Journal C'est à Dire 101 - Juin 2005

Le journal gratuit du Haut-Doubs

Au cœur du pays horloger, dans un petit village de Franche-Comté, venez vous offrir un présent qui traversera le temps.

29 juin 2005 N° 101

Le journal du Haut-Doubs

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S O M M A I R E

Lâchers d’eau au barrage. Le volume d’eau libéré en permanence par le barrage du Châtelot passe de 250 litres/ secondes à 2 000 litres. Objectif de l’opération : maintenir un niveau d’eau suffisant pour préserver l’écosystème. (page 4) La banque verte s’installe en Suisse. Le Crédit Agricole vient d’ouvrir ses pre- mières agences de l’autre côté de la frontière. Une grande première pour une banque française. Une autre agence ouvrira en septembre à Neuchâtel. (page 5) Travaux à Maîche : le commerce s’in- terroge. Depuis le début des travaux d’enfouisse- ment des réseaux au centre-ville de Maîche, les commerçants enregistrent une sérieuse baisse de leur chiffre d’affaires. (page 6) Destruction d’immeubles au Clos Saint-Michel de Maîche. Habitat 25 et la municipa- lité prévoient de restructurer le quartier du Clos Saint-Michel en démolissant la moitié des immeubles. L’opération est programmée pour 2008. (page 12) La R.D.T.D. taxée de monopole. Des transporteurs privés dénoncent la situation de monopole instaurée en faveur de la Régie départe- mentale. La polémique enfle. (page 16)

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R E T O U R S U R I N F O

Prix du lait : la confédération paysanne monte au créneau

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

ÉDITORIAL

Animations Découverte des métiers anciens, popularisation de la musique country, hymne aux produits du terroir, rencontre avec les beau- tés naturelles du Haut-Doubs, recherche de sensations fortes, méditation au rythme d’un concert classique : cet été enco- re, il y en aura pour tous les goûts. Le Haut-Doubs s’apprête à vivre au rythme des fêtes de villages, des kermesses, des défilés colorés et des rendez- vous champêtres. Des dizaines de manifestations originales ou puisant leurs racines dans la plus pure tradition du terroir, sont programmées au fil de ces deux mois estivaux. Toutes ont un dénominateur commun : les associations et leur cortège de bénévoles. L’immense majori- té des attractions programmées cet été ne sont que le fruit du travail de l’ombre des centaines de bénévoles qui s’activent pour apporter vie et gaîté à leur vil- le ou village, l’espace d’une fête populaire. Comment un Fran- ch’Country Festival serait-il né à Trévillers, comment une Fête de la saucisse perdurerait- elle à Morteau sans l’engage- ment permanent de bénévoles qui ne comptent pas leurs heures et déploient tant d’éner- gie ? Comme tous les ans à pareille époque, le journal C’est à dire consacre son numéro de l’été aux innombrables mani- festations qui ponctuent la sai- son des vacances dans le Haut- Doubs. Entre le Plateau de Maîche et le Saugeais, entre le Pays de Pierrefontaine et le Val de Morteau, cette édition spé- ciale de 44 pages vous invite, touristes ou fidèles lecteurs, à découvrir un panel particuliè- rement riche des initiatives menées de toutes parts dans le but d’égayer cet été 2005. À travers ce numéro, la rédaction de C’est à dire rend un hom- mage appuyé à toutes les asso- ciations du Haut-Doubs et à ses bénévoles qui se démènent acti- vement pour le simple plaisir d’offrir des moments de déten- te et de convivialité à tous les gens de passage et aux habi- tants de cette contrée qui montre à cette période de l’an- née, un de ses plus souriants visages. O J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Solène Davesne, Jean-François Hauser. E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Juin 2005 Crédits photos : C’est à dire, Audemars-Piguet, Conseil général du Doubs, E.D.F., Henry Leiser et les associations participantes. Ont collaboré à ce numéro : Jean Hauser(mots fléchés)

L e syndicat paysan multiplie depuis plusieurs mois les actions coup de poing contre les usines de l’industrie lai- tière de la région pour protester contre la baisse du prix du lait. Courant mai, ils étaient une petite quarantaine, tout au plus, selon les organisateurs. Mas- sés devant les grilles de l’usine Lac- talis de Vercel, dès 6 heures du matin, pour empêcher les camions de la société de sortir, “et les embêter un peu” souffle Denis Narbey, le porte- parole de la Confédération paysan- ne du Doubs et agriculteur aux Plains- et-Grands Essarts. But de la manœuvre : continuer à protester contre la baisse du prix du lait. Car depuis un an, le syndicat mino- ritaire - 37 % des voies aux dernières élections prud’homales - multiplie les actions tous azimuts sur le sujet. “C’est presque tous les mois” , se félicite le porte-parole. Pourtant, la mobilisa- tion marque le pas. “La baisse du prix

du lait est réelle. En 2003, on me payait 0,36 centime d’euro le kilo, contre 0,34 centime en 2004. On est moins payé, mais ça ne profite même pas au consommateur, puisque les baisses ne sont pas répercutées” , explique Denis Narbey. Il ajoute : “Soit les paysans sont devenus fatalistes, soit ils n’en ont pas pris conscience, avec les primes laitières. Peu réagissent.” Raison à cela, la protection relative dont béné- ficie la filière laitière du département, à plus de moitié couverte par un régi- me d’A.O.C. et donc mieux lotie. Dans le Haut-Doubs, le prix moyen du lait servant à la production de comté est supérieur au prix moyen global. Et pour Jean-Michel Bessot, le secré- taire de la confédération du Doubs, l’autre raison du peu de mobilisation, “c’est que les gens maintenant ont peur de la répression. Ils disent qu’ils nous soutiennent mais préfèrent rester dis- crets. Ils n’ont aucune envie que l’en- treprise qui leur achète leur lait déci-

de soudainement de ne plus faire appel à eux à cause de cela, comme on l’a vu dans le Nord de la France.” Pour autant, la Confédération paysanne ne baisse pas les bras. D’autres actions devraient être à venir, puisqu’elle “n’exclut pas de mener de nouvelles actions.” Pour le syndicat, “s’il y a une crise actuellement, c’est parce que trop de lait est produit et qu’il y a des excédents. Il faudrait mettre en adé- quation offre et demande et permettre une rémunération en fonction des coûts de production. Or au lieu de cela, la nouvelle politique agricole commune prévoit l’augmentation de ces mêmes quotas. On incite les gens à produire plus. Nous, ce qu’on veut, c’est limi- ter la production et augmenter la qua- lité.” Au niveau national, 5 % des pro- ducteurs laitiers auraient cessé leur activité l’année dernière, selon le syn- dicat. O

