Journal C'est à dire 219 - Mars 2016

32

P L A T E A U D E M A Î C H E

La Chenalotte Le retour de

En bref…

Télévision Joël Grappin, un habitant du Grand Besançon, poursuit son combat pour que les Francs- Comtois captent la télévision suisse romande (T.S.R.). Depuis lʼapparition de la T.N.T. (télévi- sion numérique terrestre) en Europe, les habitants des zones frontalières ne peuvent souvent plus capter la télévision du pays voisin. Malgré lʼintérêt manifes- té par les habitants et le soutien de nombreux élus de la région, ainsi que de lʼancien ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, ce dossier tourne en rond depuis plusieurs années. “Tous les responsables politiques sont dʼaccord, mais tout le mon- de se renvoie la balle pour un problème de droit de diffusion” dit-il. Joël Grappin a sollicité la députée européenne Nathalie Griesbeck (MoDem) car lʼUnion Européenne met un budget à la disposition de la Franche-Com- té (Interreg) pour développer ses relations transfrontalières avec la Suisse romande. Livre 21 ème Fête du livre de jeunes- se jeudi 31 mars, vendredi 1 er et samedi 2 avril à la salle des fêtes de Morteau sur le thème de “la magie de sens”, organi- sée par la Médiathèque et la Vil- le de Morteau.

la lutte des classes Damoclès avait son épée, l’Inspection d’Académie a son implacable calculatrice, redoutée chaque hiver dans les départements ruraux. Une rura- lité qui se sent abandonnée. Méprisée même. Avec des habitants excédés.

P our défendre leur éco- le, les parents d’élèves des Bréseux ont choi- si une voie originale en tentant d’attirer via une petite annonce de nouveaux enfants afin de lutter contre la sacro-sainte loi des chiffres de l’Inspection d’Académie : “Marre des classes surchargées.

même le président de la Répu- blique. Et on mobilise, comme chaque année à pareille époque puisque la menace ne date pas de cet hiver… Pétition, mani- festation, occupation, l’histoire semble là encore se répéter. On évoque des arguments comme l’intérêt des enfants avec les déplacements quotidiens, la

Le traditionnel lâcher de ballons de la fête de l’école pourrait avoir cette année un goût amer si les messages des parents d’élèves ne sont pas entendus.

fatigue et aussi le futur lotissement qui sortira de terre avec de nouveaux habitants et de nouveaux élèves… Le groupement sco- laire La Chenalotte-

L’école des Bréseux dis- pose encore de quelques places pour la rentrée prochaine. Deux classes à effectifs raisonnables, pas plus de 20 élèves, de la moyenne section au CM2, avec un ensei-

“On n’économise pas sur l’éducation des enfants.”

ceux qui comme ici se battent dans le département. “Il nous est impossible d’accepter que nos enfants n’aient pas une éga- lité des chances dans la réus- site de leurs études” plaident- ils. “Et puis, il y aurait tout ce qui gravite autour de l’école. Le Carnaval du village… Les gosses ne connaîtront plus quel est l’intérêt d’y participer ? Le club de foot… pour la même rai- son ! La fête de l’école en juin où tout le monde se retrouve et fait la fête sous les étoiles jus- qu’à tard le soir…” Des arguments que les habi-

tants de La Chenalotte, du Bar- boux, de Noël-Cerneux, des Bré- seux, de Fournet-Blancheroche et de bien d’autres villages par- tagent et clament haut et fort chaque année. Avec en guise de conclusion deux slogans qui résument tous ces combats : “Ne laissez pas nos villages deve- nir des villages dortoirs. Qu’on nous laisse exister, on n’économise pas sur l’éducation de nos enfants !” Reste à savoir si un jour enfin les ruraux seront entendus.

requis, nous échapperons à cet- te clôture.” Ils lancent donc un appel à toutes les familles des trois communes dont les enfants sont en âge d’être scolarisés afin que ceux-ci rejoignent les bancs de leur école pour en pérenniser l’existence. “Nous avons pour projet d’organiser une manifestation de grande ampleur à Besançon, afin d’exprimer notre contestation et notre mécontentement face aux décisions prises à l’égard des écoles de nos villages” pour- suivent les membres du collectif désireux de fédérer celles et

Le Barboux-Noël-Cerneux qui compte six classes est lui aus- si en lutte. Les parents d’élèves montent au créneau : “Une clas- se à La Chenalotte est menacée. À la rentrée de septembre, un représentant de l’académie sera là, comptera le nombre d’enfants scolarisés dans nos trois écoles. Si nous avons atteint le nombre

gnement qualitatif et de très bons résultats des anciens élèves dès la 6ème. Matériel informa- tique et périscolaire de 6 h 30 à 18 heures.” Du côté de Fournet-Blanche- roche, on a saisi les parlemen- taires, l’Inspection d’Académie bien sûr mais aussi la ministre de l’Éducation Nationale et

D.A.

Créateur de sites Internet "responsive design" Adaptatifs smartphones, tablettes...

maison-athome.com Maison d’hôte

maison-garnache.com Construction bois

Un projet de communication ? Parlons-en !

Groupe Publipresse 1 rue de la Brasserie BP 83143 - 25503 MORTEAU Cedex T. 03 81 67 90 80

Eric Tournoux - T. 03 81 67 90 80 eric.tournoux@publipresse.fr

publipresse.fr

Made with FlippingBook - Online Brochure Maker