La Presse Pontissalienne 204 - Octobre 2016

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

jeanS’ COLLECTION

64, RUE DE LA RÉPUBLIQUE - PONTARLIER 2, 60 € Ils pourrissent la vie des élus du Haut-Doubs GENS DU VOYAGE : LE GRAND RAS-LE-BOL Mensuel d’information du Haut-Doubs www.presse-pontissalienne.fr OCTOBRE 2016 N° 204

l’événementen p. 6 et 7

Une dizaine d’Irakiens accueillis Les réfugiés s’adaptent à leur nouvelle vie mouthe p. 24

Taxe foncière, taxe d’habitation Impôts locaux : la grosse claque le dossier p. 18 à 23

oir conditions en magasin V

Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 204 - Octobre 2016

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Les Républicains se lancent dans la course aux Primaires

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Maison Chevalier : une étude pour étudier la démolition

Accueil Il serait bon que les indignés qui crient au loup à la seule évocation de la ques- tion des réfugiés aillent prendre l’air du côté de Mouthe. On ne sait si le rude climat de cette contrée a paradoxale- ment rendu ses habitants si accueil- lants, il n’en reste pas moins que c’est ici que la première expérience d’ac- cueil de réfugiés dans le Haut-Doubs se vit, depuis deux mois. Dix personnes, tout une famille, qui ont fui les persé- cutions. Des chrétiens d’Irak qui avaient juste le choix entre abandonner leur vie, leurs biens et leur terre, ou mou- rir sous le joug des “fous d’Allah” embri- gadés dans une guerre sans nom. Ces indignés, donc, qui gonflent inexora- blement les rangs de la contestation et du vote extrémiste, celui du rejet et de l’enfermement, devraient juste par curio- sité venir à la rencontre de ces gens qui, comme ces Français à l’époque de la Débâcle, les bagages entassés sur une charrette, ont tout quitté contre leur gré. Ils pourraient échanger avec eux et s’apercevoir que, derrière les statistiques et les quotas que s’envoient à la figure les candidats aux prochaines élections, il y a des enfants, des vieil- lards, des hommes perdus. Les images insoutenables de la ville d’Alep en Syrie devraient tout autant interpeller ces cœurs secs qui, sous prétexte qu’il y a déjà assez à faire pour nous les Fran- çais, ne veulent rien faire pour les autres. Une conscience est en train de poin- dre sur le Haut-Doubs, avec d’autres initiatives lancées comme ce collectif pontissalien qui en appelle, lui aussi, à la solidarité humaine. Il y aurait dit- on 10 000 réfugiés à répartir en France suite au démantèlement annoncé de la lande de Calais  ? Effrayant, impos- sible ? Alors que l’on dénombre 36 000 communes en France, ce serait, en moyenne, un réfugié toutes les trois communes. Mouthe en prend sa part avec dix d’un coup. Qui s’en plaint pour le moment dans le Val de Mouthe ? Personne. S’il est incontestable que l’on ne peut accueillir partout de ces migrants, sans limite et sans contrôle, l’inverse est tout aussi vrai. La créa- tion par le maire d’Hénin-Beaumont d’une association de maires anti- migrants est à ranger au rang des infa- mies. Que ces représentants de la Répu- blique ouvrent les yeux sur le monde qui les entoure. Calais, pas plus qu’une autre ville, ne peut porter seule ce que ce genre d’élus appelle le “fardeau” des migrants. n Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Octobre 2016 Commission paritaire : 0217 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, L. Bouchet, Celtivales, Éliad, L. Page, V. Socié, Vermot T.P.

L’ organisation des Pri- maires de la droite et du centre est un vrai challenge pour les Républi- cains du Doubs qui doivent recruter 850 bénévoles pour tenir les bureaux de vote les 20 et 27 novembre. Le compte à rebours a com- mencé. Sept candidats à départager. C’est une grande première pour la droite que de choisir son candidat à la présidentielle dans le cadre d’une élection primaire. Là où la gauche avait brillam- ment réussi à l’automne 2011, la droite veut faire au moins aussi bien. Pour cela, elle a prévu un arsenal impressionnant : 85 bureaux de vote dans le Doubs, dont 24 sur la 5 ème circonscrip- tion du Doubs (il y en aura notamment 3 à Pontarlier) et pour gérer le scrutin le jour J (le premier tour a lieu le 20 novembre et l’éventuel second tour la 27), Les Répu- blicains du Doubs doivent mobiliser dix bénévoles par bureau, soit au total 850 per- sonnes. Autant dire que Michel Vienet, le secrétaire général des Républicains du Doubs y passe le plus clair de son temps libre. La for- mation politique a même embauché une salariée pour entre autres gérer cet inédit travail administratif et logis-

tique. Les ambitions de Michel Vienet sont à la hau- teur de son engagement : “Nous souhaitons attirer entre 30 000 et 40 000 votants à l’échelle du Doubs. Après tout, on n’est pas plus bêtes que les socialistes, on va bien y arriver !” sourit-il. Pour ce scrutin inédit, aucune procuration possi- ble, uniquement un vote papier avec présence de l’électeur. Tant pis pour les gens hospitalisés ou inva- lides… Les Républicains ont sans doute une peur bleue du “trafic de procurations” qui rappelleraient trop le dra- matique épisode Fillon- Copé. Précision : les mineurs qui auraient 18 ans avant le premier tour de la prési- dentielle en avril peuvent s’inscrire sur le site des Pri- maires de la droite pour par- ticiper au choix du candidat. Même si on devine aisément pour qui le cœur de Michel Vienet balance - c’est un inconditionnel de Nicolas Sarkozy -, il se devra durant cette campagne de garder toute sa neutralité. Même chose pour Annie Genevard, présidente de la commis- sion départementale et locale d’organisation des primaires. Cette pro-Fillon devra bien se garder de toute position partisane. n

A vec la maison Chevalier, plus rien n’est surprenant. On va finir pas croire que la bâtisse est protégée par le bon génie du patrimoine. Face aux recommandations de l’Architecte des bâtiments de France (A.B.F.), la municipalité pontissalienne a dû se résou- dre à ne pas la démolir, elle qui estimait pour- tant qu’elle pouvait s’écrouler. Même les flammes de l’incendie qui s’était déclaré le 16 mai dernier n’en sont pas venues à bout. Sans oser l’avouer ouvertement, beaucoup regrettaient même que le sinistre ne se soit pas étendu à l’ensemble du bâtiment. Pour éviter toute mauvaise intrusion, décision

avait alors été prise de murer la plupart des ouvertures. “Après la visite des lieux avec l’A.B.F., on a lancé un audit réalisé par un architecte spécialisé. L’étude sera co-financée et le pré- fet prendra sa décision” , explique Patrick Genre lors de sa rentrée politique début septembre. Le maire de Pontarlier annonce que les résul- tats de ce diagnostic seront connus d’ici la fin de l’année. Dans ces circonstances, la col- lectivité n’a toujours pas fait les travaux pour ouvrir au public le parc arboré attenant à la propriété. “On ne va pas lancer l’aménagement du parc sans savoir l’avenir de la maison Che- valier.” n

On devrait en savoir plus sur l’avenir de la maison Chevalier au rendu de l’étude d’ici la fin de l’année.

