La Presse Bisontine 201 - Septembre 2018

30 DOSSIER

La Presse Bisontine n° 201 - Septembre 2018

l Bus Évolution péri-urbaine Plus de navettes quotidiennes pour Saint-Vit La nouvelle ligne 53 permettra aux Saint-Vitois de rallier Micropolis à raison de six allers-retours par jour en semaine, et trois allers-retours le samedi. Avec un arrêt à Châteaufarine sur certains horaires.

Dominique Nicolin, adjoint au maire, se félicite des liaisons bus plus régulières pour Saint-Vit.

“I l y avait une demande en la matière” , résume Domi- nique Nicolin, adjoint au maire de Saint-Vit, char- gé des affaires scolaires Les horaires du lundi au vendredi Sens Saint-Vit > Besançon : 6h43, 7h06, 7h48, 8h56, 13h12, 17h56 Sens Besançon > Saint Vit :

et du transport, “notamment pour aller faire ses courses à Châteaufarine et rendre des visites à l’hôpital.” Les attentes ne semblent pas déçues. Les riverains qui empruntaient jusqu’ici la desserte scolaire et le transport à la demande verront leur offre de ser- vice augmenter avec l’arrivée de cet- te nouvelle ligne 53. “Ils ont conservé le même itinéraire jusqu’à Micropolis, en le renforçant.” En plus des bus matinaux et de fin de journée, trois allers-retours supplé- mentaires en semaine font leur appa- rition avec des arrêts à la station René Char de Châteaufarine. “Il sera ain- si possible de prendre un bus à 9 heures depuis le centre de Saint-Vit pour arri- ver un quart d’heure plus tard dans

Une autre nouveauté se trouve aussi dans le trajet matinal inverse, au départ de Micropolis à 7 h 25, “utile à ceux qui viennent travailler sur Saint- Vit.” Si la commune était jusqu’ici déjà bien desservie, avec l’offre T.E.R. paral- lèle (26 allers-retours par jour en semai- ne), dorénavant les navettes quoti- diennes de bus seront plus régulières dans la journée. “C’est clairement un plus” , reconnaît l’adjoint qui précise être dans un mode de concertation avec Ginko. “On pourra envisager de supprimer une navette si elle n’est pas utilisée ou déplacer un horaire pour

la zone de Châteaufarine et en repar- tir soit à 13 heures soit à 17 heures Ce qui laisse le temps de faire ses courses” , donne à titre d’exemple Dominique Nicolin. Idem pour le C.H.U. Minjoz, accessible assez facilement depuis Micropolis (le terminus de cette ligne) en reprenant le tram. “Nous avions émis des sou- haits comme sur la liaison en partance de Saint-Vit à 13 heures, qui ramas- sera dans ses différents quartiers excen- trés. Celle-ci arrivera à Besançon à 13 h 40, un horaire adapté à des visites médicales.”

que l’outil réponde au mieux aux besoins.” Le nouveau service Ginko Proxi, qui fonctionne uniquement sur réservation, assurant les liaisons avec Pouilley-Français, Byans-sur-Doubs et les hameaux proches, évitera aus- si à son sens qu’un bus fasse le tour de toutes les communes alentour en sous-capacité. “Tout un réseau bus se met en place. La difficulté va être aujour- d’hui pour les habitants de s’accli- mater à tout cela et de délaisser pour certains des habitudes prises avec la voiture.” n S.G. Parmi les nouveautés, la création de la ligne Ginko Cliniques qui à l’image de Ginko Gare, Ginko Hôpital et Ginko Citadelle, vient com- pléter la desserte du territoire. Ginko Cliniques permettra de se rendre aux établissements de santé clinique Saint-Vincent et Polycli- nique de Franche-Comté tous les dimanches et jours fériés au départ de Témis ou de Micro- polis. Viotte Le renforcement de la desserte du pôle Viot- te par des trajets partiels jusqu’à Chamars et le projet d’assurer la correspondance avec les arrivées de trains, en augmentant la des- serte entre le pôle Viotte et les Hauts du Cha- zal le dimanche et en soirée, répond à une attente. Attention aux nouveaux quartiers “La ligne 3 a connu des améliorations sen- sibles ces derniers mois avec l’extension et l’aménagement du site propre, la modifica- tion de son terminus. Son potentiel d’usagers (étudiants, utilisateurs et spectateurs des ins- tallations sportives, futurs habitants de quar- tiers en cours d’urbanisation) est en devenir. Le matériel affecté doit correspondre à un besoin capacitaire adapté à ces dessertes. L’arrêt “Jardin Botanique” neutralisé mérite par exemple d’être remis en service” deman- de l’A.U.T.A.B. 300 mètres 90 % de la population de Besançon se trou- vera à 300 mètres d’un arrêt de bus et 500 m d’une station tramway. 78 700 habitants béné- ficieront d’une desserte le dimanche à des- tination du centre-ville, soit 3 % de plus qu’au- jourd’hui. n Zoom Ginko Cliniques

