Journal C'est à Dire 101 - Juin 2005

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Travaux : les commerçants souhaitent que la mairie tende l’oreille Les travaux d’aménagement du centre de Maîche sont nécessaires. Personne ne le conteste, mais en attendant, les commerçants ont le sentiment de pâtir de la situation. Maîche

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te situation. La plupart des com- merçants interrogés s’accordent à dire que les travaux ne sont pas la seule explication au flé- chissement de leur activité. À l’intervention des engins qui bloquent la circulation en enfouissant les réseaux s’ajou- te un problème conjoncturel. “Nous ne pouvons pas dire que

doute au mauvais moment. L’A.P.P.M. n’est pas contre ces chantiers qui reviennent de façon récurrente depuis deux ans, mais elle aurait souhaité être asso- ciée en amont à la réflexion qui a accompagné le calendrier de ces projets et les aménagements qui vont avec. “La plupart des travaux s’imposent pour le bien-

n’a jamais tenu compte de notre avis, et ne nous a jamais convo- qués pour en discuter” déplore Alain Bertin. Pourtant, la mai- rie indique qu’elle “assure une permanence chaque mardi soir pour écouter les doléances des commerçants.” Les commerçants semblent avoir du mal à se faire entendre. “J’ai rencontré le maire à ce sujet. De toute façon, il est trop tard. Les plans sont faits, le calendrier est arrêté. Il faut maintenant que les travaux se fassent. Mais à l’avenir, il serait important que les élus fassent plus attention à nous” espère un commerçant de la rue Charles De Gaulle. Les prochains travaux auront lieu en juillet et à la rentrée de septembre. Les discussions seront peut-être possibles entre la mai- rie et les commerçants qui devront une fois de plus prendre leur mal en patience.. O T.C.

Le centre-ville de Maîche est encombré par des travaux à répétition

les travaux aient tout chamboulé. Les gens consomment dans les com- merces alimentaires. Pour les autres domaines, ça tourne au ralenti. Les gens ont tendance à regarder leur porte-monnaie. Même

être de Maîche. Par contre, je regrette de n’avoir jamais été invi- té aux réunions sur le déroulement des tra- vaux” indiqueAlain Ber- tin, président de l’asso- ciation pour la promo-

D epuis plus de deux mois, le centre ville de Maîche est per- turbé par une série de travaux qui rendent la cir- culation difficile. Entre les feux provisoires, les déviations, les rues fermées, se déplacer en voiture n’a rien d’une éviden- ce. Comme souvent dans ce gen- re de situation, les commer- çants sont les premiers à mesu- rer l’impact des chantiers sur leur activité. L’A.P.P.M. (asso-

“La mairie n’a jamais tenu compte de notre avis.”

ciation pour la promotion de Maîche) s’est livrée à un son- dage auprès des magasins des rues Montalambert et Charles De Gaulle. Sur une dizaine d’enseignes, la perte totale du chiffre d’affaires correspond à 20 000 euros par mois depuis avril. “C’est certain qu’on souffre. J’ai perdu en avril 7 000 euros sur mon chiffre d’af- faires. Cela représente une bais- se de 10%. En mai, la chute a été de 15%. Tout cela est perdu

définitivement, je ne le récupé- rerai jamais. Il faut que les gens sachent que ça peut faire capo- ter le commerce” note un com- merçant qui a souhaité garder l’anonymat. Un peu plus loin, le magasin L.M. affirme “avoir enregistré son chiffre d’affaire le plus bas au moins d’avril” par contre, au mois de mai, “alors que les travaux se déroulaient devant ma boutique, je n’ai pas enregistré de pertes.” C’est tout le paradoxe de cet-

tion de Maîche. La communication de la muni- cipalité par rapport à ses pro- jets est considérée comme “insuf- fisante” lorsqu’il s’agit de mettre en place des déviations qui vont dissuader les automobilistes d’en- trer au centre-ville. “La mairie

pour la fête des mères et la fête des pères, l’activité n’était pas virulente” confie-t-on à la bou- tique Arkado. La consommation est en pan- ne et la conjoncture morose. Les travaux nécessaires au centre- ville de Maîche tombent sans

