Journal C'est à dire 219 - Mars 2016

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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21 mars 2016 N° 219

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

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S O M M A I R E

Ruisseau pollué à Grand’Combe. Les débordements fréquents de la station de rele- vage provoquent le déversement d’effluents souillés dans le petit ruisseau qui se jette directe- ment dans le Doubs. Les riverains grognent. (page 4) Mobilisation pour l’école à Villers. Deux écoles de Villers-le-Lac montent au créneau pour éviter la suppression de plusieurs classes. (page 8) Zéro pesticide à Vauclusotte. La petite commune proche du Dessoubre a décidé de changer ses pratiques en matière d’entretien. (page 29) Les Fins : et maintenant la justice. L’enquête réalisée en 2014 par la gendarmerie pour vérifier la régularité des marchés publics aux Fins vient d’être transmise au Parquet de Besançon. Le tribunal correctionnel pourrait être saisi de cette affaire. (page 37)

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R E T O U R S U R I N F O

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Grenouilles : la saison est lancée

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. 12 000 fêtards au Carnaval de Maîche

Populaire On ne reviendra pas sur la forme calamiteuse de l’annonce : les Mots Doubs n’auront pas lieu cette année sous leur forme traditionnelle, et ce ne sont ni les partenaires, ni les libraires, encore moins la presse qui ont été prévenus en premier, mais… les hôteliers. Sans concertation préa- lable de ses partenaires historiques, le Conseil départemental du Doubs a donc décidé de supprimer (ou sus- pendre, c’est selon) les Mots Doubs. Les explications tardives dans un communiqué on ne peut plus rébar- batif et abscons de la présidente du Département plusieurs longs jours après la divulgation fortuite de cet- te suppression laissent songeur. On ne peut pas dire, depuis que la nou- velle majorité est aux commandes de ce département, que la com- munication soit son point fort… Pas- sons sur la forme. Il y a surtout le fond dans cette décision peut-être hâtive. Supprimer cette édition 2016 des Mots Doubs, c’est priver les habitants de ce département de la seule manifestation d’envergure qui avait su allier l’exigence d’un vrai salon littéraire avec l’accessibilité au plus grand nombre. Bref, la cul- ture populaire dans ce que ce ter- me recouvre de plus noble. On se pressait aux Mots Doubs non pas forcément parce qu’on est un lec- teur assidu ou un passionné de littérature, mais avant tout pour fai- re des rencontres. Les férus de littérature y trouvaient leur comp- te, comme les flâneurs. L’honnêteté intellectuelle des élus du nouvel exé- cutif départemental n’est pas à remettre en cause quand ils met- tent en avant les contraintes bud- gétaires auxquelles le Conseil dépar- temental est confronté, comme toutes les collectivités locales en France, pour boucler son budget 2016. L’exercice est devenu une véritable quadrature du cercle dans un pays où le manque d’activité économique et donc, les lourdes charges liées aux solidarités écra- sent la barque départementale. De cette prudence on ne peut pas leur faire le moindre grief. En revanche, on peut regretter que soit passée en premier lieu sous les fourches caudines d’un budget annuel de près de 600 millions d’euros une manifestation culturelle au budget somme toute raisonnable. Saisis- sant la balle au bond, le président du Grand Besançon a annoncé à son tour qu’il reprenait le concept. Espérons que ce bon coup politique se transforme aussi en vrai rendez- vous populaire et festif. Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Mars 2016 Crédits photos : C’est à dire, Baselworld, Gym l’Évolution, Festigang, Pierres font scène, S.D.I.S. 25. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry.

Les trois garçons natifs de Mor- teau, Villers-le-Lac et Le Russey, retracent leurs débuts au lycée Edgar-Faure, la participation à un festival de court-métrage où ils remportent le prix de la meilleu- re réalisation et le grand prix du jury. “Une récompense, qui achè- ve de nous convaincre d’une idée déjà bien installée : celle de créer quelque chose ensemble” disent- ils. Restait le plus dur : produire le film, gérer les castings, com- poser le décor, loger la troupe. Le livre remercie les locaux et les entreprises qui ont apporté une aide au tournage à l’instar d’Espace Morteau, les fruits et légumes Jacoulot, L’arbre à chapeaux, la Maison familiale des Fins, la Frui- tière de Morteau, Rième, Mc Donal- d’s, le chocolatier Thomas Laresche, les salaisons Bouhéret, La Bousse et bien d’autres. “Les membres du tournage n’en sont pas revenus de l’accueil mortua- cien” répètent les garçons. Ils espè- rent que leur film recevra le même accueil… donc restées en activité et ont consommé plus d’énergie” émet le président des ranaculteurs. Piéger des grenouilles pour les revendre nécessite une autori- sation des services de l’État. Les ranaculteurs francs-comtois pro- duisent 1,5 million de grenouilles rousses revendues ensuite sur les tables locales sous l’appellation “grenouilles fraîches de pays”. Aujourd’hui, le syn- dicat demande davantage de quotas au préfet. Une grenouille se vend entre 40 et 50 centimes pièce aux restaurateurs. C’est un mets qui reste coûteux… mais goûtu. Les chefs restaurateurs sont demandeurs de grenouilles rousses. Problème, les quotas sont stricts : “Nous allons avoir une rencontre auprès du préfet pour revoir cela” témoigne Jean- Pierre Vieille. 10 nouveaux pro- ducteurs viennent de rejoindre le syndicat. La filière s’organise et devient une interprofession. Malgré tout, il reste encore des pêcheurs non déclarés.