Un nouveau jardin thérapeutique à Pontarlier

I l y a quelques mois, nous présentions dans La Presse Pontissalienne le jardin thérapeutique créé par l’association Asalée à Oye- et-Pallet. Le même concept vient d’être inauguré à Pon- tarlier par l’association Éliad au 11, rue Pierre Dechanet. Cet espace végétal de 300 m 2 “a pour but d’ap- porter aux usagers de l’ac- cueil de jour les vertus thé- rapeutiques de la relation à la nature en favorisant les échanges, les temps de vie à l’extérieur, en permettant aux personnes de se remo- biliser, de retrouver des gestes connus” explique Ségolène Oudet, la chargée de communication de l’ac- cueil de jour pontissalien. Cette structure qui accueille, à la journée, des personnes de plus de 60 ans en situa- tion de dépendance et qui offre, en même temps, un temps de répit aux aidants

familiaux. Dans ce nouveau jardin, chaque usager peut “selon ses envies et ses possibili- tés, s’impliquer de diverses manières tout au long des saisons pour son entretien, son agrément.” Ce nouvel espace de vie offre en effet de nouvelles activités : sen- sorielles (contact avec la terre, récolte, chant des oiseaux…) en relation avec le temps, ou encore activi- tés physiques et artistiques. L’idée de ce jardin théra- peutique est née en 2013 et s’est concrétisée en 2015 grâce à l’aide de plusieurs partenaires privés et publics, notamment le lycée Jeanne- d’Arc pour la mise à dispo- sition du terrain. n

Le jardin thérapeutique a été inauguré le 30 septembre.

L’INTERVIEW DU MOIS

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MÉTABIEF

Les dossiers sensibles “Quand j’ai une idée, je l’emmène en écoutant les autres, et j’avance”

L a Presse Pontissalienne : Les débordements nau- séabonds autour du lac Saint-Point ont encore défrayé la chronique estivale. Pourquoi ? Gérard Dèque : À l’origine du problème, il y a tou- jours ces gestes d’incivilité avec ces dépôts de lingettes et de couches qui bouchent les réseaux et font déborder les effluents. C’est un phéno- mène assez récurrent qui se produit cinq à six fois par mois. Parmi les autres causes d’obs- truction, on peut mentionner les huiles qui figent dans le réseau. L.P.P. : Ce n’est pas un souci de dimensionnement du réseau d’assainissement ? G.D. : Pas du tout. Avec le réseau actuel, on a la capacité de gérer le double de population. Rap- pelons aussi si certains en doutaient encore que le collecteur autour du lac est parfaitement étanche. Non, ces débordements sont avant tout liés aux eaux parasites et aux mauvais raccor- dements. On sait maintenant que la solution des bassins d’orage n’est pas suffisante et qu’il faut y associer un dispositif de traitement supplé- mentaire. Quand les bassins seront pleins, le surplus partira dans des mini-stations où il subi- ra deux traitements en ultrafiltration et U.V. avant d’être rejeté au lac. La première mini-sta- tion a été testée cet été. On présente les résul- tats de cette expérience lors de la réunion publique organisée à Malbuisson le 11 octobre. On pré- voit également, par souci de transparence, de créer un comité de suivi des travaux, ouvert à tous ceux qui s’intéressent au sujet. L.P.P. : Le contrôle des branchements reste aussi d’ac- tualité ? G.D. : Bien sûr, on a même recruté à temps plein la personne en charge de vérifier que les gens soient bien connectés. 170 km de réseaux conver- gent au collecteur du lac. C’est un travail de longue haleine. On doit bien garder à l’esprit que communauté de communes Mont d’Or-Deux Lacs est sur tous les fronts en cette année 2016. Assainissement autour du lac, eau potable, fusion des communautés de communes, festival de la Paille, offre de santé, Gérard Dèque, maire de Métabief et président de la

“On s’oppose toujours à cette fusion”, explique le président de communauté de communes Mont d’Or-Deux Lacs qui ne voit pas l’intérêt de s’unir avec sa voisine des Hauts du Doubs à Mouthe.

Mijoux. On travaille toujours sur le projet de cabinet médical à construire entre le cinéma et le bowling. La commune collabore avec un inves- tisseur privé. On lui vend le terrain pour qu’il réalise son programme immobilier puis on rachè- te le cabinet qu’on loue ensuite aux médecins. Le chantier pourrait être lancé en 2017. L.P.P. : Vous arrivez toujours à concilier vie publique et travail ? G.D. : C’est vrai qu’on gère un mandat assez “spor- tif”. J’ai toujours le goût de la chose publique même si cela devient de plus en plus compliqué avec ces baisses de dotations, la loi N.O.T.R.E., etc. Pour autant, je conserve mon emploi car à mon sens, c’est important d’avoir des élus tou- jours dans la vie active. On peut peut-être déplo- rer la multiplication des réunions, ce qui laisse moins de temps pour s’occuper des dossiers. Je ne suis pas un homme de conflit. Quand j’ai une idée, je l’emmène en écoutant les autres mais j’avance. L.P.P. : Vous ne ressentez pas l’usure de la fonction ? G.D. : Non, même avec trois mandats d’expérience. Au contraire, pour moi, c’est un atout. On acquiert de la sagesse. On connaît mieux les dossiers. Le devoir d’un élu, c’est aussi de former les jeunes qui prendront la relève même si on a du mal à trouver des candidats. Tout n’est pas rose. Com- me partout, l’individualisme prend souvent le dessus. La vie d’un élu est faite de difficultés et de récompenses. C’est toujours agréable de voir avancer les dossiers, de faire plaisir aux gens ou de les accompagner dans l’épreuve. Pour être élu, il faut aimer les gens. n Propos recueillis par F.C.

Pourquoi ? En l’état actuel des choses, on ne pourrait pas sup- porter, par exemple, le coût de la prise de compétence école. Bien sûr, on travaille sur ces questions d’harmonisation des compétences. On peut rappe- ler que 94 % des communes, soit 97 % de la population, ont voté contre la fusion.

désormais à couvrir les besoins. En 2020, l’eau potable deviendra une compétence intercom- munale, ce qui offrira la possibilité de mutuali- ser tous les captages. L.P.P. : Il n’y a pas d’interférence avec le projet O’Barth d’embouteillage de l’eau du Mont d’Or mené par Robert Droz-Bartholet ? G.D. : Non, car on ne puisera pas dans les mêmes nappes. Les volumes ne sont pas du tout les mêmes. On n’a pas l’intention de bloquer ce pro- jet même s’il nous appartient et c’est logique de prioriser les besoins de la collectivité. L.P.P. : Comment évolue le passage à la redevance inci- tative pour la collecte des ordures ménagères ? G.D. : Le dispositif a été mis en place en janvier. On enregistre des gains d’efficacité. Exemple : on a déjà collecté 72 tonnes de déchets triés contre 36 tonnes avec le dispositif précédent sur la même période d’observation. On est parti sur un système de facturation à 12 levées par an et on espère à plus long terme effectuer seulement une collecte tous les 15 jours pour réduire les frais de transport. On sait pertinemment que les coûts de traitement évolueront toujours à la hausse, d’où l’intérêt d’agir sur les volumes à traiter. L.P.P. : Vous n’avez pas changé d’avis sur la fusion qu’on voudrait vous imposer avec Mouthe ? G.D. : Non, on s’oppose toujours à cette fusion. Comme la Commission Départementale de Coopé- ration Intercommunale a également rejeté ce projet par 27 voix contre et 7 voix pour, le pré- fet sera contraint d’utiliser le “passé outre”. À partir de là, on ira au tribunal administratif.

