La Presse Pontissalienne 219 - Janvier 2018

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

Une année sans Pont...

...n’annonce rien de bon !

2, 80 €

JANVIER 2018

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

N° 219

LES EXPERTS SUISSES ANNONCENT UN TAUX DE CHÔMAGE INFÉRIEUR À 3 % EN 2018 L’OPTIMISME REVIENT SUR LE FRONT DE L’EMPLOI FRONTALIER

le dossier en p. 20 à 27

Villers-sous-Chalamont Ambiance tendue au village… polémique p. 31

Après un début de saison canon Les innovations de l’hiver dans les stations de ski l’événement p. 6 à 8

Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 219 - Janvier 2018

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L’unité de vie de Gilley confortée

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le coup de gueule de Gilles Bertin contre les sangliers

Optimisme On peut appeler cela le miracle suisse. On le verra dans le dossier que l’on consacre ce mois-ci au sujet, l’éco- nomie de nos voisins suisses sem- ble repartir de plus belle et les pers- pectives en matière d’emploi sont à faire pâlir de jalousie le ministère de l’Économie français. Imaginons : tan- dis que la France traîne comme un boulet un taux de chômage qui frôle encore les 10 %, même si la courbe semble - enfin - s’être inversée dura- blement, la Suisse caracole en tête des bons élèves avec un minuscule 3,2 % de chômage et mieux, annonce pour cette année une baisse à 2,9 %, puis 2,8 % pour 2019. Autant dire le plein-emploi. Dans le Haut-Doubs frontalier, il est de tradition de rester prudent et de ne pas se réjouir trop vite, sachant que la vérité d’un jour n’est pas forcément celle du mois suivant sur le plan de l’activité indus- trielle, horlogère notamment. Néan- moins, on sait que si l’emploi repart à la hausse côté suisse après deux années de relatives incertitudes et de tassement des ventes horlogères, le bénéfice en sera direct pour l’éco- nomie frontalière. Le redressement de l’économie à l’échelle mondiale, notamment tiré par la Chine, devrait en plus, selon les experts helvétiques, durer dans le temps, et se conjuguer avec une nouvelle dépréciation du franc suisse. Si le travailleur fronta- lier ne regarde pas plus loin que son porte-monnaie, il verra bien sûr dans cette dernière prévision une mau- vaise nouvelle car quelques points perdus en défaveur du franc suisse dans le taux de conversion euro-franc suisse et c’est une baisse immédiate de pouvoir d’achat pour ces salariés pendulaires. Mais si on élargit le spec- tre, on notera que la dépréciation du franc suisse a un effet positif immé- diat sur les exportations suisses à l’étranger, et, à plus long terme, un impact direct sur les embauches, donc le maintien de l’emploi et par- tant, l’activité générale du Haut-Doubs qui, du côté de ses entreprises locales semble également amorcer l’année 2018 sous de bons auspices. En ce début d’année placée sous le signe de l’optimisme, nous souhaitons à tous nos lecteurs, annonceurs et dif- fuseurs nos meilleurs vœux de bon- heur et de santé. n Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré : Magalie Troutet. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Janvier 2018 Commission paritaire : 0222 D 79291 Crédits photos : L.P.P., Bélus et Henocq, Cabinet H. Prillard, L. Cheviet, R. Chipault, Fédération horlogère suisse, M.I.H.

C e paysan, comme il se définit lui-même, exploite la ferme de Charpillot sur Pon- tarlier. Comme d’autres agriculteurs du Haut-Doubs, il subit depuis quelques années l’impact d’une compagnie de sangliers qui ne cesse de grossir. “J’en comptais treize mais deux ont été victimes d’accidents de la route” , explique celui qui n’est pas d’accord avec les explications fournies dans l’article consacré le mois dernier à l’arrivée des sangliers sur le Haut-Doubs. Sans nier l’argument du réchauf- fement climatique, il tient à rajouter l’impact des agrainages déclarés ou illégaux qui contri- buent aussi au maintien des populations. “Il suffit de se promener pour constater des dépôts de fruits et de légumes qui n’ont rien à faire là. Pour moi, cela relève carrément d’un élevage en plein air. Les laies arrivent à avoir deux por- tées par an. On n’a jamais vu cela dans le coin.” Bon gré, mal gré, Gilles Bertin qui n’avait jamais eu recours aux indemnisations a finalement

sollicité l’expert de la Fédération de chasse face à l’ampleur des dégâts. “En retournant le sol sur 10 cm de profondeur, les sangliers détrui- sent tout l’humus. C’est un processus irréver- sible” dit-il. S’il n’a pas problème avec les chasseurs du coin, il estime au contraire qu’ils sont aussi bri- dés par un plan de chasse sélectif inefficace. “Ils risquent des pénalités en tirant un sanglier qui ne correspondrait pas au bracelet qui leur a été attribué.” Il critique également les tirs d’été complément décalés selon lui avec les habitudes du sanglier. “Ils ont lieu la journée quand les sangliers sont cachés. Il faudrait pou- voir les tirer la nuit.” Pour lui, ce fléau mérite un traitement de choc. “Les instances agri- coles, les responsables de la chasse, le Préfet. Tout le monde doit se réveiller et prendre le dossier à bras-le-corps. Pourquoi ne pas clas- ser le sanglier parmi les nuisibles comme cela se fait dans d’autres régions ?” n

Marcelle Chabod, doyenne de l’unité de vie, en discussion avec l’infirmière (à droite) et Véronique Béliard, la directrice.

L a “petite” structure par la taille s’interrogeait sur son avenir et sa péren- nité. Le Conseil dépar- temental vient de la rassurer en prenant en charge le défi- cit. Les 5 places pour per- sonnes handicapées mentales sont maintenues. Dans la salle de restauration, l’infirmière et les aides-soi- gnantes sont aux petits soins pour les 15 résidents de l’unité de vie Gilley. Ici, on fonctionne comme une grande famille, alors Ghislaine, infirmière, beurre et tartine de miel les morceaux de pains de la doyenne Marcelle Chabod, 95 ans, Saugette pure souche et résidente depuis 4 ans de la structure. La taille de l’unité de vie a pourtant bien failli causer sa perte en raison d’un déficit. En 2014, l’A.D.A.P.E.I. du Doubs reprend la direction du site à la Mutualité française. “Du fait

de notre petite taille, nous avons un déficit structurel lié aux repas que nous faisons ici par exem- ple, la charge d’un veilleur de nuit, puis les loyers à payer à Habitat 25, propriétaire. Cela représente environ 80 000 euros de déficit par an” avance Véro- nique Béliard, directrice de l’éta- blissement. Finalement, le Département du Doubs a officialisé la reprise du déficit lors de sa séance plénière du lundi 18 décembre. 5 places pour personnes âgées handicapées mentales sont également prises en charge. Le conseiller départemental Alain Marguet a salué la déci- sion lors de la dernière session du Conseil départemental : “En 2015, il n’y avait plus d’avenir pour l’unité. Aujourd’hui, c’est une satisfaction pour le sec- teur de savoir que le Départe- ment prend en charge le défi- cit.” n

Gilles Bertin suggère de classer le sanglier parmi les nuisibles.