Centre commercial des Fins : le permis déposé

Les Échelles de la mort fermées pour l’été

L e 27 juin, la municipalité de Charquemont a pris un arrê- té de fermeture du site des échelles de la mort. Cette mesu- re court pendant toute la durée des travaux nécessaires au réaménagement et à la sécuri- sation de ce lieu de balade. Inuti- le donc de tenter le diable en bravant l’interdit. Le maire Chris- tine Bouquin est clair sur ce point. “Le site ne sera plus bali- sé. Il n’y aura plus de passage. J’ai informé les différents offices du tourisme de cette situation.” Il faudra huit semaines pour mener à terme cette opération de “lifting” qui impose l’inter- vention d’un hélicoptère. La municipalité a voté une enve- loppe de 150 000 euros pour ce projet dont la finalité est de fai- re de ce site un “produit d’appel touristique” a reconnu Christine Bouquin dans une de nos pré- cédentes éditions. Le problème est que le chantier a pris du

retard. Il devait être concrétisé au mois de mars-avril afin que l’excursion soit prête pour la sai- son d’été. Cette fois-ci, les pro- meneurs devront attendre le mois de septembre pour pou- voir fréquenter de nouveau ce site spectaculaire et aérien, ain- si que le belvédère qui le sur- plombe. La rénovation des Échelles de la mort s’inscrit dans un projet touristique plus global et trans- frontalier comme le souhaite la collectivité locale. “L’objectif à terme serait d’aménager une via ferrata côté français. À partir du belvédère, on peut imaginer réaliser une liaison transfrontaliè- re soit en construisant un pont de singe, soit en installant une tyrolienne. Pour ceux qui appré- hendent le vide, une passerelle serait construite sur le Doubs.” (N.D.L.R. : propos tenus par Christine Bouquin dans le jour- nal C’est à dire 97). O

C’ est bien un Relais des Mousquetaires qui viendra s’implanter sur la commune des Fins. Le per- mis de construire a été dépo- sé début juin. Le promoteur du projet (M. Lamboley, via le grou- pe Intermarché) doit débuter les travaux dès cet été. Le Relais des Mousquetaires sera construit au quartier des Usines, en lieu et place du hangar en bois qui faisait office d’ateliers munici- paux, à proximité de la salle polyvalente (sous le bowling). “Nous allons commencer par démolir ce hangar pour que le promoteur puisse démarrer les travaux avant l’automne” préci- se la mairie des Fins. Parallèle- ment à ce projet privé, la mai-

lement en projet, sur ce terrain de 25 000 m 2 , l’implantation d’autres commerces” précise le maire Gérard Colard. Cette nouvelle configuration permettra de ren- forcer l’identité commerciale de la commune qui souffrait jusque- là d’une certaine dispersion. Les Fins n’est pas la seule com- mune à avoir engagé une réflexion autour du commerce de proximité. Après Les Gras et Villers-le-Lac, Grand’Combe- Chateleu et Montlebon mènent également une réflexion pour créer leur centre commercial de proximité avec surface alimen- taire. De plus en plus de villages souhaitent offrir à leurs habi- tants des solutions de facilité pour faire les courses. Ils ont bien compris que ces “petits” commerces participent à leur manière au lien social. O

rie des Fins engagera la construction de ses nouveaux ateliers municipaux. “Ils se situe- ront juste à côté. Nous espérons que tout sera clôt et couvert d’ici le mois de décembre afin de pou- voir abriter nos véhicules de dénei- gement cet hiver.” Cette supérette viendra com- pléter l’offre commerciale de la commune des Fins. Ce pro- jet donnera encore plus de cohé- rence au commerce local. Le haut du village concentrera désormais la boulangerie, le point Poste et le bar-tabac d’un côté de la route et cette supérette de l’autre, à côté de laquelle doit venir s’installer également la pharmacie (le permis de construi- re est en préparation). “Est éga-

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Une nouvelle turbine au barrage du Châtelot Le débit permanent du barrage va passer de 250 litres/seconde à 2 000 litres/seconde. Le but de cette opération est de préserver l’écosystème situé en aval de l’édifice. Mais pas sans contreparties. Villers-le-Lac

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En bref..

Enquête La ville de Morteau a réalisé une enquête l’an dernier auprès de la jeunesse. Il ressort que 84 % des 16-25 ans se décla- rent “satisfaits” de leur vie. En revanche, 1 jeune sur 10 dit res- sentir “des difficultés.” Parmi eux, 11 % se sentent “tristes et déprimés”, 10 % seuls, 9 % disent “consommer des som- nifères.” 56,6 % des interrogés ne fument pas. En revanche, ils ne sont que 10 % à ne pas boi- re d’alcool. 20 % disent en boi- re tous les week-ends. Et 44 % d’entre eux ont déjà consom- mé une drogue illicite, majori- tairement le cannabis. Rensei- gnements au C.C.A.S. : 03 81 67 02 95. Médaille Le 10 juin dernier, Dominique Amiotte-Suchet (salaisons Amiotte d’Avoudrey) a été déco- rée de la médaille de cheva- lier dans l’ordre du mérite agri- cole. Collèges Mercredi 15 juin au Conseil général du Doubs, le président Claude Jeannerot a remis les prix du concours “défense de la langue française”. Parmi les 15 lauréats, 2 sont issus du col- lège de Pierrefontaine-les- Varans : Pauline Chatelain et Geoffrey Drouard (classe de 6ème au collège Louis Pergaud).