“On ira au tribunal administratif.”

la station d’épuration de Doubs n’est pas conçue pour traiter les eaux pluviales qui viennent para- siter le réseau. L.P.P. : Tout cela va coûter combien à la communauté de communes ? G.D. : Depuis 2001, on a déjà mis 24 millions d’euros dans l’assai- nissement. D’ici 2020, on va enco- re investir 12,5 millions d’euros dont 9 millions dans la nouvelle station d’épuration de Métabief- Les Longevilles-Mont d’Or. L.P.P. : Qu’en est-il de l’eau potable ? G.D. : On est toujours sur le pro- jet d’un captage sous le tunnel ferroviaire du Mont d’Or où il y a un gisement de 300 000 m 3 d’eau, soit trois fois le volume de la réserve collinaire du Morond. Le captage se fera au bas de ce réservoir. On doit déposer un dos- sier en béton auprès de R.F.F. Sur Métabief, on a retrouvé des puits. Avec l’arrivée du lac, on arrive

L.P.P. : La question des “communes nouvelles” alimente-t-elle les dis- cussions sur le secteur ? G.D. : Des réflexions sont en cours ici où là sans que rien ne soit validé. L.P.P. : Le prochain festival de la Paille aura bien lieu à Métabief ? G.D. : On va faire un bilan. Aujourd’hui, on se heurte au blocage de l’agriculteur du village mais j’espère qu’on va le ramener à la raison. Les orga- nisateurs ont prévu de faire une réunion publique. On sait pertinemment qu’il faudra améliorer plusieurs points comme le camping, la circula- tion, la sécurisation. Je souhaite des débats constructifs et que tout le monde revienne à la raison. L.P.P. : Avez-vous réglé la question de l’offre de santé sur le territoire intercommunal ? G.D. : La Maison de santé aux Hôpitaux-Neufs est pour l’instant en suspens car le Plan Local d’Urbanisme est bloqué. Sur Métabief, il ne res- te plus qu’un médecin généraliste proche de la retraite. Les deux jeunes praticiens qui devaient le remplacer sont partis exercer à La Cluse-et-

“Il faut aimer les gens.”

PONTARLIER

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SANTÉ

Hôpital de Pontarlier Plus d’un patient sur deux est opéré en ambulatoire

Le pôle de chirurgie ambulatoire de l’hôpital de Pontarlier, réorganisé, a été inauguré. En France, d’ici 2020, 60 % des interventions chirurgicales devraient être réalisées en ambulatoire. On entre le matin, on sort le jour même.

L e pôle chirurgical de l’hôpital de Pontarlier, réorganisé, permet désormais d’accueillir plus de patients en ambulatoire. Le prin- cipe de la chirurgie ambulatoire est de permettre au patient de rentrer chez lui le jour même de son opération, “sans risque accru par rapport à une inter- vention classique” souligne l’Agence régionale de santé qui avait consacré début septembre sa réunion de rentrée à Besançon. Le 29 septembre, c’est donc l’hôpital de Pontarlier qui inaugurait son nouveau service de chirurgie ambulatoire. L’am- bulatoire existe à Pontarlier depuis 2003, date de la fusion des services de chirurgie entre l’hôpital et la clinique. Depuis cette époque, ce mode opéra- toire n’a cessé d’augmenter, pour atteindre plus d’un patient sur deux à Pontarlier. “On constate une vraie mon- tée en charge, depuis 18 mois notam- ment, confirme Sandrine Courtet, cadre de santé en chirurgie. Nous sommes désormais au-delà des objectifs de 51,7% que nous avait fixés l’A.R.S. Depuis le début de l’année, nous sommes autour des 53 % en ambulatoire.” En 2015, cela représentait pour l’hôpi- tal de Pontarlier 2 709 opérations en ambulatoire. “Sur les six premiers mois

de l’année 2016, nous sommes déjà presque à 1 700 passages” ajoute San- drine Courtet. “Au regard du dévelop- pement de ces chiffres, il était donc deve- nu nécessaire de réorganiser ce service. Nous avions besoin de moins de lits en hospitalisation complète et de plus de place pour l’ambulatoire” ajoute le D r Rajkumar Pem, chef d’unité en chirur- gie. Toutes les spécialités exercées à Pon- tarlier peuvent être concernées par l’am- bulatoire : la chirurgie orthopédique, l’urologie, la chirurgie viscérale, l’O.R.L., la gynécologie, l’ophtalmologie ou enco- re la gastro-entérologie. “À l’occasion

de cette réorganisation, nous avons retravaillé sur le parcours dupatient.C’est un travail important sur lequel on travaillait depuis plus d’un an, qui a parfois chamboulé les habitudes de travail et pour lequel les équipes se sont très bien mobilisées” souligne M me Courtet. Pour la réorganisation de ce service, le Centre hos- pitalier de la Haute Com- té devrait bénéficier du soutien financier de l’A.R.S.

“Nous sommes au-delà des objectifs.”

Le D r Rajkumar Pem, chirurgien orthopédique et chef d’unité au service chirurgie de l’hôpital de Pontarlier.

tages : le confort du patient qui retrou- ve son logement le jour même, le risque amoindri de contracter une infection nosocomiale à l’hôpital et, argument imparable, les économies réalisées dans les dépenses de santé. La hausse de l’ambulatoire est censée, elle aussi, contribuer au retour à l’équilibre des régimes de protection sociale. n J.-F.H.

et de sécurité” confirme le Dr Hélène Dhuicq à l’A.R.S. 11 candidatures sont à l’étude dont celle du C.H.I. de Haute Comté pour la réorganisation de son unité de chirurgie ambulatoire. “Au total, 535 000 euros seront réservés aux établissements pour cet accompagne- ment régional.” Selon les autorités de santé, l’ambula- toire présenterait de nombreux avan-

dans le cadre du fonds de modernisa- tion des établissements de santé publics et privés. “L’A.R.S. de Bourgogne- Franche-Comté accompagne les chan- gements de pratique et d’organisation pour financer des systèmes d’informa- tion, des équipements de haute techni- cité, des projets immobiliers et mobi- liers en vue de développer la chirurgie ambulatoire dans un cadre de qualité

GENS DU VOYAGE : LE GRAND RAS-LE-BOL La Presse Pontissalienne n° 204 - Octobre 2016 L’ÉVÉNEMENT

Ces dernières semaines encore, le Haut-Doubs a fait le plein de caravanes de gens du voyage. Avec ou sans autorisation, les groupes de toutes tailles sont venus “séjourner” plusieurs semaines ou faire étape quelques jours. Les choses se passent rarement bien, au grand dam des élus souvent exaspérés.

l Prévention Crispation des élus Collectivités-gens du voyage : la guerre des tranchées

Faute d’une procédure d’expulsion suffisamment dissuasive, les collectivités locales et notamment la C.C.G.P. déploient de gros moyens pour se prémunir des installations illicites de gens du voyage sur leur territoire.

en tout genre, bombes de peinture, plastique, vieux vêtements : l’aire de 62 places ressemble davantage à une décharge à ciel ouvert. Sans parler des dégradations dans les sanitaires avec des portes arrachées, parfois reven- dues, ou encore des radiateurs qui fonc- tionnaient plein gaz pour sécher les volets repeints sur place. “Un de nos agents s’est fait agresser début juillet. C’est inadmissible. On peut estimer le montant du préjudice à plus de 30 000 euros de dégâts. En termes de charges d’eau et d’électricité, on récu- père seulement 15 à 20 %. On réfléchit à un autre mode de gestion avec l’op- tion de passer par une société spécia- lisée” poursuit Patrick Genre. Le président de la C.C.G.P. n’avance aucune date de réouverture. Rien n’est décidé pour l’instant. S’il admet que la plupart des dégradations sont le fait de quelques familles ingérables, il esti- me que le malaise est beaucoup plus large. “J’en ai assez de cette bienséan- ce. Aujourd’hui, je dis qu’il y a seule- ment entre 20 % et 30 % de gens cor- rects et entre 70 % et 80 % de personnes avec qui on a de plus en plus de pro- blèmes.” Pour ceux qui l’auraient oublié, il rappelle que la C.C.G.P. a été la pre- mière collectivité du Doubs à répondre aux exigences du schéma départe- mental d’accueil des gens du voyage avec l’aménagement du terrain fami- lial pour les sédentarisés, de l’aire d’ac- cueil permanente et de l’aire de grands passages. Est-ce le réchauffement cli- matique ? L’opulence de la bande fron-

