La Presse Bisontine 57 - Juillet-Août 2005

L’ÉCONOMI E

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Denis Acerbi : “Le bateau reste un produit de luxe” L OISIRS Besançon Nautic, route de Beure En cette période estivale, La Presse Bisontine se jette à l’eau et fait le point sur l’activité nautisme. Besançon Nautic est la plus ancienne entreprise bisontine de ce secteur d’activité a priori marginal mais qui a pourtant de nombreux adeptes.

Denis Acerbi, gérant de Besançon Nautic.

L a Presse Bisontine : Une entre- prise de nautisme dans le sec- teur de Besançon, ça peut sur-

moyenne de nos ventes se situe entre 20 000 et 30 000 euros. Mais c’est très variable. En 2003 par exemple, nous avons ven- du un modèle à 198 000 euros. Pour avoir un ordre d’idée, pour 20 000 euros, on a déjà un bon produit, un bateau de 5 ou 6

L.P.B. : Le phénomène du jet ski n’est- il pas retombé? D.A. : Il s’est stabilisé. Le pro- blème sur le secteur de Besan- çon, c’est qu’il y avait 2 zones de vitesse, dont une située dans la Boucle, à hauteur du pont Battant. Pour deux personnes qui se sont plaintes du bruit, cette zone a été supprimée l’an dernier. C’est très dommage car le jet ski est un sport sans risque et très sympa. Peut-être que du côté de la gravière d’Osselle, une zone sera bientôt aména- gée. Pour l’achat d’un jet ski, il faut compter entre 5 et 15 000 euros selon le modèle. L.P.B. : Quelles sont les autres acti- vités de Besançon Nautic ? D.A. : Nous avons un atelier répa- ration ainsi qu’une école de plon- gée avec deux moniteurs, et le magasin d’articles de plongée, le plus complet de la région. Plus un moniteur de bateau- école qui fait passer le permis bateau. Nous sommes en train de restructurer l’entreprise pour bien séparer les activités avec un gérant pour chacune d’entre elles. L.P.B. : Des projets ? D.A. : Un projet de nouvelle acti- vité qui reste à confirmer. Ce serait dans un sport pour lequel il n’existe quasiment rien dans la région : le tir à l’arc. Sans soute dans le courant de cette année. L.P.B. : Les adeptes au permis bateau sont-ils nombreux ? D.A. : Ils sont entre 50 et 100 par an. Il faut compter 3 semaines pour le passer. Pour le forfait code et conduite, le coût est entre 400 et 500 euros. O

tisme de loisir est très fluctuant. 2003 a été par exemple une excellente année, avec une aug- mentation de notre chiffre d’af- faires de plus de 60% cette année-là. 2004 a été une année moyenne. Quant à 2005, on ne sait pas vraiment ce qui se pas-

çon Nautic était né. On était alors en pleinemode du ski nau- tique. En 1987, Besançon Nautic a même eu la “Rose d’or” de la meilleu- re progression du chiffre d’affaires pour lamarque Jeanneau. J’ai repris l’enseigne il y a 5 ans, nous sommes actuellement 6 per- sonnes. L.P.B. : Comment se répartit l’activi- té de Besançon Nautic ? D.A. : Nous faisons essentielle- ment de la vente et de la répa- ration de bateaux. Le plus gros des ventes se fait sur des bateaux habitables de 7 ou 8 mètres pour les lacs ou la mer. Ce sont des sortes de camping- cars sur l’eau. C’est du nautis- me de loisir.

L.P.B. : Il y a une vraie demande de ce genre de produits sur le Grand Besançon ? D.A. : Pas uniquement sur la région. Nous travaillons notre clientèle sur un secteur beau- coup plus large. Nous rayon- nons sur toute la France, et même à l’étranger : Espagne, Maroc, Italie… J’ai eu récem- ment un client de la région de Venise. Ce sont des personnes qui recherchent tel type de bateau ou qui repèrent une occa- sion qu’ils ne trouvent pas ailleurs. La clientèle en prove- nance de la région représente environ 35% du total. L.P.B. : La part des bateaux neufs est- elle plus importante que celle des bateaux d’occasion dans les ventes? D.A. : Aujourd’hui, il se vend plus de bateaux neufs que d’oc- casion. Mais le marché du nau-

Une école de plongée avec deux moniteurs.

prendre. Comment est né Besançon Nautic ? Denis Acerbi : L’en- treprise a été créée il y a 21 ans. Aupa- ravant, une péniche était basée au bord

mètres avec plusieurs couchettes. Le genre d’embarcation avec laquelle on peut passer plusieurs nuits en mer et faire des mini-croi- sières. L.P.B. : Quelle est le volu- me annuel de vos ventes ? D.A. : Selon les années,

se, mai et juin ont été des mois très difficiles. L.P.B. : Pratiquer le nautis- me de loisir est-il accessible au plus grand nombre? D.A. : Il faut reconnaître que le bateau reste un produit de luxe. Cela coûte assez cher, en argent mais aussi en

Entre 50 et 100 permis bateau par an.

du Doubs, entre Besançon et Beure. Le bateau faisait plus oumoins office d’atelier de répa- ration et de métallerie pour les pêcheurs du coin. Les respon- sables de cette péniche se sont rendus compte qu’il y avait un certain potentiel. Ils se sont alors mis à vendre des moteurs pour petits bateaux. M. Bertin, qui travaillait sur cette péniche, a décidé de créer une entrepri- se et de construire un bâtiment aumilieu des années 80. Besan-

c’est entre 30 et 40 bateaux, ainsi que des moteurs seuls et 5 à 10 jet skis. Notre chiffre d’af- faires se situe entre 1 et 1,5mil- lion d’euros pour les bonnes années.

temps. Il ne faut pas croire qu’une fois le bateau acheté, il ne faut plus s’en occuper. Nous expliquons à nos clients poten- tiels qu’un bateau, c’est aussi de l’entretien. Côté budget, la

Propos recueillis par J.-F.H.

Besançon Nautic a été créé il y a 21 ans, sur les bords du Doubs, route de Beure.

L’atelier réparation de Besançon Nautic occupe deux des salariés de l’entreprise.

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