Haïti : le foyer de Milot gagne en autonomie

P atrick Genre le président de la C.C.G.P. et Anne-Lyse Bayllet sont revenus satisfaits de leur voyage à Haïti où ils ont participé aux Assises de la coopération décentralisée franco- haïtienne organisées les 5 et 6 décem- bre. La “délégation” du Grand Pontar- lier a animé l’atelier culture et patrimoine en présentant le travail de devoir de mémoire menée depuis des années au fort de Joux, dernière demeure du géné- ral Toussaint Louverture. “D’autres inter- venants sont venus faire le point sur des projets en lien avec le développement touristique de l’île. Je pense, par exem- ple, à la route du café. Ces échanges ont permis de définir des pistes de réflexion, de peser les atouts et les fai- blesses. Ces assises ont aussi servi de support à la signature d’une charte d’ami- tié entre la ville de Milot et la C.C.G.P. Laquelle s’engage notamment à renou- veler son soutien pour trois ans au foyer

des enfants de Milot” rapporte Anne- Lyse Bayllet qui a profité du déplace- ment pour passer quelques jours sur place auprès des enfants. La C.C.G.P. verse chaque année 8 000 euros au fonctionnement du foyer et 2 000 euros en investissement. Le foyer accueille actuellement dix enfants de 5 à 13 ans, quatre filles et six gar- çons. Il est géré par une association avec à sa tête le directeur général de la com- mune de Milot. Deux salariés de l’asso- ciation travaillent sur place. “Les enfants grandissent bien et le foyer continue à gagner en autonomie” , poursuit Anne- Lyse Bayllet ravie de ces heureuses retrou- vailles. Après avoir investi dans l’aménagement de la cuisine, du puits, de la citerne, la C.C.G.P. accompagne le développement du foyer qui disposera bientôt d’un pou- lailler de 50 poules et de panneaux solaires. Ces panneaux alimenteront des

Anne-Lyse Bayllet a

profité de son séjour haïtien pour organiser une sortie à la mer avec les enfants du foyer de Milot.

batteries utilisées pour l’éclairage et faire tourner des appareils électroménagers. “Le poulailler devrait être opérationnel cette année. Une partie des œufs seront vendus pour abonder au budget du foyer.” Anne-Lyse Bayllet n’oublie pas de men- tionner le soutien ponctuel et très appré- ciable de plusieurs entreprises du Haut- Doubs.

D’autres actions de coopérations sont à l’étude entreMilot et la C.C.G.P. enmatière de gestion des déchets, d’assainisse- ment, de valorisation du potentiel tou- ristique de la citadelle de Milot ou encore pour accompagner les porteurs de pro- jets et les aider dans leur initiative. “Il s’agit avant tout de leur faire prendre conscience de leurs potentialités.” n

L’INTERVIEW DU MOIS

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POLITIQUE

Annie Genevard

“Ceux qui croient que la droite a disparu du paysage se trompent”

La députée du Haut-Doubs continue son ascension dans les instances nationales. Désormais vice-présidente de l’Assemblée nationale et propulsée secrétaire générale des Républicains par son nouveau président Laurent Wauquiez, elle tentera de participer à la renaissance d’une droite essorée qu’elle dit “en phase de convalescence.”

L a Presse Pontissalienne : Où est passée la droite française ? Annie Genevard : Il fallait com- mencer par la remettre en ordre de marche avec le renouvelle- ment des instances au sein des Républicains. C’est désormais chose faite avec l’élection de Lau- rent Wauquiez à la présidence du mouvement Entre-temps, l’intérim assuré par Bernard Accoyer avait permis de poser le diagnostic de la refondation, un diagnostic auquel ont parti- cipé plus de 40 000 contribu- teurs, militants, adhérents, sym- pathisants, qui permettra de poser les fondations nouvelles du mouvement et de préparer de vraies propositions alterna- tives à la politique actuelle du gouvernement. La droite est en phase de convalescence. L.P.P. : C’est difficile pour la droite d’être audible avec un gouvernement qui a pris des mesures et engagé des réformes dont la droite rêvait mais qu’elle n’a jamais osé engager ! A.G. : La stratégie d’Emmanuel Macron, en habile tacticien, est toujours d’occuper le terrain de la droite et de la gauche. Il a en effet marché sur sa jambe droi- te avec les premières réformes engagées (réforme du Code du travail, suppression partielle de l’I.S.F.) et cette année, il semble vouloir marcher sur sa jambe gauche. Derrière tout cela, il y a une vraie tactique, celle de déstabiliser les partis et les cli- vages. Pour l’instant, il y est par- venu. Mais je reste persuadée qu’il n’y a pas de démocratie qui vaille avec un parti unique. Si la seu- le opposition à Emmanuel Macron se résume aux extrêmes, il manquerait alors une part importante de la représentation démocratique et cela montre- rait que quelque chose ne tour- ne plus rond dans la vie démo- cratique française. D’où la nécessité pour nous de recon- quérir rapidement notre place après l’avertissement sévère que nous avons subi lors des der- nières élections. La droite a tou- te sa place dans le paysage poli- tique français. Ceux qui croient que la droite a disparu du pay- sage se trompent. Nous sommes une famille politique qui a souf- fert, qui a échoué, et qui est aujourd’hui en attente d’une ligne, d’un cap, d’un projet. Il ne

faut pas oublier tout de même que nous restons et de loin le premier parti de France, et que les adhésions se multiplient depuis l’élection de notre nou- veau président. L.P.P. : Il n’empêche que les réformes s’enchaînent et que la droite ne semble plus avoir de moyen de riposte… A.G. : J’explique cela aussi par le fait que les gens ont été épui- sés par les dernières campagnes électorales marquées par les affaires, épuisés aussi par un quinquennat Hollande calami- teux et ils aspirent sans doute en ce moment à un peu de tran- quillité et semblent préférer actuellement l’union au combat en pensant que le mieux est de se rassembler autour de ce qui peut marcher. Cela ne signifie pas pour autant que toutes les réformes engagées sont bonnes. L.P.P. : Vous en approuvez sans dou- te certaines. Comme celles engagées par le ministre de l’Éducation natio- nale ? A.G. : Nous soutiendrons tout ce qui est bon pour la France. Jean- Michel Blanquer aurait sans doute été notre ministre si la droite était passée ! Tout le tra- vail que nous avions préparé pendant cinq ans sur les ques- tions d’éducation a été repris par le ministre. J’en revendique d’ailleurs une partie de lamater- nité. L.P.P. : Vous êtes donc un des deux nouveaux bras droits de Laurent Wau- quiez. En quoi consiste ce rôle de secrétaire générale des L.R. ? A.G. : C’est d’abord de participer à tout ce travail de reconstruc-

