La Presse Pontissalienne 157 - Novembre 2012

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin NOVEMBRE 2012 N° 157 IDÉE CADEAU Oreiller mémoire de forme COLLÈGES, LYCÉES… COMMENT SONT ACCUEILLIS VOS ENFANTS TOUS LES PROJETS DES ÉTABLISSEMENTS, LES NOUVEAUTÉS, LES TRAVAUX 2, 50 €

LE DOSSIER en p. 18 à 25

RESSOURCE

L’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7 Mobilisation générale pour sauver le T.G.V. dans le Haut-Doubs

p. 27

Eau du Mont d’Or : marre des études ! Une nouvelle étude de faisabilité sur l’exploitation de l’eau du tunnel du Mont d’Or est lancée.

Venez découvrir les différents modèles de poêles dans nos halls d’exposition …

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Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012

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Aussi fort que sept bûcherons

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La station d’épuration critiquable bientôt en odeur de sainteté

Pigeons La France serait-elle devenue un pays com- muniste où, au nom de l’équité, on prône désormais un égalitarisme à tout crin, quitte à niveler par le bas ? Le projet de loi sur la taxation des plus-values, dictée par une idéo- logie érigée en promesse de campagne, n’a pas fini de faire des dégâts dans la tête de tous ces entrepreneurs, dégoûtés de consta- ter que dans ce pays, la prise de risque ne paiera jamais. Ils sont combien ces dirigeants d’entreprises, partis de rien, consacrant tout leur temps, tout leur argent, toute leur éner- gie et parfois jusqu’à leur santé, pour tenter d’innover en lançant une activité et en contri- buant ainsi à créer des emplois ? Scandalisés d’apprendre que le gouvernement envisage de leur piquer plus de 60 % du fruit de leurs efforts au moment où, méritants, ils envisa- gent de transmettre leur affaire. Car oui il s’agit bien là de racket , ni plus ni moins, que ce système imaginé dans des cabinets minis- tériels par des ronds de cuir qui n’ont jamais mis un pied en entreprise et qui pensent être les chevaliers blancs d’on ne sait quelle déri- ve, mettant dans le même sac le spéculateur qui engrange des profits indécents et le chef d’entreprise qui a d’abord comme responsa- bilité de dégager les salaires de ceux à qui il a pu proposer un emploi. Dans ce pays - ce constat semble encore plus criant depuis quelques mois -, celui qui réussit, qui parvient à créer de l’emploi et, horreur, à gagner de l’argent, passe pour un nanti, il est jalousé et vilipendé. Mais celui qui a le malheur d’échouer, parce que la conjoncture ne lui a pas été favo- rable ou parce qu’il a peut-être eu trop d’au- dace, devient un looser , un perdant, un ban- ni. Belle mentalité ! Le ministre Arnaud Montebourg a beau s’afficher en marinière une montre Herbelin au poignet pour vanter le Made in France, c’est juste bon pour l’ima- ge. Mais qu’il accorde ensuite son discours en ne promettant pas à l’inverse le châtiment à ces “pigeons” qui travaillent à faire prospérer la France et qu’on veut ponctionner plus que de raison. Le gouvernement ne s’y prendrait pas mieux s’il voulait dégoûter à tout jamais un porteur de projet de se lancer ou inciter un créateur d’entreprise installé dans le Haut- Doubs à délocaliser son siège social en Suis- se voisine. En revanche, dans le même pro- jet de loi relatif au budget, le gouvernement prévoit aussi d’épargner les œuvres d’art de l’I.S.F. et d’exonérer totalement les plus-values après douze ans. Les Français croyaient avoir élu un gouvernement de gauche… Ils sont déjà sûrs d’avoir élu une équipe apparem- ment hostile à ceux qui entreprennent et plus encore à ceux qui réussissent. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré : David Aubry. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Novembre 2012 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Art et associés, Maison de la Réserve, O.T.S.I., Paillard architecte.

U n lecteur de Laberge- ment-Sainte-Marie réagit à l’article “la qualité de l’eau du Doubs” paru dans le numéro d’octobre de La Pres- se Pontissalienne (page 4). François Loye qui habite à 500 mètres du départ des eaux usées dit constater, photos à l’appui, des débordements au niveau de son regard à chaque fois qu’un fort épisode pluvieux apparaît. “C’est comme cela tous le long du réseau géné- ral. Dès qu’il pleut, le réseau est saturé. Tout le monde paye l’assainissement qui va dans le lac. On n’a pas d’argent pour faire le nécessaire mais pour une voie verte, on a trouvé les

fonds” lâche-t-il désabusé. Que cet habitant se rassure, la com- munauté de communes Mont- D’or-Deux lacs a pris ce pro- blème de la pollution à bras-le-corps. Elle dit pouvoir le régler au plus vite grâce à deuxmesures et ne nie pas que les problèmes de débordements arrivent en général deux fois par an en moyenne : “Nous avons déjà envoyé 150 cour- riers de mise en demeure aux habitants dont lesmaisons sont mal raccordées et/ou pour les obliger à ne plus rejeter les eaux pluviales dans le réseau d’as- sainissement. Si on ne rejetait que des eaux usées, le réseau fonctionnerait deux fois mieux”

dit la collectivité qui va aider ces habitants qui ne sont pas en règle à rectifier le tir. Un agent a d’ailleurs été embauché pour un faire diagnostic précis et réaliser des contrôles. Après Labergement, les cas de Remo- ray-Boujeons et Malbuisson seront examinés. Si les particuliers devront se mettre en règle, la collectivité prévoit d’importants investis- sements financiers. 1,8 million d’euros vont être investis dans des pompes de “relevage” pour refouler les effluents plus rapi- dement. Avec ces mesures, le collecteur jouera son rôle, évi- tant au lac des pollutions chro- niques.

Guilhem Maury, le nouveau garde O.N.F. du secteur de Pontarlier.

R ien n’est trop beau pour la forêt communale de Pontarlier. Avec près de 1 050 hectares, elle repré- sente la plus vaste surface (publique) en résineux du Doubs. Samedi 27 octobre, les élus pontissaliens ont pu assister à une petite démons- tration d’abatteuse effectuée par l’entreprise Sébastien Lavasquez de Malpas. L’en- gin de 19 tonnes se dépla- ce avec une précision dia- bolique entre les résineux. Le bras articulé saisit entre ses pinces géantes les fûts aussitôt sciés et débités à la longueur voulue. Impres- sionnant. “L’utilisation de l’abatteuse est plutôt pré- conisée dans les jeunes peu- plements” , confie Guilhem Maury, le nouveau garde O.N.F. qui a en charge la ges- tion de la forêt pontissa- lienne. Le rendement de cette machine avoisine les 150 m 3

par jour, soit l’équivalent du travail de sept bûcherons. Elle est équipée de systèmes de mesure qui permettent d’enregistrer en temps réel les volumes débités. On a beaucoup parlé des soucis de la filière bois au cours de cette visite mati- nale marquée par l’arrivée des premiers flocons. Tout en écoutant les explications des responsables de l’O.N.F., le maire Patrick Genre a annoncé que la commune de Pontarlier procéderait à quelques ventes exception- nelles. La visite s’est termi- née peu avant midi par une petite réception à l’hôtel de ville. Le temps pour Gaston Droz-Vincent, l’adjoint à la forêt, de remercier les deux gardes Yves Ponçot et Joël Mourot qui se sont occupés de la forêt pontissalienne pendant des années avant que sonne pour eux l’heure de la retraite.

