La Presse Bisontine 201 - Septembre 2018

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 32

La Presse Bisontine n° 201 - Septembre 2018

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Osselle-Routelle : pour le meilleur et pour le pire

À plusieurs reprises, La Presse Bisontine a évo- qué le cas de la fusion entre Osselle et Routelle. Dès 2015, peu avant la fusion, des habitants contestaient le rap- prochement entre les deux com- munes, validée par le préfet le 21 décembre 2015. Le Collec- tif Avenir d’Osselle présidé par Daniel Drot et deux habitants de Routelle, Christophe Linde- perg et Catherine Cretin, avaient

déposé trois recours devant le tribunal administratif. Ils deman- daient le divorce des deux com- munes notamment pour vices de procédure, l’annulation de l’arrêté préfectoral portant créa- tion de la commune nouvelle. Ils ont notamment fait valoir la fragilité de la commune endet- tée (862 000 euros) et un manque d’information. Le 7 juillet dernier, le T.A. de Besançon a rejeté la requête qui demandait

Deux mois avant la fusion Osselle-Routelle (en décembre 2015), une manifestation anti-fusion avait eu lieu. Le T.A. de Besançon a rejeté le 7 juillet les requêtes d’un collectif et d’habitants.

l’annulation de la délibération du conseil municipal du 4 décembre 2015. Quant à l’ar- rêté préfectoral décidant la créa- tion de cette commune nou- velle, le rapporteur public en avait demandé l’annulation par-

tielle. Les surplus des conclu- sions des requêtes du collectif Avenir d’Osselle et de Chris- tophe Lindeperg sont rejetés. Osselle-Routelle ne font bien qu’un. Pour le meilleur. Com- me pour le pire. n

Saône reliée à la “gare” par un itinéraire cyclable

L’ inauguration de l’iti- néraire cyclable à Saône début juillet relie le centre du village à sa gare. Dommage que les 200 derniers mètres à proxi- mité de la gare ne soient sécurisés ! En raison de la présence du passage à niveau sur la route dépar- tementale, l’Agglomération n’a pu réserver au sol un emplacement pour les cyclistes faute d’accord avec la S.N.C.F. Les cyclistes devront donc être prudents. À partir de la rue de l’In- dustrie, l’itinéraire est com- posé de deux bandes cyclables. Le Département a profité des travaux pour aménager des plateaux de

sécurité et refaire l’enrobé. “On se réjouit d’avoir une nouvelle entrée de ville” déclare le maire de Saône qui n’a eu dans l’affaire aucun euro à débourser. Le chantier a coûté 600 000 euros (hors taxes). Le Département a financé à hauteur de 200 000 euros, le F.E.D.E.R. 190 000, la C.A.G.B. 160 000, la Région 50 000. Cette réalisation porte à 200 le nombre de kilomètres en modes doux dans l’Agglo- mération. Il va falloir désor- mais veiller à ce que les véhi- cules au centre de Saône ne prennent pas cette voie pour une aire de stationne- ment… n

Course en tête chez les élus pour inaugurer le nouvel inaugurer le nouvel itinéraire gare de Saône - centre du bourg.

La gare de Saône, espace multimodal.

Zone de l’Échange : l’hôtel Akena est ouvert

I l n’aura fallu qu’une année pour que l’établissement sorte de terre. Le pro- jet porté par la société J.P.R. Invest avait vu la pose de sa première pierre le 22 juin 2017. Situé aux portes de l’A 36 (entrée et sortie ouest de Besançon Pla- noise), à proximité de Terre Comtoise sur la zone de l’Échange de Chemaudin-et- Vaux, ce nouvel hôtel de 60 chambres représente un point de passage idéal pour la clientèle d’affaires. Plusieurs touristes s’y sont aussi arrêtés depuis le 29 juin, date officielle de son ouverture. On retrouve sur sa façade moderne, aux teintes grises et bordeaux, le logo de la chaîne Akena hôtels dont il fait partie. Ce réseau de franchisés indépendants, qui cherche à se dévelop- per dans l’Est de la France, compte aujour- d’hui une quarantaine d’établissements 2 et 3 étoiles. Positionné sur un secteur moyen-haut de gamme avec une fourchette de prix allant de 55 à 150 euros la nuitée,

ce dernier-né dans la zone de l’Échange dispose d’une salle de fitness, d’une salle de réunion et d’un bar “ouvert à la clientè- le comme aux personnes extérieures” , pré- cise Franck Terazza, son directeur, autre- fois à la tête d’un autre établissement bisontin. L’une de ses particularités tient également dans la présence de huit bornes superchargeurs Tesla, grâce à un accord conclu avec le groupe, et de six chargeurs universels pour véhicules électriques, là encore accessibles aux extérieurs. Ce qui en fait “l’un des hôtels les mieux équipés en bornes de recharge.” Ici, trois chambres familiales, plus spa- cieuses, sont en outre en capacité d’ac- cueillir 4 ou 5 personnes : une offre plutôt déficiente sur le parc hôtelier bisontin. Le restaurant indépendant de 500 m 2 , à quelques mètres de là, attend lui toujours d’ouvrir. Les pourparlers se poursuivent pour lui trouver un gérant. n

Franck Terazza, directeur de l’hôtel, présente l’une des chambres familiales pour 4 à 5 personnes.

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