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L e débat était récurrent depuis plusieurs années. Les pêcheurs s’inquié- taient de la dégradation de l’écosystème en aval du bar- rage. La rivière pâtit de la maî- trise de l’écoulement permanent de l’eau par la Société des Forces Motrices du Châtelot (S.F.M.C.) qui était jusque-là de 250 litres secondes. Un débit jugé “insuf- fisant” par les pêcheurs et la plupart des défenseurs de l’en- vironnement situés de part et d’autre de la frontière. Ils deman- daient depuis longtemps une augmentation de ce volume pour recréer un équilibre écologique à cet endroit du Doubs déchar- né. C’est chose faite ! Les 11 partenaires concernés par de dossier dont font partie la S.F.M.C., l’État, le Conseil supérieur de la pêche, L’Asso- ciation de Pêche et la Protection du Milieu Aquatique du Doubs Franco-Suisse et Gorges du Doubs, et Électricité de Fran- ce (centrale du Refrain), ont trou- vé un accord. Le lâché d’eau per- manent du barrage du Châte-

lot passera à 2 000 litres par seconde, soit un volume 8 fois supérieur à la situation actuel- le. De quoi redonner de la consis- tance à la rivière. Le problème est que cette opé- ration synonyme de développe- ment durable, s’accompagne aus- si d’un manque à gagner pour la S.F.M.C. qui va libérer de l’eau sans l’exploiter. Pour justement limiter les pertes d’exploitation liées à cette volonté commune d’augmenter le débit, les par- tenaires ont convenu que le flui- de pouvait être turbiné afin de maintenir un niveau de pro- duction d’énergie. Une turbine spéciale a donc été installée en aval du barrage. La pose de cet équipement le 15 juin a nécessité l’intervention de deux hélicoptères pour un coût global de 2 millions d’eu- ros supportés par les partenaires financiers. “Le volume d’eau que nous allons turbiner avec cet équipement va permettre d’ali- menter en énergie 1 600 familles, sachant que le barrage du Châ- telot en lui-même alimente 25 000

familles francs-comtoises” indique Jean-François Finck, responsable communication de la délégation régionale d’E.D.F. Dans la continuité de cette opé- ration, le groupe hydroélectrique actuel du Refrain situé en aval du Châtelot sera aménagé afin de permettre un turbinage per- manent de l’eau. Par contre, rien n’est prévu pour le site de la Goule. À partir de 2007, une étude sera engagée pour mesurer l’impact sur le milieu de l’augmentation du débit des lâchers d’eau. Elle comportera différents volets liés au domaine piscicole et à la végé- tation. Une nouvelle étape est franchie au barrage du Châtelot où les acteurs locaux, tant institu- tionnels économiques, qu’asso- ciatifs ont trouvé un terrain d’en- tente pour concilier à la fois amé- lioration de l’environnement et maintien de la production d’une énergie qui évite le dégagement de 200 000 tonnes de gaz à effet de serre chaque année. O T.C.

Deux hélicoptères ont dû intervenir pour poser la turbine juste en aval du barrage du Châtelot.

Drapeau vert sur les plages du Doubs La qualité de l’eau est suffisamment bonne pour autoriser baigna- de sur des sites aménagés pour cela. C’est notamment le cas non loin d’ici, à Saint-Point et à Remoray. Environnement

Le Val de Morteau vu d’hier en photos couleurs L’historien-relieur Henri Leiser vient d’éditer une série de photos couleurs tenues de son aïeul, qui ont toutes été prises entre 1954 et le début des années 60. Hommage à un homme et à un pays. Collection

L a Direction des affaires sanitaires et sociales vient de publier les résultats d’analyse 2004 de l’eau des bai- gnades en milieu naturel du Doubs. L’été dernier, elle a pas- sé en revue les 10 plages amé- nagées dans le département, dont 7 sont sur les lacs de Saint- Point et Remoray, qui ont toutes fait l’objet d’un contrôle bimen- suel. Ce dernier bilan ne pré- sente pas de grandes différences avec les résultats annoncés en

2003. Le drapeau vert flotte sur les plages du Haut-Doubs. Les sites de Labergement-Sainte-

ge sur le lac de Remoray a décro- ché la mention A (eau de bonne qualité). La plage de Pont-de- Roide obtient aussi un B.

Marie petite plage, Saint-Point-Lac, Les Grangettes, Oye-et-Pal- let, Montperreux, Mal- buisson sont crédités de la lettre B par l’orga- nisme de contrôle. Cela signifie que l’eau est de

“Un certain nombre de baignades sont passées de A à B.”

A vec le recul, les clichés en couleurs accro- chés au mur de l’atelier de reliure d’Hen- ri Leiser semblent récents. Il faut s’ap- procher de plus près pour remarquer qu’un demi-siècle nous sépare de ces photos du Val de Morteau. Sur l’une d’elles, on y voit la ferme Rognon, aujourd’hui disparue. Elle se trouvait sur le terrain de l’actuel Clos Jeune. D’autres images montrent la scierie Pertusier, pho- tographiée par un temps d’hiver, la ferme des Bos- son où se situe désormais le Bloc 32, et le tremplin dont l’armature dépas- se la cime des arbres. En parcourant ces photos, on remarque com- ment en 50 ans le Val a été modelé par la main de l’homme. La Baigne-aux-Oiseaux et le Fort- Madoux qui étaient des champs sont aujour- d’hui des lotissements. L’île Gauthier, proche du stade, était vierge de végétation, et les constructions étaient clairsemées à Chaillexon. Ces images sont aussi la preuve d’événements climatiques exceptionnels comme des inon- dations de 1957 à Morteau, ou la sécheresse de 1954 qui a mis les bassins du Doubs à sec. Toutes ces diapositives (24 x 36), exposées par Henri Leiser, ont été prises par son homo- nyme et petit cousin Henry Leiser. Né en 1925, cet homme était connu dans le Val de Morteau parce qu’il encadrait les scouts. Il était aus- si remarquable car il ne se promenait prati- quement jamais sans son appareil photo. Son coup d’œil sur l’époque représente un véri- table patrimoine photographique en couleurs, inédit et exceptionnel. On mesure l’évolution de l’urbanisation.

Henri Leiser a souhaité rendre hommage à cet aïeul. Il a retenu 22 clichés pris entre 1954 et le début des années 60 du Val de Morteau qu’il a édités en série limitée. Chaque photo est tirée en 10 exemplaires et “pas une de plus” , encadrée et vendue au prix de 55 euros. Une vingtaine d’autres images devraient être édi- tées encore. Avis aux collectionneurs. O T.C.

