La Presse Bisontine 201 - Septembre 2018

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 201 - Septembre 2018

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EN BREF

SANTÉ

Des gardes non assurées Quand les ambulanciers n’arrivent plus à répondre aux urgences Le transport sanitaire d’urgence semble de plus en plus difficile à assurer dans le Doubs comme ailleurs, où l’on constate une surcharge de travail et un problème d’effectif. Une expérimenta- tion de garde est menée sur Besançon.

Collèges Le Conseil départemental du Doubs a engagé des travaux d’entretien sur une trentaine de ses 44 collèges publics pour un budget de 2 millions d’euros. À côté de ces chantiers, 4 programmes structurants pour un budget de 4 millions d’euros en 2018 avec le nouveau collège du secteur Nord de l’agglomération montbéliardaise (relocalisation du collège de Béthoncourt), la restructuration du collège de Frasne, la restructuration du collège de Quingey et la restructuration du collège de Morteau, site de Villers-le-Lac. Cigognes Comme chaque année, la fin de l’été signe le retour des cigognes blanches qui partent vers leurs aires d’hivernage en Espagne et en Afrique du Nord et subsaharienne. Des milliers d’individus quittent ainsi l’Europe pour rejoindre l’Afrique en contournant la Méditerranée. Les cigognes passent… signalez vos observations à la Ligue de protection des oiseaux (L.P.O.) au 03 81 50 43 10 ou franche-comte@lpo.fr

L a situation est inquiétante et mal- heureusement pas nouvelle, relayée depuis quelque temps déjà par les ambulanciers privés, ain- si que les pompiers qui se voient de plus en plus sollicités pour compenser les “carences”. Quand les appels au centre 15 ne peuvent être redirigés vers une ambulance faute de disponibilités, il est ainsi fait appel aux soldats du feu, nor- malement affectés à d’autres missions. Une pratique que déplorent l’un et l’autre. “Que se passera-t-il quand on arrivera plus à répondre à la demande pour emmener le patient à l’hôpital ?” , s’interroge Fabrice Jeannerod, prési- dent de l’Association pour les trans- ports sanitaires urgents du Doubs (A.T.S.U. 25). C’est dans ce contexte que l’Agence régionale de santé a décidé de lancer une expérimentation sur le secteur de Besançon à compter du 2 juillet der- nier, pour trois mois. “L’objectif est d’as- surer la sécurité des patients et de fai- re baisser les carences en journée, de 8 heures à 20 heures” , prévient l’orga- nisme. Deux ambulances sont ainsi

mobilisables et mises en place, à tour de rôle, par les entreprises de trans- ports sanitaires exerçant sur le terri- toire de garde bisontin, avec garantie d’un montant de recettes journalier minimum fixé à 800 euros par période de douze heures. Si une entreprise gagne moins, l’A.R.S. s’engage pendant la durée de l’expérimentation à compléter le manque à gagner. Car ici se trouve l’une des pierres d’achop- pement. L’équilibre financier souvent

La tarification des gardes, inchangée depuis 2001, est mise en cause par la profession.

déficitaire sur ces périodes d’astreinte, ados- sé à un manque d’at- tractivité de la profes- sion et à une demande de secours en augmen- tation, crée de la tension sur les moyens. “Vu les salaires, les temps de présence et les horaires décalés, on peine à rem- plir nos sessions de for- mation” , remarque Fabri- ce Jeannerod. Les rémunérations suisses voisines complexifient

Des véhicules mais pas de personnel.

En outre, les ambulanciers dépendent toujours de la convention des trans- ports routiers “alors que le métier s’est professionnalisé depuis 2008, on ne fait plus que du simple véhicule de person- ne.” Une des fortes attentes de la profession se trouve ainsi dans la revalorisation tarifaire “qui permettra de mieux rému- nérer nos employés. Pour l’heure, le chef d’entreprise a les mains liées” , rappel- le Fabrice Jeannerod. n S.G.

encore la donne pour son entreprise Jussieu Secours Pontarlier, ambulances du Haut-Doubs. “Les véhicules sont là mais nous n’avons personne à mettre dedans. Et le problème est le même par- tout.” Besançon n’est pas épargnée. “La tarification des gardes, fixée au niveau national, n’a pas évolué depuis 17 ans, alors que les coûts de production ont augmenté. Les nuits, les ambulanciers sont payés à 75 %, c’est l’accord-cadre de la profession qui le définit comme ça.”

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