Journal C'est à dire 219 - Mars 2016

V A L D E M O R T E A U

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Morteau Biocoop ouvre ses portes le 24 mars

Le nouveau magasin bio de Morteau situé chemin des Pierres à côté de l’office notarial, entre en activité ce jeu- di 24 mars, avec sept embauches à la clé. Le bio fait de plus en plus d’adeptes.

ajoute Pierre-Étienne Aria. Aujourd’hui, le bio n’est plus l’apanage exclusif des seuls alter- mondialistes ou autres “bobos”. Même si la production de pro- duits bio ne représente toujours que 4 % de l’ensemble de la pro- duction en France, le nombre de personnes qui consomment des produits bio ne cesse d’évoluer. Aujourd’hui, plus de trois quarts des consommateurs achètent, partiellement au moins, des pro- duits bio. Les différents scan- dales alimentaires et sanitaires qui se sont multipliés ces vingt dernières années ne sont évi- demment pas étrangers au phé- nomène. Le magasin Biocoop de Morteau (qui ouvrira le lundi après-midi, puis tous les jours de la semai- ne de 9 heures à 19 heures en continu) proposera plus de 6 000 références de produits dès l’ouverture. Sept personnes vien- dront épauler le gérant dans le fonctionnement au quotidien du magasin. “Les embauches ont été faites localement, avec des gens d’ici dynamiques et moti- vés, recrutés par l’intermédiaire de l’agence Pôle emploi de Mor- teau qui a fait un travail for- midable” tient à souligner Pier- re-Étienne Aria quelques jours avant l’ouverture de ce commerce qui renforce encore l’attractivité de Morteau. J.-F.H.

PORTES OUVERTES : 1, 2 ET 3 AVRIL 2016

Venez fêter notre

C oopérateur Biocoop depuis cinq ans à Mont- béliard, Pierre-Étienne Aria a été rapidement convaincu du dynamisme com- mercial de Morteau. Le com- merçant d’origine belfortaine qui avait depuis longtemps des attaches dans le Haut-Doubs s’est donc porté volontaire au sein du réseau Biocoop pour prendre la tête de ce nouveau magasin à

locaux, Biocoop Morteau tra- vaillera par exemple avec les coopératives fromagères bio des Cerneux-Monnot et de Chapel- le-des-Bois, avec Haute-Loue Salaisons à Longeville, premier producteur de saucisses de Mor- teau et Montbéliard certifiées bio (récemment primé à Paris), avec des viticulteurs bio juras- siens et francs-comtois ou enco- re avec un boulanger bio de La

l’enseigne du principal réseau de distribution bio de France. Il ouvre ses portes le 24 mars avec 270m 2 de surface de ven- te réservés au bio sous toutes ses formes : fruits

Longeville. “Le nombre de partenaires locaux augmentera au fil des mois” avance le gérant. Une des autres spéci- ficités de ce nouveau magasin est la diversi-

Tourisme L’hiver a joué à cache-cache

Plus de 6 000 références de produits.

Cette saison hivernale ne restera pas dans les annales avec un enneigement particulièrement capricieux et le repli des vacanciers vers des activités hors neige.

et légumes, biscuits, cafés, thés, céréales, produits frais, pain, vin et également produits régionaux. “Quand on adhère à la coopé- rative Biocoop, on adhère aus- si à des valeurs. Le cahier des charges est très précis, il oblige notamment à ne vendre que des produits certifiés en bio, ce qui sera évidemment le cas ici, et il oblige aussi à travailler avec des producteurs bio locaux. Ce sera également le cas” indique Pierre-Étienne Aria. En produits

té de l’offre de produits en vrac : plus de 150 références seront proposées sans emballage, au poids : pâtes, riz, fruits secs, bis- cuits, café, céréales, etc. Une manière de lutter contre la pro- fusion d’emballages. “Cela rejoint la notion de “consomm’acteur”, le but final étant non pas de tirer un trait sur la société actuelle, mais d’essayer de modifier un peu notre comportement en fai- sant les mêmes choses, mais avec des moyens un peu différents”