“U n an s’est écoulé, et “Madame est bonne” a biengrandi” écrivent Kévin Desmidts, Vincent Vitte et Adrien Rogé. Les anciens lycéens de Mor- teau - désormais entrés dans la vie active - ont eux aussi gagné en maturité grâce à leur projet de court-métrage devenu réalité. En juin prochain, ils devraient pré- senter en avant-première leur film au cinéma de Morteau tourné dans un atelier de la zone du Bas-de- la-Chaux aux Fins transformé en studio de cinéma. Mais avant, ils ont publié un ouvrage illustré de nombreuses photos (réalisée par Adrien Rogé) retraçant cette histoire pas comme les autres. L’ouvrage est disponible dans les librairies de Morteau (27 euros). Record national de collecte de fonds (22 000 euros), mobilisation de tout le Val de Morteau lors du tournage qui a réuni en juin der- nier 30 figurants, nombreux articles de presse, reportages télévisés témoignent de cette formidable aventure. La pêche des batraciens a débu- té “plus tôt dans la vallée d’Ornans car le soleil et l’absence de vent ont été favorables. Pour le Haut-Doubs, il a fallu patien- ter un peu” explique un pro- ducteur. Les amphibiens quit- tent le bois pour retrouver les points d’eau et ainsi se repro- duire. “Cette année, d’après les premiers retours que nous avons, les premières grenouilles sem- blent un peu plus petites que les autres années. Il y a plusieurs raisons : un été sec et un hiver assez doux. Les grenouilles sont D epuis vendredi 26 février, les grenouilles rousses de Franche-Comté peuvent être commercialisées dans les restaurants du Haut-Doubs. “Nous avons publié le ban pour l’ensemble de la Franche-Com- té qui ouvre la commercialisa- tion qui devrait s’étendre jusqu’à mi-avril” avance Jean-Pierre Vieille, président du syndicat des ranaculteurs de Franche-Com- té et Bourgogne.

L’ acte 2 de la renaissance du Carnaval de Maîche s’est soldé par un bilan qui s’établit à “12 000 visiteurs” selon Alain Bertin, le président de l’association organisatrice Festi- gang. Contre 15 000 l’an dernier. Le bilan est donc moins bon, mais s’explique essentielle- ment “par la météo frisquette du dimanche. La bise a rebuté beaucoup de monde, notam- ment les anciens et les familles avec des jeunes enfants. Au global, on fait en effet moins bien que l’an dernier, mais le samedi a en revanche très bien marché” commente Alain Bertin. Sur

le plan financier, le bilan n’est pas encore tiré. Le président estime sur ce plan “qu’on ne fera pas de miracles.” Un léger déficit semble s’annoncer. Rappelons que le budget global du Carnaval de Maîche s’établit à 160 000 euros. “Dont 25 % pour la sécurité, dépenses que nous n’avions pas à supporter auparavant.” Tout cela ne remet pas en cause l’enthousiasme des organisateurs. “Les retours ont été posi- tifs concernant l’ambiance et les animations. L’implication des participants est toujours aus- si bonne : 75 % des gens étaient costumés le samedi soir sur les 6 000 personnes présentes ce soir-là. Le Carnaval répond à une attente.” Par conséquent, l’organisation d’une nouvelle édition l’an prochain est bien dans les intentions de l’association Festigang. “Quand on voit l’enthousiasme des participants, il n’y a aucune raison pour que ça cesse” ajoute le président qui reconnaît qu’il y aura certainement des ajus- tements à apporter pour que l’affluence des grandes années soit à nouveau au rendez-vous. À son paroxysme, le Carnaval a attiré jusqu’à 40 000 personnes dans les rues de Maîche. Il faut reconnaître que les temps ont changé. Il faudra sans doute encore quelques éditions avant que les fêtards se réapproprient en mas- se ce - nouveau - rendez-vous annuel.

“Madame est bonne !” : avant le film, le livre

12 000 personnes dans les rues de Maîche les 12 et 13 mars derniers.

Kévin Desmidts et Vincent Vitte présentent le livre souvenirs du tournage “Madame est bonne”, vendu en librairie.

Avant-première à Morteau le 7 juin à l'Atalante à 20h30.

Du 23 mars au 30 avril 2016 ouvert dimanche 03 avril 14h-18h

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V A L D E M O R T E A U

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Grand’Combe-Chateleu Des lingettes à la place des grenouilles

La réponse de la C.C.V.M. Selon la communauté de communes du Val de Morteau, “la station dʼépuration de GrandʼCombe-Chateleu fonctionne de manière très satisfaisante.” La collectivité reconnaît toutefois que le souci “se situe au niveau du poste de relèvement des Douffrans en cas de fortes précipitations. En effet, expliquent les services, bien que le système GrandʼCombe-Chateleu-Les Gras fonctionne en séparatif, il reste sensible lors dʼépisodes pluvieux et de fonte des neiges.” Des travaux de réhabilitation des réseaux dʼassainissement avaient été engagés par la collectivité dès 2008 pour éliminer les eaux claires parasites et selon la C.C.V.M., “une diminution de 50 % des volumes traités annuellement a été constatée à la station dʼépuration.” En attendant de résoudre complètement cette question des “eaux claires parasites” , la C.C.V.M. a décidé dʼinstaller un regard déversoir en tête du poste de refoulement pour le protéger. “Ce regard est équipé dʼun instrument de surveillance capable de nous donner les fréquences de débordement et les volumes. Des adap- tations sont en cours pour essayer de contenir les flottants présents dans les effluents très dilués, mais cependant septiques, dʼoù cette coloration noirâtre du fossé” justifie la collectivité. Après vérification, les services de la C.C.V.M. ont bien constaté des défauts dʼétanchéité à plusieurs endroits du réseau dʼassainissement, notamment rue du Stade à GrandʼCombe où le réseau est situé à hauteur de la scierie et traverse le Théverot ou encore rue Rossi- gnier Haut. Pour tenter de remédier à ces problèmes récurrents, la C.C.V.M. annonce que “le fossé fera lʼobjet dʼun curage pour extra- ire la formation de boues et lʼaccumulation de lingettes et autres détritus contenus dans les eaux usées.” Au cours de cette année, la collectivité reprendra tous les ouvrages (regard de visite, boîte de branchement) pour identifier les défauts structurels : tampons abîmés, dégradation du béton, fissures, branchement pénétrant… Et “un programme de travaux sera élaboré en fonction des dispo- nibilités dʼun budget fortement sollicité” annonce la C.C.V.M. À noter enfin que 12 % des branchements sont non conformes sur Gran- dʼCombe et 14 % sur les Gras. 3 % des branchements non conformes sont des inversions de branchement. Les particuliers recevront un courrier de mise en demeure pour se mettre en conformité.

D’ habitude, ce sont des têtards, des grenouilles et autres salamandres qui batifolent dans ce petit ruis- seau qui suit l’ancien cours du Beugnon avant de se déverser dans le Doubs à hauteur du hameau des Douffrans. En ce moment, le spectacle est tout autre : des dizaines de lingettes qui s’accrochent aux rares herbes et en prime, une odeur pestilentielle qui varie selon le vent et la température. En cau- se, le système pourtant récent d’assainissement. La nouvelle station d’épuration de Grand’Combe étant plus hau- te que l’ancienne, une station de relevage enterrée a dû être construite vers l’ancienne scie- rie Bertin à l’entrée du villa- ge depuis Morteau. Certaine- ment sous-dimensionnée, cette station de relevage ne peut pas absorber tous les effluents à cer- Le petit ruisseau qui se jet- te dans le Doubs à hauteur des Douffrans reçoit en période de fonte des neiges ou de fortes précipitations tout ce que la station de rele- vage en amont ne peut pas absorber. Spectacle peu ragoûtant et odeurs nau- séabondes.

