Journal C'est à Dire 101 - Juin 2005

3

R E T O U R S U R I N F O

Prix du lait : la confédération paysanne monte au créneau

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

ÉDITORIAL

Animations Découverte des métiers anciens, popularisation de la musique country, hymne aux produits du terroir, rencontre avec les beau- tés naturelles du Haut-Doubs, recherche de sensations fortes, méditation au rythme d’un concert classique : cet été enco- re, il y en aura pour tous les goûts. Le Haut-Doubs s’apprête à vivre au rythme des fêtes de villages, des kermesses, des défilés colorés et des rendez- vous champêtres. Des dizaines de manifestations originales ou puisant leurs racines dans la plus pure tradition du terroir, sont programmées au fil de ces deux mois estivaux. Toutes ont un dénominateur commun : les associations et leur cortège de bénévoles. L’immense majori- té des attractions programmées cet été ne sont que le fruit du travail de l’ombre des centaines de bénévoles qui s’activent pour apporter vie et gaîté à leur vil- le ou village, l’espace d’une fête populaire. Comment un Fran- ch’Country Festival serait-il né à Trévillers, comment une Fête de la saucisse perdurerait- elle à Morteau sans l’engage- ment permanent de bénévoles qui ne comptent pas leurs heures et déploient tant d’éner- gie ? Comme tous les ans à pareille époque, le journal C’est à dire consacre son numéro de l’été aux innombrables mani- festations qui ponctuent la sai- son des vacances dans le Haut- Doubs. Entre le Plateau de Maîche et le Saugeais, entre le Pays de Pierrefontaine et le Val de Morteau, cette édition spé- ciale de 44 pages vous invite, touristes ou fidèles lecteurs, à découvrir un panel particuliè- rement riche des initiatives menées de toutes parts dans le but d’égayer cet été 2005. À travers ce numéro, la rédaction de C’est à dire rend un hom- mage appuyé à toutes les asso- ciations du Haut-Doubs et à ses bénévoles qui se démènent acti- vement pour le simple plaisir d’offrir des moments de déten- te et de convivialité à tous les gens de passage et aux habi- tants de cette contrée qui montre à cette période de l’an- née, un de ses plus souriants visages. O J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Solène Davesne, Jean-François Hauser. E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Juin 2005 Crédits photos : C’est à dire, Audemars-Piguet, Conseil général du Doubs, E.D.F., Henry Leiser et les associations participantes. Ont collaboré à ce numéro : Jean Hauser(mots fléchés)

L e syndicat paysan multiplie depuis plusieurs mois les actions coup de poing contre les usines de l’industrie lai- tière de la région pour protester contre la baisse du prix du lait. Courant mai, ils étaient une petite quarantaine, tout au plus, selon les organisateurs. Mas- sés devant les grilles de l’usine Lac- talis de Vercel, dès 6 heures du matin, pour empêcher les camions de la société de sortir, “et les embêter un peu” souffle Denis Narbey, le porte- parole de la Confédération paysan- ne du Doubs et agriculteur aux Plains- et-Grands Essarts. But de la manœuvre : continuer à protester contre la baisse du prix du lait. Car depuis un an, le syndicat mino- ritaire - 37 % des voies aux dernières élections prud’homales - multiplie les actions tous azimuts sur le sujet. “C’est presque tous les mois” , se félicite le porte-parole. Pourtant, la mobilisa- tion marque le pas. “La baisse du prix

du lait est réelle. En 2003, on me payait 0,36 centime d’euro le kilo, contre 0,34 centime en 2004. On est moins payé, mais ça ne profite même pas au consommateur, puisque les baisses ne sont pas répercutées” , explique Denis Narbey. Il ajoute : “Soit les paysans sont devenus fatalistes, soit ils n’en ont pas pris conscience, avec les primes laitières. Peu réagissent.” Raison à cela, la protection relative dont béné- ficie la filière laitière du département, à plus de moitié couverte par un régi- me d’A.O.C. et donc mieux lotie. Dans le Haut-Doubs, le prix moyen du lait servant à la production de comté est supérieur au prix moyen global. Et pour Jean-Michel Bessot, le secré- taire de la confédération du Doubs, l’autre raison du peu de mobilisation, “c’est que les gens maintenant ont peur de la répression. Ils disent qu’ils nous soutiennent mais préfèrent rester dis- crets. Ils n’ont aucune envie que l’en- treprise qui leur achète leur lait déci-

de soudainement de ne plus faire appel à eux à cause de cela, comme on l’a vu dans le Nord de la France.” Pour autant, la Confédération paysanne ne baisse pas les bras. D’autres actions devraient être à venir, puisqu’elle “n’exclut pas de mener de nouvelles actions.” Pour le syndicat, “s’il y a une crise actuellement, c’est parce que trop de lait est produit et qu’il y a des excédents. Il faudrait mettre en adé- quation offre et demande et permettre une rémunération en fonction des coûts de production. Or au lieu de cela, la nouvelle politique agricole commune prévoit l’augmentation de ces mêmes quotas. On incite les gens à produire plus. Nous, ce qu’on veut, c’est limi- ter la production et augmenter la qua- lité.” Au niveau national, 5 % des pro- ducteurs laitiers auraient cessé leur activité l’année dernière, selon le syn- dicat. O