Annie Genevard a terminé l’année 2017 en beauté avec sa nomination à la vice-présidence de l’Assemblée et au poste de N° 3 des Républicains.

tion de notre société. Prenons l’exemple de l’école qui par essen- ce est conservatrice car son rôle est de transmettre. La fragili- sation de l’école qu’a provoquée notamment le gouvernement précédent a des conséquences gravissimes sur la société. Le bon conservatisme est de conser- ver ce qui est bon pour la socié- té. Si conserver ce qui est bon, c’est être conservateur, alors oui, je veux bien être qualifiée d’élue conservatrice. Être conserva- teur ne signifie pas qu’on ne lais- se pas sa place au progrès social. C’est d’ailleurs une des forces qui m’a toujours marquée dans le Haut-Doubs. La force duHaut- Doubs vient justement de ses traditions. Cette permanence des traditions, cette culture de la montagne, c’est tout cela qui fait l’identité d’un territoire. C’est aussi un peu cela le conser- vatisme. L.P.P. : On peut aussi dire de vous que vous êtes une élue ambitieuse. Cette double reconnaissance à l’Assemblée nationale et aux L.R., c’est la consé- cration de votre parcours politique, ou alors vous nourrissez encore d’autres ambitions ? A.G. : Les fonctions que l’on vient de me confier me comblent.Mon ambition aujourd’hui, si tant est que l’on parle d’ambition, est pleinement satisfaite. Je dois maintenant être à la hauteur des responsabilités que l’on m’a confié. n Propos recueillis par J.-F.H.

sident de parti avec celle de can- didat à la présidentielle. Ce serait plus que dangereux de parler déjà de 2022, je m’y refuse. Notre mission est actuellement de don- ner de nouvelles perspectives claires à la France. L.P.P. : Vous demeurez malgré votre expérience de députée et d’élue loca- le plutôt méconnue du grand public, notamment à Paris ? A.G. : Ce manque de notoriété nationale ne me dérange abso- lument pas. Je ne fais pas de la notoriété une obsession. Je ne saute pas sur le premier micro tendu et ce n’est surtout pas ce que j’ai envie de faire. Je ne serai sans doute pas une bonne clien- te des médias nationaux car je ne suis pas non plus adepte des petites phrases. L.P.P. : Avec vos nouvelles fonctions de vice-présidente du Parlement et de secrétaire générale L.R., votre emploi du temps est sans doute bouleversé. Et le Haut-Doubs dans tout ça ? A.G. : Il est évident que la natu- re de mon travail à Paris a chan- gé, notamment à l’Assemblée. Mais je serai toujours la moitié de mon temps, du jeudi au lun- di, dans ma circonscription. J’y tiens beaucoup. L.P.P. : Si on vous qualifie de tenante d’une droite conservatrice, vous le prenez comment ? A.G. : Je reste convaincue qu’on a eu tort en France de fragili- ser les éléments de structura-

vrai côté clivant ? A.G. : C’est quel- qu’un qui fonce. Son rôle en tant que leader du mouvement est d’ailleurs d’im- pulser les

chées au rassemblement, de jeunes talents également : Vir- ginie Calmels, Guillaume Pel- tier, Damien Abad, Geoffroy Didier, Julien Aubert, Mathieu Darnaud, Fabien di Filippo,Vir- ginie Duby-Muller, Sophie Pri- mas, Gilles Platret, etc. Autant de jeunes élus impliqués dans les territoires, c’est essentiel. L.P.P. : Pourquoi Laurent Wauquiez a- t-il fait appel à vous ? A.G. : Il voulait quelqu’un qui mette du liant, quelqu’un de diplomate, avec une vraie volon- té de rassembler, et il a sans doute estimé que j’ai toujours fait preuve de loyauté et de fidé- lité envers ma famille politique, mes convictions, que je ne suis pas quelqu’un qui navigue au gré des circonstances comme ont pu le faire les Solère ou Dar- manin. Laurent Wauquiez est sensible à cette notion de loyau- té. Le fait que je sois également vice-présidente de l’Assemblée nationale signifie aussi que je bénéficie sans doute de la recon- naissance de mes pairs. Laurent Wauquiez m’a donné 5 minutes pour lui apporter ma réponse concernant ce poste de secré- taire générale. Je n’ai pas eu l’occasion d’hésiter longtemps, je lui ai juste demandé de pou- voir conserver tout le temps que je consacre jusqu’à maintenant à ma circonscription du Haut- Doubs…

choses. C’est sans doute la raison pour laquelle il a sou- haité s’entourer de personnali- tés complémen- taires au carac- tère peut-être plus rassem- bleur. J’estime être plus dans l’approfondissement de la rela- tion avec les autres. L.P.P. : Ses propos anciens sur “l’as- sistanat, cancer de notre société” res- tent choquants pour beaucoup de mon- de… A.G. : Ce mot “cancer” a choqué, il est lourd de sens pour beau- coup de monde, et je ne l’avais pas approuvé. Ce sont des pro- pos qu’il ne prononcerait plus. Sur le fond, il a eu raison de poser la question de l’assista- nat et de la bonne utilisation de la dépense publique. C’est une vraie question. L.P.P. : Le nouveau leader des L.R. est- il le meilleur candidat de la droite pour les prochaines élections ? A.G. : Il faut impérativement se garder de lier la fonction de pré- “Mon ambition aujourd’hui est pleinement satisfaite.”

tion qu’il y a à faire. Mon rôle précis est de fai- re le lien avec toutes les fédé- rations L.R. de France, de tra- vailler à l’ani- mation dumou- vement, de détecter égale- ment les nou- veaux talents. Cette nouvelle équipe diri- geante de L.R., c’est le contrai- re du repli sur soi, elle est com- posée de per- sonnes atta-

“Le bon conservatis- me est de conserver ce qui est bon pour la socié- té.”

L.P.P. : Vous reconnaissez qu’il a un

PONTARLIER

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INONDATIONS Bilan et perspectives Que d’eau que d’eau à Doubs !

