La Presse Bisontine 57 - Juillet-Août 2005

RETOUR SUR INFO - BESANÇON Le stade Léo Lagrange se refait une beauté

4

Handball : Besançon bientôt fixé sur son sort l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de

L e maire l’avait affirmé. Ce n’était pas pour rien que la décision de recons- truire le stade Léo Lagrange, stade attitré du club de foot du B.R.C., avait été proposée la veille du match décision pour le club au conseil municipal. C’était “une marque de confiance” dans l’ave- nir. Le signal n’a finalement pas suffi à sauver le B.R.C. de sa bérézina sporti- ve. Mais le stade, lui, devrait bien être entièrement rénové, aboutissement d’un dossier qui traîne qui dure depuis près de 10 ans. Selon le projet, les travaux devraient se dérouler en plusieurs phases successives. Première étape, la démoli- tion de la tribune d’honneur, construite

en 1936 et où des fissures ont été col- matées puis sa reconstruction prévue en 2008. La municipalité devrait dans le même temps acquérir les tribunes Nord du stade, installées le long de la rue. Le stade devrait alors com- porter 8 000 places, pour un coût total de 9,3 millions d’euros. Un pro- jet qui se veut “modulable” cepen- dant. Et pourrait être porté à 12 000 voire 15 000 places selon les résul- tats sportifs et les nécessités. Voilà les derniers rebondissements d’un dossier plusieurs fois modifié, revu à la baisse mais jamais abandonné pour autant. O

Le bâtiment de la rue de Dole ne devait pas être démoli

L a fédération internationale de handball fait durer le sus- pense. Elle devait rendre sa décision en juin sur qui, de la France ou de la Chine, accueille- ra les championnats du Monde de handball féminin programmés du 4 au 17 décembre 2007. La date est arrêtée, mais on ne sait pas encore sur quel continent l’événement sportif se déroule- ra. Finalement, le verdict doit tomber le 10 juillet. La Ligue de Franche-Comté est suspendue à cette décision. Car si la France est retenue, elle dépo- sera sa candidature pour accueillir une manche de ces champion- nats à Besançon (qualifications, huitièmes, ou quarts de finale). Le 20 avril dernier, des repré- sentants de la fédération inter- nationale étaient présents dans la capitale régionale pour faire le bilan des infrastructures en place. “Les membres de la com- mission sont repartis satisfaits” commente la Ligue. Besançon

a de l’expérience dans le domai- ne. En 2001, la ville a déjà accueilli une poule qualificative des cham- pionnats du Monde masculins. Chaque année, la Ligue organi- se des matches internationaux. “Il y a un vrai savoir-faire.” Le seul point noir défavorable à Besançon est l’hôtellerie. “En 2001, ça nous avait déjà posé problème. À l’époque, sur deman- de de la ville, le groupe Accor avait retardé la fermeture de l’hô- tel des Bains. Ce qui manque ici, ce sont des hôtels de 3 et 4 étoiles comme le demande l’organisa- tion. Si nous sommes retenus, alors nous irons chercher des établissements de ce niveau de prestation à l’extérieur de la vil- le.” Reste à espérer que le cas échéant, cet unique point faible ne compromette pas les chances à une terre de handball comme la Franche-Comté de recevoir un événement sportif de cette enver- gure. O

Ç a n’était pas prévu. En tout cas pas dans ces proportions. Le bâtiment de 7 000 m 2 de la rue de Dole qui abritait la concession Citroën aujourd’hui installée dans ses nouveaux locaux a été totalement détruit. Pour la municipalité de Besançon, le propriétaire du site, la S.C.I. C.L.A.C. (Mosel- le), est allé au-delà des autorisations défi- nies par le permis de démolir. “Il n’était auto- risé à détruire qu’une partie du bâtiment. Or, les travaux réalisés ne correspondent pas à l’autorisation délivrée” souligne le service urbanisme de la ville. Conséquence, le per- mis de construire qui prévoyait ensuite l’ex- tension du bâtiment existant est caduc. “Il a été refusé car il ne coïncide pas avec la réa- lité. Il faut donc refaire une procédure” qui décale d’autant les projets de la S.C.I. Elle précise que son but “est de faire un bâtiment qui mixe à la fois des bureaux et une activi- té commerciale. Nous ne mettrons pas d’in-

dustrie sur ce site. Pour l’instant, les orien- tations précises ne sont pas arrêtées.” On ne sait donc pas s’il y aura une ou plu- sieurs enseignes commerciales sur cet espace. Par contre, dans tous les cas, la C.D.E.C. devra donner un avis sur le pro- jet. “À moins que l’investisseur fasse à nouveau de l’automobile ou alors que la surface commerciale ne dépasse pas 300 m 2 . Dans ces deux cas uniquement, il échappe à la C.D.E.C.” précise Jacques Canal de la direction de la concurrence et de la répression des fraudes. On connaît aujourd’hui la position de la ville sur la maîtrise du développement commercial qui est de favoriser la com- plémentarité des équipements. Il est donc probable qu’elle guide la S.C.I. C.L.A.C. dans le choix des futurs enseignes. Des réunions sont pro- grammées à ce sujet. O

Retrouvez le prochain numéro de

le 22 août 2005

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online