L’ exaspération à fleur de peau. C’est le sentiment que lais- se percevoir Patrick Genre dès qu’on aborde le sujet. “Ce que l’on a vécu cette année, je ne sais plus quel terme utiliser mais cela devient de plus en plus intolérable. On applique la loi Besson au pied de la lettre et la moindre des choses, c’est que la loi soit respectée par les gens du voyage” , explique le maire de Pontar- lier qui semble aussi excédé que désem-

paré. Face à l’accumulation des dégrada- tions constatées sur l’aire d’accueil permanente, la Communauté de com- munes du Grand Pontarlier (C.C.G.P.) qui a compétence en matière de gens du voyage a purement décidé de tout fermer jusqu’à nouvel ordre. Un vrai décor de désolation.À croire que le ter- me poubelle n’existe pas dans le dic- tionnaire des gens du voyage. On trou- ve de tout : vélo, palette, seaux, bidons

“On reçoit tous les jours des mails d’insultes, de critiques nous reprochant de ne rien faire”, explique désabusé Patrick Genre.

mission départementale qui pilote le schéma d’accueil a émis une recom- mandation de mise à disposition ponc- tuelle d’aires de très grands passages sur Besançon, Montbéliard et Pon- tarlier. Beaucoup s’interrogent aussi sur l’évo- lution du schéma d’accueil après jan- vier 2017 suite à la mise en place des nouvelles intercommunautés. “Rien ne changera, même si les périmètres de certaines intercommunalités vont s’agrandir. Les aires s’imposeront tou- jours aux villes de plus de 5 000 habi- tants et dans les E.P.C.I. qui ont une ville de cette taille” , explique le servi- ce habitat et logement du conseil dépar- temental en charge des gens du voya- ge. En attendant, la C.C.G.P. a décidé de se prémunir en creusant ici des tran- chées autour des terrains les plus convoités ou en posant des blocs de béton à l’entrée des aires. Histoire de renflouer toute vague d’invasion. n F.C.

talière qui offre autant d’opportuni- tés de travaux aux gens du voyage ? La qualité des aires d’accueil ? Tou- jours est-il qu’ils sont de plus en plus nombreux à fréquenter le Haut-Doubs et qu’ils y viennent plus souvent et plus longtemps. Si les forces de l’ordre locales (police, gendarmerie, police municipale) sont en capacité de contrôler des groupes de 15 à 20 caravanes, il en va tout autrement au-delà. “Quand ils arri-

vent à 300 caravanes comme ce fut le cas cet été, on ne peut rien fai- re. On sera toujours dans l’incapacité de faire face à de tels rassemblements. Ou alors que l’État pren- ne ses responsabilités.” Et Patrick Genre de sug- gérer d’utiliser pourquoi pas des terrains natio- naux inutilisés. Pas sûr que cela aboutisse. D’au- tant plus que la com-

“J’en ai assez de cette bienséance.”

La C.C.G.P. en est arrivée à devoir creuser des tranchées pour éviter l’accès aux

gens du voyage.

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l Sainte-Colombe Pas de dégâts La voie diplomatique pour un accueil occasionnel Des gens du voyage ont campé pendant un mois sur le parking de la Fiesta des fines gueules à Sainte-Colombe avec l’accord du maire, sans rien casser, ni dégrader.

D e l’eau, de l’électricité, une belle plateforme à l’écart du village sans risque de patau- ger dans la boue, c’est sans doute l’aire d’accueil comme en rêvent tous les gens de voyage. Lionel Mal- froy le maire de Sainte-Colombe en est bien conscient. La tolérance dont il a fait preuve pourrait se retourner contre lui si d’aventure ils leur pre- naient l’envie de revenir. “Les cir- constances sont particulières. Ce sont

l Vuillecin Dégâts Agriculteur en colère Exploitant les terrains qui ont été occupés illicitement, Jean-Noël Jeannin dénonce les inégalités de traitement entre la profession agricole et les gens du voyage.

donc les habitants, a participé au finan- cement des aires d’accueil de la C.C.G.P. Ce serait plutôt aux autres commu- nautés de communes de faire des efforts.” Sûr qu’on ne se bouscule pas au por- tillon et qu’on préfère laisser ce gen- re de soucis aux voisins. Lionel Malfroy est plutôt bien tombé avec un groupe qui n’a causé ni nui- sances, ni dégâts. Des professionnels de la récupération. Les hommes par- taient à la journée avec leurs camion- nettes et revenaient chargés le soir de ferraille et même de vieilles voitures. “Ils n’ont pas leur pareil pour poser un moteur.” L’histoire ne dit pas ce qu’ils faisaient des huiles de vidange et autres produits nauséabonds qu’on préfère ne pas retrouver dans les nappes phréa- tiques. “Si un agriculteur arrache un buisson, il peut vite se retrouver avec la police de l’environnement sur le dos. Eux ont beaucoup moins de problèmes que nous.” Le maire n’a même pas songé à les expulser, estimant que c’est un vrai parcours du combattant et que cela n’a guère d’efficacité. “La loi est ainsi faite qu’il suffit qu’ils se déplacent de quelques mètres et il faut tout recom- mencer.” n Le groupe s’est installé pendant un mois au-dessus de Sainte-Colombe.

des habitués qui viennent tous les ans sur Pontarlier. Comme l’aire d’accueil permanente est fermée, ils sont venus me voir plusieurs fois. Pour cette fois- ci, on a accepté de les recevoir sous réserve qu’ils laissent les lieux comme ils les ont trouvés, et j’y tiens car c’est moi qui exploite les parcelles autour du parking” , explique l’élu qui n’a signé aucune convention. Il insiste sur le caractère exception- nel de cette tolérance. “La commune,

l Arçon L’occupation du stade Il suffira d’un cirque…

Le groupe installé près de la zone d’activité de Vuillecin a quitté les lieux fin septembre.

I l en parle en connaissance de cause, lui qui subit presque chaque année l’impact de ces ins- tallations sans préavis sur des terres agricoles. “Ce qu’ils cherchent en premier lieu, c’est une bouche à incendie et une possibilité de bran- chement électrique. On constate aus- si qu’ils privilégient le secteur proche de Pontarlier. Ils ne vont jamais ou rarement sur Frasne ou Levier. Cet- te année, on les a eus deux fois sur Vuillecin.” La première occupation remonte au 10 août avec un groupe qui s’est ins- tallé près des puits de captage gérés par le Syndicat des Eaux de Bians sur du terrain exploité par Jean-Noël Jeannin. La station de pompage a même été mise hors circuit suite au branchement “sauvage” sur le trans- formateur le plus proche. “Heureu- sement, cela n’a pas posé de problèmes d’alimentation des usagers car on a pu basculer sur l’autre puits du syn- dicat” , explique Dominique Jean- nier, le maire de Vuillecin. Sans doute en raison du risque sani- taire, l’affaire a été réglée en quelques jours. Après les plaintes de la com- mune et de la communauté de com- munes, les forces de l’ordre ont rapi- dement notifié l’expulsion aux gens du voyage qui n’avaient là aucun recours possible. Non sans laisser des traces de leur passage. “Ils sont