Une vingtaine de maisons et quelques bâtiments publics de Doubs ont été touchés par la brusque montée des eaux. Le maire demande le classement de sa commune en catastrophe naturelle.

ceau, le maire. Les agents communaux sont intervenus pour chercher à limi- ter les dégâts au niveau de l’école et de l’ancienne halte-garderie toutes deux situées rue de l’Église. La soli- darité a joué à plein entre les riverains qui se sont mutuellement entraidés pour protéger ce qui pouvait l’être. Face aux inondations, on est vite dépour- vu. Au final, aucune victime humaine à déplorer, une vingtaine d’habitations a subi des dégâts. Des personnes ont dû être relogées chez des voisins, des proches ou à l’hôtel. “Le vendredi matin, on a pris la décision de reporter la ren- trée scolaire au mardi car il y avait une très grosse séance de nettoyage à faire avant d’accueillir les enfants dans des conditions décentes. Tout est ren- tré dans l’ordre le lendemain.” Cette crue subite est la conjonction de très fortes précipitations amplifiées par la fonte d’un manteau neigeux impor- tannt. La municipalité a rendu visite aux sinistrés pour les encourager à faire rapidement leur déclarations auprès des assureurs. “On leur a indi- qué de nous transmettre ensuite les récépissés en mairie pour que nous puissions constituer un dossier de demande de classement en catastrophe naturelle. Ce qui avait été déjà accor- dé en 1990.” Avec son pragmatisme habituel, Régis Marceau admet que les zones d’ex- pansion des crues se réduisent forcé- ment dans une commune comme Doubs

Q uelques jours avant le déluge, les habitants de Doubs rece- vaient encore un courrier de la mairie faisant état du main- tien des restrictions d’eau, assorti des conseils pour économiser la précieuse ressource. Et aujourd’hui, Doubs pan- se les dégâts d’un épisode de crue assez exceptionnel puisqu’il faut remonter à 1990 ou 1954 pour retrouver un phé- nomène d’une telle intensité. Le scénario est toujours identique avec

un débordement de la rivière dans la rue de l’Église et la rue Basse qui la prolonge de l’autre côté de la Grande

rue. “On a été très sur- pris par la rapidité de la montée des eaux. A midi, la rue de l’Église était encore praticable et à 14h, il fallait fer- mer la circulation sur la route départementa- le” , raconte Régis Mar-

“On ne pourra

Quand le Doubs sort de son lit, la vue prend une toute autre dimension. La route départementale était fermée à la circulation ou presque…

jamais tout endiguer.”

commune compte dresser un bilan avec les services de l’Etat pour savoir s’il est possible, utile, pertinent de réali- ser des travaux susceptibles de limi- ter l’impact d’un tel épisode. “En gar- dant à l’esprit qu’on ne pourra jamais tout endiguer ni se prémunir des remon- tées des eaux par toutes sortes d’exu- toires naturels ou artificiels.” n

dont la population est passée de 450 à 3 000 habitants en soixante ans. Sans compter les zones d’activités com- merciales. “90% des constructions impactées étaient déjà construites à l’époque et les nouvelles sont conformes aux préconisations du Plan de Pré- vention des Risques d’Inondation.” Pour autant, après le nettoyage, la

À chaque grande crue comme en 1954 et 1990, le Doubs déborde dans la rue de l’Église et la rue Basse.

L’ÉVÉNEMENT

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QUOI DE NEUF DANS LES STATIONS DU HAUT-DOUBS ?

Si la tempête Éléanor a mis un sérieux coup de frein à un début de saison qui s’annonçait pour le moins exceptionnel, la saison est loin d’être terminée. Bien au contraire et nombre de stations sont encore opérationnelles à commencer par Métabief mais aussi Les Fourgs ou la source du Doubs à Mouthe. Tour d’horizon d’un lancement de saison axé sur les innovations de l’hiver.

l Métabief Les pistes ouvertes La station la plus connectée du massif Cet hiver, la principale station du Doubs se met au parfum des nouvelles technologies en continuant également à cultiver sa sensibilité environnementale.

E n dévalant les pistes, les skieurs se verront proposer tout une série de messages pour le moins explicites : “Un mégot peut polluer jus- qu’à un m 3 de neige”, “98 % des skieurs gardent leurs déchets sur eux” ou enco- re “En montagne, une bouteille plas- tique a une durée de vie de plus de 500 ans.” Objectif de la manœuvre : sen- sibiliser le public à ne plus prendre le domaine skiable pour une gigantesque poubelle à ciel ouvert où tout peut se cacher sous la neige et disparaître pour l’éternité. Cette campagne organisée en partenariat avec Summit Fonda- tion figure parmi les nouveautés de la saison. Dans cette même logique, le syndicat mixte du Mont d’Or dépêche sur les pistes son accompagnateur en moyen- ne montagne Troudix pour faire de la médiation environnementale. “Il ira à la rencontre du public expliquer la nei- ge de culture, les empreintes, les indices laissés par la faune, les spécificités de la montagne jurassienne” , note Olivier Érard, le directeur de la station. La

station se met aussi au diapason des nouvelles pratiques neige très en vogue comme le fat-bike . Pour éviter des sou- cis de cohabitation avec les skieurs, les cyclistes des neiges circuleront sur une piste spécialement dédiée aux deux roues. L’occasion d’annoncer l’ouver- ture permanente de l’école de V.T.T. et la possibilité donc de solliciter les moni- teurs pour des sorties en fat-bike sur la station ou ailleurs. Autre originalité qui fait le plein, les

La station a investi dans un corner équipé de bornes où l’on peut facilement prendre son forfait à partir du ski-pass.

cours d’initiation à la cascade de glace, une discipline très sécurisée et obligatoirement enca- drée par un moniteur diplômé, en l’occurren- ce Benjamin Soufflot, guide de haute mon- tagne qui intervient ici dans le cadre du bureau des guides Roc’Émotion. Comme partout dans les montagnes françaises, la saison d’hiver a débu- té sous lesmeilleurs aus- pices. Olivier Érard

La station n’a de cesse d’améliorer l’ex- périence du skieur sur les pistes et dans tous les espaces ludiques : snow- park, Jurakid park…Histoire de valo- riser le formidable panorama sur la chaîne alpine visible, la station a inves- ti dans un studio photo au sommet du Morond. On pose devant le cadre, un clic et la photo est dans la boîte. Pour récupérer l’image, il suffit d’enregis- trer son adresse mail pour recevoir en retour non seulement le cliché souve- nir inoubliable mais toutes les infos et promos de la station. Malin. n F.C.

accessible au Net pour recharger son forfait suivant ses envies. On peut même récupérer son ski-pass au nou- veau corner aménagé près de l’office de tourisme où un salarié de la sta- tion est disponible pour aider les skieurs à remplir les formalités numériques. Finies les files d’attente aux caisses. “On constate depuis quelques saisons qu’on accueille de plus en plus de per- sonnes qui skient pour la première fois. Cette nouvelle clientèle nécessite une plus grande prise en charge aux caisses notamment, d’où l’intérêt du ski-pass” ajoute le directeur.

évoque d’ailleurs “un démarrage ines- péré permettant une mise en route serei- ne sans la pression de la foule.” Si la tempête Eleanor a compliqué ce scé- nario, la station a plutôt bien résisté grâce à la neige de culture. Les deux tiers du domaine étaient encore opé- rationnels à la mi-janvier. La grande innovation de la saison est d’ordre technologique. Côté forfait, Métabief passe au tout numérique. Une fois en possession du ski-pass dis- ponible aux caisses ou chez les loueurs à partir de 1,50 euro, il suffit de se connecter sur n’importe quel poste

Un studio photo au sommet du Morond.

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l Les Fourgs Trois sites, trois sensations Aux Fourgs, le ski alpin se décline en trois petits domaines qui ont chacun

leurs spécificités. À chacun son ski.

