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TUTORIEL

COMMENT FAIRE POUR RÉUSSIR LE NOUVEAU TEST ANTIPOLLUTION DU CONTRÔLE TECHNIQUE DEPUIS LE 1 ER JANVIER, LE CONTRÔLE TECHNIQUE PRÉVOIT UN TEST D’ÉMISSIONS POLLUANTES BIEN PLUS SÉVÈRE POUR LES DIESELS. NOS CONSEILS POUR LE PASSER SANS ENCOMBRE. Par Jean Savary. Illustrations : Monsieur Zut ! / Lila Pik

1 d Pré-tester sa voiture Pour 20 à 30 euros, on peut faire effectuer, bien avant l’échéance, un «contrôle volontaire», sans risque de contre-visite et ne portant que sur la pollution, dans un centre de contrôle technique. Hélas, il donnera un niveau d’opacité de fumée sans fournir aucun diagnostic. « Nous n’avons même pas le droit de signaler à un propriétaire qui l’ignore que sa voiture a été "défapée", c’est- à-dire qu’on lui a retiré son filtre à particules (FAP) » , commente JérémyVanWeymeersch, directeur technique et qualité chezAutosur. Si le véhicule

2 d

Décrasser le moteur soi-même C'est envisageable si le pré-test n’est pas catastrophique, si le moteur fonctionne bien et si aucun voyant moteur n’est allumé. Le décrassagemaison – qui s’effectue en roulant – peut fonctionner à condition d’avoir récemment procédé à une vidangemoteur, car l’huile est détergente, et d’avoir un filtre à air propre (donc changé il y amoins de 20000 kilomètres). f Avant de prendre la route, faire un plein de gazole premium et y ajouter un nettoyant injecteur de grandemarque (Bardahl, Holts,Métal 5,Motul,Wynn’s) pour 7 à 25 euros. Éviter les produits demarque inconnue promettant unmoteur neuf et vendus 100 à 150 euros, le prix d’un décalaminage chez un professionnel. f Comment faire ? Le décrassage doit s’effectuer sur un long trajet, idéalement autoroutier, en roulant systématiquement sur le rapport inférieur à l’habituel,même à 130 km/h. Quand lemoteur est chaud uniquement, pratiquer souvent de fortes accélérations en 3 e vitesse, pied au plancher, en approchant la zone rouge. Àmi- plein, vérifier le niveau d’huile.

n’est pas conforme, deux possibilités: décrasser le moteur soi-même ou faire appel à un professionnel.

QUI DOIT S’INQUIÉTER? Tous les propriétaires de diesels utilisés en ville, dans les bouchons ou en courts trajets (5 à 6 km) répétitifs. «Le taux de diesels recalés pour cause de pollution pourrait passer de 1% en 2018 à 14 ou 15%, soit deux millions de voitures par an, commente Fabrice Godefroy. Mais ceux qui font régulièrement de la route sur au moins 20 ou 30 kilomètres n’ont normalement pas à s’inquiéter, si l’entretien du véhicule a été correctement effectué.»

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