N e laissez surtout pas croire qu’Alain Girardet le maire d’Arçon était satisfait de recevoir des gens du voya- ge sur sa commune alors qu’il s’est plu- tôt retrouvé devant le fait accompli. “Ils sont arrivés sans rien demander. Jusqu’à présent, ils n’osaient pas fran- chir la passerelle qui permet d’accéder au stade. Quand ils ont remarqué le camion du cirque, ils n’ont plus hési- té à passer” , explique l’élu qui s’est retrouvé confronté à ces occupations illicites plusieurs fois au cours de l’été. Sur le stade lui-même ou sur le ter- rain d’entraînement attenant. Cette situation a conduit à l’annula- tion d’un match de foot et d’une fête de quartier. “Ils sont ingérables. Heu- reusement, il n’y a pas eu de dégâts.” Plutôt que d’engager un référé d’ex- pulsion sur 72 heures, le maire a pré- s’installer tout l’été à Arçon en franchissant une passerelle qu’ils pensaient inaccessible. C’est surtout la présence du camion du cirque sur le stade qui a conforté les gens du voyage à venir

partis en abandonnant une véritable “porcherie” derrière eux” , s’insurge l’agriculteur qui a récupéré deux sacs de 100 litres de déchets. Lames de rasoir, tuyaux de carburant, séchoir à linge, plus de quoi mettre une bête en pâture. “On a toujours la crainte qu’elles avalent n’importe quoi” , pour- suit l’agriculteur. Un petit groupe est venu début sep- tembre se poser sur un terrain en bordure de la zone d’activité deVuille- cin. Propriété de la C.C.G.P., cette parcelle est aussi entretenue par

Jean-Noël Jeannin qui s’étonne que le maire n’ait pas engagé une procédure d’expulsion. “C’était un tout petit groupe et comme cela se passait relativement bien, j’ai fait preuve de mansuétude” , confirme Dominique Jeannier. De quoi aga- cer l’agriculteur. Ques- tion de principe sans doute. Faut-il recourir sys- tématiquement à l’ex- pulsion ou faire contre mauvaise fortune bon cœur quitte à essuyer les reproches de ceux qui en seraient vic- times ? Dilemme. n

Deux sacs de 100 litres de déchets.

Aujourd’hui, deux gros blocs en béton empêchent l’accès au stade.

féré établir une convention en préci- sant les modalités d’occupation point par point. “Ils l’ont signé et respecté. On leur a mis les vestiaires du foot à disposition.” En parallèle, la commu- ne a aussi organisé des réunions avec le club de foot et les agriculteurs pour trouver des solutions.

Un arrêté a été pris pour interdire le franchissement de la fameuse passe- relle. Deux gros blocs de béton entra- vent désormais l’accès au stade. “On étudie une solution technique qui soit plus efficace car on sait bien qu’ils sont équipés pour déplacer n’importe quel bloc.” n

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 204 - Octobre 2016

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R.N. 57

Congestions sur la R.D. 437 Nouvelle phase de test pour les feux de régulation

Jusqu’aux vacances de Toussaint, les automobilistes devront s’adapter aux différents changements de réglage des feux de régulation du trafic à l’entrée de Pontarlier côté La Cluse-et-Mijoux. Énervements en perspective…

NAISSANCES 27/08/16 – Robin de Renaud LELONG de LONGPRE, responsable logistique et de Lau- re MOYA, commerciale. 27/08/16 – Tom de Thibaud KOZICKI, ingé- nieur et de Ludivine WARMEL, professeur des écoles. 27/08/16 – Louis de Adrien PELLEGRINI, conducteur de travaux et de Laetitia BITARD, comptable. 28/08/16 – Victor de Yannick PATTON, ingé- nieur en informatique et de Marie BONNET, attachée parlementaire. 28/08/16 – Yedidjah de Jerrel PLEIN, sans profession et de Clémence DELNOTT, gra- veuse. 29/08/16 – Emile de Frédéric GUYON, entraî- neur et de Laura VERGUET, conseillère en assurance. 30/08/16 – Emma de Damien LAFFLY, chef d’exploitationagricoleetdeDelphineRENAUD, salariée agricole. 30/08/16 – Jules de Aurélien BOSCHELE, aide-soignant et de Marine JEANNIER, auxi- liaire puéricultrice. 31/08/16 – Léana de Vivian JEANPERRIN, agent d’entretien et de Marion LÉGER, sans profession. 31/08/16 – Eliot de Romain FERTEZ, com- mercial et de Aurélie ROUSSEAU, assistan- te dentaire. 31/08/16 – Aloïs deMatthieuMAUME, maître d’hôtel et de Aurélie PICHARD, professeur de français. 01/09/16 – Djaze de Jonathan FLOQUET, magasinier et de Mélanie POUET, directrice adjointe. 01/09/16 – Marvyn de Tonny NZONGANI LEMBI,employéderestaurationetdeAlexan- dra POURNY, aide-soignante. 01/09/16 – Stéphane de Paulo MENDES CAMPOS, plâtrier peintre et garagiste et de Vera SOARES DE PINHOCAMPOS, aide en boucherie. 02/09/16 – Tara de Jérémy DUFOUR, admi- nistrateur système et de Marina PAVIC, sans profession. 02/09/16 – Loïs de Clément PAULIN, agent d’entretien qualifié et de Pauline HUNOT- MAYOR, sans profession. 03/09/16 – Ilhan de Ebu TOPBAS, sans pro- fession et de Sarah BELARBI, employée de commerce. 02/09/16 – Malik de Yunus-Emre CEKEREK, plâtrier-peintre et de Hilal-Bozkurt CEKE- REK, sans profession. lité du trafic normal, les tech- niciens de la D.R.E.A.L. ont décidé de renouveler la phase de test sur le feu de régulation installé enmai dernier au niveau de la bretelle d’accès de la R.D. 437 sur la R.N. 57 (en prove- nance d’Oye-et-Pallet en direc- tion de Pontarlier). “Pendant tout l’été, des phases de test ont eu lieu. Cependant, les condi- tions de trafic pendant la pério- de estivale n’étant pas repré- sentatives des conditions habituelles au cours de l’année, et le système étant particulière- ment complexe, les tests réalisés n’ont pas permis de caler cor- rectement les paramètres de régu- lation du trafic” reconnaît la D.R.E.A.L. “Le système n’a pas réagi comme on l’imaginait, d’où la nécessité d’affiner les chiffres en faisant de nouvelles phases de tests” confirme Olivier Thi- rion, directeur de projets à la D.R.E.A.L. Bourgogne-Franche- Comté. Le feu de régulation d’accès est C omme les comptages et les essais effectués au cours de l’été ne corres- pondaient pas à la réa-

un système qui organise l’en- trée des véhicules depuis la R.D. 437. Le système prend en comp- te un certain nombre de para- mètres parmi lesquels le niveau d’encombrement de la R.N. 57 au niveau de l’intersection et au niveau de la bretelle d’accès. En fonction de ces paramètres, il décide le nombre de véhicules à laisser passer pour s’insérer