A près bien des atermoiements, les trois associés de la S.A.R.L. téléskis des Rangs semblent avoir trouvé la perle rare pour s’occuper du chalet du Sentier, le res- taurant rattaché à la station sur le site des Granges-Berrard. “On a recruté un nouveau cuisinier pour toute la saison d’hiver. Il propose une nouvelle carte à base de produits régionaux : fromages, salaisons… Il est toujours possible d’or- ganiser de soirées thématiques, karao- ké” , annonce Cyril Bulle-Piourot qui gère la station avec Martin Dotal et Mathieu Lancia. La station des Fourgs s’inscrit dans la

“On a bénéficié de conditions de rêve en décembre”, apprécie Cyril Bulle-Piourot, l’un des trois gestionnaires de la station des Fourgs.

SAMEDI 17 FEVRIER ESPACE POURNY PONTARLIER

ve aussi une location de matériel. Les ados skieurs préfèrent se replier aux Granges-Berrard où la présence du snow-park apporte une touche fun à la petite station familiale. L’équipement est géré et animé par l’association des “Fourgs-park”, une bande de jeunes portés sur les figures acrobatiques. Avec une belle piste rouge, le site de la Meuse offre un profil plus technique, plus sportif. “En entente avec le ski- club des Fourgs, on a aménagé un petit stade de slalom en accès libre. Ce qui permet d’apporter une dynamique sur ce site où il est prévu d’ouvrir une nou- velle piste bleue pour l’hiver prochain.” L’arrivée de la tempête Éléanor a mal- heureusement compromis la création d’un petit tremplin d’initiation au saut. Un projet qui s’adresse plutôt aux clubs et qui pourrait se concrétiser en fonc- tion des conditions d’enneigement. n cas de mauvais temps, déguster des crêpes, une boisson chaude. “Le chalet abrite la billetterie, la location des skis et raquettes et l’espace restauration. C’est un plus indéniable qui permet aux familles de venir à la journée.Sur deman- de, on loue le chalet pour des groupes en soirée.” Seul regret, la S.A.R.L.Téléskis des Rangs qui avait également fait l’ac- quisition des téléskis de Jougne le long de la R.N. 57 n’a pas pu ouvrir faute d’avoir pu trouver le personnel. “On vou- lait préserver ces téléskis pour attirer ensuite les gens sur Entre-les-Fourgs” , justifie Alain Gresset. Sept ans avec le sauvetage de la sta- tion, les trois associés ne regrettent pas du tout d’avoir relevé ce défi. Ils ont ain- si préservé la dernière activité touris- tique d’un hameau où l’on trouvait enco- re il y a quelques années un restaurant, un centre de vacances… “On a entre- pris les démarches nécessaires à la construction d’un hangar où l’on stoc- kera les engins de damage et le maté- riel.” Hors vacances, la station ouvre le mer- credi après-midi et le week-end. Elle fonctionne ensuite 7 jours sur 7 pen- dant le rush des vacances d’hiver. Nou- veauté à signaler tous les week-ends avec la présence d’un musher disponible pour des baptêmes et sorties en traî- neau à chiens. Sans oublier quelques pistes de fond et circuits raquettes au cas où certains ne voudraient pas déva- ler les pistes. Un concentré des poten- tialités de l’hiver jurassien. n

continuité des hivers précédents. Le site des Rangs reste le plus approprié pour celui qui souhaite acquérir les bases du ski alpin. “C’est le site d’ap- prentissage par excellence.” On y trou-

Points de vente habituels 2IÀFH GX WRXULVPH ( /HFOHUF )QDF

Haut lieu de ski nordique, la commune des Fourgs possède un domaine alpin réparti sur trois sites ayant chacun ses caractéris- tiques. Ici, le site des Rangs avec ses pistes familiales par excellence.

l Mouthe

14 bases gérées en Région

Woka Loisirs joue la carte familiale Après une année de test, l’association Woka Loisirs a pris les rênes de la petite station meuthiarde pour trois ans avec la ferme intention d’exploiter toutes les potentialités du site en toute saison.

O uverture anticipée au 16 décembre sous un épais manteau neigeux avec des pointes à plus de 400 skieurs sur les pistes pendant la première semaine des vacances de Noël, la saison ne pouvait pas mieux commencer. “On a bénéficié de conditions assez excep- tionnelles à Noël” , se réjouit Jonathan Lods, le nouveau chef d’exploitation de la station. Il gère une équipe de six personnes, toutes salariées de Pro- fession Sport 25. Un avantage indé- niable à l’heure où le recrutement des saisonniers s’avère parfois compliqué en début de saison. “On a juste galé- ré pour trouver un pisteur alpin” , recon- naît le responsable. Que ce soient les pisteurs ou les moniteurs de ski alpin, les candidats se font toujours rares dans la montagne jurassienne. Ces professionnels préfèrent migrer dans les stations alpines où ils seront sûrs de faire une saison pleine. Quoi de neuf àMouthe hormis ce début de saison en fanfare ? La location de ski alpin reste d’actualité tout comme le centre d’hébergement du Grand Cha- let géré par la P.E.P. “Il représente un réservoir de clientèle essentiel pour la station notamment avec tous les sco- laires et les groupes qui vont venir en classe neige” , poursuit Jonathan Lods. Woka Loisirs a donc été retenu pour la nouvelle délégation de service public liée à l’exploitation de la station com- munale. Un engagement sur trois ans propice au lancement de diverses actions. Avec 14 bases gérées en Franche-

l Entre-les-Fourgs Commune de Jougne Petite, mais si plaisante Confortée par son chalet d’accueil location et petite restauration, la dernière activité touristique du hameau d’Entre-les-Fourgs tire encore son épingle du jeu.

Comté, Woka Loisirs dispose d’une solide expérience en termes de com- munication et de stratégie marketing qui peut s’avérer profitable à la station de Mouthe. La preuve avec les nou- veaux flyers de présentation où l’on découvre à travers la nouvelle grille tarifaire la volonté de séduire davan- tage les familles. “On propose désor- mais un forfait famille accessible sur la base de trois parents-enfants couverts par le livret familial. Cette formule a trouvé son public.” De même, le forfait enfant s’étend jus- qu’à 18 ans. À signaler aussi, l’offre spéciale combinant le forfait ski et un repas à tarif promotionnel au restau- rant du Chalet de la Source dont on ne dit que du bien sûr le plan culinaire. À plus long terme, Woka Loisirs qui s’oc- cupe aussi de la station de la Combe Saint-Pierre à Charquemont compte développer d’autres activités ludiques et sportives à la source du Doubs. n De gauche à droite, Jonathan Lods, le chef d’exploitation avec Nico- las, le référent technique sur la station de Mouthe.