Christian Perrey habite à quelques dizaines de mètres du petit ruisseau. Il déplore sa dégradation et subit les odeurs.

taines périodes. L’autre cause pourrait être le manque d’étanchéité de certaines cana- lisations en provenance des Gras ou du Mont de Grand’Combe

directement, quelques dizaines de mètres plus loin, dans le Doubs… Pour Christian Perrey qui habi- te non loin de là, le spectacle

Il n’y a plus aucune faune et flo- re dans ce petit ruisseau, plus que de la boue. C’est attristant.” Le problème vient sans doute du fait que la nouvelle station d’épuration de Grand’Combe a été mise en route avant que tous les soucis de canalisations soient réglés. Aujourd’hui, il faut col- mater les brèches. En atten- dant, c’est la nature qui trinque. Face à ce petit ruisseau, il y a un parcours de pêche de caté- gorie 1 au fil du Doubs… J.-F.H.

qui se gorgent d’eau en cas d’intempéries et viennent gonfler les rejets de cette station de relevage dont le trop-plein finit par déborder. Les effluents

est affligeant. “On trouve de tout : des lin- gettes, du papier-toi- lette, des lessives, des phosphates, de la javel…Voilà un an que ça dure. On paie des

Le manque d’étanchéité de certaines canalisations.

tombent alors directement dans l’ancien cours du Beugnon sous la scierie Bertin et se jettent

taxes d’assainissement et au final, on balance peut-être 30 % des effluents dans la nature.

intermarche cad219 la gaule:Mise en page 1 17/03/16 14:19 Page 1

La Gaule Mortuacienne

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V A L D E M O R T E A U

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Morteau Biocoop ouvre ses portes le 24 mars

Le nouveau magasin bio de Morteau situé chemin des Pierres à côté de l’office notarial, entre en activité ce jeu- di 24 mars, avec sept embauches à la clé. Le bio fait de plus en plus d’adeptes.

ajoute Pierre-Étienne Aria. Aujourd’hui, le bio n’est plus l’apanage exclusif des seuls alter- mondialistes ou autres “bobos”. Même si la production de pro- duits bio ne représente toujours que 4 % de l’ensemble de la pro- duction en France, le nombre de personnes qui consomment des produits bio ne cesse d’évoluer. Aujourd’hui, plus de trois quarts des consommateurs achètent, partiellement au moins, des pro- duits bio. Les différents scan- dales alimentaires et sanitaires qui se sont multipliés ces vingt dernières années ne sont évi- demment pas étrangers au phé- nomène. Le magasin Biocoop de Morteau (qui ouvrira le lundi après-midi, puis tous les jours de la semai- ne de 9 heures à 19 heures en continu) proposera plus de 6 000 références de produits dès l’ouverture. Sept personnes vien- dront épauler le gérant dans le fonctionnement au quotidien du magasin. “Les embauches ont été faites localement, avec des gens d’ici dynamiques et moti- vés, recrutés par l’intermédiaire de l’agence Pôle emploi de Mor- teau qui a fait un travail for- midable” tient à souligner Pier- re-Étienne Aria quelques jours avant l’ouverture de ce commerce qui renforce encore l’attractivité de Morteau. J.-F.H.

PORTES OUVERTES : 1, 2 ET 3 AVRIL 2016

Venez fêter notre

C oopérateur Biocoop depuis cinq ans à Mont- béliard, Pierre-Étienne Aria a été rapidement convaincu du dynamisme com- mercial de Morteau. Le com- merçant d’origine belfortaine qui avait depuis longtemps des attaches dans le Haut-Doubs s’est donc porté volontaire au sein du réseau Biocoop pour prendre la tête de ce nouveau magasin à

locaux, Biocoop Morteau tra- vaillera par exemple avec les coopératives fromagères bio des Cerneux-Monnot et de Chapel- le-des-Bois, avec Haute-Loue Salaisons à Longeville, premier producteur de saucisses de Mor- teau et Montbéliard certifiées bio (récemment primé à Paris), avec des viticulteurs bio juras- siens et francs-comtois ou enco- re avec un boulanger bio de La

l’enseigne du principal réseau de distribution bio de France. Il ouvre ses portes le 24 mars avec 270m 2 de surface de ven- te réservés au bio sous toutes ses formes : fruits

Longeville. “Le nombre de partenaires locaux augmentera au fil des mois” avance le gérant. Une des autres spéci- ficités de ce nouveau magasin est la diversi-

Tourisme L’hiver a joué à cache-cache

Plus de 6 000 références de produits.

Cette saison hivernale ne restera pas dans les annales avec un enneigement particulièrement capricieux et le repli des vacanciers vers des activités hors neige.

et légumes, biscuits, cafés, thés, céréales, produits frais, pain, vin et également produits régionaux. “Quand on adhère à la coopé- rative Biocoop, on adhère aus- si à des valeurs. Le cahier des charges est très précis, il oblige notamment à ne vendre que des produits certifiés en bio, ce qui sera évidemment le cas ici, et il oblige aussi à travailler avec des producteurs bio locaux. Ce sera également le cas” indique Pierre-Étienne Aria. En produits

té de l’offre de produits en vrac : plus de 150 références seront proposées sans emballage, au poids : pâtes, riz, fruits secs, bis- cuits, café, céréales, etc. Une manière de lutter contre la pro- fusion d’emballages. “Cela rejoint la notion de “consomm’acteur”, le but final étant non pas de tirer un trait sur la société actuelle, mais d’essayer de modifier un peu notre comportement en fai- sant les mêmes choses, mais avec des moyens un peu différents”

d’affaires comparé à l’an der- nier” , annonce Espace Morteau. Sur les hauteurs de Villers-le- Lac, Véronique Lorenzoni la directrice d’Évasion Tonique dresse un bilan encourageant et contrasté. Tout avait pour- tant très mal débuté dans ce centre ciblé sur les séjours fami- liaux. “On a ressenti une vraie baisse à Noël liée surtout au manque de neige. Puis, comme d’habitude, on a fait le plein pour Nouvel An avec une clien- tèle de seniors amateurs de ran- données pédestres.” La bonne nouvelle arrive en janvier où le taux de remplissage fait un bond de 60 %. Du jamais vu depuis 15 ans à l’Évasion Tonique. “On a reçu beaucoup de groupes de randonneurs. C’est l’avantage de faire partie d’un réseau de village vacances” , explique la directrice. Après un mois de février dans la norme, la saison s’est termi- née au ralenti sur la premiè- re quinzaine de mars. “Les Pari- siens ont boudé la région. Le Pays Horloger n’est pas une des- tination privilégiée pour le ski alpin. Nos familles viennent ici pour profiter de l’ambiance de petits domaines et elles appré- cient surtout qu’on s’occupe d’eux. Seul bémol, on peut regret- ter la fermeture de certains sites muséographiques pendant les vacances.” F.C.

