La Presse Bisontine 57 - Juillet-Août 2005

15 LE DOSSIER

P OLYCLINIQUE DE F RANCHE -C OMTÉ 2 500 ACCOUCHEMENTS PAR AN Des nounous pas comme les autres

Ce sont des mains qui donnent la vie. Les hommes et les femmes qui travaillent à la maternité assistent l’enfant dans les premiers jours après la naissance et accompagne la maman pour l’aider à devenir mère. L’attention est permanente, surtout la nuit.

Les 6 salles d’accouchement sont toujours opérationnelles.

T out est prêt, au cas où. Les six salles d’accou- chements de la mater- nité de la Polyclinique deFranche-Comté sont opérationnelles pour accueillir à tout instant une maman sur le point demettre aumonde son enfant. L’équipe médicale est réunie. Cinq personnes, toutes de garde, dont deux sages- femmes, et le docteur Michel Franck, gynécologue-obstréti- cien. Il est 21 heures, l’établissement est calme. Après Blanche, Loïc, Maël et Ilian, nés dans la jour- née du 14 juin, c’est à se deman- der si d’autres bébés vont poin- ter le bout de leur nez sous cette éphéméride. En tout cas, la soi- rée de la Saint-Élisée s’annon- ce plutôt tranquille à la mater- nité.Quatrenaissances sur toute la journée, c’est assez rare pour la Polyclinique qui compte en moyenne 6 à 7 accouchements quotidiens, soit près de 2500par an. “Pour le moment, c’est cal- me, mais on peut d’un coup fai- re cinq entrées enune demi-heu- re” nuanceEstelle, sage-femme. Justement, une patiente vient consulter en urgence. Enceinte de quelques mois, elle se plaint de douleurs au ventre. Elle s’in- quiète, car l’accouchement est prévupour lemoisde septembre. La petite équipe la prend rapi- dement en charge et la gardera en observation, le temps de la rassurer sans doute. Car a prio- ri , sa grossesse ne présente pas d’anomalies.Minuit approche et pas de nouveau bébé. Sipourl’instantlepremierniveau ne déborde pas d’agitation, le deuxième étage où se trouvent les chambres et la pouponnière, est plus animé par “quatre nou- nous et un couffin” lance Yvette avec une pointe d’humour, l’une des trois auxiliaires de puéri- culture présente ce soir-là. Le service vit au rythme des tétées des nouveaux nés. De jour com- me de nuit, le personnel de gar- de veille sur les enfants et les

dans les détails ce genre de ques- tion. Trop sollicité, entre les biberons et l’assistance aux mamans. Il reste peu de temps pour souffler. “Travailler la nuit est éprouvant. Je crois qu’on ne le reconnaît pas assez. Ce qui est aussi pénible pour nous, c’est quand le bébé va mal” lâche Christine en préparant un bibe- ron pour un enfant né à 7 mois et demi, gardé en observation en néo-natalité. Malgré tout, chaque membre de l’équipe à son niveau semble passionné par cemétier où tous les jours, il donne la vie. “C’est exceptionnel car une femme qui entre pour accoucher va bien en général. Nous sommes là pour accompagner la normalité et prendre en charge les difficul- tés” indique le docteur Franck. Il est 22 h 15, lorsqu’une dame est accueillie en salle d’accou- chement. Elle attend son sixiè- me enfant. Apriori , ce sera pour cette nuit. Mais dans l’immé- diat, la future maman est ins- tallée en salle de travail. Il n’y a plus qu’à attendre. O T.C.

nel. La question est récurrente dans les maternités. Les avis divergent. “Souvent, aumoment de l’accouchement, les mamans ne savent si elles veulent allai- ter ou non leur enfant” regrette Christine, infirmière puéricul- trice. Elle ajoute : “Selon moi, c’est important d’allaiter. Car c’est bon non seulement pour le bébé, car le lait lui apporte les

mamans qui ont besoin d’un accompagnement après l’accou- chement. “Notre métier est de préparer cesmamans à leur rôle de mère.” Il arrive que des jeunes mères qui ont quitté la maternité sol- licitent les auxiliaires, parfois plusieurs semainesaprès lanais- sance. “Quelquefois en pleine nuit, on reçoit des appels de

défenses immunitaires dont il a besoin, mais c’est aussi un plaisir pour la maman. Or, on parle peu de l’al- laitement qui doit durer six mois pour être efficace.” Dans ce service, tout le mon-

mamans qui ont besoin d’être rassu- rées. On les écoute et on essaie d’apporter des réponses à leurs questions et de leur donnerquelquespetits conseils quand elles sont dans une situa-

“Nous sommes là pour accompagner la normalité.”

Les auxiliaires puéricultrices répondent à

de semble convaincu du bénéfi- ce de ce procédé. “Franchement, le lait maternel est bien embal- lé et toujours à bonne tempéra- ture” résume une auxiliaire. Il est aussi question de pudeur, de durée de congés de maternité trop courts, pour expliquer pour- quoi les femmes françaises ont du mal à adhérer à cette idée. Il est rare que le personnel du service ait le temps d’aborder

tion de crise d’angoisse” ajoute Séverine.Lapeurdenepassavoir s’occuper correctement de leur bébé lorsqu’elle rentre à lamai- son, ou de mal faire est fré- quente. Désemparée, la jeune maman l’est d’autant plus que pendant toute la durée de son séjour à la maternité, elle est “cocoonée.” Rapidement, la conversation dévie sur l’allaitement mater-

toutes les angoisses des jeunes mamans.

L’ECM, l’école de Commerce et Management de BESANCON

Dès la rentrée 2005, l’école de Commer- ce et Management de Besançon propose aux étudiants et aux salariés, déjà diplô- més ou ayant acquis une expérience pro- fessionnelle significative, des formations diplômantes de haut niveau. Une journée « Portes Ouvertes » excep- tionnelle vous permettra de découvrir les locaux, les consultants, le mercredi 29 juin de 14h à 19 heures. Une offre attractive sur Besançon L’ECM, membre de la F.E.D.E (Fédé- ration Européenne des Ecoles), propose en partenariat avec le CNAMFranche- Comté des diplômes reconnus de niveau II dans les domaines stratégiques de la gestion, du marketing, des RH et du management. L’alternance école / entreprise En s’appuyant sur le contrat de profes- sionnalisation, l’ECM propose aux étu- diants de concilier une formation de haut niveau et une entrée progressive dans le monde du travail, le tout financé par les fonds de formation d’entreprise et ouvrant droit à une rémunération. Des programmes “dirigeants et salariés” L’ECM offre des solutions novatrices aux

agents de maîtrise et cadres, impliqués dans leur évolution professionnelle (CIF, DIF, formation continue,validation des Acquis de l’Expérience…) Les examens étant organisés en Unités d’Enseignement (UE) capitalisables, cha- cun peut aménager son rythme profes- sionnel avec celui de la formation. Un réseau dynamique Partenaire privilégié de nombreuses entreprises régionales, l’école a mis en place un comité de perfectionnement, composé de chefs d’entreprise et de pro- fessionnels du conseil et du recrutement, responsable de l’actualisation des pro- grammes et de la sélection des candi- dats de l’ECM.

Ambiance tranquille à la P.F.C.

Une partie de l’équipe de nuit de la maternité dans le service de néonatalité.

ECM 7 rue Alfred de Vigny Parc Lafayette 25000 BESANCON Contact : 03.81.41.85.80 www.ecm-besancon.fr

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