7h25, (12 h 10 uniquement le mercredi), 12h35, 16h35, 17h35, 18h10, 18h35

l Absentéisme Nouveauté La prime d’accident devient prime d’absentéisme Les chauffeurs toucheront 800 euros à l’année

à condition de ne pas dépasser 50 heures d’absences justifiées. Une façon d’enrayer le phénomène.

Tarif Le bille à 1,40 euro sauf pour la première carte 1,40 ou 1,60 euro ? Le prix du “Pass 1 heure” reste bien à 1,40 euro sauf pour le client qui ne dispose pas de carte ou de nouveau support.

Entre 2015 et 2017, 400 000 km n’ont pas été réalisés uniquement en raison de l’absentéisme des conducteurs. Un chiffre qui devrait diminuer.

L e tarif du “Pass 1 heure” est toujours de 1,40 euro. Il n’a pas changé. “Simplement, dans le cadre de notre plan de lutte contre la fraude, nous avons remplacé les tickets thermiques diffusés par les conducteurs et les distributeurs auto- matiques par des cartes anonymes rechargeables, présente Laurent Sénécat, directeur de Kéolis Besan- çon. Cela permet de nous assurer que chaque voyageur montant à bord fasse bien un geste pour vali- der son titre de transport afin de voyager en règle. Le prix de vente

L orsque Transdev gérait le réseau, la question du non- départ de bus liée à un fort taux d’absentéisme a très sou-

de ces cartes est de 0,20 euro. D’où le prix de 1,60 euro pour l’achat d’un “Pass 1 heure” réalisé par un client qui ne dispose encore ni du nou- veau support, ni des précédentes cartes permettant déjà de rechar- ger abonnements (cartes bleues avec photo) et voyages (carte gri- se sans photo).” Plusieurs actions ont été prévues pour accompagner la mise en place des nouvelles cartes rechargeables. Des annonces sont diffusées régulièrement à bord des rames et dans les stations de tram- way. n

direction de l’époque expliquait par des absences de longues durées et des pathologies significatives. L’ab- sentéisme a connu son paroxysme lorsqu’un audit sur la conduite des salariés a été demandé. Depuis, le climat social semble s’être apaisé et le sujet lié aux absences a lui évolué. Les syndicats ont voté pour que la prime d’accident soit transformée en prime d’absentéisme à 53 %. Désor- mais, les chauffeurs de bus du réseau Ginko toucheront 800 euros à l’an- née s’ils ne dépassent pas 50 heures d’absences (justifiées).Au-delà de ces 50 heures, il leur en coûtera 1 euro de l’heure. n E.Ch.

vent été pointée du doigt. Uniquement en raison des absences, 440 000 kilomètres commerciaux n’ont pas été réalisés entre 2015 et 2017. Beaucoup d’usagers se sont retrou- vés à attendre des bus qui ne sont jamais arri- vés ou alors avec beau- coup de retard. Ce taux d’absence a avoisiné les 13 %. Un chiffre que la

Ce taux d’absence a avoisiné les 13 %.

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