Globalement, sur ces sites, l’eau est de qua- lité constante d’une année sur l’autre. “On remarque cependant qu’un certain nombre

qualité moyenne, mais qu’elle est propre à la baignade. Seule Labergement-Sainte-marie pla-

de baignades sont passées de A à B. C’est lié à des épisodes orageux, qui ont lessivé les sols. Mais l’eau reste propre à la bai- gnade” indiquent les services de la D.D.A.S.S. Elle a aussi constaté une évolution de la transparence de l’eau à ces dif- férents endroits. La rivière est plus trouble. “C’est dû aux carac- téristiques des fonds géologiques. Il s’agit de fines particules d’ar- gile qui remontent à la surface.” Ce paramètre ne suffit pas à interdire la baignade, par contre, il impose plus de vigilance envers les jeunes baigneurs. “Ça peut poser des problèmes de sécu- rité. Alors nous demandons dans ce cas aux parents de veiller sur les enfants.” Juste avant le rush de l’été sur les plages du Doubs, la D.D.A.S.S. a débuté une nou- velle campagne de prélèvement qui s’achèvera au mois d’août et dont les résultats seront publiés en 2006. Toutefois, les premières données confirment la tendance 2004. Alors à vos maillots ! O

La nautique sous la neige. Au premier plan, à droite, la réserve d’eau pour alimenter les locomotives à vapeur.

Les plages du département sont accessibles. En revanche, ce n’est pas le cas pour la Loue, interdite à la baignade.

V A L D E M O R T E A U

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La banque verte passe la frontière Le Crédit Agricole vient d’ouvrir deux agences en Suisse voisine. Une troi- sième est en préparation. C’est une première pour une banque française grand public au royaume de la finance internationale. Banques

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À La Chaux-de-Fonds depuis le 21 juin der- nier, à proximité du centre commercial Métropole, au 37 de la rue Daniel Jeanrichard, trône désormais un logo bien français : celui du Crédit Agricole. Même chose à Yverdon depuis le 23 juin et bien- tôt à Neuchâtel, début sep- tembre. Pour la première fois, une banque française grand public s’installe sur le territoire hel- vétique, haut lieu réputé pro- tectionniste de la finance mon- diale. L’ouverture de ces deux premières agences côté suisse est le résultat “d’une démarche qui a démarré il y a plus de deux ans” explique Roger Rivière, le directeur de ces bureaux de représentation du Crédit Agri- cole en Suisse. “Nous étions depuis longtemps tournés vers la Suisse, d’abord par notre géo- graphie, par l’identité de nos cul- tures, de nos économies. Il ne faut pas oublier que 17 000 Francs-Comtois traversent tous les jours la frontière pour aller travailler en Suisse. Et de tra- dition, nous avons une part très importante de travailleurs fron- taliers parmi nos clients” pour-

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suit le directeur. L’autre constat qui a convaincu le groupe français, c’est le nombre croissant de citoyens suisses qui ont ouvert un comp- te dans une agence du Crédit Agricole franc-comtoise : ils sont aujourd’hui près de 7 300 ! Dont

mité reste bien le credo de la banque verte. En ouvrant des agences côté suisse, la banque française vise avant tout une clientèle grand public “qui en Suisse a parfois l’impression d’être mise de côté.” Pas étonnant lorsque l’on sait

fédérale bancaire. Nous avons dû un peu nous “helvétiser” dans nos méthodes pour obtenir un visa d’exploitation.” Chacun des trois bureaux emploiera au départ 3 collaborateurs, dont “des conseillers français rom- pus aux habitudes des clients frontaliers et suisses.” L’ouverture de ces deux pre- mières agences a déjà suscité la curiosité du public suisse. Cette incursion en Suisse n’est certainement que la première étape d’un maillage du terri- toire helvétique par la banque verte qui ne compte pas s’ar- rêter en si bon chemin. Elle pré- pare déjà dans ses cartons d’autres implantations ainsi que l’ouverture de ses services au monde de l’entreprise suis- se. “Côté suisse, il y a vraiment du grain à moudre” reconnaît Roger Rivière. O

une grosse majorité dans les agences de Morteau et Pontarlier. Et nom- breux sont aujourd’hui les Suisses qui inves- tissement dans l’immo- bilier en France, dans le Haut-Doubs notamment,

que de tradition, la banque suisse s’est spécialisée dans ce qu’on appelle là-bas le private banking , c’est- à-dire la gestion de for- tunes. La place suis- se gère aujourd’hui

La première étape d’un maillage du territoire helvétique.

pour leur résidence secondaire, voire principale. Il suffit de se promener par exemple dans le récent lotissement de la Dame Blanche aux Fins pour le consta- ter. Il est donc apparu logique que ce soit la banque qui vien- ne à eux. “Si les gens font l’ef- fort de venir nous voir, il nous a semblé normal qu’on aille vers eux” ajoute M. Rivière. La proxi-

environ 30% des avoirs patri- moniaux au Monde ! “Grâce à nos agences suisses, nous pour- rons proposer à nos clients un service de proximité person- nalisé” ajoute le responsable. Ces implantations ne se sont pas faites sans difficultés. “C’est l’aboutissement de deux ans d’enquête, avant que le projet soit validé par la commission

Roger Rivière dirige ces trois bureaux du Crédit Agricole en Suisse. Il connaît très bien le fonctionnement franco-suisse pour avoir dirigé pendant plusieurs années le secteur en zone frontalière du Crédit Agricole.

J.-F.H.

Ils y étaient presque… Après 650 kilomètres parcourus, le groupe de coureurs parti des Gras s’est arrêté à Béziers 24 heures plus tard. Il n’est pas parvenu à rejoindre Perpignan. Sport

LE PARIS BAR - PMU

R ejoindre Perpignan depuis Les Gras à vélo, en moins de 24 heures. Un pari fou ! C’est pour- tant celui que Gilbert Garnache et ses 6 acolytes ont relevé à la seule force de leurs mollets et d’un solide mental. Dans la nuit du 15 au 16 juin à minuit, le petit groupe composé de sept coureurs (Lionel Cavalier, Thierry Car- relou, Claude Singier, Arnaud Baron, Jean-Luc Guyon, Alexandre Rognon et Gilbert Garnache), s’élance des Gras. Tous ces cyclistes sont bien déci- dés à couvrir, dans la journée, les 750 km qui les séparent de Perpignan. Mais après être pas- sée par Bourg-en-Bresse, Valen- ce, Orange, Avignon, Arles et

