Quelle ville?

S. alors accéda à la demande générale et fit circuler la transcription de la conversation initiale, ainsi que de celle qui suivit, et à laquelle P. avait participé. Tous purent ainsi constater combien les modifications successives et les apports décoratifs introduits par R. dans le concept architectural du temple avaient longtemps éloigné le projet de son but premier – celui de manifester exactement ce qu’Elle avait vu et observé ; cela jusqu’à ce que les nécessités de l’intégrité structurelle obligent tous les participants, y compris R., à revenir à la simplicité harmonieuse de ce premier dessin qu’Elle avait fait exécuter par U., Son disciple ingénieur.

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La question de la fidélité à Sa vision originale se compliqua davantage avec l’intervention d’une disciple de l’ashram, astrologue de vocation, PNB., qui, comparant les données de Sa description avec celles des plans actuels de la construction, releva un nombre important d’ « erreurs », qui, selon sa compréhension des harmonies universelles, étaient lourdes de conséquence pour la Terre et trahissaient l’action-même de la Conscience de Vérité : erreurs dans les mesures, erreurs d’interférence dans la réalisation des éléments constituants. Elle cherchait à communiquer une alarme et un avertissement à tous les acteurs de l’œuvre, afin de ne pas être les jouets d’un dévoiement inspiré par l’ego asurique pour précipiter le monde à l’abysse. Il y a toujours une sorte de vertige qui s’empare de notre compréhension à la saisie des harmonies des nombres, des symétries spatiales et temporelles et des rythmes qui informent les évènements majeurs de l’histoire. PNB. se référait à des sciences qui étaient demeurées ésotériques au cours des âges passés, mais qu’Elle, par Son identification avec la Conscience de Vérité, pouvait traduire et exprimer spontanément –

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