A u 16 mars, les remon- tées mécaniques n’ont fonctionné que 28 jours au Meix Musy, 34 jours au Chauffaud et 7 jours à la Bonade. C’est pratiquement deux fois moins qu’habituellement. “Depuis l’an 2000, on est sur une moyenne de 54 jours d’ouverture au Meix Musy. Cette une petite saison semblable à celle de l’hiver 2010- 2011 mais moins catastrophique qu’en 2006-2007 qui s’était sol- dée avec 8 jours d’ouverture” , observe Sylvie Personeni, la res-

ficative. “On est à 78 000 euros de recettes, soit 100 000 euros de moins que l’hiver dernier.” Saison plus courte et recettes encore plus allégées. L’impact est plus modéré sur les sites nordiques avec une baisse de 10 000 euros sur 57 000 euros de recette globa- le. Ce qui est loin d’amortir le rachat d’une nouvelle dameu- se partagée entre les sites de Gilley et Les Combes. Bien sûr, l’un n’implique pas l’autre. Les conditions de pratique sont moins contraignantes dans le

ponsable administrative de la gestion du ski alpin à la communauté de com- munes du Val de Mor- teau. La spécificité de cet hiver qui a joué les prolonga-

nordique sachant qu’on peut plus facilement déplacer une piste de fond qu’un téléski. “En fond, on a toujours pu assu- rer une présence sur les sites. Les touristes étaient

“On ne s’en est pas trop mal sorti.”

tions tardives réside aussi dans l’irrégularité du manteau nei- geux. Un vrai exercice de jon- glage pour les sites souvent contraints d’alterner entre ouverture et fermeture. “De ce fait, on peut parler de saison stressante pour le personnel qui a beaucoup œuvré pour préser- ver une matière très rare.” Ces conditions facétieuses se réper- cutent sur la fréquentation et les recettes de façon assez signi-

très contents d’avoir quelqu’un sur le site et de profiter de pistes adaptées aux conditions d’enneigement. Au final, on ne s’en est pas trop mal sorti.” Ce constat semble partagé dans les deux principales structures d’hébergement du Val de Mor- teau. “On a enregistré des annu- lations de séjours dues à l’absence de neige mais le bilan est plutôt satisfaisant avec une légère progression du chiffre

Sept personnes travailleront dans ce nouveau magasin sous la houlette du gérant Pierre-Étienne Aria (au fond sur la photo).

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V A L D E M O R T E A U

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Les Fins Restaurant avec vue Le nouveau restaurant baptisé “Croque Saison” ouvri- ra début avril sur les hauteurs des Fins. Une cuisine savoureuse et inventive promet le patron, avec une vue imprenable sur tout le Val.

S ur les hauteurs des Fins, les artisans du bâtiment s’activent plus que jamais, mais les travaux touchent bientôt à leur fin. Encore une dizaine de jours et le restaurant “Croque Sai- son” ouvrira ses portes. “Enfin !…” doit se dire dans son for intérieur Vincent Leray. Il en aura fallu de la persé- vérance à cet ancien compa- gnon du Tour de France pour qu’il mène à bien son projet, “le projet d’une vie” dit-il. Il cherchait avant tout un site original avec une vue. Pour le coup, il ne pouvait pas mieux tomber avec ce terrain que la mairie des Fins lui a cédé, situé à côté de la Maison familiale et rurale, qui embrasse litté- ralement tout le Val de Mor- teau à 180 °C. Le parcours de cet entrepreneur est riche d’expériences. Origi- naire de la Sarthe, petit-fils de charcutier-traiteur, Vincent Leray a commencé au bas de l’échelle, par un C.A.P.-B.E.P. en hôtellerie-restauration, com- plété par un B.E.P. services à la personne. Il passera tour à tour chez plusieurs employeurs de renom, dont les multi-étoilés Guy Savoy à Paris, Paul Bocu- se à Lyon ou encore Michel Bras à Laguiole. Il passera aussi quelque temps en tant que cui- sinier et maître d’hôtel à l’ambassade de France à Londres. “En multipliant ces expériences, j’ai découvert diffé- rentes façons de travailler qui

m’ont permis d’enrichir mes connaissances et mon savoir-fai- re” note Vincent Leray. Le restaurateur s’est installé il y a une dizaine d’années dans le Val de Morteau après avoir décroché un travail de l’autre côté de la frontière. Parallèle- ment, il a mûri son projet d’installation. Un premier pro- jet sur les hauteurs de Morteau n’avait pas pu aboutir, il s’est alors tourné vers la mairie des Fins qui lui a proposé cet empla- cement de rêve. Le créneau de ce futur restau- rant baptisé “Croque Saison” se situera entre le côté bistrot amé- lioré et la cuisine plus haut de gamme. “Ce sera une cuisine gourmande” résume le chef, avec plusieurs originalités au pro- gramme. “Il y aura des menus, mais pas de carte. En fonction des saisons, je prends le produit, je le travaille, je le sers. Chaque jour, j’imprimerai un menu dif- férent.” Un des menus proposés le midi sera servi dans des mar- mites en poterie de Salins, posées sur la table, dans lesquelles le client se servira. “Croque Sai- son” proposera également un menu végétarien, ainsi que des produits sains comme un fruit de saison en dessert, un laitage, etc. Le soir, des menus plus éla- borés seront proposés. La cave sera ouverte à la vue des clients qui pourront choisir leur bou- teille. Le nouveau restaurant disposera de 48 couverts aumaxi-

mum, tous avec vue sur le Val. Plus tard, une boutique de pro- duits de bouche sera ouverte. Le responsable qui sera entou- ré d’une équipe de six personnes au démarrage s’est rapproché d’artisans et de producteurs locaux pour approvisionner le restaurant. Des couteaux arti-

sanaux fabriqués dans le Jura seront par exemple posés sur les tables. Il travaillera aussi avec des petits vignerons qui travaillent dans le même esprit que cet homme attaché à la qua- lité. Premiers coups de four- chette début avril. J.-F.H.

