La Presse Pontissalienne 139 - Mai 2011

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin MAI 2011 N° 139

DOSSIER SPÉCIAL HABITAT

OÙ ACHETER, OÙ CONSTRUIRE DANS LE HAUT-DOUBS ? La situation commune par commune

LEE DOSSIER en p.17 à 22

COMMERCE p.5 DÉCATHLON VA SORTIR DE TERRE Le géant des articles de sport a obtenu son permis de construire à Doubs. En avant-première, présentation du pro- jet par la direction de Décathlon. Visite guidée.

DÉBAT

L’événement p. 6 et 7

Multiplexe cinéma : un projet et encore de nombreuses questions

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Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 139 - Mai 2011

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Mitage “Nous nʼavons plus de terrain dispo- nible.” Combien de maires du Haut- Doubs sont désemparés quand on les questionne sur les disponibilités fon- cières de leur territoire ? Ici, dès quʼun lotissement sort de terre, il est littéra- lement pris dʼassaut par les acheteurs désireux de sʼinstaller sur la bande frontalière si généreuse en emplois. Mais à quels prix ? Pécuniaire dʼabord : les élus ont-ils idée, grisés quʼils sont par ce marché florissant, que le prix du foncier dépasse aujourdʼhui large- ment les limites de la décence. 140, 150, voire 160 euros le mètre carré en milieu rural ! Les promoteurs locaux qui suivent en toute logique la loi méca- nique de lʼoffre et de la demande ven- dent sans vergogne leurs parcelles à des tarifs qui dépassent même à cer- tains endroits du Haut-Doubs pontis- saliens les 180 euros du mètre carré. Dicté par le seul pouvoir dʼachat fron- talier, le prix des terrains éjecte immé- diatement la grande majorité des ache- teurs potentiels. Que font les communes ? Elles révisent leur plan local dʼurbanisme, elles lotissent, elle vendent, elle re-révise leur plan, elle relotissent, elles revendent. Et com- me lʼacheteur dʼaujourdʼhui ne rêve que de son lopin individuel, laissant lʼidée du collectif aux grandes villes, on réduit les parcelles à quelques ares seulement, on empile les lots, on gri- gnote aussi sur les terres agricoles et insidieusement on défigure la physio- nomie de ces villages qui de quelques dizaines ou centaines dʼhabitants voient leur population gonflée et leur cachet fondre en proportion. Le mitage auquel on assiste dans le Haut-Doubs - il faut voir certaines communes autour de Pontarlier par exemple - nʼest que le résultat de cette politique urbanistique à la petite semaine qui, au lieu dʼêtre pensée pour plusieurs décennies, sʼimprovise presque au jour le jour, donnant au final une franche impres- sion dʼanarchie. Car en plus de sʼétendre parfois de manière tenta- culaire, les constructions actuelles ne répondent souvent à aucune cohé- rence dʼordre architectural ou patri- monial. Donnant naissance à des lotis- sements sans grâce, quand elles ne dénaturent pas leur environnement naturel. Avant de sʼétendre à tout-va en répondant à des besoins à court terme, les communes devraient dʼabord sʼinquiéter du visage quʼelles finiront par avoir à plus long terme. J ean-François Hauser Éditorial

PONTARLIER

Prise de fonction “Je suis pressée de découvrir

Pontarlier et sa région”

L a Presse Pontissalienne : Pouvez-vous vous présenter Laura Reynaud ? Laura Reynaud : J’ai 52 ans, j’ai trois enfants âgés de 28, 23 et 9 ans. C’est avec le petit dernier que je viens prendre mes fonctions de sous-préfète à Pon- tarlier. À l’origine, je suis magistrate de la Chambre Régionale des Comptes. La dernière région où j’ai exercé cette fonction était la région P.A.C.A. Je l’ai quittée en 2008 pour prendre le poste de sous- préfète à Nérac dans le Lot-et-Garonne avant d’être nommée à Pontarlier. L.P.P. : C’est vous qui avez choisi Pontarlier ou le ministère qui a choisi pour vous ? L.R. : Un sous-préfet est en poste pour deux ou trois Lot-et-Garonne pour le Haut- Doubs dont elle déjà cerné la plupart des grands enjeux. Laura Reynaud est la première femme sous-préfète de Pontarlier. Elle vient de quitter le

sens aucune différence avec mes collègues masculins. L.P.P. : Et de la part d’autres interlo- cuteurs que vous côtoyez au quoti- dien dans votre métier ? L.R. : Sincèrement, je n’ai jamais ressenti un quelconque mépris de la part de mes interlocu- teurs parce que je suis une fem- me. Ce qui intéresse les gens, c’est que le sous-préfet soit capable d’apporter des réponses à leurs problèmes. C’est la fonc- tion qui est importante à leurs yeux, peu importe qu’elle soit occupée par un homme ou une femme. L.P.P. : Le Haut-Doubs est un territoi- re propice à la pratique des activités de pleine nature. Quels sont vos loi- sirs ?

avant de prendre vos fonctions ? L.R. : Non, je le regrette, mais je n’en n’ai pas eu l’occasion compte tenu de la distance. Pontarlier est à 800 kilomètres de Nérac. Je suis pressée de découvrir cette ville et cette région. L.P.P. :Vous étiez-vous déjà imprégné des problématiques du Haut-Doubs avant même d’avoir quitté Nérac ? L.R. : Alors que j’étais encore à Nérac, je suis res- tée en contact permanent avec mon prédécesseur François Valembois qui m’a informé de tous les sujets importants. Cela m’a permis de comprendre ce qui se passait. Je sais d’ores et déjà qu’un cer- tain nombre de grands dossiers m’attendent sur l’arrondissement de Pontarlier comme l’aménagement de la R.N. 57, la couverture du territoire en téléphonie mobile, le développement économique, le tourisme quatre saisons. La qua- lité de l’eau du lac de Saint-Point, la sauvegarde du marais de la Tanche à Morteau, le gouffre de Jardel ou l’implantation d’éoliennes sur le Haut- Doubs, figurent aussi parmi les sujets que j’aurai à traiter. L.P.P. : Vous n’avez donc pas perdu de temps ? L.R. : Il est clair que l’immersion doit être rapide si on veut porter les dossiers. L.P.P. : Y a-t-il des problématiques similaires entre un terri- toire comme le Haut-Doubs et la région de Nérac dans le Lot- et-Garonne ? L.R. : Il y a des problématiques identiques comme celles liées à la ruralité, à la place des services publics en milieu rural, ou à l’urbanisme. On peut parler aussi du tourisme qui est une question cen- trale à Nérac et qui l’est aussi pour le Haut-Doubs. Il y a des similitudes entre ces territoires mais également des spécificités. La question frontaliè- re par exemple est un sujet important à Pontar- lier. Je vais l’étudier plus en détail. Je pense pou- voir apporter un regard neuf sur ces différentes problématiques. L.P.P. : Une femme sous-préfète, c’est encore rare dans une fonction d’État qui semble plutôt réservée aux hommes. Avez- vous déjà rencontré des difficultés à trouver votre place ? L.R. : Non. Le corps préfectoral est très ouvert au contraire. Il donne sa place aux femmes. Je ne

Laura Reynaud a pris ses fonctions le 2 mai à Pontarlier.

