Aéroport de Paris - Document de référence 2018

INFORMATIONS SOCIALES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES 17 INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES

La lutte contre le changement climatique Politique La lutte contre le changement climatique est l’un des piliers de la politique environnementale et énergétique du Groupe ADP. Elle ressort parmi les huit plus importants enjeux de son étude de matérialité de 2017 (note 8/10), confortant ainsi le groupe dans ses objectifs ambitieux de lutte contre le changement climatique. Pleinement engagé dans la baisse de ses émissions de CO 2 , l’amélioration de son efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables, il fait siens les objectifs de développement durable de l’ONU, en particulier les objectifs n° 7 (garantir l’accès de tous à une énergie propre et d’un coût abordable), 9 (bâtir une infrastructure durable et résiliente, encourager l’innovation) et 13 (lutter contre le changement climatique). Objectifs La baisse des émissions de CO 2 En phase avec les orientations proposées par la France en 2015, Aéroports de Paris s’est fixé en 2016 l’objectif de réduire de 65 %, d’ici 2020, ses émissions internes de CO 2 par passager par rapport à 2009 tout en développant le trafic. Aéroports de Paris entend aussi maintenir les aéroports Paris- Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget au niveau 3 de l’ACA (Airport Carbon Accreditation) et, dans ce cadre, atteindre la neutralité carbone en 2030. Sa feuille de route neutralité carbone 2030 a été validée en 2018 par le Comex. Aéroports de Paris a entrepris des travaux pour harmoniser les indicateurs environnementaux de ses principales filiales en vue de constituer le socle pour l’élaboration des engagements groupe. L’amélioration de l’efficacité énergétique Autre engagement d’Aéroports de Paris : améliorer son efficacité énergétique de 1,5 % par an 1 sur la période 2016-2020 (soit 7 % au total sur cinq ans). Ses initiatives s’organisent autour de deux axes : l’optimisation énergétique de l’exploitation et de la maintenance, l’amélioration du bâti et des équipements. Un recours accru aux énergies renouvelables Aéroports de Paris s’est fixé l’objectif de satisfaire 15 % de sa consommation finale d’énergie 2 avec des sources renouvelables. Réalisations La baisse des émissions de CO 2 Le niveau 3 de l’ACA (Airport Carbon Accréditation) des aéroports Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris Le-Bourget a été renouvelé en 2018. Cette accréditation, dont tous les paramètres sont vérifiés par un organisme tiers, valide le calcul et les actions de réduction : ◆ des émissions internes d’Aéroports de Paris (scopes 1 et 2) ; ◆ des émissions de ses partenaires sur les plates-formes aéroportuaires (scope 3) : émissions dues aux avions, moteurs auxiliaires de puissance (APU), véhicules d’assistance en escale mais

aussi aux déplacements professionnels et domicile-travail des salariés des plates-formes, aux déplacements des passagers pour accéder aux plates-formes et les quitter, aux autres sources d’émissions (gestion des déchets internes, électricité tiers). Le niveau 3+ de l’ACA a été atteint par les aéroports d’Izmir Adnan Menderes et d’Ankara Esenboga, le niveau 3 par l’aéroport d’Istanbul Ataturk. En baisse de 9 % par rapport à la moyenne de 2014-2016, les émissions internes de CO 2 (scopes 1 et 2) des trois plates-formes parisiennes s’établissaient en 2017 3 à 65 445 tonnes. La réduction s’explique principalement par les actions menées sur le déploiement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, détaillées ci-dessous dans les rubriques « L’amélioration de l’efficacité énergétique » et « Le recours (scope 3) des trois aéroports parisiens ont été estimées à environ 1 920 000 tonnes en 2017 4 , elles restent stables par rapport à la moyenne de 2014-2016 (légère hausse de 1 % due principalement à l’augmentation des émissions liées à l’accès des passagers). Ces émissions du scope 3 prennent en compte : ◆ les avions, dont les émissions sont déterminées à partir des différentes phases du cycle LTO (Landing Take-Off) : approche, circulation au sol, décollage, montée ; ◆ les moteurs auxiliaires de puissance (APU), qui fournissent l’énergie à bord des appareils et pour la climatisation de l’avion au sol, et dont l’utilisation dépend des conditions climatiques et de la puissance nécessaire au bon fonctionnement de l’avion ; ◆ les véhicules d’assistance en escale exploités par des sociétés externes et nécessaires à toute la logistique de l’avion au sol ; ◆ les déplacements domicile-travail de l’ensemble des salariés des plates- formes ; ◆ les déplacements professionnels des salariés d’Aéroports de Paris ; ◆ les déplacements des passagers pour se rendre aux plates-formes et les quitter ; ◆ d’autres sources (gestion des déchets internes, électricité tierce) ; ◆ les calculs de ces émissions du scope 3 pour 2018 seront réalisés au cours du premier semestre 2019. En 2018, le trafic aérien a enregistré une hausse de 3,8 % du nombre de passagers par rapport à 2017 et une stabilité du nombre de mouvements (+ 0,8 %). Une relative stabilité des émissions avion est donc attendue en 2018 par rapport aux émissions avions 2017. Les aéroports Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly ont mis en place, en lien avec la DGAC, la gestion locale des départs (GLD) qui permet de réduire le temps de roulage des avions entre leur départ du poste de stationnement et leur décollage, avec à la clé d’importantes économies de carburant et d’émissions de CO 2 , permettant ainsi de réduire les émissions avions. Pour réduire les émissions liées au APU, à Paris-Charles de Gaulle et Paris- Orly, 100 % des postes de parking avions au contact étaient équipés à fin 2017 de prises 400 Hz au sol pour l’alimentation en électricité des avions, en remplacement des groupes électrogènes diesel et des moteurs thermiques auxiliaires. aux énergies renouvelables ». Les émissions externes de CO 2

1 Consommation d’énergie des plates-formes Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly, Paris-Le Bourget, hors externes/m 2 de bâtiment, en MWh Ep/m 2 SHON Hors externes, bornes de recharge pour véhicules, prises 400 Hz, PCA, PC125A, chargeurs d’engins pistes dans la mesure du possible en fonction des comptages existants. 2 Production d’énergie renouvelables sur les trois plates-formes parisiennes / consommation d’énergie finale interne. 3 Données 2018 non disponibles à date de publication du présent document. Les données 2018 seront publiées à l’été 2019 sur le site Internet www. groupeadp.fr/, rubrique groupe, onglets RSE, page Documents (voir Bilan ACA des émissions de GES). 4 Données 2018 non disponibles à date de publication du présent document. Elles seront publiées dans l’information RSE 2018.

158

AÉROPORTS DE PARIS ® DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2018

Made with FlippingBook HTML5