HERMÈS - Document de référence 2018

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Responsabilité sociale, sociétale et environnementale

Les hommes : les équipes

Au niveau du groupe, le dialogue social s’exprime tout d’abord à travers la réunion annuelle du Comité de groupe qui permet d’échanger avec les représentants du personnel et les représentants syndicaux des cinq organisations syndicales représentatives sur le plan national présentes au sein du groupe. Cette réunion permet de dialoguer et de partager le bilan de l’année écoulée ainsi que les perspectives pour les années à venir. En complément, une Commission de suivi du dialogue social France est en place depuis 2008, en application de l’accord relatif au dialogue social et à l’exercice du droit syndical au sein des entreprises du groupe Hermès, signé en 2008 par l’ensemble des organisations syndicales représentatives. En 2018, outre sa réunion annuelle, cette commission s’est réunie une seconde fois de manière exceptionnelle afin de pouvoir apporter à ses membres des réponses sur la mise en place du Comité social et économique, nouvelle instance de représen- tation du personnel voulue par le législateur français et qui fusionne les trois anciennes représentations (délégués du personnel, Comité d’en- treprise, Comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail). Le dialogue social au niveau du groupe passe encore par la réunion annuelle du groupe de réflexion et d’échange sur les frais de santé qui est une instance de dialogue organisée autour du régime frais de santé applicable au sein de la majorité des sociétés du groupe. La masse salariale du groupe est de 695 M€ en 2018, contre 639 M€ en 2017, à laquelle il faut ajouter 228 M€ de charges sociales. En France,88,8M€d’intéressementetdeparticipationet3,5M€d’œuvres sociales ont été distribués, contre respectivement 70,7 M€ et 3,3 M€ en 2017. Hors effets de change, la masse salariale reflète à la fois la croissance des effectifs et l’augmentation des salaires dans toutes les zones géographiques. La volonté de reconnaître la performance tant collective qu’individuelle s’est traduite depuis plusieurs années par le développement des parts variables individuelles et collectives. Les niveaux de rémunération sont principalement le reflet des compé- tences, du niveau de responsabilité et des conditions locales. Le groupe adresse annuellement à l’ensemble de ses filiales les orien- tations budgétaires d’évolution des rémunérations, qui tiennent compte de l’inflation et des marchés locaux. Il est également demandé une vigilance particulière concernant l’égalité hommes-femmes et les déca- lages par rapport au marché (interne et externe). Des budgets supplé- mentaires peuvent être accordés si des ajustements sont nécessaires. La rémunération des mandataires sociaux est présentée en note 22 du chapitre 6 du présent document. Hermès, dont la grande majorité des salariés travaille dans des pays de l’OCDE, applique strictement les réglementations sur le temps de travail et le salaire minimum dans le respect des conventions de l’ONU, et cherche à faire mieux chaque fois que cela est possible. En France, le salaire minimum est défini par la loi. Rémunérations En millions d’euros Masse salariale

Dans les différentes sociétés, le dialogue social passe aussi par un fonc- tionnement quotidien des instances de représentation du personnel et par une négociation collective riche et active. Des accords collectifs ont ainsi été conclus dans toutes les sociétés qui disposent de délégués syndicaux. Ainsi en France en 2018, c’est plus de 65 accords et ave- nants qui ont été signés (dont un accord de groupe sur un supplément de participation) sur des sujets aussi variés que la revalorisation sala- riale, l’intéressement, les forfaits jours et le droit à la déconnexion, l’éga- lité entre les femmes et les hommes, ou encore la mise en place et le fonctionnement desCSE. Autant de sujets qui traduisent une réelle impli- cation des représentants du personnel et des directions concernées dans un dialogue social constructif et respectueux. À l’international, les relations sociales des activités de distribution sont supervisées par des directeurs des ressources humaines de zone (ou pays selon la taille des marchés locaux), qui s’assurent du respect des réglementations locales et de l’application de la charte éthique du groupe. 2.3.1.2.3 Partage des valeurs économiques La politique du groupe est d’associer les collaborateurs à la croissance sur le long terme par différentes mesures : intéressement, participation, plan d’actionnariat. Les salariés du groupe bénéficient d’avantages à court terme (congés payés, congésmaladie, participation aux bénéfices), d’avantages à long terme (médaille du travail) et d’avantages postérieurs à l’emploi à coti- sations/prestations définies (indemnités de fin de carrière, régime de retraite complémentaire notamment). Comme détaillé en note 26 des états financiers consolidés, l’engagement total du groupe en retraites et assimilés est de 196 M€. Participation et intéressement (France) Depuis 2012, un accord dérogatoire de participation signé avec l’en- semble des syndicats représentatifs permet d’associer d’une manière harmonisée tous les collaborateurs des sociétés en France aux béné- fices du groupe. Par ailleurs, des accords d’intéressement au niveau des sociétés en France sont également mis en place. Ces accords ont une durée de trois ans et visent à associer les collaborateurs au développement d’in- dicateurs déterminés localement et pertinents eu égard à l’activité et à l’environnement de chacune de ces entités, notamment la qualité, la sécurité, la productivité. Les salariés des entités étrangères (soit 38 % des effectifs du groupe en 2018) bénéficient également, et de façon régulière, de divers dispo- sitifs de rémunération complémentaire adaptés aux performances et aux pratiques locales. 2016 2017 2018 609 639 695

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DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2018 HERMÈS INTERNATIONAL

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