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Vue du plateau de Millevaches depuis la tour panoramique du mont Bessou, 976 mètres. D’une hauteur de 24 mètres, elle élève le visiteur à 1 000 mètres d’altitude. La vue y est sans entrave.

limousine ». « Ici, c’est plein de petites choses à découvrir, pleins de petits coins secrets » , vante un randonneur habituédes lieux, parti sur les traces de la loutre. Il faut voir, par exemple, la chapelle secrète du Rat, perchée sur un rocher, de vieilles fon- taines, dit-onmiraculeuses, des croixmonumen- tales qui pullulent, ici, à un carrefour, là, aumilieu d’un bois, pour protéger les croyants et indiquer le chemin aux déboussolés. « Rien de pittoresque.

Rien d’ostentatoire, résume l’écrivaine creusoise Geneviève Parot dans La Folie des solitudes . Des arbres cachant des prés, puis d’autres arbres, et d’autres prés bien cachés. » « On ne se risque pas impunément surMillevaches », commentait de son côté l’auteur corrézienPierreBergounioux, comme un avertissement. Alors qu’aller faire dans cette galère, direz-vous ? SIX JOURS SANS VOIR QUICONQUE Vous l’avez compris, ce territoire s’apprivoise peu à peu ; il faut savoir se faufiler dans les chemins creux ou dans de sombres pistes forestières en humant l’odeur enivrante des conifères. Il suffit, l’œil vigilant, de crapahuter, à 976 mètres au mont Bessou, ou au puy Pendu pour se faire une idée de ce singulier paysage. On y découvre ses amples ondulations, le camaïeu

Autre point culminant pour apprécier un panorama sans pareil : depuis le calvaire au sommet du puy de Sarran, en Corrèze, à 819 mètres d’altitude.

Philippe Roy - Détours en France x 5

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