Vincent Leray, le porteur de projet, réalise “le projet d’une vie.”

Administration On se bouscule au guichet des passeports

UNE AGENCE DE PROXIMITÉ - DES TARIFS COMPÉTITIFS - UNE ÉQUIPE DISPONIBLE

cher une autre mairie ailleurs en France qui pourra les accueillir plus rapidement. Rien ne l’interdit. Les “nomades du passeport” n’hésitent pas à fai- re des centaines de kilomètres pour faire leurs papiers. Ainsi, selon nos informations, le bureau d’Ornans a accueilli une

Dans le Haut-Doubs Horloger, seules trois mairies sont habilitées à délivrer les passeports. Le plus difficile est d’obtenir un rendez-vous pour déposer son dossier.

A ujourd’hui, le plus dif- ficile pour faire un pas- seport biométrique est de décrocher un rendez-vous auprès d’une des 25 mairies du département habilitées à enregistrer votre demande. Dans le Haut-Doubs Horloger, seules les mairies de Maîche, de Morteau et de Vercel sont autorisées à le faire. Trois bureaux seulement qui doi- vent faire face à une deman- de grandissante. Lorsque les gens se bousculent au portillon, les délais de ren- dez-vous s’allongent. “Si la per- sonne ne peut pas venir en dehors du mercredi après-midi

et des plages horaires de fin de journée qui sont les créneaux les plus demandés, il faut comp- ter entre trois semaines à un

personne de Lyon. Elle est venue faire son pas- seport et le récupérer quelques jours plus tard. Ces cas sont isolés, mais

mois d’attente. C’est plus facile le matin” prévient la mairie de Morteau. Des délais qui restent

“Plus facile le matin.”

toutefois raisonnables com- parés à ceux observés en région parisienne où, dans certaines mairies, il faut patienter deux voire trois mois pour décrocher ce précieux rendez-vous à la suite duquel le passeport est délivré en une dizaine de jours. Cette attente trop longue pous- se des citoyens pressés à cher-

ils existent. “Il y a des gens qui viennent en visite dans leur famille et qui en profitent pour refaire leur passeport” consta- te la mairie de Morteau. La solution pour éviter les pro- blèmes et le stress avant de partir en voyage est de faire preuve de prévoyance. Tout est question d’anticipation…

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tions sur les capacités de l’école du Centre à accueillir leurs enfants dans d’aussi bonnes conditions qu’au Chauffaud. Manque global de place, péri- scolaire et cantine saturés, tous les indicateurs sont au rouge. Carte scolaire : douche froide au Chauffaud Villers-le-Lac Après le Pissoux, les Taillards et Chaillexon, c’est au tour du Chauffaud de voir disparaître son école dont les effectifs seront rapatriés à l’école du Centre. Colère des familles. salles de classe. On a également engagé une réflexion sur l’agrandissement de ce groupe scolaire qui est aujourd’hui la plus grande école publique de la circonscription.” Pour l’élue, le sort réservé à l’école du Chauf-

A vec la perte de son éco- le, ce hameau de Vil- lers-le-Lac risque de perdre de son attrac- tivité. Ce dont ne peuvent se résoudre les parents d’élèves enco- re étonnés d’avoir appris cette très mauvaise nouvelle le 29 février dernier. La rencontre organisée le 7 mars à Besançon avec Jean- Marie Renault, l’inspecteur d’académie, n’y changera pas grand-chose.Tout comme le sou- tien unanime voté le 9 mars, à une abstention près, des 26 élus

Villériers pour le maintien de l’école. Deux jours plus tard, le projet de fermeture était à nou- veau confirmé aumême titre que celle de Fournet-Blancheroche dans le Pays Horloger. “En 2016- 2017, l’effectif serait de 27 élèves. Il faudrait en trouver trois autres pour échapper au seuil de fer- meture” , se désespère Delphine Stocker, parent d’élève. Au Chauffaud, tous les parents d’élèves sont mobilisés. Ils ne manquent pas d’arguments. À commencer par les interroga-

faud était prévisible. “On nous en parle depuis deux ans. Ce type d’école ne correspond plus aux orientations de l’Éducation Natio- nale.”

“Ils prévoient d’ouvrir une nouvelle classe, mais où ? comment seront gardés nos enfants ? alors qu’ici, on a tout ce qu’il faut” , complète Bénédicte

“Cela va à l’encontre des rythmes scolaires.”

Varnerot, autre parent d’élève. Faux, archifaux rétorque Mada- me le maire Dominique Mollier. “Les enfants du Chauffaud seront très bien intégrés au Centre où l’on dispose d’une immense bibliothèque qui sera réduite au profit de nouvelles

Les parents du Chauffaud poin- tent également la sécurité des enfants qui seront transpor- tés matin et soir sur une rou- te qu’ils jugent accidentogène surtout en période hivernale. “Nos enfants vont se retrouver plongés dans l’environnement scolaire 10 heures par jour, 4 jours par semaine. Cela va à l’encontre des rythmes scolaires. Avec les frais de transport, l’obligation d’un accompagna- teur, les travaux à l’école du centre, on se demande aussi où sont les économies. Nous propo- sons plutôt d’harmoniser les effectifs sur toute la commune en incitant des parents à inscri- re leurs enfants au Chauffaud. C’est une façon d’alléger l’école du Centre.” Une pétition de défense de l’école du Chauffaud a déjà recueilli plus de 300 signatures. Les parents sont prêts à aller plus loin. Pas sûr que cela suffise. F.C.

Les parents d’élèves de l’école maternelle des Genévriers espèrent au moins sauver sinon la classe, du moins le périscolaire.

