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de à 3 4 ans

Votre loulou est partant pour goûter aux plaisirs de la glisse ? Voici comment faire pour qu’il vive la meilleure expérience possible.

C’est parti pour le ski !

L es parents de Timothé lui ont annoncé qu’ils partaient à la neige : « Oh, oui, du schki, du schki ! », s’exclame le petit garçon de 3 ans et demi. Une grande première pour lui. Et l’âge parfait pour débuter, car « l’enfant est scolarisé, autonome et a acquis une bonne motricité », ex- plique Guillaume Villibord, directeur et moni- teur de ski à l’ESF* Arc 1 800. Les tout-petits ont également plus de souplesse et un sens de gra- vité bas qui leur permet de ne pas aller très vite. Enfin, ajoute le moniteur « comme tout sport qu’on attaque tôt – surtout le ski qui est très tech- La magie du ski, c’est aussi la neige et le soleil. Ce derniern’estpasaurendez-vous?«Oncouvrebien son enfant et, au besoin, on reporte son initiation au lendemain », conseille le directeur de l’ESF, car lapremièreapprochedoit être leplaisir avant tout. Un bonhomme de neige et quelques glissades en luge plus tard, notre néomontagnard devrait être dans de meilleures dispositions. Et s’il a peur, on le rassure et on dédramatise, sans jamais le forcer pour ne pas le braquer. « On peut aussi lui tenir la main durant la descente », suggère le moniteur « mais on ne place pas l’enfant entre nos jambes, c’est inconfortablepour lui et il n’apprendra rien. » Avant qu’il s’élance sur les pistes, on lui protège bien la peau avec une crème solaire haute protec- tion et on veille à ce que son équipement – combi, nique –, on aura plus de facilités. » L’importance de débuter dans de bonnes conditions

moufles – soit bien ajusté pour qu’il ait une bonne dextérité. On prévoit aussi un casque et une paire de lunettes ou un masque, selon la météo. Côté skis, inutile d’investir dans du matériel neuf – ils ne lui iront plus l’an prochain –, on se tourne vers un magasin de location où le pied de l’enfant sera mesuré pour lui délivrer du matériel à sa taille (la spatule doit arriver à la hauteur de ses épaules lorsqu’il est debout). « Pas de patinettes, ces petits skis en plastique n’ont aucune stabilité », prévient Guillaume Villibord. Il se plaint d’avoir mal dans ses chaussures ?On s’assure qu’il n’ait pas chaussé les mauvais pieds (ça arrive !), que ses chaussures ne sont pas mal serrées ou que sa chaussette n’est pas roulée à l’intérieur. Une préparation soignée lui permettra de se sentir aumieux. On l’inscrit au jardin d’enfants Afin qu’il apprenne les bonnes bases du ski, il vaut mieux l’inscrire au jardin d’enfants. C’est un environnement ludique et adapté aux petits où des tapis roulants remontent les enfants au som- met des mini-pentes. L’objectif, à l’issue d’une semaine de cours : que l’enfant sache dans quel sens mettre son matériel et réaliser de petites glissades avec arrêt naturel, s’il ne maîtrise pas encore le freinage. Les plus habiles sauront faire du chasse-neige et de légers virages. Dans tous les cas, notre champion repartira avec une mé- daille… et de chouettes souvenirs ! l DOROTHÉE LOUESSARD *École du Ski Français (www.esf.net)

DANS SON SAC À DOS l Une crème solaire protection SP50 + l Un encas composé

d’1 bouteille d’eau 50 cl + 1 compote de fruits en gourde. Un goûter apprécié des enfants, et qu’ils peuvent manger facilement (même avec des moufles) sans s’en mettre partout !

FOTOSR52/ADOBE STOCK,GHRZUZUDU/ADOBE STOCK

PARENTS Janvier-Février 2019 45