Aéroport de Paris - Document de référence 2018

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ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION GÉNÉRALE

RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES DES DIRIGEANTS

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Au titre du Plan national d’allocation des quotas d’émission de gaz à effet de serre (PNAQ), des quotas annuels lui sont alloués et ses rejets de CO 2 font l’objet d’une surveillance stricte. Grâce à l’amélioration de son efficacité énergétique et aux investissements réalisés en équipements de production thermique bas carbone (biomasse, géothermie, photovoltaïque), Aéroports de Paris ne dépasse pas les quotas qui lui sont alloués et n’en achète donc pas sur les marchés. Conformément à l’article L. 229-25 du Code de l’environnement, Aéroports de Paris réalise chaque année le bilan de ses émissions de gaz à effet de serre. Les données d’émissions de CO 2 de ses centrales en 2018 sont présentées dans le tableau des indicateurs environnement et elles seront ensuite vérifiées par un tiers dans le cadre du PNAQ. Le recours aux énergies renouvelables Du 1 er octobre 2017 au 1 er octobre 2018 3 , les unités de production d’énergies renouvelables des aéroports (centrales géothermiques de Paris-Orly et de Paris-Le Bourget, système de thermo-frigo-pompe à haut rendement et centrale biomasse de Paris-Charles de Gaulle, panneaux solaires photovoltaïques de Paris-Le Bourget) ont couvert 15,3 % de la consommation interne d’énergie d’Aéroports de Paris (15,7 % fin 2017). En 2017, les énergies renouvelables ont permis d’éviter l’émission d’environ 26 000 tonnes de CO 2 . Ce léger repli résulte de l’arrêt anticipé pour maintenance des chaudières biomasse de Paris-Charles de Gaulle et des conditions climatiques plus douces qui ont défavorisé les unités de production d’énergie renouvelable thermique. Pour réduire son empreinte carbone, Aéroports de Paris a souscrit l’offre d’électricité d’origine renouvelable engageant son fournisseur à lui livrer en 2018 une électricité à 60 % d’origine renouvelable (50 % en 2015). L’énergéticien fournit des attestations certifiées par un tiers, garantissant que ce quota de 60 % a été produit par des barrages hydroélectriques, des parcs éoliens ou des fermes solaires. À Paris-Le Bourget, 100 % de l’électricité achetée est d’origine renouvelable. Décision a été prise de passer à une électricité de 80 % à 100 % d’origine renouvelable pour les plates-formes Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly en 2020. Le Groupe ADP étudie le potentiel d’une géothermie profonde à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Le Groupe ADP déploie une politique ambitieuse pour réduire les émissions de polluants atmosphériques liées à ses activités et à ses installations, unités de production d’énergie en particulier. Son étude de matérialité de 2017 fait ressortir la qualité de l’air comme un enjeu très important (8,1/10). Ses initiatives pour lutter contre le changement climatique et réduire ses émissions et pour promouvoir une mobilité propre dans ses aéroports contribuent à l’amélioration de la qualité de l’air. Accrédité par le Comité français d’accréditation COFRAC, son laboratoire exploite cinq stations de mesure de la qualité de l’air sur les aéroports Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle. Il inventorie les émissions des avions, des centrales thermiques et du transport routier induit par les activités aéroportuaires. Il réalise des études de la qualité de l’air intérieur des aérogares, parkings et bâtiments techniques. Il mesure, en continu, les taux de dioxyde d’azote (NO 2 ) et de monoxyde d’azote (NO), les taux de particules (PM 2,5) et d’ozone (O 3 ). La qualité de l’air Politique

De plus, la descente en continu, adoptée pour certaines approches, réduit la sollicitation des moteurs, donc leur consommation de kérosène et leurs émissions de CO 2 . Pour les actions menées pour la réduction des émissions liées à l’accès des plates-formes par les passagers ou les salariés, se référer au paragraphe sur la qualité de l’air qui présente des actions permettant de réduire les polluants locaux et les émissions de CO 2 . Les émissions de la filiale TAV Airport (émissions des 3 principales plates- formes : Ankara (niveau ACA 3+), Izmir (ACA 3+) et Istanbul (ACA 3), consolidée à 100 % dans les indicateurs environnementaux du Groupe ADP, se sont élevées en 2017 1 à 79 000 tonnes de CO 2 pour le scope 1&2 et 1 201 500 tonnes de CO 2 pour le scope 3. Les émissions (scopes 1 et 2) des autres filiales et participations du Groupe ADP ont été estimées pour l’année 2017 1 : ◆ à environ 500 tonnes de CO 2 pour les filiales détenues majoritairement (comptabilisées dans les scopes 1 et 2 du Groupe ADP) ; ◆ à 19 150 tonnes de CO 2 pour les filiales et participations dont le groupe n’a pas le contrôle opérationnel (comptabilisées dans le scope 3 du Groupe ADP) et qui sont consolidées proportionnellement aux taux de participation financière du Groupe ADP au 31/12/2017. Au global, les émissions scope 1 et 2 du Groupe ADP pour 2017 1 s’élèvent à environ 145 000 tonnes de CO 2 (dont 45 % proviennent des plates-formes parisiennes et 55 % des plates-formes de TAV) et les émissions du scope 3 à 3 140 000 tonnes de CO 2 (dont 61 % proviennent des plates-formes parisiennes, 38 % des principales plates-formes de TAV et 1 % des autres filiales). Le bilan 2017 2 des émissions de CO 2 et gaz à effet de serre (GES) et le plan d’actions de réduction des émissions est disponible sur le site Internet www.groupeadp.fr/, rubrique groupe, onglets RSE, page Documents, ainsi que sur la plate-forme GES de l’Ademe (http://www.bilans-ges.ademe.fr). L’amélioration de l’efficacité énergétique Au 3 ème trimestre 2018, Aéroports de Paris a amélioré son efficacité énergétique de 4,4 % par rapport à 2015 (année de référence). Cette amélioration s’établissait à 1,8 % au 3 ème trimestre 2017. Elle résulte principalement des progrès enregistrés à la plate-forme Paris- Charles de Gaulle : recours à de nouveaux éclairages Led, remplacement de moteurs d’unités de climatisation, amélioration du pilotage d’installations énergivores. Les programmes d’économies d’énergie dans les bâtiments se poursuivent comme : ◆ l’utilisation d’un prix interne du carbone pour les projets supérieur à 3 millions d’euros (le calcul du coût carbone est demandé pour les projets ayant un impact direct, à la hausse ou à la baisse, sur les consommations d’énergie et donc sur les émissions de CO 2 ) ; ◆ le télé relevage des compteurs électriques, pour améliorer le suivi les consommations et mieux détecter les dérives ; ◆ le suivi des consommations via le déploiement des « indicateurs de performance énergétique de proximité » ; ◆ le remplacement des systèmes d’éclairage classiques par des LED, plus économes. Aéroports de Paris exploite des unités de production énergétique supérieures à 20 MW et il est donc soumis à la directive 2003/87/CE du 13 octobre 2003 sur les quotas d’émission de gaz à effet de serre.

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1 Données 2018 non disponibles à date de publication du présent document. 2 Données 2018 non disponibles à date de publication du présent document. Elles seront publiées dans l’information RSE 2018. 3 La valeur concernant le quatrième trimestre 2018 (et donc l’année civile) sera publiée dans l’information RSE 2018.

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