La Presse Bisontine 57 - Juillet-Août 2005

AGENDA

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8 ÈME NUIT DE LA CITADELLE - DU 4 AU 6 AOÛT

Nuits sauvages

à la Citadelle

Rens. 03 81 87 83 33

L’ été sera animal ou ne sera pas. C’est tout du moins ce que laisse augurer le pro- gramme des 8 èmes Nuits de la Cita- delle de Besançon, les 4, 5 et 6 août, centrées sur le thème de la vie sau- vage, explorée au travers de films et de danses.

me, “Which side story” se veut avant tout une conférence dansée. Validée scientifiquement, puis- qu’elle est présentée par Pascal Picq, paléoanthropologue et pro- fesseur au Collège de France.

Les traditionnelles Nuits de la Citadelle donnent à nouveau rendez-vous cette année à tous les cinéphiles du 4 au 6 août. Un spectacle complet avec la projection de trois grands films précédée de “Which side story”, création de danse contemporaine autour des origines de l’humanité.

Comme chaque année, les Nuits de la Citadelle lais- sent place au cinéma avec des projections sur écran géant à la belle étoile, juste après l’ouverture dansée. Et les stars seront incontestablement les animaux. Les oies sau-

L’histoire et le devenir de l’homme.

En prélude chaque soir, c’est la compagnie Hallet Eghayan de Lyon qui ouvre le bal avec une créa- tion originale. Leur spec- tacle, baptisé “Which side story”, mêlant danse

SPECTACLE

vages du “Peuple migrateur” de Jacques Perrin, prêtes à parcou- rir des millions de kilomètres pour effectuer leur périple immuable le 4 août. Les tigres adorables du dernier film de Jean- Jacques Annaud, le réalisateur de l’Ours le dernier soir. Ou bien

contemporaine et théâtre, paroles et expression du corps est un retour sur nos origines et revisite la décou- verte de la station debout et de la bipédie par Lucie, Tumaï et nos autres ancêtres. Première partie d’une trilogie sur la question de l’histoire et du devenir de l’hom-

Les animations estivales de la Citadelle connaissent toujours une belle affluence… Quand le temps est de la partie.

les mammouths et autres bes- tioles virtuelles et déjantées du dessin animé “L’âge de glace”. Comme à chaque fois pour nous

rappeler que même, si l’homme a évolué depuis les cavernes, beau- coup lui reste encore à faire pour préserver la nature. O

EXPOSITION - ART CONTEMPORAIN

Le fond régional d’art contemporain présente jusqu’au 28 août quelques-unes de ses pièces au musée du Temps de Besançon. Baptisée “Glow in the dark”, l’exposition explore le thème de la ville la nuit Lumières nocturnes

L a salle est plongée dans l’obs- curité. Sur l’un des murs, des enseignes lumineuses de grandes villes asiatiques, indéchiffrables, sont proje- tées, pendant qu’un haut parleur diffuse des bruits de la ville.

la réflexion, les agressions de l’aire urbaine sur la vie quotidienne.Arbre néon, photographies de la lune et du

de la lumière. Et j’y vois aussi une cri- tique des villes” , commente la jeune étudiante, plongée dans la brochure explicative qui accompagne l’exposi- tion. Pour elle, le problème c’est sur- tout que “les gens n’ont pas l’habitu- de de l’art contemporain. Il faut de la pédagogie. Les photographies, lesmon- tages vidéo, ce n’est pas encore entré dans les mœurs. Dans l’art contem- porain, on accepte toutes les réflexions.” O Exposition au musée du temps jusqu’au 28 août Entrée libre

soleil…Une exposition cohé- rente mais qui peut parfois paraître hermétique pour les néophytes. “J’ai pas vrai- ment compris. À part une vidéo, où j’ai eu l’impression d’être en soucoupe volante. Là, j’ai bien aimé” , avoue laconiquement un visiteur, à la sortie de l’exposition.

Une immersion dans un univers artificiel.

En six œuvres d’art, toutes contemporaines, présentées au musée du Temps, le fond régional d’art contemporain explore le thème de la ville

Une impression que Béryl, étudian- te en licence en arts, ne partage pas. “On sent bien cette immersion dans un univers artificiel, cette agression

dans la nuit, “saturée par une multi- tude de codes signalétiques, par ses lumières et par ses bruits” , explique le livret de l’exposition. Au cœur de

PHOTOGRAPHIE - ROBERT DOISNEAU AUX BEAUX-ARTS Jusqu’au 15 août, le musée des Beaux-arts de Besançon accueille une exposition sur la période Renault de Robert Doisneau. Une centaine de clichés pris entre 1934 et 1939 alors que le jeune photographe était employé par le constructeur automobile. Les autos de Doisneau S ur les murs blancs ou béton dumusée, s’éta- lent des cathédrales ment leur vie, de la canti- ne aux vestiaires, réalise aussi les premières publi- cités automobiles.

vacances, le musée a mis en place pour ces chers bam- bins des visites ludiques. “On s’intéresse aux photos, on les commente et on dia- logue autour de l’image. Puis onpasse àune phase de créa- tion artistique. Comme les ouvriers des photos, tous les enfants travaillent en équi- pe pour construire une voi- ture sur papier” , explique Charlotte Roudot, qui orga- nise et pilote ces visites juniors, prévues pour les 7- 15 ans. “L’idée ce n’est pas de leur faire reproduire une photographie, mais de leur

expliquer un point de vue.” Pendant l’atelier, elle leur fournit un appareil photo. Pour s’essayer au portrait. Le futurDoisneau sera peut- être là. O Entrée plein tarif :

industrielles, minces struc- tures d’acier avec leurs grandes cheminées, des montages de pièces métal- liques aux formes géomé- triques. QuandRobert Dois- neau est embauché aux usines Renault, en 1934, il a 22 ans. Il y restera cinq ans. Pendant cette période, il explore les bâtiments de l’usine, approche avec son appareil au plus près les ouvriers et fige sur la pel- licule lesmoments qui ryth-

Ce sont tous ces instanta- nés, souvent intenses et sublimes, que le musée des Beaux-arts de Besançon présente. Dans l’exposition, la plus importante organi- sée sur cette période, on découvre un peu plus d’une centaine de ces clichés en noir et blanc. Dont un cer- tain nombre d’inédits, enco- re jamais dévoilés jusqu’à présent au public. Et dans la perspective des grandes

5 euros. Gratuit les dimanches et jours fériés

Renseignements : 06.82.11.48.48

Stage pour enfants de 3 jours du 6 au 8 juillet, atelier pour enfants sur réservation tout l’été