Photo prise par un habitant de Labergement confirmant que le réseau d’eaux usées est saturé.

La Banque de France transformée en appartements

S itué rue de la Gare, le bâtiment de la Banque de France sʼapprête à vivre une seconde vie. Les locaux qui sont restés vides pendant plusieurs années après avoir per- du leur affectation, sont en travaux. Lʼentrepri- se pontissalienne du bâtiment Boissière est en train de les rénover. “On crée quatre apparte- ments dont un de 200 mètres carrés, un de 130 mètres carrés, et deux de 80 mètres carrés dans les combles. Il y aura une possibilité de sta- tionnement dans la cour intérieure” explique Alain Boissière qui porte le projet. Le rez-de- chaussée et le sous-sol de lʼancienne banque où se trouvaient les coffres, vont être réamé- nagés également pour permettre à une activité libérale, plus que commerciale, de sʼinstaller.

Ce bâtiment de 1904, qui a du cachet, en faça- de duquel figure encore la mention “Banque de France” est conservé dans son jus. Cʼest en tout cas le souhait dʼAlain Boissière. “La rénovation se fait dans le respect complet des lieux. Nous conservons par exemple lʼancienne cage dʼes- calier. Nous voulons garder lʼâme de ce bâti- ment” dit-il. La commercialisation des logements est annon- cée pour début 2013. Le prix du mètre carré devrait avoisiner les 3 000 euros. Le rez-de-chaussée sera réservé probablement à une activité libérale.

Renseignements : 03 81 46 85 91

L’INTERVIEW DU MOIS

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ENVIRONNEMENT Monseigneur André Lacrampe “Nous ne sommes pas dans un désert spirituel” Avant son départ à la conférence des évêques à Lourdes, puis à Rome pour rencontrer le Pape, l’archevêque de Besançon a accordé un entretien à La Presse Pontissalienne. Il commente la baisse de la pratique religieuse et les sujets d’actualité.

De moins en moins de pratiquants, de moins en moins de sacrements, de moins en moins de de vocations. Tel est l’implacable constat de la pratique religieuse dans le diocèse de Besançon. L’Église catholique doit s’adapter. La pratique religieuse est en baisse générale RELIGION CATHOLIQUE Les chiffres du diocèse

P ersonne, dans le diocèse de Besançon, dans le doyenné du Pays Forestier ni même au sein des unités pastorales ne tient de statistique précise sur la fréquen- tation des églises. À part lors d’événements exceptionnels, à l’occasion de certaines cérémonies d’obsèques, les églises du Haut-Doubs sont rarement pleines. Il y a encore trente ans, on esti- mait à 10 % des chrétiens d’un secteur se rendant régulièrement à la messe du dimanche. “Ces chiffres se sont dégra- dés. Selon les secteurs, les chiffres oscil- lent entre 5 et 10 % des baptisés” esti- me le père GeorgesMesnier, le chancelier du diocèse. La faute à qui ? “A la glo- balisation de la sécularisation, de la laïcisation. La société se construit désor- mais sans référence à Dieu” avance le prêtre. Si la pratique est en baisse régulière, les sacrements le sont aussi. En tren- te ans, les statistiques ont fondu com- me neige au soleil (voir tableau plus loin). En ce qui concerne les baptêmes, ils sont passés dans le diocèse de 6 198 en 1980 à 3 361 en 2011, près de deux fois moins en trente ans. “Le baptême est de moins en moins fréquent mais il devient plus une adhésion personnelle. Les parents qui font la démarche s’impliquent vraiment. Tout comme les adultes qui sont plus nombreux qu’avant à demander le baptême. Dans notre dio- cèse, ils représentent entre 100 et 200 baptêmes par an.” Les chiffres sont pires encore pour les mariages : 2 368 unions religieuses ont été célébrées en 1981 sur le diocèse de Besançon, elles n’étaient plus que 713 l’an dernier. “C’est la dégrin-

L a Presse Pontissalienne :Deux ren- dez-vous importantsmarquent votre calendrier cemois-ci :la conférence des évêques à Lourdes début novembre et un séjour à Rome du 11 au 22 novembre. Quels sujets aborderez-vous avec vos homologues et avec le Pape que vous rencontrerez à deux reprises ? Monseigneur André Lacrampe : Il y a bien sûr tous les sujets qui touchent à l’actualité, notamment le projet de loi sur le mariage pour tous. Sur cette question, j’ai déjà fait deux interven- tions. Je continue à demander que s’ouvre un véritable débat dans la société sur cette question importan- te qui ne doit pas se cantonner en un simple débat entre parlementaires, en catimini. Il faut que davantage de citoyens soient en prise avec cette réflexion. L.P.P. : Vous réaffirmez votre opposition à ce mariage pour tous ? M.A.L. : Oui. Et on sent bien que les réactions se multiplient y compris dans le camp politique censé soute- nir ce projet. Les gens prennent conscience de l’ampleur des problèmes que pourrait susciter une telle loi. J’ai envoyé un argumentaire détaillé de nos positions aux parlementaires de la région et je constate que la plupart d’entre eux m’ont fait part de leurs interrogations. Le mariage doit res- ter l’union d’un homme et d’une fem- me et l’égalité que l’on prône ne signi- fie pas pour autant similitude entre les sexes, il y a une vraie nuance. L.P.P. : Quelles autres questions aborderez- vous ? M.A.L. : Ce débat sur le mariage n’est pas le seul que nous abordons actuel- lement. Il y a aussi la question de la fin de vie et des soins palliatifs par exemple. Sur tous ces points, j’ai mis en place dès 2008 un comité d’éthique au sein du diocèse avec des médecins, des juristes, des philosophes et des théologiens, qui nous aident à prendre le mesure de toutes ces réflexions nationales.Nous n’oublions pas le pro- blème de l’emploi avec cette idée de replacer la présence de l’homme dans l’économie. L.P.P. : Le nombre de prêtres est en chute régulière dans le diocèse, comme partout ailleurs. Comment devez-vous réagir ? M.A.L. : La crise des vocations n’est pas nouvelle, elle date des débuts du chris- tianisme il y a deuxmille ans ! Il peut y avoir, et c’est plus grave, une crise de la foi. La question des prêtres est bien réelle mais aujourd’hui, les voca- tions sontmultiples et c’est tantmieux. 13 prêtres actuellement viennent d’autres pays ou d’autres continents dans notre diocèse : duCongo, duViet- nam, de Pologne, de Madagascar ain- si qu’une dizaine de religieux et reli- gieuses. Actuellement, 8 jeunes se forment et se préparent à devenir prêtres, il y a aussi les diacres per- manents, au nombre de 29 dans le diocèse. Je vais en ordonner deux nou- veaux le 3 mars prochain. Et, ce qui est tout aussi important, un bon