S tation à vendre à l’euro symbo- lique, l’annonce avait fait le buzz il y a quelques années de cela quand l’avenir du site d’Entre- les-Fourgs était plus que compromis. Les gestionnaires de l’époque ne pou- vant alors régler la facture des révisions techniques sur les remontées méca- niques. Depuis, la solidarité a joué à plein, les Brûle-loups (surnoms des locaux) ont retroussé les manches pour trouver des fonds et la station a finale- ment été reprise parAlainGresset, agri- culteur au hameau et deux associés haut-saônois : Cyril Chapuzot et Patri-

ce Cuny. “Cette saison, on a ouvert le 2 décembre.Il y a longtemps qu’on n’avait pas vu cela” , souligne Alain Gresset. La petite station nemanque pas d’atouts. Elle mise par exemple sur la proximi- té avec la Suisse pour attirer une clien- tèle familiale helvète qui trouve ici une ambiance, des tarifs et des pistes pour répondre aux besoins des tout-petits jusqu’aux ados et adultes débutants. “Le côté petite station plaît beaucoup” , reconnaît l’exploitant. Il y a quatre ans, les trois associés ont décidé de se doter d’une vraie structu- re d’accueil où l’on puisse s’abriter en

“On est content

d’avoir repris”, souligne Alain Gresset ici en compagnie de Manon, la fille de son associé Cyril Chapuzot qui effectue son stage de formation dans la station familiale.

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 219 - Janvier 2018

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l Pontarlier 13 équivalents temps plein La station avant les bouchons La C.C.G.P. concentre désormais son domaine alpin et les activités qui vont avec sur le site du Gounefay à 1 200 m d’altitude. Stratégie.

“L a fermeture de l’Arcan permet de redéployer les moyens humains liés à l’activité neige. On en recentre une partie sur le Gounefay avec l’ambition de monter progressi- vement en puissance” , décrit Simon Cecci-Cravero, le directeur des ser- vices vie culturelle, sport et tourisme à la C.C.G.P. Il n’y a donc plus qu’une seule remon-

tée mécanique, celle de la Glacière sur le domaine alpin de la C.C.G.P. Ce télé- ski dispose depuis Noël d’un arrêt inter- médiaire qui dessert deux pistes vertes. Un léger plat a pu être aménagé pour faciliter le lâchage des cannes aux skieurs débutants. “Comme le bas de la piste est bien protégé et qu’il y fait plus froid qu’en haut, on a un meilleur enneigement” , souligne Manu Saillard, le responsable du site. Une façon d’op-

timiser aussi l’utilisation de la remon- tée. Si l’arrivée précoce de la neige n’a pas encore permis l’aménagement d’un petit snow park , tout sera prêt pour les vacances de février. “On a fait l’ac- quisition de huit modules” , confirme Simon Cecci-Cravero. Également dans les tuyaux, la création de parcours dédiés aux fat-bikes. Ces V.T.T. sont équipés de gros pneus en sous-pres- sion pour en améliorer la portance sur le manteau neigeux. L’arrêt de l’acti- vité à l’Arcan s’accompagne du ren- forcement de la location du Gounefay où l’on peut maintenant s’équiper en fond, alpin, raquettes, bouées. Le Gounefay, c’est bien plus encore. D’abord si le temps l’autorise, un joli panorama sur les Alpes. Rien de com- parable avec ce que l’on peut voir depuis la crête du Mont d’Or mais quand même. Et l’avantage peut-être d’évi- ter les retours de stations compliqués pour ceux qui viennent de Pontarlier ou de toutes autres destinations à l’aval de la capitale du Haut-Doubs. “Quand on vient avec des jeunes enfants pour skier une heure ou deux, c’est toujours

Les pistes du Gounefay sont particulièrement adaptées aux skieurs débutants.

appréciable” , témoigne en connais- sance de cause un habitué des lieux. La station dispose aussi d’un second guichet à l’extérieur évitant de faire

pourront vraiment profiter du soleil” , poursuit le directeur en admettant que les tables actuelles accolées au bâti- ment sont beaucoup trop souvent à l’ombre. Le Gounefay, c’est aussi la porte d’en- trée du plus beau site nordique de la C.C.G.P. en liaison directe avec la Suis- se et le Val de Morteau via la G.T.J. Autant dire une offre de circuits à décourager les plus mordus des skieurs. En pleine saison, l’activité ski mobili- se 13,5 emplois équivalents temps plein avec trois permanents. En plus du Gou- nefay, la C.C.G.P. gère les domaines nordiques de la Malmaison et des Granges-Dessus. n

la queue pour prendre sa redevance nordique. Elle met toujours à dis- position des familles et des jeunes un large espa- ce luge et des salles hors sacs sans doute les plus spacieuses de tout le massif jurassien. Il suf- fit de ne pas oublier de se déchausser. “On a ins- tallé deux tables de pique-nique où les gens

Le téléski de la Glacière a été équipé d’un arrêt intermé- diaire qui dessert deux pistes vertes.

Des parcours dédiés aux fat-bikes.

État civil de décembre 2017

05/01/18 – Mila de Mikaël INAL, ouvrier et de Seda TEKELI, sans profession. mArIAgES 29/12/17 – Nadir HELAC, employé libre-ser- vice et Senija COLAKOVIC, employée. déCèS 04/12/17 – Eugénie PECQUEUR, 94 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veu- ve de Henri MORCRETTE. 05/12/17 – Roger FAIVRE, 92 ans, retraité, domicilié à Puguey (Doubs) veuf de Marcel- le LHOMME. 06/12/17 – Daniel GRANDJEAN, 55 ans, sans profession, domicilié à Frasne (Doubs) céli- bataire. 06/12/17 – Marcel RAHON, 83 ans, retraité, domicilié à Foncine-le-Haut (Jura) époux de Gisèle CONTENSUZAS. 06/12/17 – Jeanne BILLOD, 87 ans, retrai- tée, domiciliée à Morteau (Doubs) veuve de Bernard VOINET. 06/12/17 – Bertrand DENISET, 68 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs) célibataire. 07/12/17 – Marie CHARMOILLAUX, 94 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veu- ve de Gilbert COUSSEMENT. 09/12/17 – Marie-Françoise BONNET, 67 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 11/12/17 – Ginette GRAND, 89 ans, retrai- tée, domiciliée à Châtillon-le-Duc (Doubs), veuve de Pierre QUINNEZ. 11/12/17–JosephCHANUDET,91ans,retrai- té employé municipal, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Liliane CLERC. 11/12/17 – Louise TERRAND, 80 ans, retrai- tée, domiciliée à Gilley (Doubs), veuve de Daniel BONIN. 12/12/17 – Elisabeth DESCOURVIÈRES, 88 ans, retraitée, domiciliée à Évillers (Doubs), veuve de Joseph BART. 12/12/17 – Anthony NIKITJEW, 40 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 13/12/17 – Emile ROGEBOZ, 87 ans, retrai- té, domicilié à Doubs (Doubs), époux de Thé- rèse BOURDIN. 16/12/17 – Gilbert TISSOT, 88 ans, retraité, domiciliéàPontarlier (Doubs),épouxdeJean- ne-Antide VIVOT. 17/12/17–GenevièveQUERRY,96ans,retrai- tée, domiciliée à La Longeville (Doubs), veu- ve de Camille VERMOT-GAUCHY. 18/12/17 – Patricia STÉPHANONI, 63 ans, retraitée, domiciliée à Oye-et-Palet (Doubs), épouse de Jean-Claude POUX. 18/12/17 – Yvonne RENAUD, 90 ans, retrai- tée, domiciliée à Doubs (Doubs), veuve de Jean BULLIARD.