A vec 57 enfants prévus à la prochaine rentrée, lʼécole maternelle des Genévriers va perdre la troisième classe quʼelle sʼétait vue octroyer il y a trois ans. Lʼoccupation des locaux par les parents dʼélèves le 8 mars a bien déclenché la venue dʼune inspectrice et dʼun adjoint. Sans que cela change la donne. “On espère encore trouver trois enfants supplémen- taires dʼici la fin de lʼannée sco- laire. Sinon, on va se retrou- ver avec deux classes surchar- gées à 28 et 29 élèves” , déplo- rent à lʼunisson Marjorie, Amé- lie et Joffrey. Ces parents dʼélèves regrettent aussi que tous les parents du quartier ne jouent pas le jeu dʼinscrire leurs enfants sur place et préfèrent les descendre à lʼécole du centre. Une démobilisation qui pèse aus- si sur lʼouverture matinale du périscolaire. “On avait deman- dé dʼouvrir à partir de 7 heures, la mairie a refusé. Conséquen- ce, on a perdu des enfants.” Pour autant, la porte nʼest pas défini- tivement close. “Le périscolaire sera maintenu sʼil y a plus de cinq enfants” , souligne Domi- nique Mollier. Une classe en moins aux Genévriers

Les parents d’élèves n’acceptent pas la fermeture de l’école du Chauffaud.

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Les Fins Le rendez-vous du bien manger

Une A.M.A.P., Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne, per- met à un groupe de consommateurs et des producteurs de s’associer pour que chacun y trouve son intérêt. Une manière d’appréhender autrement la société de consommation qui se met peu à peu en place du côté des Fins.

tain lien avec la nature et les produits d’antan parfois et donc aussi la volonté de mener une action citoyenne “pour soutenir directement un agriculteur local en développant des liens.” “Pour le consommateur, les avan- tages ne s’arrêtent pas au prix du panier. C’est aussi la garan- tie d’acheter des produits de sai- son de qualité, issus de la filiè- re bio exclusivement et dont on peut tracer l’origine. C’est aus- si un moyen de renouer avec la nature et d’apprendre, ou réap- prendre, à consommer les pro- duits de saison.” Le discours des deux responsables est sans ambiguïté. Ici, on cherche avant tout de bons produits avec de l’autre côté de la chaîne, un pro- ducteur, impliqué et respecté confirmer pour courant avril. Renseignements : amap.desfinsgourmets @gmail.com ou par Tél. auprès de Julie Brisson au 06 28 54 49 34 O n estime qu’un citoyen sur trois seulement est formé aux premiers gestes de secours. Forts de ce constat, suite aux attentats de novembre dernier, les pou- voirs publics ont exprimé la volonté de sensibiliser davan- tage la population. “Des jour- nées de sensibilisation ont eu lieu en février. Il faut poursuivre dans cette démarche et informer les gens sur les modules de for- mation. On a parfois tendan- ce à diaboliser le secourisme avec beaucoup de réglementa- tion, de lourdes sessions ou des obligations juridiques erronées. Ces clichés ne sont plus du tout d’actualité” , estime Fabrice Dubi, responsable de la formation au centre de secours de Morteau. À chacun son diplôme si l’on Les livraisons de paniers se feront sous le préau de l’école des Fins, le mardi entre 18 heures et 19 heures La date de démarrage reste à

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P our ces débuts qui s’annoncent promet- teurs l’A.M.A.P. des Fins met les petits plats dans les grands avec plusieurs professionnels qui adhèrent déjà à cette initia- tive : “Des maraîchers de Guyans-Vennes, un producteur

Selon les propos recueillis auprès des futurs “consomm’ac- teurs car ils sont vraiment impliqués dans la démarche” , on retrouve les préoccupations liées à la santé et au bien-être avec l’envie de consommer des produits frais, de saison, bio, diversifiés, retrouver un cer-

de fruits rouges d’Arc-sous- Cicon, un boulanger de La Lon- geville, la fruitière à comté des Cerneux-Monnot, la chèvrerie d’Indevillers et également un producteur local de viande de porc” détaillent Claire Rous- seau et Julie Brisson, les deux initiatrices.

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pour son travail : “Pour lui, c’est l’assurance de vendre sa pro- duction et d’avoir un revenu régulier, de pouvoir consacrer du temps à améliorer la qua- lité de ses produits au lieu de passer tout son temps à essayer

de les vendre, l’assurance aussi de moins gaspiller, même les pro- duits les moins beaux mais bons sont vendus.” Une autre façon de consommer pour ces gour- mets des Fins ! D.A.

Morteau Secourisme : un geste citoyen

Les fromages de chèvres arriveront d’Indevillers sur le plateau de Maîche.

ment aux attentes des futurs pisteurs-secouristes et maîtres- nageurs qui ont besoin dans leur cursus d’être formés aux Pre- miers secours en équipes niveau 1 ou 2. À partir de quel âge peut-on suivre ces sessions ? Sur quoi portent-elles ? “C’est possible à partir de 10 ans, répond Fabri- ce Dubi. La finalité consiste à savoir quelle est la conduite à tenir quand je me retrouve avec une personne victime d’un arrêt cardiaque, d’un malaise, d’une brûlure, d’une hémorragie…On apprend à utiliser un défibril- lateur.” Les cours ont lieu en petit comi- té de huit personnes maximum. Un particulier qui souhaite s’initier au secourisme devra débourser 65 euros. Tout se pas- se au centre de secours de Mor- teau ou dans son entreprise. Signalons qu’il est toujours bon de se recycler. Beaucoup d’a priori circulent sur les devoirs et responsabi- lités d’un secouriste amateur. Qu’en est-il vraiment ? “Le citoyen est tenu de porter secours et de tout mettre en œuvre pour aider une victime. Il ne doit pas se contenter d’appeler les secours. Ne pas porter secours engage sa responsabilité. En revanche, on ne pourra jamais reprocher à quiconque le geste de secou- risme. À mon sens, c’est un ges- te citoyen.” Les pompiers mortuaciens ont formé récemment un club de randonneurs sur le Val de Mor- teau, les sociétés de gymnas- tique, le personnel de garderies d’enfants, les employés et agents de la communauté de communes du Val de Morteau. Ils sont aus- si intervenus chez TWC.

Au même titre que le vélo ou la natation, l’apprentissage des premiers gestes qui sauvent devrait faire partie intégran- te de la vie citoyenne. La formation de base dure 8 heures.

peut dire. Pour les particuliers soucieux d’acquérir les fondamentaux, il s’agit de suivre le module Pré- vention et secours civique. Soit huit heures d’apprentissage et d’exercices pratiques. “La for- mation se fait en fonction des disponibilités du groupe, sur une journée complète ou en plu- sieurs séquences. On doit être assez flexible pour encourager les gens à s’engager dans la démarche.” Comme l’environnement et les risques sont différents en milieu pro- fessionnel, le diplôme de Sau- veteur Secouriste du Travail est plus spécifique, axé notamment sur la prévention. Comptez 12 heures pour ce module. Au centre de secours renforcé de Morteau, on répond égale-

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Les gestes de premiers secours s’avèrent parfois indispensables pour sauver des vies.