golade totale” constate le chancelier, notamment chargé de suivre les sta- tistiques. Le nombre de confirmations est à l’avenant, passant d’un millier au début des années quatre-vingt à 425 en 2011. Dans ce registre peu relui- sant, seules les funérailles religieuses se maintiennent : 4 545 en 1981, 4 216 en 2011. “C’est ce qu’il y a de plus stable…” sourit le père Mesnier. Alors comment enrayer ce phénomè- ne ? Même si l’Église catholique “ne cherche pas à faire du chiffre” poursuit le père Mesnier, elle doit pourtant s’adapter à la baisse de la pratique reli-

la société actuelle. Il doit y avoir une joie de vivre sa foi, c’est cela qu’il faut expliquer à tous. L.P.P. : L’Église fête cette année les 50 ans du concile Vatican II. Est-elle toujours en phase avec la réalité du monde ? M.A.L. : On est loin d’avoir travaillé tous les textes de Vatican II, il faut les amplifier. Les choses ont évolué depuis,au sein de l’Église qui se penche désormais sur d’autres questions com- me le monde des migrants, les sans- papiers, les aides apportées en cas de catastrophes naturelles. Sur tous ces points, l’Église s’implique beaucoup, peut-être discrètement, mais elle s’implique. L.P.P. : Vous entamez votre trentième année en tant qu’évêque,ce qui fait de vous l’évêque le plus “expérimenté” de France. Vous ima- ginez-vous un jour nommé cardinal ? M.A.L. : Pas du tout. Il y a aujourd’hui une internationalisation des cardi- naux et c’est tant mieux. Les six der- niers cardinaux nommés par le Pape sont tous hors d’Europe. Quand on dit croire en une Église universelle, il faut que cela se traduise dans les faits. L.P.P. : Sur un plan plus local, où en est la col- lecte de l’Église qui finance une grande par- tie des dépenses du diocèse ? M.A.L. : À fin septembre, il manquait 560 000 euros pour réunir la même somme que l’an dernier, soit 2,8 mil- lions d’euros. On constate ici que les gens sont de moins en moins nom- breux à donner mais qu’ils donnent plus. L’an dernier, il y a eu 32 250 donateurs. Près de 1 900 donateurs manquent à l’appel par rapport à 2010. Propos recueillis par J.-F.H.

nombre de laïcs qui prennent des res- ponsabilités au sein de l’Église. Notre réflexion actuellement, c’est juste- ment cette diversité des vocations dans l’Église. L’Église a besoin de cet- te dimension universelle. Il faut ouvrir nos cœurs. Bien sûr que nous sommes préoccupés par nos ressources humaines, mais les laïcs sont là. On en a 250 par exemple qui accompa- gnent les funérailles. Il ne faut pas s’enfermer sur la question de la voca- tion des prêtres. L.P.P. : À Rome, vous allez remettre un rap- port sur l’état du diocèse de Besançon. Quels en sont les principaux enseignements ? M.A.L. : Je commence par faire une réflexion sur l’état religieux de la socié- té franc-comtoise dans un contexte d’indifférence religieuse ou de relati- visme. La pratique dominicale est en baisse, le nombre de sacrements aus- si. Je prends acte de cette évolution. Mais je souligne aussi la place de plus en plus importante prise par les laïcs en responsabilité, l’importance du dia- logue interreligieux également. Mal- gré la baisse de certains chiffres, nous

gieuse, à tous points de vue, y compris finan- cier. Le denier de l’Église a encore enre- gistré une baisse d’1,59 % l’an dernier. Cette ressource basée sur les dons des chré- tiens assure 75 % des recettes du diocèse (le reste, ce sont les dons et les legs). Dans ce contexte, selon les représentants du dio- cèse de Besançon, l’Église se doit d’être “vraie, modeste et à l’écoute des gens. L’Église ne baisse pas les bras, elle se doit d’être malgré tout une Église qui vit la chari- té. Dans un contexte où la société n’est plus chrétienne, nous devons essayer de vivre en chré-

670 prêtres en 1980, plus que 210 aujourd’hui.

sommes loin d’être dans un désert spirituel. Près de 9 000 enfants sont actuellement catéchisés dans le diocèse, il y aus- si une vraie présence dans les mouvements de jeunesse. C’est la question de la présence des chrétiens dans la société que je souhaite aborder avec le Pape lors de notre rencontre pro- grammée le 17 et le 19 novembre. Benoît XVI est hanté par l’absence de Dieu dans

“Il doit y a voir une joie de vivre sa foi.”

Monseigneur André Lacrampe est à Rome du 11 au 22 novembre.

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Le Haut-Doubs en chiffres Les baptêmes Année 2007 Année 2011 Secteur de Pontarlier 180 171 Levier 33 34 Frasne 49 31 Val dʼUsiers 42 49 Montbenoît-Gilley 46 61 Mouthe, lacs et Mont dʼOr 95 74 Total 445 420 Les mariages Année 2007 Année 2011 Secteur de Pontarlier 45 26 Levier 10 9 Frasne 9 6 Val dʼUsiers 11 6 Montbenoît-Gilley 20 13 Mouthe, lacs et Mont dʼOr 16 30 Total 111 90 Les funérailles chrétiennes Année 2007 Année 2011 Secteur de Pontarlier 179 197 Levier 36 40 Frasne 32 25 Val dʼUsiers 33 37 Montbenoît-Gilley 30 25 Mouthe, lacs et Mont dʼOr 78 81 Total 381 412

Le père Georges Mesnier,

chancelier du diocèse, tient à jour les statistiques de l’Église.

se. Pour l’instant, les froides sta- tistiques ne plaident guère en la faveur de cette Église qui tente, y compris dans le Haut-Doubs, d’aller à la reconquête de ses ouailles perdues. Un sacerdoce à part entière. J.-F.H.

pèlerinages ou encore les retraites dans les monastères, sont, elles, en augmentation. Pour le père Mesnier, le nouveau rôle de l’Église est “d’adapter notre paro- le aux gens qui n’ont pas l’habitude de l’entendre. On s’efforce à le faire systématique-

210 prêtres, seuls 14 d’entre eux ont moins de 50 ans. Sur les 67 unités pastorales, une quinzai- ne n’ont même pas de prêtre rési- dent. Paradoxalement, à une époque où la perte des repères semble généralisée, la fréquentation des

ment dans les grands rassem- blements ou lors de funérailles qui rassemblent beaucoup de monde. Il est impératif que nous arrêtions d’avoir l’air de faire la morale aux gens. C’est aussi cela le changement à opérer” note avec lucidité le chancelier du diocè-

670 en 1980 sur le territoire du diocèse (il couvre tout le Doubs, moins le Pays de Montbéliard et toute la Haute-Saône, moins le secteur de Lure), ils ne sont plus que 210 aujourd’hui. Il n’y a eu aucune ordination cette année, comme l’an dernier. Et sur les

tiens. Nous n’avons aucune leçon à donner à quiconque, notre mis- sion n’est pas de faire du nombre, mais il faut évidemment que l’on s’adapte à ces changements.” L’hémorragie est tout aussi dra- matique en ce qui concerne le nombre de prêtres : ils étaient