L.R. : Quand j’ai annoncé à mes enfants que j’étais mutée à Pontarlier, ils m’ont dit “chouette, on va pouvoir skier” (rires). Pour ma part je ne fais pas de ski. Mais je crois que je vais m’y mettre, ne serait-ce que pour accompagner mes enfants sur les pistes de ski de fond ou de ski de descente. J’ai déjà l’équipement (rires). L.P.P. :Vous connaissez déjà votre agenda pour les prochaines semaines ? L.R. : Mon agenda est chargé jusqu’à la fin du mois de juin. J’ai tenu à maintenir tous les rendez-vous fixés par mon prédécesseur afin d’assurer une continuité de service. Je respecterai les engage- ments qu’il a pris. L.P.P. : On vous décrit comme quelqu’un de terrain. Les élus locaux doivent s’attendre à vous voir dans leur commune ? L.R. : C’est vrai, je suis une personne de terrain qui est rarement dans son bureau. C’est primor- dial pour moi de rencontrer les élus pour connaître le contexte dans lequel ils travaillent et dans lequel je vais travailler. Je conçois mon rôle auprès d’eux et des gens. Propos recueillis par T.C.

ans. J’ai été contacté par le minis- tère de l’Intérieur qui m’a fait des propositions de mutation sur la base de choix que j’avais formulés au préalable. Lorsqu’on m’a proposé Pontarlier, j’ai accepté. J’ai eu trois semaines pour me préparer à ce départ. L.P.P. : Avez-vous des attaches à Pontarlier ou plus largement en Franche-Comté ? L.R. : Non, je n’ai pas d’attaches, ni à Pontarlier, ni en Franche-Comté. Mais j’aime beaucoup la France. Ma fonction me permet de la décou- vrir. Partir à la rencontre d’autres personnes, appréhender d’autres problèmes spécifiques à chaque région, voilà ce qui m’intéresse.

“Chouette, on va pouvoir skier.”

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction :

Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :

Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Mai 2011 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Décathlon, Éclaireurs de Pontarlier, sous-préfecture de Nérac.

L.P.P. : Étiez-vous déjà venue à Pontarlier

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RETOUR SUR INFO

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Tension autour des vélos électriques

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

L e centre de distribution de la Poste à Pontarlier a investi dans 7 vélos à assistance électrique (V.A.E.) depuis l’automne dernier. Cet outil, comme nous l’avions indiqué le mois dernier, est censé améliorer les conditions de travail des agents. Tous ne sem- blent pas d’accord sur la ques- tion. CharlesGriffond, facteur pon- tissalien bien connu, n’a pas

manqué de réagir à la lecture de l’article. Ses critiques portent sur la qualité du matériel proposé et l’absence de solution alternative. “Je suis déjà tombé en panne pratiquement une dizaine de fois et on n’a même pas un vélo élec- trique de remplacement” , explique un Charles Griffond, particuliè- rement énervé. Et quand son V.A.E. est H.S., il n’a pas d’autre

solution que d’enfourcher un vélo normal. “Sauf qu’avec le V.A.E., ils ont rallongé ma tournée en ajoutant 188 boîtes supplémen- taires.” D’où l’agacement du fac- teur qui supporte de plus en plus difficilement l’impact de la restruc- turation. “Avec ou sans V.A.E., j’arrive quand même à rentrer à l’heure mais je rame comme un fou.” Conséquences : le moral

est au plus bas, les arrêts-mala- die se multiplient. “L’ambiance au boulot est déplorable avec une pression énorme. En quelques mois, on a enregistré le départ de deux facteurs titulaires qui sont partis travailler en Suisse. On ne se parle presque plus entre col- lègues, en tout cas beaucoup moins qu’avant.” Charles Griffond admet bien sûr la baisse du volume de courrier à distribuer. Mais cette réduction ne se répercute pas forcément sur le nombre d’arrêts. Et la réor- ganisation des tournées suscite bien des interrogations chez les agents de terrain. “Il y a parfois plusieurs facteurs à intervenir dans la même rue voire sur un même ensemble de boîtes aux lettres.” Dans ces circonstances, les pannes du vélo à assistance élec- trique, c’est un peu la goutte qui fait déborder le vase. Charles Grif- fond a déjà demandé à plusieurs reprises un engin de remplace- ment. En vain. “Le modèle qu’on utilise n’est pas forcément adap- té au type de tournée compor- tant de multiples arrêts. Nos vélos seraient trop puissants. Quoi qu’il en soit, il y a un vrai problème de maintenance avec les pièces déta- chées.” Quand on lui demande comment son patron, Patrick Genre, prend en compte ses problèmes, la réponse est assez laconique. “De toute façon, c’est impossible de dialoguer avec lui.”

La solidarité s’organise autour de Béatrice Drezet

E n février, nous avions rencon- tré Béatrice Drezet, une Pon- tissalienne atteinte d’un can- cer. Cette ex-employée de l’hôpital de Pontarlier décrivait son calvai- re. Au combat qu’elle mène depuis dix ans contre la maladie, s’ajoutait celui contre le système social qui après l’avoir soigné la pousse vers la précarité. Arrivant en fin de droits, elle ne percevait à l’époque que 500 euros par mois pour subvenir à ses besoins. Considérée comme invalide, elle était en attente de l’allocation adulte handicapé qui s’élève à 700 euros. Elle en est désormais destinataire. La publication de cet article soulève un élan de générosité sur le Val de Morteau d’où cette femme est origi-

naire. Le club de football Morteau- Montlebon s’apprête à se mobiliser par solidarité. Le 29 mai, lors du der- nier match du championnat de divi- sion honneur qui l’opposera à domi- cile au C.A. Pontarlier, le club cédera toutes les recettes du match (entrée, buvette) et toutes les recettes annexes (dons) à Béatrice Drezet. “Cette his- toire nous a vraiment touchés, et étant donné que c’est une famille de Mont- lebon qui subit ces affres, nous sommes de tout cœur avec elle” disent les dirigeants du club de foot Mor- teau-Montlebon. La solidarité est aussi une valeur du sport. Belle ini- tiative. “C’est vraiment super. Je suis touchée confie Béatrice Drezet. Cela m’a ému. Je me suis dit voilà au moins quelqu’un qui bouge.”

Béatrice Drezet est émue par le geste des footballeurs.

Le système des batteries électriques ne serait pas aussi fiable que prévu.

Proposition d’union entre le Larmont et Mont d’Or-Deux Lacs

accepter ou refuser. On va pouvoir réfléchir sereinement.” Il envisage de constituer rapi- dement au sein de la C.C.L. un bureau axé uniquement sur le schéma intercommunal. Le sujet sera également à l’ordre du jour du conseil municipal de Pontarlier en juin.