Sète, l’aventure s’arrête à Béziers, à 70 km du but. Il est minuit. “Nous avons perdu du temps dans la traversée des grandes villes” raconte Gilbert Garnache. Il ajou-

cas pas totalement. Le groupe s’est reposé 3 h 30 sur l’ensemble du parcours. Un break néces- saire pour s’alimenter et faire quelques étirements. Le reste

Ouvert tout l’été

Terrasse à l’extérieur

te : “Par exemple, en entrant dans Lyon à 6 h 50 du matin, nous avions une demi-heure d’avance sur l’horaire prévu. Nous sommes sor-

du temps ces hommes, suivis en voiture par deux accompagnateurs, l’on passé sur leur bicy- clette à pédaler. “À l’ar- rivée, nous avions per-

“À l’arrivée nous avions perdu trois kilos.”

du trois kilos.” Le regret de n’avoir pas atteint l’objectif est palpable. Mais malgré tout, l’aventure était belle et humai- ne. Rien que pour l’amitié qui unit ces cyclistes, le pari méri- tait d’être relevé. D’ailleurs, ils n’excluent pas de défier Perpi- gnan une prochaine fois. À tout âge, rien n’est impossible. O

tis de cette ville avec une demi- heure de retard.” Au rythme sou- tenu de 32 km/h de moyenne, les coureurs traversent 12 agglo- mérations de plus de 50 000 habi- tants et 10 départements. À chaque fois, ils vont perdre de précieuses minutes au compteur. Ce n’est donc pas la fatigue qui a eu raison de leur effort. En tout

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Travaux : les commerçants souhaitent que la mairie tende l’oreille Les travaux d’aménagement du centre de Maîche sont nécessaires. Personne ne le conteste, mais en attendant, les commerçants ont le sentiment de pâtir de la situation. Maîche

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te situation. La plupart des com- merçants interrogés s’accordent à dire que les travaux ne sont pas la seule explication au flé- chissement de leur activité. À l’intervention des engins qui bloquent la circulation en enfouissant les réseaux s’ajou- te un problème conjoncturel. “Nous ne pouvons pas dire que

doute au mauvais moment. L’A.P.P.M. n’est pas contre ces chantiers qui reviennent de façon récurrente depuis deux ans, mais elle aurait souhaité être asso- ciée en amont à la réflexion qui a accompagné le calendrier de ces projets et les aménagements qui vont avec. “La plupart des travaux s’imposent pour le bien-

n’a jamais tenu compte de notre avis, et ne nous a jamais convo- qués pour en discuter” déplore Alain Bertin. Pourtant, la mai- rie indique qu’elle “assure une permanence chaque mardi soir pour écouter les doléances des commerçants.” Les commerçants semblent avoir du mal à se faire entendre. “J’ai rencontré le maire à ce sujet. De toute façon, il est trop tard. Les plans sont faits, le calendrier est arrêté. Il faut maintenant que les travaux se fassent. Mais à l’avenir, il serait important que les élus fassent plus attention à nous” espère un commerçant de la rue Charles De Gaulle. Les prochains travaux auront lieu en juillet et à la rentrée de septembre. Les discussions seront peut-être possibles entre la mai- rie et les commerçants qui devront une fois de plus prendre leur mal en patience.. O T.C.

Le centre-ville de Maîche est encombré par des travaux à répétition

les travaux aient tout chamboulé. Les gens consomment dans les com- merces alimentaires. Pour les autres domaines, ça tourne au ralenti. Les gens ont tendance à regarder leur porte-monnaie. Même

être de Maîche. Par contre, je regrette de n’avoir jamais été invi- té aux réunions sur le déroulement des tra- vaux” indiqueAlain Ber- tin, président de l’asso- ciation pour la promo-

D epuis plus de deux mois, le centre ville de Maîche est per- turbé par une série de travaux qui rendent la cir- culation difficile. Entre les feux provisoires, les déviations, les rues fermées, se déplacer en voiture n’a rien d’une éviden- ce. Comme souvent dans ce gen- re de situation, les commer- çants sont les premiers à mesu- rer l’impact des chantiers sur leur activité. L’A.P.P.M. (asso-

“La mairie n’a jamais tenu compte de notre avis.”

ciation pour la promotion de Maîche) s’est livrée à un son- dage auprès des magasins des rues Montalambert et Charles De Gaulle. Sur une dizaine d’enseignes, la perte totale du chiffre d’affaires correspond à 20 000 euros par mois depuis avril. “C’est certain qu’on souffre. J’ai perdu en avril 7 000 euros sur mon chiffre d’af- faires. Cela représente une bais- se de 10%. En mai, la chute a été de 15%. Tout cela est perdu

définitivement, je ne le récupé- rerai jamais. Il faut que les gens sachent que ça peut faire capo- ter le commerce” note un com- merçant qui a souhaité garder l’anonymat. Un peu plus loin, le magasin L.M. affirme “avoir enregistré son chiffre d’affaire le plus bas au moins d’avril” par contre, au mois de mai, “alors que les travaux se déroulaient devant ma boutique, je n’ai pas enregistré de pertes.” C’est tout le paradoxe de cet-

tion de Maîche. La communication de la muni- cipalité par rapport à ses pro- jets est considérée comme “insuf- fisante” lorsqu’il s’agit de mettre en place des déviations qui vont dissuader les automobilistes d’en- trer au centre-ville. “La mairie

pour la fête des mères et la fête des pères, l’activité n’était pas virulente” confie-t-on à la bou- tique Arkado. La consommation est en pan- ne et la conjoncture morose. Les travaux nécessaires au centre- ville de Maîche tombent sans

“Mont-Miroir” poursuit sa restructuration Le chantier du collège de Maîche suit son cours. L’opération financée par le Conseil général sera terminée à la rentrée de septembre 2006. Maîche

À l’heure des fleurs L’horlogerie reste toujours une activité bien vivace à Charquemont. Pour rappeler cette tradition, une horloge trône désormais au centre du parterre fleuri situé à l’entrée du bourg, côté Maîche. Charquemont