19/12/17 – Christian ZANIROLI, 56 ans, ins- pecteur des impôts, domicilié à Dommartin (Doubs), époux de Asuncion SERRANO. 21/12/17–ColetteMOUTENET,88ans,retrai- tée, domiciliée à Nozeroy (Jura), veuve de Robert DOLE. 23/12/17 – Marie TOURNIER, 88 ans, retrai- tée, domiciliée à Aubonne (Doubs), veuve de Marc CARREZ. 25/12/17 –Marie CERCHIADO, 80 ans, retrai- tée, domiciliée à Bians-les-Usiers (Doubs), veuve de François INVERNICI. 27/12/17 – Simone GUILLOT, 88 ans, retrai- tée, domiciliée à La Rivière-Drugeon (Doubs), veuve de Emile PARRIAUX. 27/12/17 – Marie-Thérèse DREZET, 85 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veu- ve de Jean JALLON. 29/12/17 – Léon FRELET, 94 ans, retraité, domicilié à Granges-Narboz (Doubs), veuf de Yvette FAIVRE. 28/12/17 – Marcelle JEANDROZ, 89 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veu- ve de Marcel CACHELIN. 30/12/17 – François TOURNIER, 65 ans, fro- mager, domicilié à Doubs (Doubs), veuf de Jacqueline RECEVEUR. 30/12/17 – Pierre VERJUS, 68 ans, retraité, domicilié à Saint-Pierre (Jura), époux de Clau- dine FELIX. 30/12/17 – Gabriel ZAZZERONI, 70 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Cécile ALLIGNOL. 02/01/18 – Alain CURLIER, 61 ans, ouvrier en scierie, domicilié à La Longeville (Doubs), époux de Marie-Martine CORDIER. 02/01/18 – Odette TISSOT, 90 ans, retraitée, domiciliée à Mignovillard (Jura), célibataire. 01/01/18 – Micheline PETIT, 88 ans, retrai- tée, domiciliée à Les Fins (Doubs), épouse de Pierre ALÉSINA. 30/12/17 – Hélène PAGOT, 82 ans, retraitée, domiciliéeàChaffois (Doubs),veuvedeMichel PERRIER. 02/01/18 – Sylvie GIRARDIN, 52 ans, comp- table, domiciliée à Les Fins (Doubs), épou- se de Samuel ROSSI. 03/01/18–GIRARDETMaurice,87ans,prêtre, domicilié à Vercel-Villedieu-le-Camp (Doubs). 02/01/18 – François POMORSKI, 87 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Georgette MARTIN. 04/01/18 – James BAECKLER, 81 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Yvonne CANTIN. 05/01/18 – Joël LELANDAIS, 64 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Liliane PETIT. 05/01/18 –Michèle LOUVRIER, 75 ans, retrai- tée, domiciliée à Granges-Narboz (Doubs), épouse de Simon BOURDIN.

25/12/17 – Aya de Nabil BOUAKAZ, employé de commerce et de Angélique BENATTI, ani- matrice périscolaire. 26/12/17 – Justin de Julien LINARD, tech- nicien de maintenance et de Sophie DENI- DET, professeur des écoles. 25/12/17 – Cloé de Marc VERGOBY, méca- nicien automobile et de Julie GIRARDOT, ouvrière. 26/12/17 – Timéo de kévin RODRIGUEZ, peintre en bâtiment et de Elodie BATAILLE, agent de service hospitalier. 27/12/17 – Ambre de Etienne MILLET, chef de chantier et de Sandrine DACLIN, décla- rante en douane. 27/12/17 – Alyzée de Matthieu BOUHELIER, chef d’équipe et de Mélina TARBY, vendeu- se en fromagerie. 28/12/17 – Camille de Mathieu VUILLAUME, responsable d’agence et de Sonia MAGNIN, enseignante. 30/12/17 – Inaya de Thomas HERRGOTT, préparateur de commandes et de Sandra POLLAERT, préparatrice logistique. 30/12/17–MathisdeBenjaminLOUIS,contrô- leur qualité en horlogerie et de Pauline PER- ROT, vendeuse en boulangerie. 31/12/17 – Nawfel de Mounir KSISEM, ouvrier et de Fatima EL HIMDI, assistante maternelle. 31/12/17 – Arthur de Julien FLORIN, char- pentier et de Ludivine JEANGUILLAUME, assistante maternelle. 31/12/17 – Aria de Steve HAZEBROUCK, technicien de maintenance et de Jennifer HUET, sans profession. 31/12/17 – Mathis de Julien SIRE, horloger et de Julie SELICHAR, serveuse. 31/12/17 – Lenny de Jennifer ROTA, ven- deuse. 31/12/17 – Gabriella de Jean-Charles POIX- DAUDE, dessinateur électricien et de Elodie DUCRAY, éducatrice spécialisée. 02/01/18 – Aysima de Ali YÜCEL, électricien et de Nimet CEYLAN, sans profession. 02/01/18 – Kylian de Cédric ROUSSEL, trai- teur et de Myriam CLECH, sans profession. 02/01/18 – Giulia de Quentin NAVAL, décol- leteur et de Stéphanie RAVO, comptable. 02/01/18–NathandeEmilienCUINET,poseur de panneaux photovoltaïques et de Nata- cha LAITHIER, responsable de magasin. 02/01/18 – Kamil de Malik ZERBITA, ingé- nieur commercial et de Karima RAMDANI, infirmière. 03/01/18 – Lénaïs de Yannick SAVONET, chauffeur et de Johanna SAGET, sans pro- fession. 04/01/18 – Mia de Alexis VISENTINI, horlo- ger et de Laura GUIBERT, horlogère. 04/01/18 – Nolan de Thomas MAMY, laveur de voitures et de Camille POBELLE, aide- ménagère.