C hristian Decharrière a présenté le 22 avril à la Commission Départe- mentale de Coopération Intercom- munale son schéma de restructuration de la carte intercommunale. Le préfet propo- se sur le Haut-Doubs la fusion entre la C.C.L. et la communauté de communes Mont d’Or-Deux Lacs. Ces deux “interco” partagent pas mal de points communs notamment en matière de développement touristique autour du château de Joux, des lacs, des sports d’hiver… Ils coopèrent déjà au sein du syndicat des Eaux de Joux et du syndicat mixte des deux lacs. La communauté de communes Mont d’Or- Deux lacs étudie actuellement la prise de compétence en matière d’eau potable qui est déjà exercée par la C.C.L. Sans comp- ter également que la candidature de Mont d’Or-Deux lacs pour le Pôle d’Excellence Rural vient aussi d’être retenue. Ce qui laisse espérer la réalisation de l’ambitieux programme d’aménagement autour du lac avec notamment la rénovation complète de la base nautique de Malbuisson. Selon Christian Decharrière, “une fusion n’entraînerait pas a priori de bouleverse- ment majeur.” Elle donnerait naissance à une structure à 29 communes, soit 38 614 habitants. La proposition est plutôt bien accueillie par Patrick Genre. Elle mérite en tout cas réflexion. “Avant tout chose, on demande à avoir des éléments complé- mentaires en terme de fiscalité, budget, endettement. On partage les mêmes inté- rêts. On sait aussi qu’on a toute liberté pour

Le préfet Decharrière propose de fusionner C.C.L. et Mont d’Or-Deux lacs.

PONTARLIER

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COMMERCE Quinze emplois à la clé Décathlon : “On aurait aimé 500 m 2 de plus” Recrutement des salariés, surface de vente disponible, chiffre d’affaires envisagé : le directeur régional de Décathlon Olivier Vassaux explique la stratégie de l’enseigne avant l’ouverture, prévue en novembre à Doubs.

L es premiers coups de pelle- teuse ont arasé le sol, entre le rond-point d’Hyper U et le magasinVillaverde à Doubs. Dans sept mois, Décathlon ouvrira unmagasin de 2 000m 2 dans la zone artisanale. Ce magasin, il ressem- blera aux autres Décathlon de Fran- ce à la seule différence que celui-ci sera couleur crème (et non blanche) avec une façade bardée de bois. À l’entrée de la zone commerciale de Doubs, il fallait un bâtiment inté- gré. Quid de l’intégration commer- ciale ?Après les nombreuses craintes relayées dans nos colonnes par de nombreux autres commerçants et détaillants de sport, Décathlon arri- ve après plus de dix années d’effet d’annonce. Le directeur régional Oli- vier Vassaux répond à La Presse Pontissalienne.

La Presse Pontissalienne : Les travaux ont débuté. À quand l’ouverture et pour- quoi avoir bâti un magasin de “seulement” 2 000 m 2 ? Olivier Vassaux : Les travaux ont com- mencé le 26 avril avec en majorité

Le magasin de Pontarlier ressemblera fortement à celui qui vient d’être créé à Dole. Ouverture en novembre.

d’environ 3 000 m 2 avec cette zone de chalandise. C’est une décision purement interne à notre groupe. En passant à 3 000m 2 , on augmente forcément les coûts de construc- tion, d’électricité… Ce n’est pas la même rentabilité. L.P.P. : Combien d’emplois à la clé ? O.V. : Nous pensons recruter dans un premier temps une quinzaine de collaborateurs tous types de contrats sur le métier de ven- deur(ses) et responsable univers. Nous n’avons pas en magasin de poste d’hôtesse de caisse ou des postes administratifs. Il y aura des mutations en interne. Concernant les profils, Décathlon recherche d’abord des sportifs pratiquants avec un fort esprit de service.

du chiffre d’affaires dans un maga- sin Décathlon est réalisé avec nos produits. L.P.P. :Y aura-t-il un impact sur vos ventes à Besançon et cette ouverture risque-t- elle d’entraîner la mort des autres maga- sins de sport pontissaliens ? O.V. : Oui, il y aura un impact pour Besançon. Non, l’ouverture d’un Décathlon n’entraîne jamais “la mort” des petits détaillants de sport. Propos recueillis par E.Ch.

L.P.P. : Décathlon est réputé pour embau- cher du personnel avec des contrats par- fois précaires en s’appuyant notamment sur les étudiants. Problème, il n’y a pas d’étudiants ici. O.V. : Ce n’est pas un souci. Nous avons ouvert le même type de maga- sin à Dole et allons être clairs sur nos contrats. Il y aura des C.D.I., des temps complets ou partiels. Nous aurons aussi des étudiants. L.P.P. : Quel chiffre d’affaires espérez-vous réaliser et quels produits phares retrou- veront les clients ? O.V. : Nous avons un objectif de 5,3 millions d’euros par an. Nous proposerons un magasin multi- sports avec une offre plus large sur les sports spécifiques à la région comme le V.T.T., la randonnée. 65 %

des entreprises locales ou régio- nales. La date d’ouverture est calée sur la derniè- re quinzaine du mois de novembre. Nous aurons un bon magasin même si j’aurais aimé dis- poser de 500 m 2 de plus. Or, la straté- gie de groupe invi- te à la prudence lorsqu’il faut créer un magasin

5,3 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Renseignements : Candidature Décathlon Pontarlier : Direction Régionale Franche-Comté-Bourgogne, 1 Rond-point des Sports 21800 Quétigny, à l’attention de M. Jean-Victor Vernier

L’ÉVÉNEMENT

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MULTIPLEXE À PONTARLIER : LE RETOUR

Nouvel épisode dans le projet de multiplexe cinématographique avec la demande de permis de construire déposée fin avril par la société Olympia de Pontarlier. Une bouffée d’oxygène dans ce dossier qui peine à aboutir et suscite pas mal de questions et de critiques. Le transfert de la fête foraine sur la nouvelle zone multi-activités a permis de débloquer la situation. Belle opportunité qui n’a pas échappé à l’exploitante et à la munici- palité qui ont trouvé le terrain d’entente idéal sur la place Pergaud. Suspense et réalité.

CONTEXTE

Un soutien municipal Le permis du multiplexe est enfin déposé

de

la place Pergaud. Suite à quoi le Conseil municipal a décidé de la désaffecter de son usage public. D’où la demande de Brigitte Lonchampt d’en acquérir une partie. Le multiplexe Olympia conçu par le cabinet Paillard comprend 6 salles, soit environ 980 places. Le bâtiment s’étend sur 2 473 m 2 . Le projet néces- site 5 700 m 2 avec 114 places de par- king. Le principe de vente du terrain a été entériné en juin 2010 par le conseil. Plusieurs points ont été négociés. La Ville se réserve une servitude de pas- sage de 10 m le long de la Rocade. La transaction comprend, pour les 114 places de parking, la mise en place d’une concession de stationnement au profit de l’exploitant du multiplexe sur le futur parking public devant être créé sur la place, moyennant le ver- sement d’une location de 60 euros par place et par an. Les services fiscaux avaient estimé la valeur du terrain à céder à 56 euros le m 2 . Le prix de vente a finalement été fixé à 32 euros le m 2 , ce qui fait une différence de 136 800 euros pour les 5 700 m 2 . Il va sans dire que ce coup

Le projet de multiplexe Olympia se précise avec la demande de permis de construire déposée fin avril en mairie de Pontarlier. Retour sur un équipement atten- du et qui fait toujours autant parler.

débuter les travaux, sachant qu’il faut compter environ 5 mois pour instrui- re le permis. Elle admet qu’elle n’a pas encore bouclé totalement le montage financier d’un projet dont le coût varie entre 3 et 4 millions d’euros. Mieux vaut se projeter sur l’horizon 2012 voi- re 2013 avant d’aller se faire une toi- le au multiplexe Olympia.

