Groupe Crédit coopératif - Document de référence 2016

RAPPORT DE GESTION DU CRÉDIT COOPÉRATIF

RAPPORT DU PRÉSIDENT

LES COMPTES DU CRÉDIT COOPÉRATIF

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Gestion des risques

portefeuille de prêts et de créances du Groupe Crédit Coopératif est susceptible de peser sur ses résultats et sa situation financière. Dans le cadre de ses activités de prêt, le Groupe Crédit Coopératif, passe régulièrement des dépréciations d’actifs pour refléter, si nécessaire, les pertes réelles ou potentielles au titre de son portefeuille de prêts et de créances, qui sont comptabilisées dans son compte de résultat au poste « coût du risque ». Le niveau global des dépréciations d’actifs du Groupe Crédit Coopératif repose sur l’évaluation par le Groupe de l’historique de pertes sur prêts, les volumes et les types de prêts accordés, les normes du secteur, les crédits en arriérés, la conjoncture économique et d’autres facteurs liés au degré de recouvrement des divers types de prêts. Bien que le Groupe Crédit Coopératif, s’efforce de constituer un niveau suffisant de provisions d’actifs, ses activités de prêt pourraient être contraintes à l’avenir d’augmenter les charges pour pertes sur prêts en raison d’une augmentation des actifs non performants ou d’autres raisons, comme la détérioration des conditions de marché ou des facteurs affectant certains pays ou bien encore des modifications d’ordre comptable. Toute augmentation substantielle des dotations aux provisions pour pertes sur prêts, ou évolution significative de l’estimation par le Groupe Crédit Coopératif du risque de perte inhérent à son portefeuille de prêts non dépréciés, ou toute perte sur prêts supérieure aux provisions Crédit Coopératif à cet égard, auraient un effet défavorable sur les résultats et la situation financière du Groupe BPCE. La capacité du Crédit Coopératif et plus généralement du Groupe BPCE à attirer et retenir des salariés qualifiés est cruciale pour le succès de son activité et tout échec à ce titre pourrait affecter sa performance. Les événements futurs pourraient être différents des hypothèses utilisées par les dirigeants pour établir les états financiers du Groupe BPCE et du Groupe Crédit Coopératif, ce qui pourrait l’exposer à des pertes imprévues. Conformément aux normes et interprétations IFRS en vigueur à ce jour, les entités du Groupe BPCE, dont le Crédit Coopératif, doivent utiliser certaines estimations pour établir leurs états financiers, notamment des estimations comptables relatives à la détermination des provisions sur les prêts et créances douteuses, des provisions relatives à des litiges potentiels, et de la juste valeur de certains actifs et passifs, etc. Si les valeurs retenues pour ces estimations par le Groupe BPCE et le Groupe Crédit Coopératif s’avéraient significativement inexactes, notamment en cas de tendances de marchés, importantes et/ou imprévues, ou si les méthodes relatives à leur détermination venaient à être modifiées dans le cadre de normes ou interprétations IFRS à venir, le Groupe BPCE et le Groupe Crédit Coopératif s’exposerait, le cas échéant, à des pertes non anticipées. Les baisses prolongées des marchés peuvent réduire la liquidité de ces derniers et rendre difficile la vente de certains actifs et, ainsi, entraîner des pertes. D’importantes variations de taux d’intérêt pourraient impacter défavorablement le produit net bancaire et la rentabilité du Groupe BPCE et du Groupe Crédit Coopératif. Le montant des produits d’intérêts nets encaissés par le Groupe Crédit Coopératif au cours d’une période donnée influe de manière significative sur le produit net bancaire et la rentabilité de cette période. En outre, des changements significatifs dans les spreads de crédit peuvent influer sur les résultats du Groupe Crédit Coopératif. Les taux d’intérêt sont très sensibles à de nombreux facteurs pouvant échapper au contrôle du Groupe Crédit Coopératif. Toute évolution défavorable de la courbe des taux pourrait entraîner une baisse des produits d’intérêts nets provenant

les mécanismes de solidarité définis au sein du Groupe BPCE. Les fluctuations et la volatilité du marché exposent le Groupe BPCE, en particulier sa filiale Natixis, à des pertes significatives sur ses activités de trading et d’investissement. Certaines entités du Groupe BPCE exercent leurs activités pour partie dans des devises autres que l’euro, et pourraient voir leurs produits nets bancaires et leurs résultats affectés par des variations des taux de change. Certaines entités du Groupe BPCE sont exposées au « risque pays », qui est le risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays étranger affectent leurs intérêts financiers. Dans le passé, beaucoup de pays qualifiés de marchés émergents ont connu des perturbations économiques et financières graves, notamment des dévaluations de leur monnaie et des contrôles de change monétaire et de capitaux, ainsi qu’une croissance économique faible ou négative. Les activités du Groupe BPCE et les revenus tirés des opérations et des transactions réalisées hors de l’Union européenne et des États-Unis, bien que limitées, sont exposées au risque de perte résultant d’évolutions politiques, économiques et légales défavorables, notamment les fluctuations des devises, l’instabilité sociale, les changements de politique gouvernementale ou de politique des banques centrales, les expropriations, les nationalisations, la confiscation d’actifs ou les changements de législation relatifs à la propriété locale. Le Groupe Crédit Coopératif fédère outre ses filiales un certain nombre d’établissements bancaires et financiers, appelés établissements associés, dont il organise la solidité financière du fait de la garantie de liquidité et de solvabilité qu’il leur accorde. Tout risque majeur avéré sur l’un de ses établissements pourrait impacter le résultat du Groupe Crédit Coopératif. Ainsi, le Crédit Coopératif a défini des normes de risque afin de disposer de systèmes de mesure et de classification des risques homogènes et standardisés. Ils permettent d’apprécier les expositions aux risques sur des bases communes et encadrent les pratiques. Ils contribuent à limiter le risque de mise en jeu de la garantie de liquidité et de solvabilité. Facteurs de risques liés au secteur bancaire et aux activités du Groupe Crédit Coopératif Le Groupe Crédit Coopératif est exposé à plusieurs catégories de risques inhérents aux activités bancaires. Les principales catégories de risques inhérentes aux activités du Groupe Crédit Coopératif sont les : 2.8.2.3

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| risques de crédit ; | risques de marché ; | risques de taux ; | risques de liquidité ; | risques opérationnels.

Le Groupe Crédit Coopératif doit maintenir des notations de crédit élevées afin de ne pas affecter sa rentabilité et ses activités. Les notations de crédit ont un impact important sur la liquidité. Un abaissement des notations pourrait affecter la liquidité et la position concurrentielle du Groupe Crédit Coopératif, augmenter son coût de refinancement, limiter l’accès aux marchés de capitaux et déclencher des clauses dans certains contrats bilatéraux sur des opérations de trading, de dérivés et de refinancements collatéralisés. L’augmentation des spreads de crédit peut renchérir significativement le coût de refinancement du Groupe. Une augmentation substantielle des charges pour dépréciations d’actifs comptabilisées au titre du

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