D epuis quelques années, la plupart des localités du Pays Hor- loger font de louables efforts pour égayer leurs rues de multiples couleurs floris- tiques. Charquemont n’échap- pe pas au mouvement. “L’an- cienne municipalité s’est déjà engagée sur cette voie. Nous pour- suivons le travail. Le fleuris-

qui honore un peu tout le mon- de. Les employés municipaux

sement, c’est une carte de visi- te pour les touristes, les gens de

L es travaux de restruc- turation et d’extension du collège “Mont Miroir” à Maîche se termine- ront en septembre 2006. En attendant, l’établissement construit en 1967 est en chan- tier. La première phase de cet- te opération financée par le Conseil général du Doubs à hau- teur de 14,655 millions d’euros est maintenant terminée. Elle concernait la démolition du gym- nase en structure métallique suivie de sa reconstruction. La salle de sport d’une surface de 1 127 m 2 comprend une aire de jeu pour pratiquer le hand-

ball. L’espace est suffisamment grand pour accueillir en paral- lèle une seconde activité sur un

taire de l’ensemble du bâtiment. Le calendrier des deux autres phases de restructuration du

dans l’imagination qu’ils déploient pour réaliser eux-mêmes les supports tels que les nombreux troncs évi- dés servant de bacs à fleurs et disséminés un

passage. On donne une image agréable et convi- viale du village” , confie Roland Martin, le second adjoint. La com- mune a obtenu l’an der- nier le 4 ème prix de sa

Le budget fleurissement reste raisonnable.

mini-terrain comme le badminton, le bas- ket-ball ou le volley- ball. Le gymnase est également équipé d’une seconde salle de 250 m 2 réservée à

collège est d’ores et déjà programmé. Elles englobent des étapes de construc- tion et de rénovation pour le pôle adminis- tratif, les salles de

Un investissement de 14,665 millions d’euros.

catégorie au concours des vil- lages fleuris. Une distinction

peu partout. La municipalité dans les moyens qu’elle met à disposition de ses employés pour les soutenir dans leurs initia- tives. Les habitants enfin, dans le respect qu’ils accordent au fleurissement et, pour certains d’entre eux, dans l’envie de suivre l’exemple de la munici- palité. Créer est une chose, enco- re faut-il prendre soin de ce bel ensemble. Les fleurs à Charquemont, c’est l’affaire de Denis Perrot-Audet, le jardinier municipal. Entre l’entretien, l’arrosage et le renou- vellement des plants, son emploi du temps estival est bien rem- pli. “Grâce à l’investissement des employés, le budget fleurisse- ment reste raisonnable. L’achat des plants chez un horticulteur de Montferrand-le-Château repré- sente le gros des dépenses. Pour inciter les particuliers à fleurir leurs propriétés, on organise éga- lement un concours communal avec différents prix : maison la mieux fleurie, la plus origina- le, coup de cœur…” O F.C.

la pratique de la gymnastique. Cette reconstruction a permis l’installation d’une chaufferie bois qui entrera en service en novembre 2005. Elle fournira l’énergie thermique nécessai- re aux besoins de chauffage et de production d’eau chaude sani-

classe et le restaurant scolaire. Actuellement, le collège Mont- Miroir qui s’articule autour de 6 bâtiment accueille 480 élèves et 70 adultes. À terme, la capa- cité de l’établissement d’ensei- gnement général passera à 550 élèves. O T.C.

À l’entrée du village côté Maîche, le cadran illustre le caractère horloger du bourg.

Les travaux doivent être terminés avant la rentrée scolaire 2006.

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Nourriture artistique avant de remplir son caddie Du jamais vu. Pour décorer le Super U qui ouvrira ses portes le 20 juillet, Alain Fesselet a fait appel au sculpteur Mirza Moric. L’artiste réalise deux bas-reliefs de chaque côté de l’entrée principale en y mêlant force symboles et personnages. Un “hymne à la vie” assez détonant. Le Russey

En bref…

Audition Des bouchons anti-bruit étaient distribués gratuitement par le réseau Audition Santé à l’oc- casion de la fête de la musique. Il est possible de s’en pro- curer encore auprès de l’au- dioprothésiste Audition Nad- ler, Grande rue à Morteau. Pain L’association “le Petit Musée” de Provenchère organise pour la quatrième année une fête du pain. Elle aura lieu dimanche 10 juillet. Au pro- gramme : pétrissage de pain à la main, cuisson au four à bois, dégustation de différents pains, animations enfants et adultes, exposition, musique… Rens. 03 81 44 33 65. Ski L’Entente Saugette Sportive de Ski honore ses champions le 1 er juillet. Une réception est organisée pour fêter Florence Baverel, championne de Fran- ce de Mass Start, Julien Robert, médaille de bronze aux championnats de Fran- ce de Mass Start et Christel- le Jouille, 2 ème du circuit natio- nal longue distance. Passonfontaine Un grand marché aux puces est programmé dans le village de Passonfontaine dimanche 21 août, sur la place. Pour les inscriptions, appeler le 03 81 43 12 29.

1 ER ANNIVERSAIRE Merci à notre clientèle, de plus en plus nombreuse, à nous faire confiance.

D’ ici quelques semaines, la com- mune du Russey s’enrichira d’une nouvelle œuvre artistique sans avoir à débourser le moindre euro. Une contribution au patrimoine local financée par la maison Fesselet dans le cadre sa nouvelle implantation com- merciale. “On voulait sortir des sentiers battus, confie Alain Fesselet, c’est une sorte de mécénat d’artiste.” On pourrait même ajouter une affaire de famille car l’artiste en question est aussi le beau- frère du propriétaire des lieux. Originaire de Bosnie, installé depuis 20 ans en région parisienne, Mirza Moric n’avait pas encore eu l’opportunité de travailler sur une telle surface d’exposi- tion, ce qui ne semble absolument pas le perturber. Bien au contraire, il trouve là matière à exprimer les multiples facettes de son talent. Le support mis à sa dis- position ravirait plus d’un sculpteur : 20 tonnes de pierre de Beauval fournies par l’entreprise Sogepierre qui exploite des carrières à Châtillon-sur-Seine. Agréable à sculpter, ce matériau calcaire présen- te également l’avantage de ne pas geler. Les blocs ont été intégrés dans la faça- de du bâtiment pour former deux bandes mesurant 16 m de long sur 1 m de lar- ge. Le concept développé par Mirza pro- cède d’une logique tout artistique, assez complexe à appréhender, il faut le recon- naître. Le bas-relief de gauche vous met l’eau à la bouche en vous donnant envie d’aller retrouver au magasin des figures familières. Victuailles appétissantes, per- sonnages villageois voisinent avec le Père Noël, des Indiens rentrant de la chasse et des multiples représentations végé- tales et animalières. À l’extrême gauche, un soleil généreux symbolise cette belle journée qui s’an- nonce en pénétrant dans ce Super U