pouce tout à fait autorisé fait jaser. Le choix de la place Pergaud au bord de la rocade suscite également des craintes au sein de l’opposition municipale vis- à-vis de la sécurisation des piétons. Si le dépôt du permis de construire qui sera suivi du passage en C.D.A.C. peut être interprété comme une bonne nou- velle, Brigitte Lonchampt ne sait elle- même toujours pas quand pourraient

L e multiplexe cinématographique à Pontarlier fait partie de ces projets qui suscitent de gros débats et tardent à se concréti- ser. Chacun reconnaît l’intérêt de dis- poser d’un complexe cinématographique moderne, confortable et facilement accessible. Brigitte Lonchampt qui exploite le cinéma Olympia au centre- ville est la première à le dire. “Si je pars, c’est par obligation.” Un agran- dissement de l’outil actuel s’avère pra- tiquement impossible dans la confi- guration actuelle et ne résout pas le problème du stationnement. Aussi, après une démarche non abou- tie, l’exploitante a réactivé son projet en 2009. Elle s’est rapprochée de la municipalité pour chercher le terrain adéquat. Laquelle municipalité dans un souci de préserver l’offre cinéma-

tographique proposée aux Pontissa- liens a répondu favorablement à cet- te sollicitation et est prête à l’accompagner dans la limite de ses compétences et ses prérogatives. Pas facile néanmoins de trouver à proxi- mité du centre-ville, une parcelle de

taille suffisante qui bénéficie également d’une bonne visibili- té et de capacités de stationnement. La situation va se débloquer avec la pla- teforme multi-activi- tés aménagée derriè- re l’Espace Pourny. Cette réalisation a permis notamment le transfert de la fête foraine qui occupait

Une différence de 136 800 euros.

ENQUÊTE Et les autres multiplexes de la région ? Comment ça s’est passé ailleurs ? Le soutien de la Ville de Pontarlier au projet multiplexe est-il exagéré, raisonnable voire encore en dessous de ce qui se passe ailleurs ? Zoom sur Besançon, Lons-le-Saunier et Vesoul.

Mégarama Besançon “On a payé ce qu’il fallait, c’est-à-dire le prix établi par les Domaines. Mais on n’a eu aucune condition particu- lière ni de subvention” , explique Jean Roy. Le directeur deMégarama-Besan- çon n’est pour autant pas choqué que les collectivités donnent un coup de pouce aux exploitants des petites salles indépendantes. Mégarama avait déboursé 45 millions de francs en 1999 lors de la construction du multiplexe d’École-Valentin. L’enseigne vient d’obtenir le feu vert pour construire 3 salles supplémen- taires qui s’ajouteront aux 10 exis- tantes.

Majestic Vesoul “On a la chance d’avoir un exploitant dynamique à Vesoul. Le terrain a été cédé par la communauté de communes à un prix Zone d’Activité Économique relativement bas, de l’ordre de 5 euros le m 2 . Ce prix modeste, c’est une maniè- re de garantir l’attractivité de la vil- le et son développement. Le multiplexe existe depuis 2005 et il fonctionne très, très bien. La municipalité est ravie que ce soit un exploitant privé. Si on devait faire une régie, ça nous coûte- rait très cher” , souligne Jérôme Sain- tigny, le directeur de cabinet du mai- re de Vesoul. Le Majestic de Vesoul comprend 8 salles, soit 1 500 fauteuils. Il emploie 15 salariés. Après 5 ans d’activité, la fréquentation dépasse la barre des 300 000 entrées annuelles.

Le Multiplexe Olympia comprendra 6 salles pour une capacité 980 places.

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INTERVIEW 3 à 4 millions d’euros “Je n’ai pas le sentiment d’avoir été avantagée” Brigitte Lonchampt s’explique sur les raisons et les contours de son projet de multiplexe Olympia. Confidences.

L a Presse Pontissalienne : Cer- tains élus de l’opposition ont sou- levé la question de la sécurité des piétons pour accéder sur la place Pergaud en traversant la rocade, qu’en pensez-vous ? Brigitte Lonchampt : Je ne pense pas qu’il y ait forcément un gros dan- ger avec le ralentissement impo- sé par le rond-point. L.P.P. :La place Pergaud vous convient ? B.L. : On s’était déjà renseigné pour trouver un site du côté de la gare mais ce n’est pas possible d’envisager une installation sur cette place tant qu’elle accueillait la fête foraine. C’est l’emplacement idéal à 5 minutes du centre-ville. L.P.P. : Impossible de rester rue Gam- betta comme le prônaient certains élus ? B.L. : Ici au centre-ville, c’est très difficile de développer les séances. Si je pars de là, c’est par obliga- tion. On est obligé maintenant de proposer du choix, du confort et du stationnement. L.P.P. : L’activité cinéma s’est plutôt bien portée en 2010 au niveau natio- nal, qu’en est-il à Pontarlier ? B.L. : Avec 105 000 entrées en

cinéma. Et beaucoup d’autres exploitants ont largement dépas- sé l’âge de la retraite. L.P.P. : Songez-vous à prendre un asso- cié pour mener à bien ce projet ? B.L. : Pour l’instant, j’y vais seu- le. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Pontarlier n’intéresse pas beaucoup les autres professionnels même si on m’a déjà proposé des asso- ciations. L.P.P. : La question du financement est- elle réglée ? B.L. : C’est un investissement qui représente entre 3 et 4 millions d’euros. Le montage financier n’est pas tout à fait bouclé. En étant déjà du métier, j’ai l’avantage de pouvoir profiter de certaines conditions attribuées uniquement aux exploitants du cinéma. J’ai également prévu de revendre le bâtiment qui abrite l’Olympia actuel. L.P.P. :Vous vous sentez d’attaque pour gérer un tel outil ? B.L. : De passer de 4 à 6 salles n’est pas un problème.Au contrai- re, c’est plus facile pour la pro- grammation. Ce multiplexe va permettre d’élargir l’offre. En plus, j’ai la chance de pouvoir compter sur une équipe jeune, dynamique et très polyvalente. L.P.P. : Ou en êtes-vous dans l’avancement du projet ? B.L. : La demande de permis de construire a été déposée à la fin du mois d’avril. Le projet pas- sera en C.D.A.C. en juin. Pour la suite, c’est très difficile d’avancer une date de début de chantier. L.P.P. : Certains disent que vous pour- riez faire une belle plus-value en reven- dant le multiplexe une fois construit ? B.L. : C’est complètement farfelu et pas du tout dans mon état d’esprit. Les rumeurs mal- veillantes ne me touchent plus. Propos recueillis par F.C.

2010, on profite aussi de cette évolution positive qui a été confor- tée par l’effet 3D. On vient d’ailleurs d’équiper deux salles. L.P.P. : Comment se traduit chez vous le volet arts et essais ? B.L. : En diffusant des films en V.O. comme “Black Swan” ou “Le discours d’un roi”. L.P.P. : Le soutien de la municipalité vous semble logique ? B.L. : Pour Pontarlier, avoir un multiplexe à proposer aux habi- tants je pense que c’est quand même une force. Même si je n’ai pas le sentiment d’avoir été plus avantagée qu’un autre. On était les premiers à avoir sollicité la ville et ce n’est pas pour autant qu’elle nous a favorisés. L.P.P. : Ce n’est pas un peu tard pour se lancer dans un tel projet ? B.L. : Non et beaucoup de gens ont dumal à comprendre que le ciné- ma pour moi, c’est avant tout une passion. On me demande aussi souvent si je m’engage ainsi pour transmettre l’affaire à ma fille. C’est une éventualité, mais pas une priorité. Je n’ai pas plus que ça le goût des voyages, de la gas- tronomie. Je ne vis que pour le

DÉBAT

Mise au point Le multiplexe de Pontarlier a-t-il été favorisé ? Emplacement royal, prix du terrain attractif, même si tout est légal, les conditions proposées à la société Olympia méritent quelques explications.