L’ÉVÉNEMENT

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T.G.V. : LE HAUT-DOUBS SORT DE SES RAILS Véridiques ou pas, les menaces de fermeture des lignes T.G.V. Paris-Berne via Neuchâtel et Paris- Lausanne via Frasne ont provoqué la colère de toute une région. Au sens territorial du terme avec Marie-Guite Dufay qui s’est farouchement opposée à ces hypothèses de suppression qui pénaliseraient l’activité touristique et économique du Haut-Doubs. La présidente du Conseil régional a interpellé toutes les instances ferroviaires du président de Lyria au ministre des Transports en passant par le directeur régional de la S.N.C.F. Et au sens Haut-Doubs du ter- me où les élus et associations d’usagers multiplient les prises de position engagées. L’avenir de ces lignes s’inscrit dans deux contextes distincts. Le Paris-Frasne-Lausanne qui fonctionne bien ne semble plus être concurrencé par le projet Paris-Genève-Lausanne plus trop à l’ordre du jour. Aucun changement ne devrait survenir d’ici 2015 pour cette ligne qui garantit quand même une correspondance directe pour Paris aux habitants du Haut-Doubs. Un moindre mal. Le cas du Paris-Pontarlier-Berne s’annonce beaucoup plus problématique. Vidé de son potentiel de voyageurs bernois qui s’est largement rabattu sur la L.G.V. Rhin-Rhône, cette liaison coûte plus cher qu’elle ne rapporte. Et ce ne sont pas les 70 voyageurs neuchâte- lois et pontissaliens qui prennent ce train chaque jour qui vont conforter l’activité. Si un sursis est confirmé jusqu’en 2013, on peut raisonnablement s’attendre au pire en priant aussi pour que les nouvelles liaisons transfrontalières soient couronnées de succès.

TRANSPORTS Le chant du cygne pour le Paris-Berne ? Sauvons nos T.G.V. ! C’est le branle-bas de combat après les menaces de suppression des lignes T.G.V. Lyria qui transitent à Pontarlier et Frasne avant de rejoindre Berne et Lausanne. Mobilisation.

E ntre les requêtes sur la R.N. 57 qui n’ont jamais été prises en compte et les incertitudes récurrentes sur les liaisons T.G.V. avec la capitale, le Haut- Doubs a décidément bien du mal avec ses infrastructures de transport. Côté route, la seule bonne nouvelle à annon- cer se limite à la réactivation d’études endormies depuis plusieurs années. Le contournement de Pontarlier relè- ve encore de l’utopie, tout au plus peut- on espérer voir se réaliser la déviation des Tavins. Et encore. Pour les T.G.V., ce n’est guère mieux. Le Haut-Doubs a déjà subi en 2009 la suppression d’une des deux lignes Paris- Berne via Pontarlier et Neuchâtel. Pour compenser cette perte, les Suisses ont investi dans la mise en circulation de deux rames Colibri qui effectuent des liaisons quotidiennes entre Berne et Frasne avec correspondance avec le Lausanne-Paris. “On a perdu un aller- retourT.G.V. et gagné deux allers-retours Colibri” , observe Dominique Melet de la F.N.A.U.T. Franche-Comté. La possibilité d’effectuer depuis Pon- tarlier un aller-retour sur Paris dans la même journée a de nouveau été mise à mal en décembre 2011 avec le déca- lage de la liaisonT.E.R. Pontarlier-Dole de 5 heures à 11 h 38. Les voyageurs pontissaliens se sont vus proposer un service taxi à 4 heures du matin qui les achemine en gare de Besançon- Auxon où ils peuvent prendre une cor- respondanceT.G.V. sur Paris. “On aurait pu croire que cette liaison ne servait à rien avec un départ aussi tardif. Mal- gré tout, ça tourne, même s’il est impos- sible d’avoir des informations sur la fréquentation.” La délégation T.E.R. à la direction régionale de la S.N.C.F. se refuse à diffuser toute statistique sous prétexte qu’elle pourrait servir à la concurrence… Difficile dans ces cir- constances de mesurer l’attractivité de telle ou telle ligne régionale. Inutile de dire que la tension est mon- tée d’un cran à l’annonce des projets évoqués fin septembre lors d’un conseil

prise sans avoir au préalable examiné les conséquences et les alternatives offertes aux Pontissaliens.” La ville de Pontarlier a réagi en lançant une péti- tion qui a recueilli plus de 1 000 signa- tures. Plus consensuels dans la contes- tation, les Suisses sont tout aussi solidaires. “À Neuchâtel, si le Paris- Berne disparaît, il n’y aura plus de T.G.V. du tout. Lyria n’arrête pas de changer de logique. On a le sentiment que la S.N.C.F. boycotte cette ligne. Ici, on n’a pas forcément l’impression que ce soient les C.F.F. les plus en cause” , déplore Pierre Hiltpold, le président de la Fédération du Transjuralpin. Les carottes semblent presque cuites pour le Paris-Pontarlier-Berne. Res- te plus qu’à espérer qu’une mauvaise nouvelle n’en cache pas une autre… F.C.

d’administration de la S.N.C.F. Il est question en effet de supprimer en décembre 2013 la liai- son Berne-Paris via Neu- châtel et Pontarlier. Une décision justifiée pour cause de manque de ren- tabilité. Sur les huit premiers mois de 2012, le nombre de voyageurs interna- tionaux a chuté de 30 % sur cette ligne par rap- port à 2011. Ce phéno- mène s’explique fort logi- quement par l’ouverture de la L.G.V. Paris-Ber-

La double peine pour les habitants.

ne en correspondance par Bâle. Toutes les instances régionales ont vivement réagi. “Ce T.G.V., il faut absolument le défendre. Il est indispensable à l’avenir touristique et économique du Haut- Doubs. Ce serait la double peine pour les habitants de ce territoire car ils ont aussi contribué au financement de la L.G.V. et ce serait au nom de ce nouvel équipement qu’ils seraient privés d’une desserte directe vers Paris” , résume Claude Jeannerot, le président du Conseil général. Les élus locaux ne sont pas en reste. Philippe Alpy, le maire de Frasne, s’étonne qu’on puisse investir 42 mil- lions d’euros dans l’amélioration de l’axe Dole-Frasne-Vallorbe. “À quoi ça sert ? Quelle est la gouvernance entre les gestionnaires d’infrastructures et le gouvernement ? Il en va de l’attractivité de tout le Haut-Doubs.” Interpellé par courrier sur ces enjeux, Guillaume Pépy le président de la S.N.C.F. se voulait très rassurant, notamment sur le Paris-Lausanne. “En tout état de cause, je tiens à vous assu- rer très clairement que cette desserte n’évoluera ni en 2013, ni en 2014.” L’avenir de la ligne Paris-Berne via Pontarlier est beaucoup plus flou. “En revanche, la question de la desserte de Pontarlier se poserait. Bien évidem- ment, aucune décision ne pourra être

À l’instar de Philippe Alpy, maire de Frasne, tous les élus locaux sont montés au créneau pour dénoncer les risques de désertification ferroviaires qui pèsent sur le Haut-Doubs.