10/09/16 –Maximin de Nicolas LEPINE, agri- culteur et de Aurélie BAVEREL, agricultrice. 13/09/16 – Kenzo de Ludovic MASSICOT, maçon et de Jennifer MANGEL, agent terri- torial spécialisé des écoles maternelles. 13/09/16 – Aaron de Anthony HUMBERT, menuisier charpentier et de Chloé GIROD, aide soignante. 13/09/16 – Dorela de Ali SMAJLI, peintre et de Gjyzide MORINA, ouvrière. 13/09/16 – Adrien de Thibaut JACQUET, ingénieur et de Gabrielle DOMINIQUE, ingé- nieure qualité. 14/09/16 – Louis de Cédric GUÉGAN, tech- nicien pharmaceutique et de Céline LOISE- LET, sans profession. 14/09/16 – Lino de Camille PROST, opéra- teur horloger et de Mélanie CHAGROT, aide à domicile. 14/09/16 – Candice de Michaël AUPECLE, décolleteur et de Carole FAIVRE, prépara- trice en pharmacie. 15/09/16 – Enzio de Kévin GOUBE, ouvrier et de Aurélia CAU, ouvrière en horlogerie. 15/09/16 – Roxane de Jean-Paul HUGUES- DISSILE, cadre et de Audrey CORNIER, sai- sonnière en fromagerie. 15/09/16 – Tya de Guillaume FASSOT, ouvrier et de Lucie ROMAIN, infirmière. 15/09/16 – Fabien de Yannick DEIMERLY, ingénieuretdeVéroniquePERRISSIN-FABERT, comptable. 15/09/16–LohandeCédricGUERIN,employé en bâtiment et de Céline DEMOLY, opératri- ce en horlogerie. 16/09/16 – Cali de Carlo COMIZIALE, coif- feur et de Cathy BOURDENET, infirmière. 16/09/16 – Maëlya de Stéphane KÄMPF, ouvrier et de Julie BERROD, prothésiste ongulaire. 16/09/16 – Dora de David SZABO, gynéco- logue et de Éva GERGELY, ouvrière agroa- limentaire. 16/09/16 – Aaron de Dorian CLUZEL, agent de sécurité et de Mathilde DALLEMAGNE, employée commerciale. 16/09/16 – Mahlone de Mahandry ANDRIA- NTOANINA, commercial et de Catherine CAPESTAN, assistante maternelle. 19/09/16–CamilledeGaëtanCOMTE,ouvrier polyvalent et de Valérie MAURICE, cuisiniè- re. 19/09/16 – Sara de Mohamed SASSI, car- rossier et de Khadija CHBECHIB, informati- cienne. La D.R.E.A.L. prévient : “Il y aura encore des jours où ce sera noir sur la R.D. 437. Ce n’est pas pour embêter les gens qui vien- nent d’Oye-et-Pallet ou de Laber- gement, mais on cherche avant tout à ce que le trafic ne soit pas trop interrompu par les arrivées de véhicules depuis la R.D. 437” complète la D.R.E.A.L. qui a confié ces missions de comp- tages et de réglages des feux à un cabinet privé. Une autre pha- se de feux-tests devrait ensui- te être engagée à l’embranche- ment de la route des Verrières les vitesses moyennes, le nombre de véhicules par heure, etc. Selon les premiers résultats de cette nouvelle phase de tests, “on a calculé environ 1 800 véhicules par heure aux heures de pointe sur la R.N. 57, soit 10 % de plus que d’habitude. Ce qui signifie que le trafic s’est fluidifié, que les temps de parcours sont moins longs” note le spécialiste. C’est paradoxal : plus il y a de véhi- cules sur la R.N. 57, plus le tra- fic sera fluide car il ne sera pas ralenti par l’accès des véhicules en provenance de la R.D. 437. C.Q.F.D.

Les files d’attente sont plus ou moins longues sur la R.D. 437 selon la façon dont le feu de

sur la R.N. 57. Le principe de cette phase de tests est donc radical : “On fer- me de temps en temps le robinet de la R.D. 437 pour voir dans quelle mesure le trafic se reporte- ra sur d’autres axes. Nous tes- tons la réaction des usagers pen- dant un mois” ajoute Olivier Thirion. Durant cette période, plusieurs para- mètres seront mesurés comme

“Un engagement des travaux avant 2020.”

régulation est réglé.

19/09/16 – Loélia de Jean-Philippe DÉTÉ, fromager et de Marjorie PALANQUE, ani- matrice. 19/09/16 – Jade de Christophe MICHEL, mécanicien poids lourds et de Elisabeth POURCHET, ouvrière. 19/09/16 – Léa de Jérôme VIGOURET, conseiller en reconversion professionnelle et de Delphine VIRY, responsable qualité. 19/09/16 – Gaël de Loïc BOREL, magasinier et de Sophie FAVRE, sans profession. 19/09/16 – Tienzo de Nina BOUGEOT, sans profession. 20/09/16 – Liam de Bertrand BOUSSON, salarié agricole et de Nathalie PAQUETTE, assistante ressources humaines. 20/09/16 – Edgar de Laurent SCHÖNMANN, infirmier et de Constance DENIS, infirmière. 20/09/16 – Alyssa de Kévin GAIFFE, méca- nicien et de Floriane BESSOT, opératrice. 19/09/16 – Stella de Raphaël SANZARI, ouvrier soudeur et de Gaëlle PAGNIER, employée commerciale. 20/09/16 – Samuel de Mathieu BRIDE, tech- nicien de production et de Nathalie TONINI, monitrice d’équitation. 20/09/16 – Romane de Alexis BRESSAND, ouvrier de scierie et de Audrey LOMBER- GET, infirmière à domicile. 20/09/16 – Owen de Jérémy FUSIER, chauf- feur livreur et de Mélody OUDOT, coiffeuse. 21/09/16 – Maelys et Loane de Mickaël SAILLARD, menuisier et de Lise HENRIET, esthéticienne. 21/09/16 – Nino de Doniphan DUMAIRE, sans profession et de Amandine DENYS, hôtesse d’accueil en restauration. 21/09/16 – Sarah de Ashraf AL JUNAIDI, pédiatre et de Hasnae LAMSADDAR, sans profession. 22/09/16 – Ambre de Anthony JEANNIN, charpentier couvreur et de Elodie LOCA- TELLI, vendeuse. 22/09/16–HamdideRamazanGEDIK,maçon et de Gül ÖZEN, caissière. 24/09/16 – Clémentine de Florian MÜLLER, livreur et de Qiyao ZHAO, charcutière. 24/09/16 – Lenzo de Timothée REGNIER, ingénieur en mécanique et de Marine BOR- DIAU, aide médico psychologique. 24/09/16 – Delhia de Enzo PEZZOLI, aide soignant et de Mathilde COSTE, accompa- gnatrice sur services numériques. 25/09/16 – Jade de Maxime REMY, électri- cien et de Aurélie AMIOT, employée de com- merce. 25/09/16 – Ambre de James GOBET, des- sinateur industriel et de Caroline BOURQUIN, informaticienne. à La Cluse-et-Mijoux. L’expérience conduite avec ces feux de régulation coûte un peu de moins de 700 000 euros, soit 5 % à peine de l’enveloppe de 12 millions d’euros débloquée dans le cadre du plan État- Région. La grande majorité de ces crédits servira aux études et aux travaux de voirie qui seront engagés ensuite pour “reformater l’entrée de Pontar- lier.” Il s’agira aussi de confir-