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En bref…

Morteau La gym n’a pas oublié Angéline Borlandelli Le club de gymnastique l’Évolution à Morteau crée le challenge Borlandelli en hommage à cette fem- me qui ouvrit en 1934 le club aux femmes. 17 ans après, sa mémoire demeure.

Armement Selon lʼInstitut International de Recherche sur la Paix, la Suisse pointe au 14 ème rang mondial des pays qui exportent du matériel militaire sur la période 2011-2015. Au niveau européen, ce pays est 8 ème . Plus de la moitié de lʼarmement exporté concerne des systèmes de simulation aérien- ne et des appareils dʼentraînement. La technologie helvétique dans ce domaine sʼexporte principalement en Chi- ne, aux États-Unis mais égale- ment Arabie Saoudite, en Inde, au Qatar et en Allemagne. La France pointe à la quatrième pla- ce des pays exportateurs dʼarmes derrière la Chine, la Russie et les États-Unis. Locaux professionnels En Bourgogne-Franche-Comté, les surfaces de plancher de locaux à usage non résidentiel mises en chantier se replient de 13 % pour atteindre 982 300 mètres carrés en 2015. Au niveau national, le recul atteint 8 %. La baisse concerne tous les secteurs selon la D.R.E.A.L. Elle est toutefois plus prononcée dans lʼartisanat, lʼagriculture, le domaine forestier et le service public. Les évolu- tions sont différentes dʼun dépar- tement à lʼautre. Les mises en chantier baissent de 17 % dans le Doubs en 2015 alors quʼelles progressent de 44 % dans le Ter- ritoire de Belfort.

“L’ Angéline” comme la surnommaient les Mortuaciens qui l’ont côtoyée, ce fut un personnage. Un de ces bouts de femme qui ouvrit en 1934 la gymnastique au sexe féminin, alors que ce sport était réservé aux hommes. Décédée le 10 mai 1999, ignorée des jeunes géné- rations, la mémoire de la jeune femme se rappellera dimanche 1 er mai aux jeunes gymnastes

en herbe de l’Évolution. “C’est Mic Blondeau, membre de notre club, qui nous a rappelé son sou- venir” témoigne Nathalie Fran- cesconi, membre de l’association. Elle, comme la présidente Anne Wurm, n’a pas connu l’émérite gymnaste qui voua sa vie à sa passion.

Née à Morteau le 19 décembre 1920 dans une famille de parents immigrés italiens, Angéline était l’aînée d’une fratrie de quatre enfants, deux filles et deux gar-

Angéline (dans le bus) a entraîné des générations de gymnastes du Val de Morteau.

niques” rappelle une bénévole. Arrive la seconde guerre mon- diale. Le local rue de la Glapi- ney est réquisitionné par l’armée allemande. La gym est ajour- née. Après la guerre, Angéline devient monitrice et le restera jusqu’en 1990. “Elle a vu passer au local de la Glapiney des géné- rations de filles de Morteau, aux prochait de la méthode militai- re “avec des ordres bien sonores, des explications claires, de la discipline. Toutes les filles ont encore au creux de l’oreille “Repos” suivi de “Fixe.” Pour les bénévoles, c’est donc l’occasion de rappeler ces 60 années de bénévolat le 1 er mai. barres, à la poutre, au sol et au saut de cheval.” Sa technique se rap-

“Nous étions ses filles, elle était notre modèle et elle le sera tou- jours. C’est justice que de lui dédier ce nouveau challenge gym- nique. Angéline repose au cime- tière de Morteau : elle veille sur l’Évolution et peut être fière de son œuvre accomplie” conclut Mic Blondeau, au club depuis 52 ans qui fut une de ses élèves. Le même jour, le club organise un vide-greniers en extérieur, rue du Stade. Challenge gymnique “Angéline Borlandelli” dimanche 1er mai au local de l’Évolution, rue du Stade à Morteau. Vide- greniers rue du Stade organisé par le club

çons. Elle habitait à la sortie de Morteau en direction de Mont- lebon… non loin du local de la Gymnastique situé ancienne- ment rue de la Glapiney (en face du château Pertusier). Jeune fille dynamique, au fort carac- tère, moderne avant l’heure, elle fut attirée par ce local. Mais à clubs de gymnastiques n’étaient pas ouverts aux jeunes filles. Qu’importe : avec des amies et sous l’impulsion d’une postière, elles créent la section féminine. Angéline a alors 14 ans en 1934. “Elles vont tout donner pour démontrer que les filles sont aus- si capables de prouesses gym- l’époque sous l’étroite surveillance du minis- tère des Armées, les

60 années de bénévolat.

Angéline fait le grand écart avec ses amies en 1942 pour le concert de l’Évolution.

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Morteau Marie-Noëlle Morel, une femme “Top” Marie-Noëlle Morel souffre d’une maladie neuro- logique rare : le Tremblement orthostatique pri- maire, ou T.O.P. Elle s’exprime pour briser le silen- ce autour de cette maladie invalidante contre laquel- le aucun traitement n’existe.

Marie-Noëlle Morel invite toutes les personnes souffrant de T.O.P. ou étant susceptible d’en souffrir, à la contacter pour rompre l’isolement, au 06 81 71 91 95 ou sur mrlmichel@orange.fr, ou encore à rejoindre le groupe Facebook dédié à cela (tremblement orthostatique primaire)

le Docteur Emmanuelle Apar- tis, médecin parisien qui s’est penché sur cette question, “le tremblement orthostatique pri- maire évolue sur une période de 10 à 30 ans en fonction de l’âge de début. L’aggravation est très lente, mais continuelle. Il n’y a pas de rémission. Avec le temps, la durée de station debout immo- bile se raccourcit, jusqu’à deve- nir quasiment impossible très tardivement au cours de l’évolution. Le tremblement peut s’étendre au tronc, puis aux membres supérieurs.” Dans le département du Doubs, elles seraient à peine trois per- sonnes à souffrir de cette mala- die. Sur le plan national, le nombre de malades du T.O.P. recensés s’établit aujourd’hui à 80. Il semblerait que cette mala- die touche plus de monde, tou- te la difficulté étant pour ceux qui en souffrent de la diagnos- tiquer correctement. “Le pro- blème, comme avec toutes les maladies rares, c’est que nous ne sommes pas assez nombreux pour intéresser la recherche médicale” termine Marie-Noël- le Vermot qui réussit pourtant à relativiser : “Je sais qu’il y a des personnes plus malades que moi…” J.-F.H.