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LYRIA L’approche économique Alain Barbey : “On perd de l’argent” Le directeur de la société Lyria se défend de torpiller sournoisement l’avenir des lignes T.G.V. qui passent dans le Haut-Doubs. Il livre son ana- lyse économique de la situation. Celle d’une société qui doit équilibrer financièrement chaque ligne dont on lui a confié l’exploitation.

L a Presse Pontissalienne : Doit-on s’attendre à la suppression des lignes T.G.V. qui passent par le Haut-Doubs ? Alain Barbey : Aucune décision n’a été prise dans ce sens, ni pour un cas, ni pour l’autre. On ne nie pas pour autant les choses évoquées. Il est bon de rap- peler que Lyria évolue dans un contex- te d’économie de marché. On doit fai- re des propositions par rapport à la disponibilité de nos rames en tenant compte de critères économiques. D’autres éléments stratégiques ne sont pas de notre ressort, en particulier les éléments politiques. L.P.P. :Vous semblez dissocier les deux lignes T.G.V. ? A.B. : Tout à fait. Il faut séparer les deux contextes. La fermeture de la ligne Paris-Lausanne n’est pas du tout à

l’ordre du jour. On regarde seulement ce qui se passe. Pas d’inquiétudes à avoir d’ici 2015. L’autre élément déter- minant dans notre évolution concer- ne l’envolée des coûts d’infrastructure qui plombent les comptes des sociétés comme la nôtre. Cela représente plus de 40 % des prix du billet de train. On est contraint d’avoir des taux de rem- plissage au moins équivalents à75 %. L.P.P. : Qu’en est-il du Paris-Lausanne ? A.B. : Son taux de remplissage avoisi- ne 78 %. C’est une ligne qui marche très bien. On atteint les critères pour pouvoir dégager une marge légère- ment inférieure au Bâle-Zurich. On a aussi analysé l’opportunité Paris-Genè- ve. Dans le contexte actuel, ce n’est plus une question d’actualité.

L.P.P. : Le Paris-Berne via Pontarlier est-il dans une situation plus délicate ? A.B. : Même si aucune décision n’est prise, on a toujours dit qu’on mesure- rait l’impact de la L.G.V. Rhin-Rhône. Il faut 4 h 49 pour effectuer Berne- Paris par Neuchâtel et 4 h 03 par Bâle. Pour la clientèle affaire toujours pres- sée, 45 minutes de différence, ça com- mence à compter. Depuis la mise en service de la L.G.V., on enregistre 32 % de baisse de fréquentation sur Neu- châtel au profit de Bâle. Et ce phéno- mène va crescendo. Sur des trains qui ont 350 places, les dessertes de Neu- châtel et Pontarlier représentent 70 clients. Rappelons aussi que Pontar- lier n’est qu’à 10 minutes de Frasne. C’est très rare d’avoir deux lignes T.G.V. reliées directement sur Paris entre deux gares aussi rapprochées. Pon- tarlier est avant tout tourné vers Paris. Dans les chiffres, on est à 14 passa- gers embarqués à Pontarlier. L.P.P. : Cette ligne est donc en déficit ? A.B. : On perd de l’argent mais ce n’est pas l’unique souci. Cette ligne mobili- se une rame dont on aurait extrême- ment besoin sur le Rhin-Rhône ou même le Paris-Lausanne.

tarifaire décourageante sur cette ligne ? A.B. : C’est tout le contraire. On a fait beaucoup pour rendre cette ligne attractive. On a essayé de limiter au mieux les inconvé- nients liés aux travaux. Au niveau horaire, on a optimisé en privilé- giant la ligne de Ber- ne au détriment du Paris-Lausanne. On transporte aussi des passagers domestiques

“On perd de l’argent sur le Paris- Neuchâtel-Berne. Cette ligne mobi- lise une rame dont on aurait extrê- mement besoin sur le Rhin-Rhône ou le Paris-Lausanne”, commente Alain Barbey, le directeur de Lyria.

“Seulement 14 passagers embarqués à Pontarlier.”

PERSPECTIVES Confirmation le 29 novembre Bientôt deux nouvelles

en faisant en sorte qu’il y ait plus de monde dans le train de Berne. On apporte ainsi du revenu additionnel pour optimiser le remplissage du Paris- Berne. On a aussi cherché à diversi- fier avec un nouveau créneau de clien- tèle en prolongeant le trajet jusqu’à Interlaken. Au niveau des prix, le pas- sager suisse ou français qui va à Bâle depuis Paris paiera plus cher que sur la ligne directe Paris-Neuchâtel-Ber- ne. Cela lui coûtera 20 % en plus jus- qu’à Bâle sans compter le prix du billet jusqu’à Berne. Au global, on a fait des efforts et on ne pourra pas nous le reprocher. À présent, et je me répète, on a fait cette étude parce que c’est notre mission. D’autres sont en cours. Les C.F.F. et la S.N.C.F. siègent au conseil d’administration du Lyria. Ce sont eux qui prennent toutes les déci- sions stratégiques. L.P.P. : L’avenir du Paris-Pontarlier-Neuchâtel- Berne semble être déjà scellé ? A.B. : On sera fixé en 2014 et la prési- dente de la Région Franche-Comté sera informée en premier lieu. Lyria peut alors intervenir pour harmoni- ser les correspondances. À force de pénaliser le Lausanne, on peut risquer de faire ressortir d’autres menaces. L.P.P. : On sacrifie l’un pour sauver l’autre ? A.B. : Je n’ai pas dit ça. Mais si Paris- Neuchâtel-Berne disparaît, cela amé- liorerait forcément le Paris-Lausan- ne. La ligne Pontarlier-Berne n’est pas du tout adaptée au T.G.V. L.P.P. : Quand sera prise la décision définiti- ve ? A.B. : J’espère le plus rapidement pos- sible pour qu’on puisse s’organiser au mieux. L’agenda de la décision n’est pas entre mes mains mais dans celles des maisons mères. Propos recueillis par F.C.

lignes transfrontalières

Le Conseil régional devrait annoncer au prochain comité de lignes T.E.R. l’ouverture des liaisons Pontarlier-Frasne-Vallorbe et Pontarlier-Neuchâtel via le Val de Travers.

viendront étoffer l’offre de station- nement en centre-ville. Le montant global du projet avoisine les 3 mil- lions d’euros. le Conseil régional a déjà voté une subvention de 715 000 euros pour ce pôle multi- modal. Le Conseil général versera son obole dans la reconfiguration de la rueMorand. R.F.F. et la S.N.C.F. s’engagent également dans la mise à disposition du foncier. “Les finan- cements sont actés. On finalise le dossier administratif. Les premiers coups de pioche sont prévus d’ici un an” , conclut le maire de Pontarlier.