S i l’opposition municipale s’interroge sur la sécurité de l’accès au futur mul- tiplexe, force est de constater que politiquement, personne ne remet en cause la transaction. Le soutien accordé par la ville de Pontarlier n’a rien d’effarant si l’on regarde comment les autres villes com- toises opèrent dans ce type de dossier.Vesoul a cédé son terrain à 5 euros le m 2 en 2005 au groupe Majestic qui possède 7 autres ciné-

te comme de gauche offrent carrément le ter- rain” , explique Patrick Genre, très agacé par ce qu’il considère comme un mauvais procès fait à l’encontre de l’exploitante Brigitte Lon- champt. Au sujet du prix inférieur à l’estimation des services fiscaux, il ajoute également que la nature du sous-sol nécessitera de renforcer les fondations, d’où un surcoût. La sécurisa- tion des accès va être renforcée pour faciliter le franchissement de la Rocade par les pié- tons. “Aujourd’hui, des centaines de personnes fréquentent la place Pergaud sans que cela ne pose de gros problèmes. N’oublions pas que le choix de cette place est aussi conditionné par l’accès en voiture.” Le soutien de la municipalité est avant tout guidé par la volonté d’offrir à proximité du centre-ville un cinémamoderne et confortable à la population. Les conditions n’auraient pas été adaptées en fonction du porteur de pro- jet. Peu importe que Brigitte Lonchampt s’engage seule ou avec des associés. “Il faut arrêter avec ces rumeurs. Si on bloque ce type d’initiative, on bloque tous les artisans qui ont besoin de se développer” conclut le maire.

mas. Et personne ne s’en plaint. Surtout pas la muni- cipalité vésulienne ravie d’avoir un outil moderne et performant à proposer aux habitants. Si le contexte est légère- ment différent à Lons-le- Saunier, le principe est semble-t-il acquis avec mise à disposition du foncier à celui qui investira dans le multiplexe. Seul le groupe Mégarama à Besançon s’est débrouillé par lui-même. “Des municipalités de droi-

“C’est un mauvais procès.”

Dans le montage financier du multiplexe, Brigitte Lonchampt envisage la vente du bâtiment abritant le cinéma Olympia.

Projet multiplexe à Lons-le-Saunier Avec deux cinémas en activité gérés par deux exploitants différents, la situation est assez complexe dans la capitale juras- sienne. “C’est un souhait de la munici- palité de voir se développer un multi- plexe” , annonce Martine Clerc, l’adjointe à la culture. Même si rien n’est arrêté, la municipalité privilégierait l’option d’un nouveau bâtiment en lieu en place du cinéma Le Régent installé dans un bâtiment communal. “Le Régent serait démoli, ce qui laisserait la possibilité de prendre quelques places de parking pour envisager un complexe plus grand. Le maire a fait une proposition aux deux exploitants en cédant le terrain à des conditions intéressantes. Voilà où l’on en est actuellement” , conclut l’élue lédo- nienne.

Construit en 2005, le Majectic Espace des Lumières à Vesoul a franchi l’an

dernier le seuil des 300 000 entrées.

PONTARLIER

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EN BREF

SANTÉ

Installé le 4 avril Patrick Genre, président de la conférence de territoire de Franche-Comté Le maire de Pontarlier a choisi de s’impliquer davantage dans la réorganisation de l’offre de santé à l’échelle régionale. Les raisons de ce nouvel engagement.

Politique Le groupe des élus régionaux U.M.P., Nouveau Centre et Apparentés, réuni le mardi 26 avril dernier, a procédé, à la suite de la démission de Sylvie Vermeillet, à l’élection d’une nouvelle présidente : Annie Genevard a été désignée et Stéphane Kroemer choisi comme vice-président. Absinthe Le Conseil général et le Comité départemental du tourisme du Doubs accueillent l’exposition “Absinthe, la Fée verte”, jusqu’au 26 mai dans le Hall du 13-15, rue de la Préfecture à Besançon. L’exposition retrace l’évolution de cette boisson mythique. Elle donne l’occasion de mettre en valeur les collections du musée de Pontarlier ainsi que des deux distilleries Guy et Pernot qui perpétuent la tradition. On peut admirer des

L a Presse Pontissalienne : Étiez- vous candidat à cette fonction ? Patrick Genre : Oui. L.P.P. : Pourquoi un tel engagement ? P.G. : L’offre de santé figure par- mi les dossiers les plus impor- tants qu’un élu doit gérer. J’avais déjà une expérience dans ce domaine en étant membre puis

tions. À nous d’éviter une hyperconcentra- tion des moyens sur deux ou trois pôles régionaux. L.P.P. : Le fait d’être élu d’un secteur plu- tôt rural a son impor- tance ? P.G. : Oui, je pen- se. C’est une façon de symbo- liser la défense du monde rural.

d’hui défendre une certaine vision de l’offre de santé. L.P.P. :C’est quoi au juste la conférence de territoire de santé ? P.G. : C’est la structure qui va faire remonter la sensibilité du terrain auprès de la Conféren- ce régionale de santé du terri- toire et d’autonomie (C.R.S.A.) et de l’A.R.S. L.P.P. : Quel est le sens de cette mis- sion ? P.G. : Pas exemple savoir si l’évolution proposée permettra d’équilibrer l’offre de santé en Franche-Comté. Les membres de la conférence seront en quelque sorte les garants de l’aménagement du territoire au niveau sanitaire et social. C’est une responsabilité importante. On sait qu’il y aura des évolu- chemin de fer et Séverine PESSÉ-GIROD, hôtesse de caisse. 08/04/11 – Héloïse de Pierre-Alain HADJEB, commercial et de Jessica POULTAIT, sans pro- fession. 08/04/11 – Esteban de Fabien COSTE, chef d'entreprise et de Manuela SAEZ, professeur des écoles. 08/04/11 – Mathias de Émile PYANET, plom- bier chauffagiste et de Ludivine JACQUEMIN- VERGUET, aide-soignante. 08/04/11 – Lucas de Lilian JACOULOT, char- pentier et de Aurore LECHINE, employée com- merciale. 09/04/11 – Tom de David ROUSSET, salarié mécanique de précision et de Erika PAQUET- TE, contrôleuse qualité. 09/04/11 – Emma de Marc OUDET, techni- cien de maintenance et de Sylvia FAVEAU, vendeuse en boulangerie. 09/04/11 – Lilian de Cédric CHEVAL, techni- cien de maintenance et de Claire RAGOT, coif- feuse à domicile. 09/04/11 – Léonie de Nicolas MARGUET, comptable et de Mathilde BARBEZAT, agent des services hospitaliers. 09/04/11 – Éthan de Yvan BILLET, intérimai- re et de Nathalie COLOMB, comptable. 09/04/11 – Thomas de Nicolas ORDONEZ, commerçant et de Sandrine COQUET, direc- trice adjointe syndicat. 11/04/11 – Mahdy de Noureddine AZOU- GHAGH, analyste financier et de Nadia GHA- LI, chargée d'étude. 11/04/11 – Louise de Bastien POURCHET, mécanicien et de Valérie FAIVRE, horlogère. 12/04/11 – Faustin de Fabrice BARBIER, méca- nicien et de Gaëlle VARESCON, infirmière. 11/04/11 – Inaya de Dogan YILDIZ, décolle- teur et de Cindy LABBÉ, sans profession. 12/04/11 – Félicia de David HONGNIAT, chauf- feur livreur et de Karine GIMONDI, psycho- motricienne. 12/04/11–BurakdeRecepÖZKARACA,peintre en bâtiment et de Ayse BASKURT, étudiante. 13/04/11 – Ézio de Adrien NICOD, charpen- tier et de Delphine GAUME, auxiliaire de vie scolaire. 13/04/11 – Noëmie de Cyril RENAUD, conduc-

