1876 Traité de la Fabrication des liqueurs et de la distillation des alcools
DES LIQUEURS. 1I 7 résultant de sa combinaison avec un véhicule appro- prié et susceptible de se répandre dans l'espace, sui- vant les lois connues. Relativement aux eaux distillées odorantes, ce sera, pour plusieurs d'entre elles, une Pure dissolution de cette combinaison, et je suppose- rais volontiers, en me rapprochant de l'idée de M. Mac- her, que les huiles essentielles doivent souvent leur odeur à la combinaison d'un véhicule variable avec une huile inodore. Ce serait résoudre un problème qui OCCupe depuis longtemps certains distillateurs qui re- mettent de ne pouvoir duper à leur aise, et qui vou- laient trouver une huile volatile inodore pour allon- ger les essences les plus rares et les plus chères. Je terminerai cette Note par une dernière observation : c est que l'analyse de l'essence de térébenthine publiée Par M. Houton-Labillardière (Journal de Pharmacie, J* IV), et celle de l'essence de citron que nous devons a M. de Saussure (Annales de Chimie et de Physique, e série, t. XIII), offrent une identité de résultat qui lndique une composition semblable, et qui font voir que les différentes odeurs qui les distinguent tiennent a des causes qui influent bien peu sur leur nature en- tière. » Comme on le voit, l'état de nos connaissances est encore bien imparfait en ce qui concerne la véritable Ilature du parfum des fleurs et des substances aroma- tiques, et cette matière si attrayante a été peu étudiée Jusqu'à ce jour. Cependant l'un de nos éminents chi- rnlstes, M. Millon, Directeur de la pharmacie militaire centrale à Alger, a composé, en 1857, un travail très- lntéressant, que M. le Maréchal Vaillant, Ministre de la Guerre, a présenté a l'Académie des Sciences. Dans
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