À défaut de pouvoir intercéder auprès des instances ferro- viaires françaises pour confor- ter l’avenir des T.G.V. dans le Haut- Doubs, le Conseil régional va peut-être apporter un début de solu- tion au sempiternel problème des bouchons de frontaliers. Le projet qui devrait être officialisé tout pro- chainement à Pontarlier se tradui- ra par la mise en service de nou- velles lignes franco-suisses. “On y travaille depuis 18 mois avec les ser- vices des cantons de Vaud et Neu- châtel. On va avoir un comité de

mérite en tout cas d’être tentée au vu du succès retentissant de la ligne Morteau-Le Locle-La Chaux-de- Fonds. Alain Fousseret regrette même qu’on ne puisse pas mettre plus de trains en circulation sur la ligne des horlogers. “On a fait une étude avec le canton de Neuchâtel pour améliorer son fonctionnement et renforcer le débit aux heures de pointe.” Le conseiller régional revient aussi sur cette suppression duT.E.R. Pontarlier-Dole à 5 heures que per- mettait aux voyageurs d’avoir une correspondance pour Paris. “Ce train coûtait 700 000 euros et transpor- tait en moyenne 6 voyageurs. D’où la solution du taxi moins onéreuse. Il y a des choix politiques à faire. Mieux vaut mettre des trains là où il y a du monde et que cela rende vraiment service aux gens.” Avec ou sans T.G.V., la ville de Pon- tarlier s’engage toujours dans son projet de gare multimodale. “L’avenir de la ligne T.G.V. ne remet pas en cause le projet de requalification de la gare dont l’activité repose princi- palement sur les T.E.R.” , confirme Patrick Genre. L’option transfron- talière imposera notamment d’aménager un parking important. Soit 300 places supplémentaires qui

L.P.P. : Beaucoup critiquent aussi la politique

lignes le 29 novembre à Pontarlier où l’on pré- sentera ce que nous sommes en mesure de faire au niveau des T.E.R. sur le Haut- Doubs” , indique Alain Fousseret. Le vice-pré- sident du Conseil régio- nal chargé des trans- ports n’en dira pas plus, probablement par res- pect du calendrier. Tout laisse à penser que ces ouvertures de lignes vont aboutir, au moins celle du Val-de- Travers. L’expérience

300 places de parking supplé- mentaires.

“L’avenir de la ligne T.G.V. ne remet pas en cause le projet de requalification de la gare de Pontarlier”, explique le maire Patrick Genre.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012 8

EN BREF

IMMOBILIER Plan local d’urbanisme Un recours contre la ville de Pontarlier Dans le cadre du P.L.U., deux terrains constructibles situés à proximité du lycée Xavier- Marmier, ont été déclassés. Ils sont désormais répertoriés en zone naturelle et par conséquent inconstructible pour de l’habitat. La mairie assume ce choix constesté par le propriétaire.

05/10/12 – Gustave POURNY, 93 ans, retraité, domiciliéàPontarlier(Doubs),veufdeMarieCAR- REZ. 05/10/12 – Paul MAILLOT, 83 ans, retraité, domi- cilié à Grand'Combe Châteleu (Doubs), époux de Anne-Marie VERMOT-GAUCHY. 04/10/12 – Simone ROUSSET, 78 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Abdel- hamid MEDFOUNI. 07/10/12 – André LAZZARONI, 84 ans, retraité, domiciliéàSeptfontaines(Doubs)épouxdeSimo- ne LEDENTU. 06/10/12 – Simonne DREZET, 86 ans, retraitée, domiciliéeàLesCombes(Doubs)épousedeRoger GUIGON. 07/10/12 – Marie GUIDEMANN, 65 ans, retraitée, domiciliée à Jougne (Doubs) éouse de Daniel ARBEZ. 07/10/12 – Renée VIE, 91 ans, retraitée, domici- liée à Paris 18ème, veuve de René SERRE. 09/10/12 – Laurette MARBOT, 81 ans, retraitée, domiciliée à Frasne (Doubs) veuve de Ulysse DRUPT. 10/10/12–GérardPERRIN,80ans,retraité,domi- cilié à Vuillecin (Doubs) époux de Colette JOUF- FROY. 11/10/12 – Georges BROCARD, 82 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Lucien- ne BONJOUR. 11/10/12–PierreBOURGON,80ans,retraitéTra- vaux Publics, domicilié à Champagnole (Jura) époux de Monique LORIOD. 14/10/12–GinetteMAIRE,89ans,retraitée,domi- ciliéeàPontarlier(Doubs)veuvedeJacquesRAB- JEAU. 14/10/12 – Robert VAYER, 88 ans, retraité, domi- cilié à La Ferrière-sous-Jougne (Doubs), veuf de Ginette FRANZONI. 16/10/12–RolandBERTIN,68ans,retraité,domi- cilié à Communailles-en-Montagne (Jura), époux de Nicole BROCARD. 16/10/12–Marie-ThérèseJEANNIN,83ans,retrai- tée, domiciliée à Chapelle-d'Huin (Doubs), céli- bataire. 18/10/12 – Thérèse GACA, 60 ans, vendeuse, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 19/10/12 – Céline BERSIER, 94 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Gaston MARADAN. 22/10/12 – Germaine BAYART, 94 ans, retraitée, domiciliéeàLevier(Doubs),veuvedeErnestJEAN- NIN. Énergie À l’approche des fêtes de fin d’année, l’A.D.E.M.E. appelle les particuliers et les collectivités à être attentive à la consommation d’énergie liée à l’utilisation des guirlandes et illuminations de Noël. Elle rappelle qu’en France la puissance fournie pour les lumières de Noël est estimée à 1 300 MW, soit les trois quarts de celle fournie par le parc photovoltaïque. Près de 1 000 MW sont liées aux décorations des particuliers. L’Agence de la maîtrise de l’énergie nous invite à éteindre ces guirlandes pendant la nuit, et à vérifier leur consommation avant de les acheter. Rochejean Vendredi 23 novembre à la salle des fêtes de Rochejean à 20 h 30, la mairie invite les enfants, les pré-ados et les ados et leur famille à assister au spectacle Horribilis proposé par la compagnie Gravitation. La troupe revisite d’une façon délirante le conte pour enfant. Spectacle gratuit pour les moins de 18 ans. 5 euros pour les adultes. Renseignements au 03 81 49 10 30. Jeanne d’Arc Conférence de l’Université ouverte consacrée à Jeanne d’Arc lundi 26 novembre à la salle Morand de Pontarlier, par René Locatelli. Entrée libre. Renseignements au 03 81 38 82 12.