Patrick Genre entend défendre un certain équilibre territorial de l’offre de soin en Franche- Comté.

président depuis 12 ans du conseil d’administration de l’hôpital de Pon- tarlier. Le trans- fert du plateau technique de la cli- nique à l’hôpital figurait parmi les premiers dossiers dont j’ai eu à m’occuper. J’entends aujour-

“Éviter une hypercon- centration.”

sanitaire ou S.R.O.S. Elle sera aussi consultée sur les deux autres schémas, à savoir la pré- vention et le médico-social. L.P.P. : Un emploi du temps chargé en perspective ?

P.G. : Il sera en tout cas assez concentré jusqu’en décembre car je vais aussi devoir intervenir sur les quatre territoires de san- té francs-comtois.

L.P.P. : Comment allez-vous fonction- ner ? P.G. : À partir de juin, on va nous présenter les différents schémas définis par l’A.R.S. La conférence de territoire donnera ensuite un avis obligatoire sur le schéma

reproductions d’affiches, de publicités, des

fontaines, cuillères et verres à absinthe, des pyrogènes et autres objets liés à l’absinthe ainsi qu’un alambic.

Propos recueillis par F.C.

État-civil d’avril 2011

MARIAGES 09/04/11 – Romain BERTRAND, boulanger et Madeleine DOS SANTOS, vendeuse. 23/04/11 – Matthieu LEBREDONCHEL, bijou- tier joaillier et Laëtitia DELPHIN, assistante commerciale. DÉCÈS 02/04/11 – Gilbert MOREL, 86 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Simo- ne BRUTILLOT. 03/04/11 – Bernadette BULLE, 81 ans, sans profession, domiciliée à Deservillers (Doubs) célibataire. 05/04/11 – Marie DÉVAUD, 83 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de Louis VACELET. 05/04/11 – Paulette GILLIOTTE, 93 ans, retrai- tée, domiciliée à La Cluse et Mijoux (Doubs) veuve de Charles LAMBOLEY. 06/04/11 – Hélène MAIRE, 91 ans, retraitée, domiciliée à Levier (Doubs) veuve de Georges PERNELLE. 07/04/11 – Edmond BELOT, 89 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Lucien- ne JACQUET. 08/04/11 – Claude GUIGON, 67 ans, retraité, domicilié à Maîche (Doubs). 09/04/11 – Pierre DORNIER, 79 ans, retraité, domicilié à Maisons-du-Bois-Lièvremont (Doubs), époux de Andrée LONCHAMP. 09/04/11 – Georges COURVOISIER, 82 ans, retraité de la Gendarmerie, domicilié à Doubs (Doubs), époux de Paulette BRAUD. 08/04/11 – Anne RONCON, 90 ans, assistante sociale retraitée, domiciliée à Vuillecin (Doubs), célibataire. 13/04/11 – Antoine ROLAND, 14 ans, domi- cilié à Les Fins (Doubs). 13/04/11 – Simone LOUVRIER, 82 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Gabriel VOIDEY. 14/04/11 – Albert CAVOLO, 64 ans, retraité entrepreneur, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Yvette BAUDIN. 13/04/11 – Michel CHANSIOUX, 57 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs), céli- bataire. 15/04/11 – Jean MOCELLIN, 84 ans, retraité SNCF, domicilié à Pontarlier (Doubs), céliba- taire. 15/04/11 – Odette GOUTIN, 89 ans, retraitée,

15/04/11 – Timéo de Jérémy GAIFFE, exploi- tant agricole et de Marianne LEPRINCE, juris- te. 18/04/11 – Kylian de Loïc GIRARDIN, ouvrier et de Claire ANDRÉ, sans profession. 18/04/11 – Noah de Nicolas PARRIAUX, hor- loger et de Angélique PENEL, contrôleuse en horlogerie. 18/04/11 – Amaury de Jean-Charles TISSOT, viticulteur et de Béatrice SAUSSARD, sans profession. 19/04/11 – Kübra de Olcay GÔDEK, ouvrier en maçonnerie et de Seher UYAR, sans pro- fession. 17/04/11 – Maximilien de Aurélien DORNIER, agriculteur et de Géraldine BOUVERET, employée communauté de commune du Lar- mont. 19/04/11 – Lana de Thomas NORIS, horloger et de Maire-Hélène VAUTHIER, horlogère. 20/04/11 – Aurélien de Jean-Philippe LACROIX, agriculteur et de Marine PELLICIOLI, serveu- se. 20/04/11 – Jade de Sébastien ROY, aide médi- co-psychologique et de Stéphanie VERDANT, opératrice production. 21/04/11 – Gabin de Bertrand GARNIER, cui- sinier et de Marilyne LHOMME, préparatrice en pharmacie. 21/04/11 – Naïm de Bder-Din EL AYACHY, opérateur tourneur et de Carole BEZ, opéra- trice en horlogerie. 22/04/11 – Louise de Julien POURCELOT, res- ponsable informatique et de Lucie BESSON, travailleur social. 23/04/11–LoudeYannQUARTENOUD,régleur outilleur et de Emilie THIEBAUT-GEORGES, secrétaire médicale. 23/04/11 – Lenny de Jérémy PERRIN, frigo- riste et de Valérie MARTIN, enseignante. 23/04/11 – Thibaud de Jean-Christophe GAU- THIER, conducteur de travaux et de Marie DENOYER, professeur des écoles. 26/04/11 – Capucine de Jérémy VALLET, agri- culteur et de Bérénice PEGEOT, agent des services hospitaliers. 26/04/11 – Célia de Cédric HERBERT, élec- tricien et de Audrey LESTRIEZ, ouvrière. 27/04/11 – Paul de Sébastien GRILLON, pro- fesseur d'éducation physique et sportive et de Stéphanie BEZ, infirmière en cardiologie.