26/09/16 – Briac de James VERDOT-BOUR- DON, technicien de maintenance et de Fré- dérique CARPENTIER, éducatrice spéciali- sée. 26/09/16 – Estelle de Sébastien CHAM- PREUX, bûcheron et de Amélie BILLOD, ven- deuse en matériaux de construction. 26/09/16 – Julia de Stéphane HUMBERT, ascensoriste et de Amandine LOICHOT, opé- ratrice en horlogerie. 27/09/16 – Luna de Aymeric LAXAGUE, infir- mier et de Stéphanie FORESTIER, infirmiè- re. 26/09/16 – Célian de Frédérique LAUNAY, monteur électricien et de Aurélie MONAS- SON, assistante maternelle. 27/09/16 – Mathis de Rémi BONNET, chef de projet et de Pauline GARRELOU, opéra- trice en horlogerie. 27/09/16 – Charlotte de Sylvain OLIVIER, dessinateur et de Séverine ALBERTAZZI, préparatrice en pharmacie. 27/09/16 –Marie-Lou de Thomas BORNERT, dessinateur paysagiste et de Anne-lise BALANCHE, gérante. 28/09/16 – Jason de Guillaume PIARD, char- pentier couvreur et de Marlène MOUTENET, secrétaire. 28/09/16 – Sara de Burim LJATIFOVIC, sans profession et de FatimeMEHMETI, sans pro- fession. 28/09/16 – Enzo de Enric DEFIENNE, plom- bier et de Djohanna BUGNET, employée libre service. 28/09/16 – Elia de Cyril DELOUX, paysagis- te et de Sandy DESFACHELLE, opératrice en horlogerie. 29/09/16 – Louis de Emmanuel BRUCHON, bijoutier et de Marie FAIVRE, horlogère. 30/09/16 – Élie de Mikaël BOURGEOIS, agri- culteur et de Vanessa FROSSARD, vendeuse. 30/09/16 – Yasin de Hasan CEYLAN, ouvrier et de Émeline GERAUX, opératrice. 01/10/16 – Mihilani de TomODA, militaire et de Alisson LELONG, animatrice en périsco- laire. mArIAgES 03/09/16 – Khalid SAÏDI, ouvrier et Lina DRI- DER, étudiante. 03/09/16 – Yohan MONNIER, gendarme et Mélissa FRICK, éducatrice spécialisée. 17/09/16 – Abdullah YÜCEL, commercial et Döndü ÖZEN, sans profession. 17/09/16 – Pascal COMTE, opérateur et Corinne SAUGE, étudiante en soins infir- miers. mer l’hypothèse de la création d’une route nouvelle qui tra- verserait le quartier du Tou- lombief pour rejoindre la route de Morteau dans le quartier des Lavaux. “Les études en vue d’une enquête publique seront menées l’année prochaine. Notre objec- tif est de venir à ce moment-là devant les habitants pour leur présenter des propositions viables” avance Olivier Thirion. L’enquête publique devra ensui-

17/09/16 – Thomas GRENERON, manager commercial et Elodie COULON-PILLOT, employée commerciale. 24/09/16 – Mounir TANTANE, vitrier miroitier et de Fanida OUBENNACEUR, attachée ser- vice clientèle. 24/09/16 – Fabien VALLI, électricien et de Barbara THOMAS, vendeuse. déCèS 25/08/16 – Joël GUY, 50 ans, sans profession, domicilié à Frasne (Doubs), célibataire. 26/08/16 – Jean GUILLEMOT, 86 ans, retrai- té, domicilié à Cize (Jura), époux deMonique TISSOT. 28/08/16 – Louis POBELLE, 85 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Josianne PARRIAUX. 01/09/16 – Ahmed ROUABAH, 80 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Annette GROS. 04/09/16 – Tadeusz KYCZAN, 80 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Alice WARCHOL. 07/09/16 – René PAQUETTE, 69 ans, retrai- téSNCF,domiciliéàPontarlier (Doubs),époux de Michèle MEYER. 11/09/16 – Gilberte SAILLARD, 93 ans, retrai- tée, domiciliée à Les Villedieu (Doubs), veu- ve de Paul HANRIOT. 11/09/16 – Tahar BECHAR, 76 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Kha- dija ESSAIDI. 13/09/16 – Liliane PETITJEAN, 78 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Pierre HENRIET. 14/09/16–NoëlBULLY,93ans,retraité,domi- cilié à Censeau (Jura), célibataire. 13/09/16 – Georges TYRODE, 77 ans, retrai- té, domicilié à Charquemont (Doubs), époux de Denise COULAUD. 18/09/16 – Christian DEVILLERS, 56 ans, peintre, domicilié à Le Russey (Doubs), céli- bataire. 21/09/16 – CyprienMONNIER, 88 ans, retrai- té, domicilié à Chantrans (Doubs), époux de Marcelle CUINET. 24/09/16–RaymondMAILLOT,78ans,domi- cilié à Pontarlier (Doubs), époux de Antoi- nette MARADAN. 28/09/16 – Maurice ROUGET, 84 ans, domi- cilié à Mignovillard (Jura), époux de Odile NICOLLIER. 29/09/16 – Simone MAINY, 83 ans, domici- liée à Pontarlier (Doubs), épouse de Serge LAURENT. 29/09/16 – Claude ROBBE, 79 ans, domici- lié à Jougne (Doubs), époux de Rolande GRESSET. En attendant, les automobilistes, et notamment les habitants des rives du lac qui subissent la situation, auront d’autres occa- sions de ronger leur frein au volant de leur voiture. Le cas- se-tête de la circulation est loin d’être résolu. n J.-F.H. te êtremenée courant 2018, pour “un engagement des travaux avant 2020” avancent les ser- vices de l’État.

État civil de septembre 2016

04/09/16 – Côme et Lenny de Michaël CHA- LONS, technicien et de Caroine GAILLARD, infirmière. 04/09/16 – Elio de Vincent DEYNOUT, cui- sinier et de Fanny NOVO, infirmière. 05/09/16 – Oguzhan de Ramazan KURT, sou- deur et de Kader CAKMAK, sans profession. 05/09/16 – Louise de Jean-Charles CUE- NOT, directeur de travaux et de Emilie GUI- CHARDAN, éducatrice spécialisée. 05/09/16 – Chloé de Anthony JAVAUX, infir- mier et de Morgane DUBIEF, aide-soignan- te. 05/09/16 – Camélia de Justin ROUSSEAU, chauffagiste et de Laura PIDOUX, secrétai- re médicale. 06/09/16 – Ilhan de Sükrü YUCA, chauffa- giste et de Justine RENAUD, secrétairemédi- cale. 05/09/16 – Joy de Jean-Philippe BINETRUY, mécanicien et de Johanna GUYON, sur- veillante de collège. 06/09/16 – Tiago de David VARLET, ouvrier et de Nadège PERROT, ouvrière. 06/09/16 –Charles de Sébastien GLOHR, menuisier et de Anne BOUCHOT, esthéti- cienne. 06/09/16 – Mia de Guillaume JOBIN, ouvrier et de Laura BONNEFOY, ouvrière. 07/09/16 – Melyna de Yohann HARDY, hor- loger et de Elodie RENAUD, aide soignan- te. 07/09/16 – Livia de Thomas DUCHESNE, agriculteur et de Honorine HENRIET, récep- tionniste. 08/09/16 – Evanaïs de Simon FAIVRE, chauf- feur de poids lourd et de Lydie MAILLOT, opératrice en horlogerie. 08/09/16 – Ethan de Simon DREVETON, ser- rurier et de Emilia BACH, aide à domicile. 09/09/16 – Lili de Yannick BERNE, conduc- teur abatteuse et de Cécile BACLET, ven- deuse. 09/09/16 – Selim de Hakan AKTAS, opéra- teur enmaroquinerie et deWafia BENAÏCHE, collaboratrice logistique. 09/09/16 – Imran de Arnaud COUCHE, char- pentier couvreur et de Sonia FELTANE, pro- fesseur de français et langue étrangère. 10/09/16 – Léa de Emmanuel GAUDILLAT, maintenance industrielle et de Tiffanie MARTHE, économiste. 11/09/16 – Liam de Kévin MANDRILLON, auto-entrepreneuretdeSoniaDUSSOUILLEZ, secrétaire.

essayer ! Venez le découvrir OBRE OCT 16 au 12 du et l’

AMBIANCE

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PONTARLIER 10

La Presse Pontissalienne n° 204 - Octobre 2016

Journée t Découver e • DIMANCHE 16 OCTOBRE 14 h - 18 h

SPORT

120 licenciés Le C.K.P. déjà dans le grand bain Le canoë-kayak pontissalien (C.K.P.) participe les 8 et 9 octobre au championnat de France des clubs avec l’ambition de finir dans le top 5. Une rentrée prometteuse.