L a Ville de Pontarlier a approu- vé le Plan Local d’Urbanisme (P.L.U.) il y a presque un an. Ce document qui remplace le plan d’occupation des sols fixe les règles à l’échelle de la commune en matière d’aménagement de son territoire. À la différence du P.O.S., le P.L.U. intègre une dimension environnementale par le biais du projet d’aménagement et de développement durable (P.A.D.D.). Aussi, dans le cadre de cette réflexion, des terrains qui étaient classés en zone constructible peuvent être déclarés inconstructibles et inversement. Les choix de la collectivité sont parfois décriés par des propriétaires fonciers qui peuvent d’un coup s’estimer lésés, surtout dans une région où les ter- rains constructibles valent un prix d’or. Pour défendre leurs intérêts, cer- tains portent l’affaire devant la justi- ce comme c’est le cas en ce moment à Pontarlier. Une société civile immo- bilière a déposé un recours au Tribu- nal Administratif contre la mairie, consécutivement à l’approbation du

Plan Local d’Urbanisme qui déclasse deux parcelles identifiées jusque-là comme constructibles. Les terrains en question se situent à proximité du Lycée Xavier-Marmier et à deux pas du Doubs. Leur surface respective est de 1 084 mètres carrés pour l’une et de 1 417 mètres carrés pour l’autre. “Avant, ces terrains étaient aménageables pour de l’habitation et du commerce. Désormais, ils sont réper-

toriés en zone naturelle avec une affectation pour du loisir” indique le ser- vice urbanisme de la mairie. En résumé, au lieu de pouvoir bâtir un immeuble à cet endroit, on ne peut prévoir que des aménagements légers à caractère de loi- sir qui participeraient par exemple à la décou- verte du milieu naturel. Cette mutation est évi- demment moins ren- table pour un proprié-

Dans un secteur inondable.

La mairie ne veut prendre aucun risque et préfère déclasser des terrains constructibles potentiellement inondables.

taire foncier. LaVille de Pontarlier assume ce choix, elle qui, dans le cadre du P.L.U. a ren- du 3 % des terrains à la nature. “Ce déclassement est justifié dans le sens où nous sommes dans un secteur inon- dable. Nous ne voulons faire courir de

risques à personnes. L’intérêt public l’a emporté sur l’intérêt privé” précise la mairie qui ne veut pas commenter plus cette affaire tant que le conten- tieux judiciaire n’est pas réglé. À suivre.

État civil d’octobre 2012

20/10/12 – Adèle de Denis GUINAND, respon- sable de production et de Céline LOUIS-TISSE- RAND, comptable. 21/10/12 – Emy de Anthony TOUBIN, carrossier et de Anne-Sophie BULLE, aide-soignante. 21/10/12 – Quentin de Maximin AMIOTTE-PETIT, employé bureau technique et de Karine DARD, horlogère. 21/10/12 – Ilan de Yohann FROMENT, ouvrier et de Sandrine GOGUEY, préparatrice de comman- de. 22/10/12–LéondeColasBOUHELIER,voyageur représentant placier et de Emeline POLICE, ven- deuse livreuse en boulangerie. 22/10/12 – Djayson de Yannick SAVONET, aide caviste et de Johanna SAGET, étudiante. 25/10/12 – Gabin de Anthony SAGE, bûcheron et de Eloïse MARESCHAL, conseillère en économie sociale familiale. MARIAGES 29/09/12 – Philippe MAGNENET, contrôleur de gestion et Anne-Lise TARTAVEZ, responsable d'exploitation. 29/09/12 – Tony WICKY, installateur sanitaire et Marie-Eugénie LARCHER, hôtelière. 20/10/12–BilalCEYLAN,maçonetAldijanaZAHI- ROVIC, sans profession. DECES 24/09/12 – René MAIRE, 81 ans, retraité buche- ron, domicilié à Levier (Doubs), célibataire. 24/09/12 – André LECLERC, 81 ans, retraité fac- teur,domiciliéàDoubs(Doubs),épouxdeSuzan- ne LANDRY. 28/09/12 – Suzanne BARBIER, 81 ans,retraitée, domiciliée à Evillers (Doubs), épouse de Xavier DESCOURVIERES. 28/09/12 – Rolande RAVIER, 65 ans, retraitée, domiciliée à Bians Les Usiers (Doubs), épouse de Joseph BOUVET. 29/09/12–JeanMARGUET,81ans,retraité,domi- ciliéàMaisonsduBois-Lièvremont(Doubs),époux de Gisèle HENRIET. 03/10/12 – Louis INVERNIZZI, 81 ans, retraité chauffeurpoidslourds,domiciliéàDoubs(Doubs), époux de Nicole BLONDEAU. 03/10/12–RobertFRIAND,80ans,retraité,domi- cilié à Pontarlier (Doubs), époux de Gisèle LAU- RENCE.

09/10/12 – Noémie de Thibaud GUINCHARD, ouvrier agricole et métallurgie et de Emmanuelle SCHALLER, monitrice en maison familiale. 09/10/12 – Ikram de Khaled AISSANI, opérateur et de Ahlam BENGHALIA, sans profession. 09/10/12 – Gaëtan de Christian COLINET, gérant d'entreprise et de Sophie COURLET, secrétaire comptable. 08/10/12 – Noah de Richard PELLOIS, gérant et de Alison DÉBOIS, gérante de restaurant. 11/10/12 – Mina de Hassan LAÂCHACHI, infir- mier et de Isabelle ALFONSO, infirmière. 11/10/12–SachadeCatherineNOIROT,conseillè- re commerciale. 12/10/12 – Sarah de Nicolas GALLIOT, charpen- tier et de Sandrine NGUENE EDZIMBI, serveuse. 13/10/12–AarondeFlavienGIRES,aide-soignant et de Stéphanie THÉVENAZ, sans profession. 14/10/12 – Fanta de Mamadou CAMARA, ouvrier et de Djankenba DANSOKO, sans profession. 14/10/12 – Elise de Jean-François LHOMME, forestier et de Carine CUCHE, professeur des écoles. 14/10/12 – Timéo de Xavier DÉROZE, boulanger et de Clélia BOURNY, sans profession. 15/10/12 – Lola de Kevin DUPUIS, maçon, plâ- trier-peintre et de Cindy CELLI, sans profession. 15/10/12 – Aaron de Yves HUGUENIN-DUMIT- TAN,chefd'équipeetdeNatachaGORRIN,confi- seur. 15/10/12 – Titouan de Franco RIBEIRO, chauf- feurlivreuretdeCarineCASAGRANDE,sanspro- fession. 17/10/12 – Clément de Benoît CHAPEAU, fro- mager et de Séverine DAMNON-VIONNET, édu- catrice spécialisée. 17/10/12 – Elley de Julien DELGRANDE, techni- cien électroménager et de Anne-Cécile BAGUE, assistante logistique. 18/10/12 – Ela de Ercan BARAN, régleur com- mandes numériques et de Elif OZDEMIR, sans profession. 19/10/12 – Louise de Thibaud MARGUET, infir- mier et de Clélie MERCET, infirmière. 19/10/12 – Kyara de Quentin MOREL, plombier chauffagiste et de Cindy CÔTE, commerciale. 19/10/12–ArthurdeJulienGRIFFOND,couvreur- zingueuretdeAliceCAUSSANEL,professeurdes écoles. 20/10/12 – Thélio de Laurent LECOMTE, chef d'unité et de Mélanie MOTTERON, assistante sociale.