“Mont-Miroir” poursuit sa restructuration Le chantier du collège de Maîche suit son cours. L’opération financée par le Conseil général sera terminée à la rentrée de septembre 2006. Maîche

À l’heure des fleurs L’horlogerie reste toujours une activité bien vivace à Charquemont. Pour rappeler cette tradition, une horloge trône désormais au centre du parterre fleuri situé à l’entrée du bourg, côté Maîche. Charquemont

D epuis quelques années, la plupart des localités du Pays Hor- loger font de louables efforts pour égayer leurs rues de multiples couleurs floris- tiques. Charquemont n’échap- pe pas au mouvement. “L’an- cienne municipalité s’est déjà engagée sur cette voie. Nous pour- suivons le travail. Le fleuris-

qui honore un peu tout le mon- de. Les employés municipaux

sement, c’est une carte de visi- te pour les touristes, les gens de

L es travaux de restruc- turation et d’extension du collège “Mont Miroir” à Maîche se termine- ront en septembre 2006. En attendant, l’établissement construit en 1967 est en chan- tier. La première phase de cet- te opération financée par le Conseil général du Doubs à hau- teur de 14,655 millions d’euros est maintenant terminée. Elle concernait la démolition du gym- nase en structure métallique suivie de sa reconstruction. La salle de sport d’une surface de 1 127 m 2 comprend une aire de jeu pour pratiquer le hand-

ball. L’espace est suffisamment grand pour accueillir en paral- lèle une seconde activité sur un

taire de l’ensemble du bâtiment. Le calendrier des deux autres phases de restructuration du

dans l’imagination qu’ils déploient pour réaliser eux-mêmes les supports tels que les nombreux troncs évi- dés servant de bacs à fleurs et disséminés un

passage. On donne une image agréable et convi- viale du village” , confie Roland Martin, le second adjoint. La com- mune a obtenu l’an der- nier le 4 ème prix de sa

Le budget fleurissement reste raisonnable.

mini-terrain comme le badminton, le bas- ket-ball ou le volley- ball. Le gymnase est également équipé d’une seconde salle de 250 m 2 réservée à

collège est d’ores et déjà programmé. Elles englobent des étapes de construc- tion et de rénovation pour le pôle adminis- tratif, les salles de

Un investissement de 14,665 millions d’euros.

catégorie au concours des vil- lages fleuris. Une distinction

peu partout. La municipalité dans les moyens qu’elle met à disposition de ses employés pour les soutenir dans leurs initia- tives. Les habitants enfin, dans le respect qu’ils accordent au fleurissement et, pour certains d’entre eux, dans l’envie de suivre l’exemple de la munici- palité. Créer est une chose, enco- re faut-il prendre soin de ce bel ensemble. Les fleurs à Charquemont, c’est l’affaire de Denis Perrot-Audet, le jardinier municipal. Entre l’entretien, l’arrosage et le renou- vellement des plants, son emploi du temps estival est bien rem- pli. “Grâce à l’investissement des employés, le budget fleurisse- ment reste raisonnable. L’achat des plants chez un horticulteur de Montferrand-le-Château repré- sente le gros des dépenses. Pour inciter les particuliers à fleurir leurs propriétés, on organise éga- lement un concours communal avec différents prix : maison la mieux fleurie, la plus origina- le, coup de cœur…” O F.C.

la pratique de la gymnastique. Cette reconstruction a permis l’installation d’une chaufferie bois qui entrera en service en novembre 2005. Elle fournira l’énergie thermique nécessai- re aux besoins de chauffage et de production d’eau chaude sani-

classe et le restaurant scolaire. Actuellement, le collège Mont- Miroir qui s’articule autour de 6 bâtiment accueille 480 élèves et 70 adultes. À terme, la capa- cité de l’établissement d’ensei- gnement général passera à 550 élèves. O T.C.

À l’entrée du village côté Maîche, le cadran illustre le caractère horloger du bourg.

Les travaux doivent être terminés avant la rentrée scolaire 2006.

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