domiciliée à Maîche (Doubs), veuve de Lucien CORNEGLIO. 17/04/11 – ILLICETO Carmela, 51 ans, ouvriè- re spécialisée, domiciliée à Chaffois (Doubs), épouse de Dominique VERNEREY. 19/04/11 – Yvette RICHARD, 82 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Marcel VALLET. 21/04/11 – Marie-Louise VERMOT-GAUD, 90 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), célibataire. 24/04/11 – Marc GRY, 91 ans, retraité, domi- cilié à La Cluse-et-Mijoux (Doubs), veuf de Agnès LEBET. 23/04/11 – Christiane VIRY, 57 ans, secrétai- re médicale, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 25/04/11 – Francis PROUVEUR, 68 ans, retrai- té, domicilié à Malpas (Doubs). 25/04/11 – Romaric WEINBERGER, 21 ans, ouvrier, domicilié à Pontarlier (Doubs), céli- bataire. 26/04/11 – Aimé LOUVRIER, 93 ans, retraité, domicilié à Les Granges-Narboz (Doubs), époux de Jeannine SIMON. 27/04/11 – Georges SCHWEIZER, 91 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Françoise PETITE. 27/04/11 – Rolande PUGIN, 81 ans, retraitée, domiciliée à Montlebon (Doubs), veuve de Michel VUILLET. 28/04/11 – Pierre NICOD, 96 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Andrée GRESSET. 28/04/11 – Antoinette DOLCE, 38 ans, agent d'entretien, domiciliée à Doubs (Doubs), céli- bataire. 01/05/11 – Jeanne VAUCHEZ, 86 ans, retrai- tée, domiciliée à Malpas (Doubs), épouse de Fernand SAILLARD.

NAISSANCES 01/04/11 – Zoé de Alexandre BOLE, menui- sier charpentier et de Karine MILLE, vendeu- se. 01/04/11 – Éline de Matthieu WIART, sanitai- re et de Mei JING, autoentrepreneur sushi. 03/04/11 – Siana de Jérôme HEINZ, conduc- teur de machine et de Anaïs VIENNET, horlo- gère. 03/04/11 – Mustafa de Osman SARI, polis- seur et de Cennet ÖZBAY, sans profession. 02/04/11 – Emma de Alain SIRK, opérateur de production et de Christelle SIEBERT, ven- deuse. 02/04/11 – Leith de Eric BOCKENMEYER, ébeniste et de Hager BEN MESSAOUD, sans profession. 04/04/11 – Anthony de Yasin BALYEMEZ, pilo- te de machines et de Nadegül ERDOGAN, sans profession. 04/04/11 – Chloé de Boris CHILLARON-PER- EZ, menuisier et de Karine GRANDIDIER, secrétaire comptable. 05/04/11 – Days de Ismaël ZAHARATTI, ouvrier en scierie et de Sophie POCHOLLE, pizzaïo- lo. 06/04/11 – Keïla de Janny LECHINE, char- pentier et de Isadora LAMBERT, employée libre service. 06/04/11 – Candice de Virgile GUYON, agri- culteur et de Pauline CHARLIGNY, auxiliaire de puériculture. 06/04/11 – Loélia de Vincent BRENN, froma- ger et de Céline ROCHA-FILIPE, serveuse. 06/04/11 – Abde de Mabrouk ABAÏDI, ouvrier et de Rachida DERBAL, ouvrière. 05/04/11 – Samuel de Yohan HUGUENIN, agent d'entretien et de Gina HERTER, sans profession. 07/04/11 – Léa de Fabrice DE PAOLA, res- ponsable sécurité alimentaire et de Manuela SOITTOUX, assistante d'éducation. 07/04/11 – Charles de Stéphane BARTHOD- MALAT, pharmacien et de Sophie MARGUET, enseignante. 07/04/11 – Jade de Cédric MANTION, sans profession et de Emeline SANCHES, sans pro- fession. 08/04/11 – Ilona de Patrick FACCHIN, employé

teur d'engins forestiers et de Sonia DELA- CROIX, agent des services hospitaliers. 13/04/11 – Tinael de Eloi MARÇOT, ingénieur de production et de Florence DREZET, tech- nicienne chimiste. 13/04/11 – Enola de Yannick BISHOP, méca- nicien et de Claire MASSON, infirmière. 13/04/11 – Juliette de Raphaël FERRAND, dessinateur industriel et de Audrey VIEILLE, comptable. 14/04/11 – Tom de Jean-Jacques COMTE, commercial et de Cécile MARGUET, comp- table. 14/04/11 – Titouan de Romain RIBIER, arti- san et de Carole MINARY, céramiste. 14/04/11 – Evan de Sylvain SIGRAND, chauf- feur routier et de Sandrine MAILLET, assis- tante maternelle. 14/04/11 – Ysaline de Noël BERLAND, plom- bier chauffagiste et de Stéphanie MEYNET, pâtissière. 14/04/11 – Clément de Frédéric GIRARDOT, adjoint technique et de Barbara MONSCOURT, agent administratif. 14/04/11 – Alban de Olivier FRELET, employé de fabrication et de Valérie SIMON, conseillè- re en recherche d'emploi. 14/04/11 – Violette de Nicolas BART, agricul- teur et de Aline JOBIN, agricultrice. 14/04/11 – Landry de Pascal SCHNEEBER- GER, ouvrier de maintenance et de Nathalie TRIPI, sans profession. 14/04/11 – Maëlya de Alexis HENRIET, tech- nicien électroménager et de Aurélia CRIVEL- LI, hôtesse de caisse. 15/04/11 – Madeleine de Christophe GUYON, militaire et Christelle NUGEYRE, assistante maternelle. 16/04/11 – Emma de Jean-Michel POURCE- LOT, agent d'entretien et de Stéphanie BOUR- GEOIS, agent des services hospitaliers. 16/04/11 – Anaïs de Kamel CHIKH, plâtrier et de Fatiha KHELLADI, sans profession. 17/04/11 – Élisa de Julien VERNEREY, ingé- nieur et de Lydie GUINCHARD, professeur des écoles. 17/04/11 – Manon de Sylvain DROZ-BAR- THOLET, employé de fabrication et de Marie BALOSSI, aide médico-psychologique.

PONTARLIER

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EN BREF

FILM

C’ est à la douane de Val- lorbe qu’Isabelle Adjani traversera en voiture la frontière entre France et Suis- se. La séquence s’annonce cour- te mais une fois encore, le Haut- Doubs s’impose comme terre de cinéma après les Le Haut-Doubs attire le grand écran En voiture avec Isabelle Adjani Du 9 au 12 mai, Alexandre Astier tourne une séquence de film avec Isabelle Adjani. Des figurants âgés de 30 à 60 ans possédant des voitures récentes de marques étrangères sont recrutés.