Centre commercial des Fins : le permis déposé

Les Échelles de la mort fermées pour l’été

L e 27 juin, la municipalité de Charquemont a pris un arrê- té de fermeture du site des échelles de la mort. Cette mesu- re court pendant toute la durée des travaux nécessaires au réaménagement et à la sécuri- sation de ce lieu de balade. Inuti- le donc de tenter le diable en bravant l’interdit. Le maire Chris- tine Bouquin est clair sur ce point. “Le site ne sera plus bali- sé. Il n’y aura plus de passage. J’ai informé les différents offices du tourisme de cette situation.” Il faudra huit semaines pour mener à terme cette opération de “lifting” qui impose l’inter- vention d’un hélicoptère. La municipalité a voté une enve- loppe de 150 000 euros pour ce projet dont la finalité est de fai- re de ce site un “produit d’appel touristique” a reconnu Christine Bouquin dans une de nos pré- cédentes éditions. Le problème est que le chantier a pris du

retard. Il devait être concrétisé au mois de mars-avril afin que l’excursion soit prête pour la sai- son d’été. Cette fois-ci, les pro- meneurs devront attendre le mois de septembre pour pou- voir fréquenter de nouveau ce site spectaculaire et aérien, ain- si que le belvédère qui le sur- plombe. La rénovation des Échelles de la mort s’inscrit dans un projet touristique plus global et trans- frontalier comme le souhaite la collectivité locale. “L’objectif à terme serait d’aménager une via ferrata côté français. À partir du belvédère, on peut imaginer réaliser une liaison transfrontaliè- re soit en construisant un pont de singe, soit en installant une tyrolienne. Pour ceux qui appré- hendent le vide, une passerelle serait construite sur le Doubs.” (N.D.L.R. : propos tenus par Christine Bouquin dans le jour- nal C’est à dire 97). O

C’ est bien un Relais des Mousquetaires qui viendra s’implanter sur la commune des Fins. Le per- mis de construire a été dépo- sé début juin. Le promoteur du projet (M. Lamboley, via le grou- pe Intermarché) doit débuter les travaux dès cet été. Le Relais des Mousquetaires sera construit au quartier des Usines, en lieu et place du hangar en bois qui faisait office d’ateliers munici- paux, à proximité de la salle polyvalente (sous le bowling). “Nous allons commencer par démolir ce hangar pour que le promoteur puisse démarrer les travaux avant l’automne” préci- se la mairie des Fins. Parallèle- ment à ce projet privé, la mai-

lement en projet, sur ce terrain de 25 000 m 2 , l’implantation d’autres commerces” précise le maire Gérard Colard. Cette nouvelle configuration permettra de ren- forcer l’identité commerciale de la commune qui souffrait jusque- là d’une certaine dispersion. Les Fins n’est pas la seule com- mune à avoir engagé une réflexion autour du commerce de proximité. Après Les Gras et Villers-le-Lac, Grand’Combe- Chateleu et Montlebon mènent également une réflexion pour créer leur centre commercial de proximité avec surface alimen- taire. De plus en plus de villages souhaitent offrir à leurs habi- tants des solutions de facilité pour faire les courses. Ils ont bien compris que ces “petits” commerces participent à leur manière au lien social. O

rie des Fins engagera la construction de ses nouveaux ateliers municipaux. “Ils se situe- ront juste à côté. Nous espérons que tout sera clôt et couvert d’ici le mois de décembre afin de pou- voir abriter nos véhicules de dénei- gement cet hiver.” Cette supérette viendra com- pléter l’offre commerciale de la commune des Fins. Ce pro- jet donnera encore plus de cohé- rence au commerce local. Le haut du village concentrera désormais la boulangerie, le point Poste et le bar-tabac d’un côté de la route et cette supérette de l’autre, à côté de laquelle doit venir s’installer également la pharmacie (le permis de construi- re est en préparation). “Est éga-

Économisez en toute sécurité

2 amortisseurs avant achetés + 2 €

jusqu’au 31 juillet

- TOURISME - 4 X 4 - CAMIONETTE De 10 à 30e remboursé sur vos vacances* TARIF PROMO ÉTÉ * voi conditions en magasin.

FORFAIT VIDANGE IMMÉDIAT

= 2 offerts. amortisseurs arrière

SACHS ou autre marque équivalente

P n e u s R o l a n d 2 5 5 0 0 M O R T E A U TÉL. 03 81 67 31 50

M a i c h e P n e u s 2 5 1 2 0 M A î C H E TÉL. 03 81 64 38 07

Made with FlippingBook flipbook maker