès le premier projet ? Pierre Gelin : Il y a eu de la défiance et de l’intimi- dation quand nous sommes arrivés sur le marché. Nous avons fait nos preuves avec Léloge. Ce pro- gramme est technique puisqu’il a fallu gérer par exemple, les parkings en sous-sol, des grandes ter- rasses en porte-à-faux., et le renfort des berges du Doubs. On a choisi une construction complexe pour montrer précisément notre savoir-faire. Les banques nous ont fait confiance. Lorsque le projet a démarré, beaucoup de gens ont dit que nous ne serions pas capables de le mener à son terme. Ils se sont trompés. Nous tenons le cap dans les délais de livraison. Actuellement, 250 logements soit 9 programmes immobiliers sont en cours de réalisation ou le se- ront prochainement. Vous faites déjà partie des plus importants promoteurs locaux. Qu’est-ce qui fait votre succès ? Pierre Gelin : La différence est dans lamanière dont nous approchons le métier de promoteur. Nous construisons en fonction des besoins des clients. On connaît ces besoins grâce aux agences Century 21 Avenir Immobilier du Groupe Intoo Habitat. Par l’in- termédiaire de ce réseau, nous parvenons à identi- fier les attentes des gens en matière de logement. Quel que soit l’emplacement où nous bâtissons nous connaissons notre cible et ses besoins. Cette approche par le client est fondamentale. Elle va jusqu’à remettre en cause les envies des archi- tectes. Nous allons les contraindre dans leur travail afin qu’ils réalisent un projet conforme aux attentes des futurs résidents. Enfin, ce qui fait la différence, c’est aussi notre force commerciale. Intoo Habitat, c’est plus de 60 com- merciaux qui vendent nos biens.

Avez-vous l’intention de réaliser des programmes immobiliers ailleurs en Franche-Comté comme à Besançon ? Pierre Gelin : Besançon n’est pas dans mes priori- tés immédiates. Je ne connais pas suffisamment ce secteur. C’est pour cette raison que je préfère travail- ler dans le Haut-Doubs, autour de nos bases, sur un territoire frontalier qui s’étend de Maîche à Métabief, éventuellement jusqu’aux Rousses. Je veux instal- ler Intoo Habitat durablement sur cette région que nous connaissons. Connaissez-vous le poids économique de votre ac- tivité “promotion immobilière” dans l’environne- ment local ? Pierre Gelin : 170 entreprises travaillent pour le Groupe Intoo Habitat dont environ 80 uniquement pour la promotion immobilière. Il y a tous les métiers de la construction : géomètre, architecte, travaux publics, électricien, maçon, menuisier, plombier, ins- tallateur d’ascenseur, spécialiste de la domotique.... J’ajoute à cela les retombées économiques consé- cutives à nos projets, dans des domaines tels que l’entretien des espaces verts, l’activité bancaire, les assurances, le commerce local, la petite enfance... Les retombées sont aussi pour les collectivités et l’Etat, via un certain nombre de taxes. Intoo Habitat est un groupe local, qui travaille en priorité avec des entre- prises locales dans l’intérêt de notre territoire. Pierre Gelin : Non. Dans le Haut-Doubs, nous sommes sur un développement raisonné. La parti- cularité de ce territoire est qu’il n’est visé par aucune mesure fiscale (à l’exception de la loi Pinel à Pontar- lier et à Valdahon) qui accélère la construction de logements dans les grandes agglomérations, parfois jusqu’à déstabiliser le marché. Ici, nous ne vendons pas un produit de défiscalisation, mais de la rési- dence principale conformément à la demande de nos clients. On sait qu’il manque 500 000 logements en France. Enmanque-t-il dans le Haut-Doubs ?

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