Journal C'est à dire 219 - Mars 2016

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Jardins À la recherche de l’esthétisme De la pierre, quelques végétaux, les jardins se minéralisent. Une tendance qui en limite l’entretien. Parfois, même les plantes sont artificielles.

S i le jardin est devenu syno- nyme de retour aux sources pour des particuliers qui aiment passer du temps à s’occuper de leur potager, ils sont une majorité à apprécier les amé- nagements extérieurs qui n’exigent aucun entretien. “Je réalise des massifs qui ne nécessitent pas d’entretien ou peu. On fait des paillages qui empêchent les mau- vaises herbes de pousser. Par cet-

aux Fins. La tendance est donc à une végétation minimaliste. “Les gens veulent moins d’arbres, moins de végétaux. En revanche, ils veu- lent un beau sujet, un bel arbre au milieu d’un espace minéral. Les clients vont choisir des matériaux nobles comme du granit ou des gammes de céramiques qui sont très résistantes” observe Julien Pourchet, responsable de l’entreprise Créa Jardins à Mont-

te technique, on évite aussi que les particuliers soient tentés d’utiliser du désherbant. Globalement, les jardins se minéralisent. On y trou- ve de la pierre, du ballast. C’est notre rôle de végétaliser. Il faut cependant faire attention dans le choix des minéraux et des végé- taux qui dans notre région doivent résister au gel” remarque Chris- tian Bournez, paysagiste, gérant du magasin Les Jardins Comtois

lebon. “Un beau végétal avec quelques beaux rochers, cela fait un très beau décor” complète Chris- tian Bournez qui compose des espaces verts en cohérence avec l’architecture de la maison. “On réalise des plans-projets d’exécution avant les travaux de manière à ce que les gens visualisent les choses et puissent les modifier sur le papier” précise Philippe Pelle- grini de l’entreprise Pellegrini de Pierrefontaine-les-Varans. C’est dans la continuité de cette tendance d’aller vers le moins d’entretien possible que le syn- thétique a fait irruption dans les jardins. “J’utilise dans certains pro- jets du gazon synthétique qui est esthétiquement bluffant. Mais en général, je n’en mets que sur des petites surfaces” note Christian Bournez. Parfois, ce sont les arbres qui sont artificiels. “L’arbre arti-

ficiel a ceci d’intéressant qu’il per- met d’implanter dans un jardin des espèces qui ne pousseraient pas ici. Récemment, sur un chantier, j’ai mis deux bananiers artificiels plus vrais que nature dans un amé- nagement extérieur. Le champ des possibles est ouvert” souligne Julien Pourchet qui installe également de plus en plus de robots-tondeuses dans les jardins. Évidemment, les aménagements extérieurs ont un coût. Le pay- sagiste de Montlebon a une règle de calcul simple qui permet aux particuliers de savoir où ils vont dans leur projet. “Il faut compter environ 10 % de la valeur d’achat de la maison pour les aménage- ments extérieurs” dit-il. Pour une maison à 300 000 euros, le bud- get espaces verts avoisinera donc les 30 000 euros. T.C.

L’arbre artificiel fait partie du décor. Créa Jardins a récemment installé deux palmiers plus vrais que nature dans un jardin du Haut-Doubs.

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