Valdahon Conférence à Valdahon sur le thème “Mieux respirer pour mieux vivre. Oui, mais comment ?”, animée par Isabelle Buller, ergothérapeute et praticienne PneumaCorps. Jeudi 12 mai à 20 heures, Espace Ménétrier, salle Hilaire. Entrée : 7 euros. Conférence suivie d’un atelier- découverte le samedi 14 mai de 9 heures à 12 heures à Valdahon. Renseignements au 03 81 60 99 07. Papillons Fanny et Vincent Pecclet, du restaurant Les Papillons à Pontarlier (7, faubourg Saint- Étienne) viennent d’obtenir le titre de Maîtres- Restaurateurs décerné par le préfet du Doubs. Les bénéficiaires de cette mesure s’engagent à respecter un ensemble de règles simples, mais garantissant une prestation de service de qualité (accueil, service à table, décoration).

célèbres“Granges Brûlées”,“Les Misérables”, “Monsieur Bati- gnole”, “L’adversaire”…, tous tournés dans l’univers des sapins. Cette fois, c’est au jeu- ne réalisateur Alexandre Astier de s’intéresser à nos paysages pour son film intitulé “Mada- me Karlsson”. Le créateur de la série “Kaamelott” diffusée sur la chaîne M6 tourne son pre- mier long-métrage, qui sera éga- lement face caméra aux côtés d’Isabelle Adjani, césarisée à cinq reprises. La production du film “Mada- meKarlsson” recherche d’ailleurs des figurants âgés de 30 à 60 ans et possédant des voitures récentes de marques étrangères pour un tournage qui se dérou- le du lundi 9 au jeudi 12 mai. Pierre Jouille, le chasseur de paysages “made in Haut-Doubs” pour le cinéma a proposé ses services à la production. Le film d’Alexandre Astier “Madame Karlsson” évoque la vie d’une femme atteinte d’une maladie de la mémoire. Le tour- nage a déjà commencé d’abord à l’hôpital de Mantes-la-Jolie puis à Bazoches (Yvelines). Alexandre Astier présente son film comme un road-movie : “Isa- belle Adjani incarne Madame

Un court passage dans le Haut-Doubs pour l’actrice maintes fois césarisée.

Hansen-Bergmann, une femme amnésique, certes, mais qui a aussi beaucoup de gouaille et d’humour. Elle rencontre David, un ergothérapeute que j’incarne, qui va l’aider à résoudre son handicap. Malgré la gravité du sujet, il s’agit d’une comédie dra- matique.” Si vous souhaitez approcher l’actrice, la production recherche des figurants âgés de 30 à 60 ans et propriétaires de voitures récentes de marques étrangères. La rémunération est de 99 euros par jour et 50 euros pour les frais de véhicule. L’équipe conti- nuera ensuite son tournage à Gex etAnnecy jusqu’au 16mai. Renseignements : Les personnes intéressées doivent envoyer photos et coordonnées téléphoniques par mail à : sandracas- ting@orange.fr

Isabelle Adjani en passage furtif à la douane de la Ferrière- sous-Jougne

du 9 au 12 mai.

Publi-information

CDI - Intérim

Le partenaire "historique" des entreprises du Haut-Doubs s'est reconstruit une identité forte sous sa nouvelle enseigne, Randstad, et reste plus que jamais un acteur incontournable du marché de l'Emploi en cette période de "reprise" économique.

N ous pouvons l'assurer au- jourd'hui de manière fiable, l'activité écono- mique a redémarré sur le Haut- Doubs. Et même de manière as- sez spectaculaire depuis environ 6mois ! Qui dit reprise écono- mique dit entreprises locales qui recrutent à nouveau. Et en première ligne sur ce front de l'Emploi, logiquement, Randstad se positionne comme un parte- naire actif aux côtés des entre- prises du Haut-Doubs, avec ses deux activités : intérimet cabi- net de recrutement. Raphaël Lucas, 13 ans de mé- tier, directeur des 3 agences Randstad à Pontarlier, Morteau et Maîche, résume la pérennité de son activité : "bien que la pro- fession ait été logiquement tou- chée par la crise ces dernières années, nous pouvons dire chez Randstad que nous l'avons tra- versé sans grands dommages. Ceci grâce à la solidité du Groupe, à la puissance de notre

tests professionnels. Et en 4 : de proposer des candidats motivés, compétents et opérationnels quasi-immédiatement." Muriel Vialat consultante Randstad à Pontarlier, souligne : "dans notre métier du recrutement, la connaissance du bassin d'emploi et la proximité du client sont les deux facteurs- clefs du succès". Quotidienne- ment, la présence-terrain et l'écoute des besoins leur permet- tent de cibler les profils requis dans telle ou telle entreprise, et d'optimiser la réactivité et la qualité du recrutement. Ra- phaël Lucas conclut sur ce ser- vice-client : "mes équipes sont polyvalentes et toutes com- posées de professionnels ex- périmentés et réactifs. Chaque consultant est autonome sur son bassin d'emploi et chez ses clients, et travaille aussi en réseau avec ses collègues d'autres agences pour multiplier les chances de trouver LE bon

sons à nos clients une réponse rapide et adaptée à chaque mé- tier et à chaque besoin, qu'il s'agisse de CDI, CDD, ou d'intérim " explique Valérie Guinchard, consultante Rand- stad à l'agence de Pontarlier. En 2011, Randstad délègue chaque jour environ 200 inté- rimaires dans plus de 150 en- treprises du Haut-Doubs, et finalise chaque semaine plus de 3 recrutements en CDI. Lysiane Garaud, chargée de re- crutement à Pontarlier, explique la fiabilité de ses recrutements par une méthode RH en 4 étapes : "Lorsqu'un client nous sollicite, il s'agit en 1er lieu d'identifier ses besoins et les compétences requises. En 2 : d'attirer et de sourcer les meilleurs profils via les canaux de recrutement les plus efficaces, type annonces internet et presse. En 3 : de sélectionner les meilleurs candidats et de valider leurs compétences grâce à des

réseau d'agences, et à la noto- riété de notre enseigne, dopée par une large campagne de publi- cité nationale, radio et TV no- tamment... Aujourd'hui, notre principale force demeure le pro- fessionnalisme de nos équipes en agences." Il nous précise l'état d'esprit de la maison : "chez Randstad, nous savons que la véritable valeur d'une en- treprise, ce sont les femmes et les hommes qui la compo- sent. Implantés depuis plus de 40 ans sur le Haut-Doubs, nous travaillons dans la continuité et la confiance, à mettre en relation les entreprises et les candidats, que nous faisons parfois venir de très loin pour travailler chez nos clients !". Ainsi, Randstad accom- pagne les développements d'activité de chacun de ses clients. "Quelle que soit la taille des entreprises, de la PMI à l'artisan, ceci dans tous les sec- teurs d'activités, nous garantis-

Raphaël Lucas et son équipe Randstad de Pontarlier :

Lysiane Garaud,

Muriel Vialat et Valérie Guinchard.

formations professionnelles qua- lifiantes, suivis de carrière per- sonnalisés et avantages sociaux d'un groupe qui compte plus de 250'000 salariés en France. "Une formule gagnants-ga- gnants que nous valorisons au quotidien", précise Raphaël Lucas, "puisqu'en 2010, 95% des intérimaires recommandaient Randstad à leur entourage professionnel, et 92% de nos clients recommandaient nos ser- vices à une autre entreprise" .

candidat". Côté ressources, là encore, Randstad déploie un pro- gramme novateur. "En pé- riode de pénurie de main d'oeuvre qualifiée et motivée, nous devons attirer chez nous les meilleurs profils. Et comme pour nos clients, nous devons garantir leur bien-être pour les fidéliser à notre enseigne" explique Muriel Vialat. Dans ce cadre, Rand- stad propose à ses salariés intérimaires du sur-mesure :

Une équipe de professionnels du recrutement à votre service :

A Pontarlier :

6 Place Saint Pierre Tél. 03 81 39 30 78 E-mail : pontarlier.001wz@randstad.fr 12 rue de la Gare Tél. 03 81 67 57 57

A Morteau :

CDI - Interim

et votre « espace entreprise » sur notre site : www.randstad.fr

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