d’affaires comparé à l’an der- nier” , annonce Espace Morteau. Sur les hauteurs de Villers-le- Lac, Véronique Lorenzoni la directrice d’Évasion Tonique dresse un bilan encourageant et contrasté. Tout avait pour- tant très mal débuté dans ce centre ciblé sur les séjours fami- liaux. “On a ressenti une vraie baisse à Noël liée surtout au manque de neige. Puis, comme d’habitude, on a fait le plein pour Nouvel An avec une clien- tèle de seniors amateurs de ran- données pédestres.” La bonne nouvelle arrive en janvier où le taux de remplissage fait un bond de 60 %. Du jamais vu depuis 15 ans à l’Évasion Tonique. “On a reçu beaucoup de groupes de randonneurs. C’est l’avantage de faire partie d’un réseau de village vacances” , explique la directrice. Après un mois de février dans la norme, la saison s’est termi- née au ralenti sur la premiè- re quinzaine de mars. “Les Pari- siens ont boudé la région. Le Pays Horloger n’est pas une des- tination privilégiée pour le ski alpin. Nos familles viennent ici pour profiter de l’ambiance de petits domaines et elles appré- cient surtout qu’on s’occupe d’eux. Seul bémol, on peut regret- ter la fermeture de certains sites muséographiques pendant les vacances.” F.C.

A u 16 mars, les remon- tées mécaniques n’ont fonctionné que 28 jours au Meix Musy, 34 jours au Chauffaud et 7 jours à la Bonade. C’est pratiquement deux fois moins qu’habituellement. “Depuis l’an 2000, on est sur une moyenne de 54 jours d’ouverture au Meix Musy. Cette une petite saison semblable à celle de l’hiver 2010- 2011 mais moins catastrophique qu’en 2006-2007 qui s’était sol- dée avec 8 jours d’ouverture” , observe Sylvie Personeni, la res-

ficative. “On est à 78 000 euros de recettes, soit 100 000 euros de moins que l’hiver dernier.” Saison plus courte et recettes encore plus allégées. L’impact est plus modéré sur les sites nordiques avec une baisse de 10 000 euros sur 57 000 euros de recette globa- le. Ce qui est loin d’amortir le rachat d’une nouvelle dameu- se partagée entre les sites de Gilley et Les Combes. Bien sûr, l’un n’implique pas l’autre. Les conditions de pratique sont moins contraignantes dans le

ponsable administrative de la gestion du ski alpin à la communauté de com- munes du Val de Mor- teau. La spécificité de cet hiver qui a joué les prolonga-

nordique sachant qu’on peut plus facilement déplacer une piste de fond qu’un téléski. “En fond, on a toujours pu assu- rer une présence sur les sites. Les touristes étaient

“On ne s’en est pas trop mal sorti.”

tions tardives réside aussi dans l’irrégularité du manteau nei- geux. Un vrai exercice de jon- glage pour les sites souvent contraints d’alterner entre ouverture et fermeture. “De ce fait, on peut parler de saison stressante pour le personnel qui a beaucoup œuvré pour préser- ver une matière très rare.” Ces conditions facétieuses se réper- cutent sur la fréquentation et les recettes de façon assez signi-

très contents d’avoir quelqu’un sur le site et de profiter de pistes adaptées aux conditions d’enneigement. Au final, on ne s’en est pas trop mal sorti.” Ce constat semble partagé dans les deux principales structures d’hébergement du Val de Mor- teau. “On a enregistré des annu- lations de séjours dues à l’absence de neige mais le bilan est plutôt satisfaisant avec une légère progression du chiffre

Sept personnes travailleront dans ce nouveau magasin sous la houlette du gérant Pierre-Étienne Aria (au fond sur la photo).

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