La Presse Bisontine 57 - Juillet-Août 2005

BESANÇON

I MMEUBLES Jusqu’à 40 000 euros Ascenseurs, attention travaux 12 La plupart des ascenseurs de Besançon devront faire l’objet de mises aux normes plus ou moins coûteuses. La nouvelle législation exige qu’ils soient tous passés en revue d’ici 2008.

P lus que la voiture, l’avion ou le train, l’as- censeur est le premier mode de déplacement dans le monde. Le parc d’ascenseurs est estimé à

Besançon, situés aux abords immédiatement de la Boucle, datent du début des années 50. La facture de rénovation ou de mise aux normes d’un ascen- seur s’annonce plutôt salée. Elle peut se situer “entre

ner beaucoup de monde, obser- ve Laurent Grimaud, directeur adjoint. Les ascenseurs qui com- portent encore des grilles doi- vent impérativement être chan- gés avant 2008 par exemple.” Les plus vieux appareils de

tot, responsable de la région Est pour la société Koné. À la société bisontine Gestrim qui gère 350 immeubles sur Besançon, on tente de prendre les devants. “C’est une ques- tion primordiale qui va concer-

être visités par des sociétés spécialisées et, le cas échéant, devront faire l’objet de travaux d’amélioration. D’ici 2018 ensui- te, plus aucun risque ne sera toléré.

15 000 et 40 000 euros par appa- reil.” Pas étonnant dès lors que certains copropriétaires doi- vent débourser dans les pro- chains mois plus de 2 000 euros chacun. Mais la sécurité n’a pas de prix. O J.-F.H.

Tous les syndics de copropriété sont déjà ou seront bientôt alertés de cette ques- tion. “La partie tra- vaux est découpée en trois périodes-butoirs selon la vétusté de l’appareil : 2008,

450 000 en France. Forcément, le risque zéro n’existe pas. En témoignent quelques faits divers drama- tiques qui émaillent parfois l’actualité. Les cas d’accidents mortels d’ascenseurs

Les plus vieux datent des années 50 à Besançon.

sont heureusement rares mais pas inexistants. C’est pour évi- ter désormais lemoindre risque que la législation française a évolué. D’ici 2008, tous les ascenseurs de France devront

2013 et 2018. Une chose est sûre, tous les ascenseurs sans exception devront faire l’objet d’un contrat de maintenance renforcé et de travaux le cas échéant” indique Jérôme Sain-

P HÉNOMÈNE Au moins 25 à Besançon Prostitution : le fléau africain

L es prostituées d’origine afri- caine - essentiellement du Nigéria - sont de plus en plus nombreuses enFrance.Au total, on estime le nombre de prostituées à 18 000 sur le ter- ritoire national, dont un tiers est aujourd’hui originaire d’Afrique sub-saharienne. Le secteur deBesançonn’échap-

plaque tournante de la prosti- tution.” Chaque année, leNid deBesan- çon rencontre “une cinquan- taine de prostituées, à qui on propose un accompagnement social, des cours d’alphabéti- sation (lesNigérianes sont anglo- phones) ou l’accompagnement chez le médecin ou le dentiste.”

Un travail d’autant plus remarquable qu’il se fait dans l’ombre, loin des projecteurs. Pour tenter d’appréhender ce nou- veau fléau de la prosti- tution africaine, le Nid

pe pas au phénomène. Les membres dumou- vement bisontinLeNid sont formels : “Les per- sonnes africaines sont présentes depuis 2003. Aujourd’hui à Besan-

Un état des lieux effrayant.

a invitéAmely-JamesKohBela, membre de la fédération des agences internationales pour le développement. Une confé- rence publique a lieu jeudi 23 juin à 20 heures salle de laMal- combe. L’occasion de découvrir “un état des lieux effrayant des pratiques et des réseaux afri- cains en Europe” , fait de zoo- philie, scatologie, pédophi- lie,prostitution familiale et drogue. Alarmant. O

çon, il y a au moins 25 prosti- tuées d’origine nigériane” obser- ve Sébastien Girin, bénévole auNid. Ce sont essentiellement des personnes qui fuient leur pays pour cause de violences interethniques entre musul- mans et chrétiens. “Il y a aus- si de nombreuses sectes implan- tées au Nigéria qui est un pays riche où les mafias sont puis- santes. Avec le Ghana voisin, cette région de l’Afrique est une

Le mouvement du Nid suit une cinquantaine de prostituées par an sur Besançon.