Quelle ville?

Mais ce projet ne put prendre essor.

Il fallait plutôt poser les bases de ce qui serait le centre d’Education, car les enfants étaient arrivés. Car, vers la fin de la deuxième guerre mondiale, tous deux durent ouvrir les portes de l’ashram à des familles de disciples originaires du Bengale, qui n’y étaient plus en sécurité et demandaient à se réfugier auprès d’Eux – avec leurs enfants naturellement. Et assez soudainement la vie de l’ashram dut s’adapter de mille manières pour inclure et embrasser cette vitalité encore brute avec tous ses besoins. Il fallait non seulement s’en occuper, mais établir une dynamique progressive de développement intégral qui puisse nourrir, soutenir et encourager la croissance de la vraie conscience dans chaque unique individualité. Et, pour ce faire, il fallait entraîner ceux des disciples qui occuperaient les fonctions, non plus d’ « enseignants », mais d’aides et de participants dans la découverte et la maîtrise de soi et la recherche de la connaissance véritable en chaque enfant et chaque adolescent.

*

Et très vite Elle introduisit la nécessité impérative de l’éducation physique, afin que chacun saisisse concrètement l’importance d’une conscience physique éveillée et participante et de corps équilibrés, plastiques, harmonieux et ardents de la flamme du progrès. Besoins et nécessités appellent des réponses et ainsi de nouveaux espaces furent aménagés et le champ des activités se diversifia davantage.

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