offrant 2 140 m 2 de surface de vente sans compter les 5 boutiques. Salon de coif- fure, optique, esthéticienne, fleuriste et espace petite restauration occuperont ces locaux. Les prérogatives artistes étant à l’ordre du jour, le volubile Mirza pour- suit sa présentation en s’attardant sur le second bas-relief, qui “évoque un certain bien-être, invite les pas- sants à voyager le cœur léger.” Les symboles du Russey, son égli- se, les 3 sapins, sont présents au milieu de la fresque. Sous le nom du bourg, jaillit le ruisseau qui lui a don- né son nom. Il s’écoule ensuite à gauche

et à droite par vagues ondulantes. Là non plus, Mirza n’est pas avare d’élé- ments symboliques puisés dans la gran- de histoire des civilisations. Tout à droi- te, une sirène donne à manger au che- val et laisse place à la lune qui clôt ce bien étrange livre en relief. “Ici, on n’est pas le registre de l’enter- rement à Ornans de Courbet. C’est plutôt un hymne à la vie que je m’efforce de reproduire. Ces bas- reliefs seront éclairés la nuit” , conclut l’artiste qui espère bien avoir ter- miné avant l’ouverture du Super U, le 20 juillet prochain. O

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“C’est une sorte de mécénat d’artiste.”

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En tenue de travail, Mirza entouré par Alain Fesselet et son fils Pierre-Alain (à gauche) apprécient le travail du sculpteur.

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des Cuisines Seigne Les établissements Seigne aux Fonte- nelles se distinguent tant par la qualité des modèles de cuisines commercia- lisées que par la prestation des équipes techniques chargées de les installer.

L e métier de cuisiniste ne se limite pas à la vente du mobi- lier exposé dans la vitrine d’un magasin. À la démarche com- merciale s’ajoute toute la par- tie technique, plus importante enco- re, qui correspond à l’installation de la cuisine. C’est dans la gestion de

pe de techniciens professionnels. “Après la négociation commerciale, le poseur est la personne qui, par son intervention chez le client, va confir- mer l’image de sérieux de l’entrepri- se. Ce sont des gens qui travaillent de façon précise, propre et de qua- lité” dit-il.

Les techniciens du cuisiniste Seigne se distinguent par leur savoir-faire en matière d’agencement.

choisir en toute confiance, car les Cui- sines Seigne connaissent leur métier et savent conseiller leur interlocuteur. Ensuite, le client a la garantie que le mobilier sera installé à son domi- cile dans les meilleures conditions. Faut-il rappeler qu’avant d’être dis- tributeur de différentes marques adap- tées à tous les budgets, les établis- sements Seigne fabriquaient des cui- sines ? Si désormais cette entrepri- se ne conçoit plus ses propres modèles, elle n’a rien perdu de son savoir-faire en ébénisterie. L’équipe technique a toutes les com-

pétences pour rendre un travail sur mesure. “Dans mon métier, j’ai l’ha- bitude de dire qu’une cuisine très haut de gamme mal posée, a un rendu moindre qu’une cuisine bas de gam- me bien posée. Notre force, c’est d’avoir un atelier de modification, de retouche, de service, pour agen- cer au mieux tous les meubles. On est capable de répondre à des demandes exceptionnelles. Si par exemple une hotte est mal dimen- sionnée pour s’intégrer dans la piè- ce, on peut la fabriquer” poursuit Jean- Pierre Seigne.

Rien n’est laissé au hasard dans l’ins- tallation d’une cuisine. L’intervention est précise de manière à ce que le client se sente bien dans cette piè- ce à vivre. En cas de problème, ce sont les mêmes techniciens qui assu- rent le S.A.V. “Un client qui nous fait confiance est tranquille pour la vie.” À vous d’en juger.

Les Cuisines Seigne emploient cinq techniciens. La plupart sont fidèles à l’entreprise depuis plus de vingt ans. C’est la preu- ve de l’importance de la

“Un client qui nous fait confiance est tranquille pour la vie.”

ces deux phases complémentaires que l’on reconnaît la qualité de la pres- tation d’un cuisiniste professionnel attentif à son client. Les cuisines Seigne aux Fontenelles sont reconnues dans le Haut-Doubs pour leur savoir-faire dans les deux domaines. Jean-Pierre Seigne, res- ponsable du magasin, insiste sur la nécessité d’être entouré d’une équi-

relation de confiance qui existe entre cette société, son personnel et le client. Le magasin propose de nombreux modèles de cuisines d’un style clas- sique à des produits résolument contemporains avec lignes épurées. Chaque client peut trouver la tendance qui correspond à sa façon de vivre et s’intègre dans son intérieur. Il peut

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Georges-Henri Meylan, directeur d’Audemars Piguet : “Nous tenons beaucoup à notre indépendance” Horlogerie de luxe

La société Audemars Piguet, dont le siège est au Brassus (Vallée de Joux), a un site de production au Locle. Le directeur du groupe Audemars Piguet fait le point sur l’activité de cette entreprise qui est la plus ancienne manufacture de haute horlogerie encore entre les mains des familles fondatrices.

C’ est à dire : Quelle est l’historique du site loclois ? Georges-Henri Meylan : Giu- lio Papi et Dominique Renaud ont été formés à la Manufac- ture Audemars Piguet, au Bras- sus. En 1986, ils se sont mis à leur compte. Dans un premier temps installés à La Chaux de Fonds, leur premier objectif était de se spécialiser dans la fabri- cation de grandes complications, ce qui relevait, à l’époque, du défi dans le domaine des montres bracelets. Après avoir gagné la confiance de quelques grandes marques horlogères, Renaud et Papi décident de créer leurs propres mouvements. La petite manufacture noue dès 1990 des liens privilégiés avec la maisonAudemars Piguet, qui lui apporte son plein soutien en devenant actionnaire majori- taire de la manufacture locloi- se en 1992, lui permettant ain- si de s’installer au Locle dans un local de 1 000 m 2 . La société prend alors le nom d’Audemars Piguet (Renaud et Papi) S.A. en 1998. En 10 ans, A.P.R.P. est devenu leader dans le domai- ne des complications horlogères.