nom sur ma maladie.” Marie- Noëlle retrouvera un peu d’espoir quand cette spécialis- te lui a précisé que cette mala- die n’est ni héréditaire, ni gra- ve, ni mortelle. “Cette phrase, je l’ai toujours dans ma tête et c’est ce qui me fait avancer dans la vie” note M me Vermot. Depuis que le diagnostic a été posé, Marie-Noëlle s’est résolue à “vivre avec. À chaque fois que j’entre dans une pièce, je regar- de s’il y a une chaise ou un mur contre lequel s’appuyer.” Tous les jours, elle prend un médi- cament comparable à ceux qui sont administrés aux épilep- tiques. Elle est reconnue tra- vailleuse handicapée. Mais elle veut aller plus loin aujourd’hui. Si elle a décidé de mettre en avant sa situation, c’est avant tout pour que les personnes qui pensent souffrir de la même maladie se manifestent, et pour que la recherche se penche enfin sur le cas de ce syndrome T.O.P. “Certains malades sont restés en errance médicale pendant quinze ans sans qu’aucun méde- cin ne puisse poser un diagnostic. Rompre l’isolement, c’est le sens de ma démarche” ajoute-t-elle. L’hôpital de la Pitié-Salpêtriè- re à Paris a commencé à recen- ser tous les malades T.O.P. Selon

A ttendre devant un cinéma, faire la queue à la caisse d’un super- marché, rester debout pour cuisiner, faire la vaissel- le et même discuter avec une personne dans la rue… Tout cela, Marie-Noëlle Vermot ne peut plus le faire. Quand elle fait sa toilette, c’est impérati- vement assise dans sa douche. Aide-comptable dans une entre- prise de Morteau, elle ne peut plus non plus monter sur un escabeau pour accéder à des

au bout de quelques secondes en position debout immobile. Les muscles se tétanisent lit- téralement. “Il y a douze ans que cette maladie est apparue chez moi. C’est en 2004 que je me suis aperçue que mes jambes tremblaient, un peu comme quand on a froid. Au début, j’ai commencé à me crisper, et le phé- nomène s’est répété. À chaque fois que je reste ne serait-ce que 10 secondes debout sans mar- cher, les tremblements survien- nent. C’est difficile à vivre” confie

dossiers rangés en hauteur. Le simple acte de faire des pho- tocopies est devenu impossible pour elle autrement qu’assise. Marie-Noëlle Morel

Marie-Noëlle Morel, mère de deux garçons. Cette habitante d’Orchamps-Vennes a mis trois ans avant de mettre un nom sur sa maladie, écumant plu-

“L’aggravation est très lente, mais continuelle.”

souffre de Tremblement ortho- statique primaire, une maladie résumée sous le diminutif à l’apparence pourtant sympa- thique de “T.O.P.”. Cette mala- die neurologique rare se mani- feste par des tremblements rapides des jambes et des cuisses

sieurs médecins et spécialistes avant de trouver le bon prati- cien qui lui diagnostiquera cet- te maladie de T.O.P. “Le méde- cin généraliste n’a rien trouvé, jusqu’à ce qu’au bout de trois ans d’errance médicale, une neu- rologue de Besançon pose un

Dès qu’elle se tient debout plus de 10 secondes, Marie-Noëlle Morel doit s’appuyer pour ne pas défaillir.

BAISSE D’AUDITION ? 5LHQ GH JUDYH YRXV SRXYH] DJLU Vous entendez moins bien mais vous vou- OH] FRQWLQXHU j SURÀWHU GH OD YLH GHV UpX - nions de famille, des sorties culturelles, de vos amis, de vos petits-enfants ? Vous avez bien raison. Les solutions de correction aujourd’hui mises à votre disposition vous SHUPHWWHQW GҋRXEOLHU YRWUH GpÀFLW GҋDXGLWLRQ et de ne surtout rien changer à votre style de vie. Suivez le guide. La presbyacousie en question /D EDLVVH GҋDXGLWLRQ HVW JpQpUDOHPHQW GXH j OD SUHVE\DFRXVLH TXL HVW j OҋDXGLWLRQ FH TXH OD SUHVE\WLH HVW j OD YXH XQ SKpQRPqQH QDWXUHO GH YLHLOOLVVHPHQW GH OҋRUHLOOH TXL HQWUDvQH XQH GLPLQX - WLRQ SURJUHVVLYH GH OҋDXGLWLRQ GH OD PrPH PDQLqUH TXH OH YLHLOOLVVHPHQW GX FULVWDOOLQ GH Oҋ±LO VH WUDGXLW SDU XQH EDLVVH SURJUHVVLYH GH OD YLVLRQ GH SUqV 1RXV \ VRPPHV WRXV VRXPLV j GHV GHJUpV GLYHUV j SDUWLU GH DQV RX PrPH DYDQW &H QҋHVW SDV JUDYH HW GHV VROXWLRQV H[LVWHQW Comment savoir si vous êtes concernés ? La prise de conscience d’une baisse d’audition VXUYLHQW VRXYHQW DX GpWRXU GҋXQH FRQYHUVDWLRQ DQLPpH GDQV XQ OLHX EUX\DQW $X UHVWDXUDQW ORUV GҋXQH UpXQLRQ GH IDPLOOH RX DX WKpkWUH YRXV YRXV DSHUFHYH] VRXGDLQ TXH OH EUXLW YRXV JrQH 9RXV DYH] GHV GLIÀFXOWpV j VXLYUH OHV pFKDQJHV $XWUHV VLJQHV VXVFHSWLEOHV GH YRXV LQWHUSHOOHU YRXV IDvWHV UpSpWHU OD SHUVRQQH TXL YRXV SDUOH YRXV PRQWH] OH VRQ GH OD WpOpYLVLRQ YRXV SHUFHYH] SOXV GLIÀFLOH - PHQW OHV VRQV DLJXV 6HXO XQ H[DPHQ HIIHFWXp SDU XQ VSpFLDOLVWH SRXUUD FRQÀUPHU YRV VRXSoRQV

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