NAISSANCES 20/09/12–NolhandeMichelPRUDENTOS,comp- table et de Nelly SÉBASTIEN, assistante admi- nistrative. 21/09/12 – Lenzo de Nicolas PRENCIPE, éduca- teur et de Adeline VIVOT, infirmière. 22/09/12 – Lison de Florian CUINET, agriculteur et de Eugénie MARESCHAL, infirmière. 22/09/12 – Angéline de Arnaud GUINCHARD, chauffagiste et de Caroline FUSILLIER, secrétai- re. 23/09/12 – Léo de Eric BELORGEY, peintre en bâtiment et de Isabelle BLONDAIN, opératrice en injection plastique. 23/09/12 – Ethan de Benjamin GATARD, char- pentier et de Gaëlle RENAUD, préparatrice de commandes. 23/09/12 – Margarida de José DIAS VEIGA, gru- tier et de Feliciana de Jesus GOMES GANCHIN- HO, sans profession. 24/09/12 – Mathilde de Régis MARGUIER, agri- culteur et de Christelle CARREZ, agricultrice. 24/09/12 – Alicia de Jérémy DEMASSUE, peintre en bâtiment et de Anaïs DUBOZ, employée. 24/09/12 – Emma de Laurent BILLOD, employé de banque et de Anne-Sophie BERBON, assis- tante de recrutement. 24/09/12 – Evann de Michaël BUGNET, chauffa- giste et de Océane ROBBE, sans profession. 25/09/12 – Eugénie de Martial TOCHOT, dessi- nateur et de Pauline LACOSTE, infirmière. 23/09/12 – Gaël de Emmanuel COURTET, chauf- fagiste et de Virginie FAIVRE, aide-soignante. 25/09/12 – Anis de Daniel CAMBA, ouvrier et de Amal ABOUZAYD, sans profession. 25/09/12–JulyadeJonathanFERNANDÈS,opé- rateur et de Mardiana NUR'ALAM, serveuse. 25/09/12 – Nathan de Yohann PUJOL, maçon et de Vanessa ENJALBERT, sans profession. 26/09/12 – Laura de Benoit BILLOD-LAILLET, mécanicien travaux publics et de Stéphanie BRI- SEBARD, préparatrice en pharmacie. 27/09/12 – Can-Hasan de Ozgur YAYLA, étan- cheur et de Clara MECHIET, libraire. 27/09/12 – Raphaël de Kévin LAMBERT, isoleur et de Margot BAGINSKI, sans profession. 27/09/12 – Léna de Anthony MARGUET, chauf- feur et de Elodie BOUVERET, infirmière.

27/09/12 – Maëlys de Julien OUDET, ouvrier tra- vauxpublicsetdeViolaineBRENIAUX,agentqua- lité. 28/09/12 – Louison de Jean-Luc ROLOT, chauf- feurpoidslourdsetdeNathalieROY,responsable magasin d'entreprise. 28/09/12 – Rose de Alain BALESTRI, mécanicien et de Nicole THIERRIN, assistante soins santé. 28/09/12–AntonindeDavidBOURGEOIS,ouvrier et de Angela KREBS, sans profession. 28/09/12 – Léna de Vincent BULLE, comptable et de Delphine VICHOT, professeur des écoles. 28/09/12–TiméodeSébastienPELLETIER,tech- nicien laboratoire et de Astrid LAMY, technicien- ne laboratoire. 29/09/12 – Juliette de Benjamin VEIGNIE, horlo- ger et de Karène JACOPIN, horlogère. 29/09/12 – Juliette de Benoît DAVET, polisseur et de Isabelle CONOD, assistante de vente. 30/09/12 – Lorena de Agron RAMADANI, pilote debateauetdeHélènePESSEY,sansprofession. 01/10/12–ManondeFabienSAINT-HILLIER,res- ponsable planning et de Sarah BICHET, contrô- leuse qualité. 30/09/12 – Célia de Kévin HUBERTUS, techni- cien et de Claudine SIEBERT, opératrice. 01/10/12 – Malone de Cyril CHEVAL, chauffeur livreur et de Gypsie BECKER, assistante com- merciale. 02/10/12 – Evan de Nicolas DISTRIBUÉ, menui- sier et de Amandine TROCAZ, standardiste. 02/10/12 – Margot de Marc OUDET, technicien de maintenance et de Sylvia FAVEAU, vendeuse en boulangerie. 02/10/12 – Gabin de Cyril DEY, employé com- munal et de Julie TRAVAILLOT, professeur des écoles. 02/10/12 – Lyséa de Bruno LARERE, fromager et de Jennifer PIERRE, coiffeuse. 03/10/12 – Maïssane de Zakaria NAOUI, opéra- teur commande numérique et de Saloua DERZI, sans profession. 03/10/12 – Louis de Julien DORNIER, opérateur commande numérique et de Christine POURCE- LOT, infirmière. 03/10/12 – Loucas de Michaël DORNIER, agri- culteur et de Aline AUDY, responsable exporta- tion.

03/10/12–NolandeAnthonyPOURCELOT,ouvrier agricole et de Audrey DURANTHON, sans pro- fession. 03/10/12 – Louise et Alice de Guillaume GRIN- GOIRE, employé et de Elodie MARTIN, profes- seur des écoles. 03/10/12 – Léane de Baptiste MINGUET, ouvrier et de Delphine MEZIERES, analyste financier. 04/10/12 – Salomé de Philippe CUCHE, agricul- teur et de Sylvie MOREL, professeur des écoles. 04/10/12 – Andréa de Gérald MARION, ouvrier et de Tüken TUGRUL, horlogère. 04/10/12 – Gaspard de Sylvain THOUVEREY, employé communal et éducateur sportif et de Aurélie AUBERT, comptable. 05/10/12 – Louis de Julien PERRARD, monteur depanneauxisolantsetdeAmandineGIRARDOT, employée de banque. 07/10/12 – Naël de Patrick AMBIEHL, moniteur de sport et de Martine PITRA, praticienne éner- gétique chinoise. 05/10/12 – Jayde de Julien GEFFROY, collabo- rateur et de Karine MESNIER, collaboratrice. 05/10/12 – Lucas de Charles GOUZIN, vétérinai- re et de Emilie GRANDJEAN, vétérinaire. 06/10/12 – Rosana de Jérémy GARCIA, électri- cien et de Pauline JOURDAIN, infirmière. 06/10/12 – Tiana de Thomas PAULIN, fondeur de cloches et de Ando PEPIN, femme de ménage. 07/10/12 – Lisa de Frédéric BERNARD, agricul- teur et de Karine HOUSSEAUX, secrétaire comp- table. 07/10/12 – Clotilde de Maxime BOURNEZ, pay- sagiste et de Francine MAMET, pépiniériste. 08/10/12 – Adèle de Franck HOUSSIN, menuisier et de Pauline CORDIER, vendeuse. 08/10/12 – Axel de Loïc GRANDVOINNET, chef deprojetsetdeCécilePRÉVALET,professeurdes écoles. 08/10/12–NoédeMaximeHERRMANN,conduc- teur de travaux et de Clothilde TROSSAT, sage- femme. 09/10/12 – Zachary de Sylvain ROUX, éducateur sportif et de Sabrina HAMDI, employée en horlo- gerie. 09/10/12–LoadeKevinFAVREAU,opérateurhor- loger et de Charline ROGNON, auxiliaire de pué- riculture.

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