Aussi, afin d’optimiser la qua- lité du travail et la production, des travaux d’agrandissements ont été effectués entre 2001 et 2003 multipliant la surface par trois. Càd : Pourquoi avoir choisi cette implantation ? G.-H.M. : Il existe un grand savoir-faire horloger dans le can- ton de Neuchâtel, et tout par- ticulièrement au Locle, où tout tourne autour de l’horlogerie. Càd : Quelle complémenta- rité avec le site du Brassus ? G.-H.M. : Les sites du Bras- sus et du Locle se complètent idéalement au niveau des com- plications. Ainsi, Audemars Piguet dispose de différentes sources d’inspiration et de plu- sieurs foyers de compétences horlogères pour la production de ses mouvements et l’habillage de ses montres, ce qui repré- sente une forte valeur ajoutée. Càd : Quelle est la spéciali- té de ce site du Locle ? G.-H.M. : La conception, la mise au point et la production de mou- vements compliqués. Le site

emploie une centaine de sala- riés. Càd : Combien de tra- vailleurs frontaliers français y travaillent ? G.-H.M. : Environ 1/3 des effec- tifs. Càd : Quelles sont perspec- tives de développement pour le site loclois ? G.-H.M. : Nous visons la même progression que celle d’Aude- mars Piguet Le Brassus : une progression à deux chiffres. Càd : Comment définiriez- vous la production Audemars Piguet ? G.-H.M. : On se positionne clai- rement sur le marché de l’hor- logerie de luxe. Actuellement, nous produisons sur nos diffé- rents sites, un peu plus de 20 000 pièces par an. Nous limi- tons volontairement ce volu- me afin de garantir l’excellence de nos modèles. Càd : Qu’est-ce qui différen- cie Audemars Piguet des autres entreprises horlo- gères ?

Georges-Henri Meylan : “Le groupe Audemars Piguet emploie près de 620 collaborateurs dont 500 en Suisse.”

G.-H.M. : L’élément principal est notre indépendance capi- talistique. Nous y tenons beau- coup car elle nous garantit une excellente réactivité et nous lais- se une liberté créative abso-

lue. Ensuite, notre siège est éta- bli dans la Vallée de Joux depuis notre fondation en 1875. Enfin, notre positionnement au som- met de la pyramide et la diver- sité de notre portefeuille de pro-

duits sont encore des éléments distinctifs de la marque Aude- mars Piguet. O

Propos recueillis par J.-F.H.

L’ACTU DU MOIS Bilatérales II : Le oui du peuple suisse à Schengen/Dublin

Merci à tous les adhérents du Groupement transfrontalier européen

En se rassemblant : ils constituent une force représentative, ils contribuent à l’évolution de leur statut, ils permettent que soit reconnue leur identité, ET VOUS ? En adhérant, vous bénéficiez : d’un accueil privilégié, ADHÉREZ ! La cotisation annuelle (45 ¤ pour 2005), comprend l’abonnement au magazine bimestriel « Frontalier magazine », l’accès aux ser- vices juridique, social et fiscal ainsi que des réductions de tarifs offertes par nos partenaires du Club Frontaliers (CAMIF, Azureva, Club Med, stations de ski). d’une information précise et actualisée, d’une défense collective et individuelle,

Nos Permanences

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Le 5 juin dernier avait lieu une votation populaire en Suisse sur l’accord de Schengen/Dublin. Le peuple a accepté l’association de la Suisse aux coopérations de Schengen/Dublin à 54,6 % des suf- frages. De quoi s’agit-il exactement ?

Tél. 03 81 68 55 10 Fax 03 81 68 55 11 Du lundi au vendredi de 14h à 18h30 Sauf le jeudi après-midi PONTARLIER 8, Rue de Vannolles Tél. 03 81 39 68 53 Fax 03 81 39 93 00

T out d’abord, le système Schengen. Il prévoit notamment la suppression des contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen com- pensée par un renforcement des contrôles aux frontières extérieures. Dans la pratique, cet accord a très peu d’incidence sur les contrôles frontaliers de la Suisse. Il n’est certes plus possible de procéder à des contrôles d’identité sys- tématiques au passage à la frontière. Mais le corps des gardes-frontière va continuer d’exécuter des contrôles de marchandises et, ce faisant, il peut contrôler aussi des personnes. Mais Schengen c’est également et surtout synonyme pour la Suisse d’adhésion au système d’information de Schengen (SIS). Il s’agit d’une base de données infor- matisée contenant des renseignements sur les personnes et les objets recherchés ce qui va permettre des gains importants en termes d’efficacité. Quant au système Dublin, il règle la question de la déter- mination de l’Etat responsable des demandes d’asile : un requérant a droit à l’examen de sa demande d’asile dans un seul Etat Dublin, le pays de premier asile. Grâce à EURODAC, une base de données électro- nique dans laquelle sont enregistrées les empreintes digi- tales des requérants d’asile, la Suisse peut ainsi véri- fier si la personne a déjà déposé une demande dans un autre Etat Dublin. Le 25 septembre prochain aura lieu une votation déter- minante pour le maintien des Accords bilatéraux I sur l’extension de la libre circulation des personnes au 10 nouveaux Etats membres de l’Union européenne.

Question – Réponse

J’ai été engagé par une entreprise suis- se 6 moi et j’ai signé un contrat à durée déterminée. Je suis en arrêt de travail pour maladie depuis 15 jours. Mon contrat sera-t-il prolongé ? Un contrat de travail conclu pour une durée déterminée prend fin automatiquement à l’échéance convenue sans qu’il y ait besoin de donner congé. Les dispositions du Code des Obligations relatives à la protection du salarié contre les ruptures de contrat ne peuvent pas s’ap- pliquer au contrat de travail à durée déter- minée. L’arrêt suite à une maladie ou à un accident ne change pas le terme du contrat. Le contrat de travail prend donc fin à l’échéan- ce prévue, sans prolongation.

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Hasna CHARID Juriste Groupement Transfrontalier Européen Antennes de Morteau et Pontarlier

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