11/12/17 – Eline de Vincent COURLET, élec- tricien et de Josépha DREZET, directrice péri- scolaire. 12/12/17 – Nina de Sophie CHOULET, ven- deuse. 11/12/17–SophiadeBrunoFERREIRADIAS, ouvrier polyvalent en travaux publics et de Patricia MAGRINHO SOUSA, ouvrière poly- valente. 12/12/17 – Eléna de Yvan POURRON, élec- tricien et de Nadège BOURDENET, phar- macienne. 12/12/17 – Adamde Farid BOUAISS, maga- sinier cariste et de Assma BOUYSS, assis- tante maternelle. 13/12/17 – Charlie de Martin VALLE, ingé- nieur et de Laurie AMBS, infirmière. 13/12/17 – Célestin de Aurélien DORNIER, agriculteur et de Géraldine BOUVERET, conseillère du tri et de la prévention des déchets. 14/12/17 – Aloïs de Guillaume DUPLOUY, ingénieur méthodes et de Audrey TRIPLET, infirmière. 13/12/17 – Néo de Yohan PARRIAUX, décol- leteur et de Fanny PERROT-AUDET, aide soi- gnante. 15/12/2017 – Lilyo de Pascaline COTS, ven- deuse en gastronomie. 15/12/17 – Dany de Teddy MERME, chef de chantier et de Joanie MENDES, serveuse. 15/12/17 – Neira de Damir IBELJIC, agent de service et de Selma RASIDOVIC, adjoin- te commerçante. 15/12/17 – Blandine de Cédric DORNIER, mécanicien général et de Adeline BERTIN, conseillère en économie sociale et familia- le. 15/12/17 – Jade de Jimmy DHÔTE, agricul- teur et de Mylène CANTIN, animatrice sécu- rité. 16/12/17 – Valentine de Yannick TISSOT, employé de bureau et de Aurélie VALLOT, assistante sociale. 16/12/17 – Léana de Jérémie JANIER, carros- sier et de Elodie MAGNIN, aide soignante. 16/12/17 – Lou de Richard CHOULET, agri- culteur et de Charlène BILLEREY, ouvrière. 17/12/17–UlasdeVolkanADIGÜZEL,régleur commande numérique par calculateur et de Arzu DOGAN, aide soignante. 17/12/17 – Hamza de Ramazan GEDIK, maçon et de Gül ÖZEN, sans profession. 18/12/17 – Elias de Jonathan GOELLER, vendeur et de Hélène ROYER, responsable vente. 18/12/17 – Fabian de Mikel LUKA, plombier et de Cyndi VANDEVOORDE, sans profes- sion.

18/12/17 – Lyssandro de Romuald JALLON, technicien télécommunications et de Méla- nie FELEZ, hôtesse de caisse. 18/12/17 – Eléna de Rémi BERNARD, cana- lisateur et de Camille MERCET, contrôleuse qualité. 18/12/17 –Mattéo de Guillaume PATOZ, aide soignant et de Isabelle NICOLET, aide soi- gnante. 18/12/17 – Gabriel de Grégory KALMUCKI, contrôleur qualité et de Priscilla BÄR, horlo- gère. 19/12/17 – Nathanaël de Sébastien CHAR- BERET, directeur agence immobilière et de Claire DELATTRE, éducateur sportif, comp- table. 19/12/17 – Robin de Gregory POURCHET, technicien électroménager et de Aurore LIGIER, aide soignante. 19/12/17 – Julia de Luis SOUSA DO VALE, serveur et de Sabrina GRANGER, assistan- te maternelle. 20/12/17 – Adèle de François JACQUET, directeur de cafétéria et de Elodie MOREL, pâtissière. 21/12/17 – Sacha de Vincent BERNARD, exploitant forestier et de Sophie KOLLY, res- ponsable de magasin. 21/12/17 – Érin de Julien ROUSSEY, ouvrier paysagiste et de Lindsay BARDEY, éduca- trice. 20/12/17 – Lizio de Elodie DUXIN, vendeu- se. 20/12/17 – Camille de Jérémy PARISOT, kiné- sithérapeute et de Charlène LECLERC, hor- logère. 22/12/17 –Matthias de Catalin CINCU, entre- preneur et de Mihaela-Oana IACOB, sans profession. 22/12/17 – Lena de Pierre-Marie BOUCARD, agriculteur et de Amélie JACQUET, gestion- naire de rayons. 23/12/17–AlyciadeGrégoryPOVEDA,chauf- feur poids lourds et de CarolynMABRU, auxi- liaire de puériculture. 24/12/17 – Thylian de Pierrick SAILLARD, mécanicien automobile et de Sarah-José- phine PIEMONTESE, agent de conditionne- ment. 24/12/17 – Faustine de Jordan LANGLOIS, conducteur de travaux et de Madeline MUL- LER, assistante de gestion. 25/12/17 – Théa de Maxime LEFFERRIERE, poseur canalisateur et de Jennifer BEPOIX, conseillère. 25/12/17 – Lynaïs de Andy VANDEVOOR- DE, employé de commerce et de Charline BEUQUE, monitrice éducatrice.

NAISSANCES 01/12/17 – Marius de Fabien PERREY, hor- loger rhabilleur et de Aurore DESPLANCHES, psychomotricienne. 01/12/17 – Nino de Julien ZEMB, régleur et de Coralie CHAGROT, aide-ménagère. 02/12/17 – Bastien de Loïc BOURGLAN, plombier chauffagiste et de Emilie COULON, employée de commerce. 03/12/17 – Capucine de Julien MARGUET, ingénieur et de Julia GUINCHARD, profes- seur des écoles. 03/12/17 – Solal de Christophe ARDOUIN, employé pharmaceutique et de Christelle HOVASSE, employée pharmaceutique. 04/12/17 – Marcus de Benoit FAIVRE, chef d’entreprise et de Marianne DELAIR, secré- taire. 04/12/17 – Tempérance de Cédric SCHMITT, professeur de droit et de Sandrine JOUILLE, fonctionnaire de police. 01/12/17 – Omar de Fatoumata BERETE, sans profession. 05/12/17 – Margaux de Clément BENOIT- PEQUIGNET, chef de projet informatique et de Marinette BLONDEAU-PATISSIER, opti- cienne. 05/12/17 – Jacinthe de Raphaël GEORGE, menuisier et de Jeanne HARTEMANN, sans profession. 03/12/17 – Inès de Jaouad ZAOUI, com- merçant et de Marine GALMICHE, gérante. 06/12/17 – Victorine de Eric CHARPY, menui- sier et de Colette BÔLE-RICHARD, comp- table. 07/12/17 – Aaron de Alexis RAMBOZ, ouvrier polyvalent et de Jennifer TOLEDANO, contrô- leuse qualité. 07/12/17 – Louison de Julien LAGARDE, res- ponsable industrialisation et de Ketty RIVIÈ- RE, professeur. 08/12/17 – Gabin de Mickaël JACQUET, mécanicien outilleur et de Mélanie RENAUD, employée de banque. 09/12/17 – Zaven de Clément VERGIN, opé- rateur en horlogerie et de Kristine AROU- TUNIAN, serveuse. 09/12/17–TiméodeMathieuBULLE,sapeur- pompier et de Sandrine ROUSSILON, notai- re assistant. 10/12/17 – Lina de Medhi FACIC, assistant logistique et de Maida SMAJLOVIC, assis- tante dentaire. 11/12/17 – Léana de Damien HAUTAPLAIN, adjoint technique polyvalent et de Angélique FIEROBE, assistante de vie. 11/12/17 – Eléana de Yvan LOURENCO, chauffeur livreur et de Olivia TOURNEBIZE, hôtesse de caisse.

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