Fanny, Vincent et toute leur équipe seront heureux de vous faire découvrir

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ONOMIQUE R ITION

D es espoirs prêts à briller au plus haut niveau, une école de pagaie pleine comme un œuf, la pers- pective d’un nouveau bâtiment sur le site des forges : François Rosset est plutôt un président de club heu- reux. Au vu des résultats obtenus tout au long de l’année 2016, le C.K.P. figu- re aujourd’hui au 7 ème rang national en slalom. “On a progressé de 10 places par rapport à l’année précédente” , explique-t-il. Fidèle à ses habitudes, le trio compo- sé de Pierre Bourliaud, Thomas Ros- set et Benjamin Travostino a rempor- té le titre par équipe en kayak. Rassurant. Au championnat de Fran-

ce disputé à Bourg-Saint-Maurice du 22 au 31 juillet, la relève s’est égale- ment illustrée avec une seconde place pour la cadette Tifenn Primet en canoë et une 4 ème place pour Jules Bernar- det toujours en cadet, toujours en canoë. À signaler aussi le titre national de Baptiste Delaplace en master canoë. On aurait pu parler aussi de LéaWet- zel, Yann Rivallant, Sébastien Deker- leau, Kevin Schultz… “Les résultats apportent une dynamique qui partici- pe, c’est indéniable, à l’attractivité du club” , analyse François Rosset. Avec 17 petits nouveaux, l’école de pagaie fait le plein, sachant qu’il y en avait déjà autant l’an dernier. “Si l’on

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ajoute les jeunes bien engagés dans le circuit, on se retrouve avec un groupe de jeunes, intéressant et suffisamment dense pour générer une saine émula- tion indispensable pour progresser dans ce sport” , complète Clément Rota, l’en- traîneur salarié qui vient de prendre le relais d’Anaïs Bokan. Cette bouffée de jeunesse s’explique aussi par la politique d’encadrement instaurée auprès du public scolaire. Plusieurs collèges pontissaliens pro- posent des cycles de navigation à des classes axées sur des activités de plein air. Comme dans d’autres disciplines, le C.K.P. a aussi sa section loisir qui réunit une quinzaine d’adeptes des sor- ties marathon. “On reste toujours un club eau vive très orienté sur le slalom. Quand les conditions climatiques n’au- torisent plus les entraînements sur l’eau, on passe en mode hiver avec des acti- vités ski, rando, escalade, course d’orien- tation, séance de gymnastique, de mus- culation. On propose aussi un cycle initiation à l’escamotage en piscine.” Avec 120 licenciés inscrits, le club a retrouvé sa vitesse de croisière. La vita-

Pur produit du C.K.P., Jules Bernardet a terminé 4 ème aux championnats de France cadet en canoë.

lité de l’école de pagaie pose quelques problèmes de promiscuité à l’heure des entraînements dumercredi après-midi ou des activités du samedi. “On est un peu à l’étroit”, admet le président qui compte beaucoup sur le nouveau bâti- ment prévu sur le site des Forges. Il rappelle aussi que le club fournit tout lematériel aux nouveaux qui ont ensui- te la possibilité de louer voire d’ache-

ter, si le besoin s’en fait sentir, leur propre bateau. “À partir de 16 ans, on les accompagne vers la formation. Diplômes en poche, ils peuvent alors travailler l’été sur la base des Gran- gettes gérée en partenariat par le C.K.P. et le club des Foulques.” Quand on a goûté au C.K.P., difficile de s’en pas- ser. n F.C.

Comme l’an dernier, l’école de pagaie a fait le plein à la rentrée.

Pari réussi pour le Panier de Jeanne Ce magasin pédagogique unique en son genre attire des nouveaux producteurs et des élèves qui acquièrent ainsi une expérience professionnelle très appréciée. ENSEIGNEMENT Ouverture le samedi matin

Tony Ratte jeune associé de Saveurs du terroir fait la promotion des salaisons et terrines produites à Chaffois.

É leveur de bisons à Damprichard, Jean Guillaume alimente le Panier de Jeanne comme 23 autres producteurs. Il était pré- sent à la journée portes ouvertes orga- nisée le samedi 17 septembre. “Cela m’intéresse de parler de mon métier en d’en faire profiter les consommateurs et les élèves. Je n’ai pas d’autre point de vente àPontarlier etmes bêtes sont décou-

pées par Saveurs duTerroir à Chaffois.” Un peu plus loin, Sébastien Saglier fait déguster les escargots de son élevage situé à Billecul près de Nozeroy. Il en produit 350 000 à 400 000 par an qu’il commercialise en vente directe ou en circuit court. “Jeanne-d’Arc me permet d’avoir un pied sur le secteur de Pon- tarlier et de promouvoir une production locale sans souci de traçabilité.”

Après une lichette de mont d’or en pro- venance de la fruitière de Doubs, fidè- le partenaire du Panier de Jeanne,Tony Ratte, représentant de Saveurs duTer- roir propose à son tour les salaisons et terrines commercialisées sur place. Ori- ginaire de Levier, il fait déjà partie à 22 ans des sept associés de la société. Une prise de responsabilité qui plaît beaucoup à Jean-Yves Le Floch, le direc- teur du lycée professionnel Jeanne- d’Arc. “C’est très positif de voir des jeunes producteurs comme Tony qui sont des exemples pour nos élèves.” Ouvert jusqu’à présent lemercredi, jeu- di et vendredi, le Panier de Jeanne joue donc les prolongations le samedi matin. Plusieurs raisons à cela. D’abord le suc- cès du Bac Pro “conseil vente en ali- mentation.” “On accueillait l’an dernier quarante élèves sur ce cycle de forma- tion. On en a maintenant une soixan- taine dont 24 uniquement en première année.Avec cet effectif, on peut et on doit

sentation, histoire de se familiariser avec les supports de communication qu’ils utiliseront plus tard. Comme les restaurants d’application ou les fermes pédagogiques dans les lycées agricoles, cette boutique s’impo- se presque comme une évidence pour Jean-Yves Le Floch. “C’est l’outil dont on a besoin pour préparer les jeunes aux métiers de la vente de produits ali- mentaires quelle que soit la taille du magasin. Vis-à-vis des producteurs, on est dans un partenariat pédagogique gagnant-gagnant.” Avec 24 producteurs en rayon, l’offre est aujourd’hui très étoffée. “Il nous manque peut-être dumaraîchage et des plats préparés. On réfléchit à l’idée de s’ouvrir sur d’autres domaines artisa- naux avec des fabricants de bijoux, pro- duits cosmétiques, des auteurs locaux qui viendraient exposer, présenter leur travail dans la boutique.” n

offrir une plus grande plage d’ouvertu- re.” Le pari de ce magasin assez expé- rimental est donc largement réussi. Chaque élève passe en moyenne 6 à 8 fois au magasin au cours de son cur- sus. L’occasion d’appliquer en situation réelle les bases du commerce : récep- tion des produits,gestion de stock,conseil client, encaissement… “Ce magasin apporte un précieux complément tech- nique et relationnel. C’est appréciable dans une filière créatrice d’emplois.

“Ce magasin d’application a permis d’ouvrir de nouveaux horizons”, estime Jean- Yves Le Floch, le directeur du lycée Jeanne-d’Arc.

Quand les producteurs ont besoin de main- d’œuvre, c’est notre Bac Pro qui correspond le mieux aux profils recher- chés.” Les élèves effec- tuent également, par patrouille de six, des visites chez les produc- teurs partenaires. Ils en profitent pour réaliser des petits clips de pré-

Un précieux

complément technique et relationnel.

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