Groupe Crédit Coopératif - Document de référence 2018

RAPPORT SUR LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE

RAPPORT FINANCIER

RAPPORT DE GESTION

ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES Comptes individuels annuels au 31 décembre 2018

Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 264,8 M € pour un encours brut de 12 224,5 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 496,8 M€) au 31 décembre 2018. Le stock de la provision pour risque de contrepartie s’établit à 91,7 M€. Le coût du risque sur l’exercice 2018 s’élève à 14,8 M€ (contre 29,4 M€ sur l’exercice 2017). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 1.3, 2.3.2, 3.2.1, 3.10.2 et 5.9 de l’annexe. Procédures d’audit mises en œuvre face à ce risque Provisionnement des encours non douteux Nos travaux ont principalement consisté à : Nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des ● différents encours de crédits, Apprécier les travaux des auditeurs du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et leurs spécialistes : ● Se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère approprié des modèles de dépréciations, £ les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations Ont apprécié la pertinence des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2018 £ Ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. £ Dépréciations sur encours de crédit douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Risque identifié Comme tous les établissements de crédit ayant des volumes de transactions quotidiens importants, le Crédit coopératif est fortement dépendant de ses systèmes d’information. Au cours du 1er semestre 2018, le Crédit Coopératif a procédé à la migration informatique de son système d’information sur une plateforme et des applicatifs du groupe BPCE. Cette migration a impliqué, pour les différentes activités du Crédit Coopératif (Crédit, Épargne et Opérations financières) une reprise des données des anciens systèmes, de nouveaux paramétrages et schémas comptables ainsi que la mise en place de nouveaux processus et contrôles (automatisés ou manuels). L’arrêté des comptes au 31 décembre 2018 s’est inscrit dans un contexte marqué par le caractère récent de la migration et des nouveaux dispositifs de traitement des opérations. Les opérations de migration se sont traduites par une forte augmentation des comptes de régularisation et autres actifs et passifs au bilan. Un plan de remédiation a été mis en œuvre et est en cours de déploiement à la clôture de l’exercice. Nous avons considéré que cette situation constituait une zone de risque particulière pour l’arrêté des comptes au 31 décembre 2018 et un point clé de notre audit. Procédures d’audit mises en œuvre face à ce risque Nos travaux ont principalement consisté à : Procéder, pour les principaux applicatifs, à une revue critique du dispositif de migration : contrôles métiers (exhaustivité et exactitude des ● données reprises), phases de recette, habilitations, paramétrages… Procéder à une revue critique des nouveaux processus opérationnels de traitement des opérations et des contrôles ● Réaliser des procédures analytiques sur les éléments constitutifs du compte de résultat et du bilan ● Prendre connaissance des analyses réalisées par la Révision Comptable et Réglementaire en matière de justification des comptes ● Prendre connaissance du dispositif et des plans d’actions mis en place en matière d’apurement des suspens et des écarts gestion / comptabilité ● générés dans le cadre de la migration Identifier les comptes de régularisation et autres comptes d’actif et de passif présentant des variations significatives et vérifier leur correcte ● justification en date d’arrêté Examiner les rapprochements bancaires et les éléments de justification des comptes relatifs aux opérations interbancaires. ● Migration informatique

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GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2018

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