Quelle ville?

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Oui, la chambre de Mère. Là-haut dans l’ashram, cette chambre n’était aucune retraite : Elle y travaillait dans les mondes, de seconde en seconde. Et, de la première heure du jour jusque tard le soir Elle y recevait les uns et les autres – pour éclairer, verser Sa sollicitude, établir le contact, donner « un bain du Seigneur » Et l’année de Son centenaire à Lui s’approchait, 1972 : Elle voulait tant que le monde s’éveille à Son travail et y collabore, que les efforts de progrès soient réels et substantiels et que cette ville, cette aventure, si locale fut- elle, Lui soient véritablement dédiée. Tous Ses écrits seraient réunis en une collection d’une vingtaine de volumes – Ses milliers de réponses détaillées, Ses exposés d’une clarté infaillible, Sa poésie incomparable et inégalée : les fondements pleinement réfléchis et prophétiques de toute l’aventure de la transition à l’âge nouveau, le minerai infiniment riche qui soutiendrait et nourrirait aussi le progrès de Sa ville, si l’on voulait bien y puiser.

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La structure de béton armé de la sphère du Matrimandir, sphère ovoïde rappelant l’œuf tantrique de la création originelle, plus de 29 mètres à sa verticale et 36 mètres de diamètre à son équateur, exigerait des calculs très complexes ; la totalité de son poids reposerait sur quatre doubles piliers légèrement inclinés s’enfonçant à plus de 10 mètres dans la terre. Aucune structure semblable n’existait encore : ses tensions et pressions extrêmes exigeaient une étude très rigoureuse.

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